Freyming-Merlebach [fʁɛmɛ̃ mɛʁləbak] est une commune française, située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et le bassin de vie de la Moselle-Est.
Freyming-Merlebach | |
![]() Freyming-Merlebach, vue générale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes de Freyming-Merlebach (siège) |
Maire Mandat |
Pierre Lang 2020-2026 |
Code postal | 57800 |
Code commune | 57240 |
Démographie | |
Gentilé | Freymingeois ou Merlebachois |
Population municipale |
12 725 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 405 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 33″ nord, 6° 47′ 59″ est |
Altitude | Min. 200 m Max. 346 m |
Superficie | 9,06 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) (ville-centre) |
Aire d'attraction | Freyming-Merlebach (partie française) (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Freyming-Merlebach (bureau centralisateur) |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | freyming-merlebach.fr |
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Ses habitants sont appelés les Freymingeois ou les Merlebachois ou — plus rarement — les Freyming-Merlebachois.
La commune se trouve à proximité de Sarrebruck en Allemagne (25 min), de Metz (40 min), de Nancy (1 h) et de Strasbourg (1 h), le tout par l’autoroute.
Les communes limitrophes françaises sont : Cocheren, Saint-Avold, Betting, Hombourg-Haut, Béning-lès-Saint-Avold et L'Hôpital.
Les communes limitrophes allemandes sont : Großrosseln et Völklingen.
Völklingen (Allemagne) |
Großrosseln (Allemagne) | |
Saint-Avold | ![]() |
|
Hombourg-Haut | Betting | Cocheren |
Le sol de la commune est sablonneux, résultant de l’altération de grès bigarrés d'épaisseur variable (grès du Trias inférieur) qui recouvrent de profondes couches charbonneuses autrefois exploitées. D'anciens terrils de schistes et de roches carbonifères altérées en témoignent. Anciennes carrières de sable et de grès (carrière Barrois). Les vallées sont formées d'alluvions anciens et récents. On y observe de petits dépôts tourbeux.
Les grès se présentent sous forme de grès siliceux friables, de teinte jaunâtre à rouge, formés de grains de quartz roulés, autrefois utilisés pour les travaux de construction ou l'industrie verrière locale. Ils renferment une importante proportion d'oxydes de fer, parfois réunis sous forme de plaquettes de limonite. On y observe aussi des nodules d'oxyde de manganèse. Ces grès renferment parfois de petits galets de quartz et quartzites et de petites lentilles d'argile rouge. Sur les hauteurs de Freyming-Merlebach se dresse un mégalithe de grès appelé le Wieselstein.
Trois cours d'eau passent à Freyming-Merlebach : la Rosselle, la Merle (ruisseau) qui a donné son nom à la bourgade de Merlebach et l'un de ses affluents, le Doerrenbach (ruisseau).
La Rosselle est une rivière française et allemande qui coule dans le département de la Moselle en France et dans le land de Sarre en Allemagne. C'est un affluent de la Sarre, donc un sous-affluent du Rhin par la Moselle. Elle passe par Freyming-Merlebach.
La Merle parfois appelée le Merle, est un ruisseau français qui coule dans le département de la Moselle en France. C'est un affluent gauche de la Rosselle, donc un sous-affluent du Rhin par la Sarre et la Moselle. Le ruisseau Merle (Merlenbach) a donné son nom à la localité de Merlebach, aujourd'hui réunie à Freyming sous le nom de Freyming-Merlebach. La vallée de la Merle est également appelée la vallée du charbon en raison de l'empreinte de l'exploitation du charbon lorrain sur la vallée[1].
À l'ouest de Freyming-Merlebach, le petit ruisseau du Doerrenbach ou Dörrbach prend ses sources en Allemagne, dans la forêt de Karlsbrunn (une des forêts du Warndt[2]) en contrebas de la L277, à l’est de la bourgade de Lauterbach (commune de Völklingen), et en France, dans la forêt située sous la cité La Colline de L'Hôpital (Moselle) à hauteur de la carrière Barrois[3]. On signale sur le cours du Doerrenbach un ancien étang disparu qui alimentait les forges de Sainte-Fontaine[4]. Le Doerrenbach s'écoule par intermittence dans les plans d'eau de la carrière Barrois. La confluence en rive gauche de la Merle (ruisseau) s'effectue sur la commune de Freyming-Merlebach, à 220 m d'atitude au sortir de la carrière Barrois.
La gare régionale la plus proche est celle de Béning-lès-Saint-Avold (pour les trajets en TER surtout vers Metz, Sarreguemines ou Sarrebruck).
La gare TGV la plus proche est celle de Forbach à moins de 10 minutes pour rejoindre Paris ou Francfort en 1 h 50 avec l’ICE 3 ou avec le TGV.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Rosselle et le ruisseau le Merle[Carte 1].
La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 km, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[5].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[6]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[7].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Freyming-Merlebach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 15 communes[11] et 82 547 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Freyming-Merlebach (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (83,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,5 %), mines, décharges et chantiers (22,9 %), forêts (16,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,8 %), terres arables (0,4 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Outre le chef-lieu, la commune comprend la cité de Sainte-Fontaine, cité minière — également site archéologique, ancien lieu de culte de la déesse Sirona et du dieu Mercure — située près d'une source sacrée de la vallée de la Merle (ruisseau).
On y trouve également la Villa-Louise (XVIIIe siècle), ancienne résidence de la famille Magay (Philippe-Louis Mangay, 1782-1842) était avocat à la cour royale de Metz. Il est inhumé dans une tombe de forme pyramidale, square Saint-Maurice à Freyming-Merlebach[18]) ainsi qu'un chevalement d'un ancien puits d'exploitation de charbon, le puits Sainte-Fontaine, classé à l'inventaire des monuments historiques.
Le puits de Sainte-Fontaine, proche de Freyming-Merlebach, se trouve en fait située sur le ban de la commune de Saint-Avold. La cité de Sainte-Fontaine avait été rattachée à L'Hôpital (Moselle) durant la Seconde Guerre mondiale par un arrêté de l'administration allemande du approuvé par la loi du . Elle avait été confiée à l'administration du Stadtkommissar de Spittel (L'Hôpital). La cité et le siège minier de Sainte-Fontaine retourneront définitivement à Freyming-Merlebach et à Saint-Avold de 1948 à 1949.
Le futur plateau unique hospitalier, le « méga hôpital », devait ouvrir en 2015 sur les anciens terrains de la mine, derrière la piscine Aquagliss. Faute de financement, l'ARS a annoncé en 2012 que ce projet était abandonné.
Afin de créer un espace propice à la re-dynamisation du commerce au centre-ville, la commune lance en mai 2013 un vaste programme de rénovation des rues du Maréchal Foch et du 5-Décembre, ainsi que de la place du kiosque. La fin des travaux était prévue en novembre 2013[19].
La future salle de spectacles intercommunale dont les travaux débuteront en 2014, sera située derrière l'hôtel de ville, à l'emplacement de l'ancienne place du marché.
Les noms des communes ont été :
Le nom de la commune est Ménge-Merleboch en francique lorrain[24] et Freimingen-Merlenbach en allemand.
La ville de Freyming-Merlebach tire son origine de la fusion intervenue en 1971 de deux communes limitrophes situées dans le Warndt : Freyming et Merlebach.
Le rocher du Wieselstein atteste la présence antique d'une population d'origine celtique. Il s'agit d'un mégalithe assimilé à un menhir, entouré d'un halo de légendes, de six mètres de haut et de quatre mètres de large. Ce rocher druidique a également servi de borne dès l'époque gallo-romaine.
De nombreux vestiges de l’époque gallo-romaine ont été trouvés, parmi lesquels les vestiges d'un temple, un bas-relief de Vénus ainsi que des pièces de monnaie à l’effigie de différents empereurs.
Les deux villages, nés à l’aube du XVIIe siècle, ont participé de l’économie de subsistance propre à une région boisée, au sol pauvre et de peuplement ténu. On relève l’existence de verriers à Merlebach (Merlebourg), seigneurie de Faulquemont, vers 1590 puis à Freyming (Freimengen au moment de sa fondation par Pierre Ernest de Créhange en 1602). Le nom Freimengen comporte un préfixe frei signifiant libre ou franc en langage local. En effet, en septembre 1602, Freimengen, situé dans la forêt de Mengen, obtient son statut de village franc (exemption de diverses taxes dont celle sur le sel), ce qui lui permet d'attirer de nouveaux habitants[25].
Cette terre, souvent livrée au passage des belligérants, n’a pas été épargnée par les fléaux de la guerre : c’est ainsi que le hameau de Freyming, mis à feu et à sang par les Suédois en 1637, ne comptait plus que 80 habitants à la fin du « tragique XVIIe siècle ». En 1781, le comte von der Leyen, comte de Blieskastel, cède Freyming à la France.
Lorsqu’interviennent, après 1815, les premières prospections minières dans la partie orientale du Bassin Houiller, les communautés de Freyming et de Merlebach tirent depuis longtemps une partie non négligeable de leur revenu de l’industrie artisanale : fabrication d’objets en bois, façonnage de tuiles, mouture des grains ; une forge, sise à Sainte-Fontaine, annexe de Freyming, ainsi qu’une quinzaine de clouteries occupent, vers 1844, une centaine de personnes.
Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Freyming et Merlebach sont annexés à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Vers 1905, Freyming et Merlebach sont au cœur même de l’activité minière, avec de nouveaux arrivants installés dans des quartiers miniers spécialement conçus pour cette industrie. Après deux générations de paix et de prospérité, la germanisation des esprits est telle que les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand en 1914. Beaucoup tombèrent au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Loyaux sujets du Kaiser, très peu de Mosellans trahirent le Reich pour rejoindre les troupes françaises. La victoire française en 1918 fut toutefois bien accueillie par la majorité des habitants de Freyming-Merlebach, heureux de retrouver la paix.
À nouveau annexées par l'Allemagne en 1940 les deux communes furent regroupées sous le nom de « Merlenbach-Freymengen » et durent subir la loi du IIIe Reich. Libérées en décembre 1944, Freyming et Merlebach retrouvèrent leur autonomie administrative. Mais les communes fusionnèrent à nouveau le , sous le nom actuel de « Freyming-Merlebach »[26]. Un odonyme local rappelle cet événement : la « rue du 15-Février »[27].
Pendant les Trente glorieuses (1945-1975), de nombreux travailleurs étrangers principalement originaires d'Italie, du Maghreb et d'Europe de l'Est viennent travailler dans cette commune du Bassin houiller lorrain.
En 1973, le premier choc pétrolier donne un espoir de nouveau développement aux activités minières de la ville. On y trouve en effet, à cette date, plusieurs générations de mines de houille de plus en plus profondes ; en particulier le Puits V et le puits de Cuvelette ramènent trois tonnes de charbon par jour et par mineur, extraits à 686 m sous terre (dans un contexte de dressants, exploité à la dynamite)[réf. souhaitée]. Un tract des mineurs rassure donc les Français, expliquant que ces puits et celui de Faulquemont peuvent les « chauffer jusqu'en l'an 2000 »[réf. souhaitée].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | juin 1995 | Charles Metzinger | PS | Professeur de collège Sénateur de la Moselle (1992 → 1996) Député de la 5e (1981 → 1986) puis de la 6e circonscription de la Moselle (1988 → 1992) Député de la Moselle (1986 → 1988) Conseiller général du canton de Freyming-Merlebach (1967 → 1985) |
juin 1995 | En cours | Pierre Lang | UDF puis UMP-LR | Pharmacien-biologiste Député de la 6e circonscription de la Moselle (1993 → 1997 puis 2002 → 2012) Conseiller régional de Lorraine (2001 → 2002) Président du District puis de la CC de Freyming-Merlebach (depuis 1995) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 12 725 habitants[Note 4], en diminution de 4,16 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
305 | 462 | 462 | 660 | 643 | 615 | 621 | 590 | 623 |
1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
562 | 540 | 516 | 587 | 644 | 803 | 2 585 | 5 332 | 7 912 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 758 | 6 920 | 6 884 | 9 208 | 10 053 | 9 712 | 15 605 | 16 214 | 15 224 |
1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
14 461 | 13 490 | 13 086 | 13 004 | 12 725 | - | - | - | - |
Le chiffre pour 2006 correspond à la population légale issue du recensement INSEE. Les chiffres antérieurs à la fusion des deux communes en 1971 correspondent à la population de Freyming.
La commune administre plusieurs établissements scolaires[30]. Il y a dix écoles primaires dont une privée, un collège et quatre lycées dont un privé.
Jusqu'au , le département y administrait deux collèges : le collège Alain-Fournier (classé ZEP) dans le quartier de Freyming, et le collège Albert-Camus dans le quartier de Merlebach. Depuis le , ces deux établissements ont fusionné et forment le collège Claudie-Haigneré inauguré le en sa présence[31].
La commune dispose d'un hôpital[32].
Il existe sur la commune un institut pour enfants polyhandicapés ainsi qu'une maison d'accueil spécialisée pour adultes polyhandicapés, une maison de retraite et deux foyers logements. Une deuxième maison de retraite devrait être construite en 2016 ainsi qu'un foyer d'accueil médicalisé pour personnes handicapées vieillissantes. Ces équipements sont gérés par l'AOFPAH.
La commune dispose de nombreux clubs et installations sportives, en particulier :
La chaîne locale TV8 Moselle-Est est diffusée à Freyming-Merlebach.
L'Espace Théodore Gouvy de Freyming-Merlebach, ouvert depuis avril 2017 se situe derrière la Mairie au 1 Place des Alliés.
La Maison des cultures et des frontières (bibliothèque prochainement[Quand ?] transformée en médiathèque, espace arts plastiques, espace scénique…) propose des spectacles de théâtre et des animations[40].
Le conservatoire de la commune comprend un auditorium et une salle de danse.
Orgues[41].
La commune dispose d'un complexe cinéma de dix salles[42].
Appelée aussi carrière de Freyming-Merlebach, elle est située entre les communes de Freyming-Merlebach, de L'Hôpital, de Saint-Avold et la forêt de Karlsbrunn le long de la frontière allemande. L'ancienne carrière de grès et de sable longe l'espace naturel de la forêt du Warndt classé Natura 2000 côté allemand. Elle est la plus grande de tout le bassin houiller lorrain. Elle est bordée côté sud de l'ancien terril de la mine de charbon de Sainte-Fontaine. Exploitée de 1920 à 2001[43] pour remblayer les vides laissés par l'exploitation charbonnière, elle se présente comme un profond canyon, long de 4,5 km et large de 850 m. Le fond est occupé par divers plans d'eau dus aux remontées de la nappe phréatique. La roche se présente comme un grès bigarré triasique friable. Après la fin de l'exploitation charbonnière dans le bassin houiller de Lorraine, le site a été mis en sécurité, renaturé par la société des Charbonnages de France de 2001 à 2004 et ouvert au public le . La nature y reprend lentement ses droits.
La carrière permet la découverte de paysages surprenants le long de parcours aménagés. Plusieurs chemins, pistes cyclables, deux belvédères, 23 panneaux d'information permettent de découvrir la richesse de cet espace renaturé. La Directive Territoriale des Bassins Miniers Nord Lorrains précise que soit conservé un corridor écologique entre les forêts allemandes et françaises.
Le GECNAL (Groupement d'étude et de conservation de la nature en Lorraine) du Warndt y observe une faune et une flore protégée. Des espèces rares y trouvent refuge (sérotine de Nilsson, pélobate brun, crapaud vert, grand-duc d'Europe, blongios nain, butor étoilé…) dans les espaces humides, les falaises et les landes de sable à nu. On y observe des insectes rares (œdipode aigue-marine, agrion nain, sympétrum noir…). Des visites guidées y sont organisées par les associations locales et l'office du tourisme de Freyming-Merlebach[44].
Depuis les deux belvédères de Freyming-Merlebach et de L'Hôpital, impressionnante vue panoramique.
Divers accès sont possibles :
L'accès est interdit à tout véhicule à moteur, les espaces sont protégés. La carrière est ouverte au public, des visites guidées et des balades y sont organisées régulièrement avec l'office de tourisme[45].
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Blason | Coupé au 1er de gueules à la lampe de mineur d'argent, allumée du champ, à senestre, au 2e parti au I de gueules à trois clous d'or, au II d'argent à la roche de pourpre terrassée de sinople ; à la fasce ondée d'azur brochant sur le coupé ; au franc quartier d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules. |
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Détails | Ce blason reprend les éléments des blasons de Freyming et de Merlebach. Adopté le 22 février 1972. |
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