Sarreguemines (en allemand: SaargemündÉcouter, en francique rhénan: Saargemìnn) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région administrative Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du bassin de vie de Moselle-est.
Ville de longue tradition faïencière, elle est au cœur d'une unité urbaine rassemblant sept communes et formant la cinquième agglomération du département avec 28 742 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
Sarreguemines, à la frontière franco-allemande, est située au confluent de la Sarre et de la Blies. Cette configuration est confirmée par l’étymologie du lieu: le mot allemandGemünd signifiant confluence[1] se retrouve également dans le nom allemand de la ville, Saargemünd. Elle fait partie de l’eurodistrict SaarMoselle qui avoisine les 700 000 habitants. Elle est traversée par le canal des houillères de la Sarre. Le chemin de halage du canal est emprunté par le grand itinéraire cyclable Eurovélo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres à Rome/Brindisi). Son agglomération s’étend d'ailleurs de part et d’autre de la frontière. L’aire urbaine compte 45 579 habitants pour sa partie française. Sarreguemines est la cinquième commune la plus peuplée du département de la Moselle après Metz, Thionville, Forbach et Montigny-lès-Metz.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des houillères de la Sarre, la Blies, le ruisseau l'Altwiesenbach, le ruisseau le Strichbach, le ruisseau de Rouhling, le ruisseau de Woustviller, le ruisseau de Folpersviller, le ruisseau de le Buchholz, le ruisseau Itchbach, le ruisseau le Steinbach et le ruisseau Lembach[Carte 1].
La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[2].
Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, prend sa source dans la commune de Grosbliederstroff et se jette dans la Sarre sur la commune, après avoir traversé 24 communes[3].
La Blies, d'une longueur totale de 19,7 km, prend sa source en Allemagne, pénètre dans la commune de Bliesbruck, puis constitue une limite séparative naturelle avec l'Allemagne jusqu'à sa confluence avec la Sarre au droit de Sarreguemines[4].
Le ruisseau l'Altwiesenbach, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Loupershouse et se jette dans la Sarre sur la commune, après avoir traversé sept communes[5].
Le Strichbach, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Tenteling et se jette dans l'Altwiesenbach sur la commune, après avoir traversé six communes[6].
Réseaux hydrographique et routier de Sarreguemines.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre, du canal des Houilleres de la Sarre, de la Blies, du ruisseau l'Altwiesenbach et du ruisseau le Strichbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau l'Altwiesenbach était jugé médiocre (orange)[Carte 2].
Climat
La ville de Sarreguemines bénéficie d'un climat tempéré chaud. Sarreguemines est une ville avec des précipitations importantes. Même pendant le mois le plus sec il y a beaucoup de pluie. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type Cfb. Sarreguemines affiche 9,5°C de température en moyenne sur toute l'année. Il tombe en moyenne 722 mm de pluie par an[7].
Urbanisme
Typologie
Sarreguemines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Sarreguemines (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 7 communes[11] et 28 742 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,5% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (29,6%), forêts (29,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,8%), prairies (9,5%), zones agricoles hétérogènes (9%), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1%), cultures permanentes (3,4%), terres arables (2,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1%), zones humides intérieures (0,3%)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Une fontaine, et l'église de Welferding, quartier périphérique Ouest de la ville.
Welferding: ancienne commune rattachée à Sarreguemines en 1964
Sarreguemines est desservie par la route nationale 61, ou RN 61, qui est une route nationale française reliant Phalsbourg à Sarrebruck en Sarre. Elle est aussi reliée par la route nationale 62, ou RN 62, qui est une ancienne route nationale française. Elle a, dans sa dernière version, relié Haguenau à Sarreguemines.
Nœud ferroviaire, la gare de Sarreguemines est actuellement desservie par des trains express régionaux en direction de Metz (via Béning), Sarrebruck et Strasbourg.
De Sarre + ge-münd «embouchure», non pas «de la Sarre», mais «dans la Sarre»[21]. La forme Sarreguemines est probablement une francisation graphique de Saargemìnn, nom dialectal de cette ville. Toponyme similaire Gemünd (Rhénanie).
Histoire
La première mention de Sarreguemines dans un texte officiel remonte à 777, il s'agit d'un testament dans lequel le prêtre Fulrad, conseiller de Pépin le Bref et Charlemagne, cède ses possessions de la région - dont celles de Sarreguemines (Gaimundia en latin) - à l'abbaye de Saint-Denis. Du Xesiècle jusqu'au XIIesiècle, le bourg de Sarreguemines se développe autour d'un château fort construit afin de surveiller le confluent entre la Sarre et la Blies. En 1297, Sarreguemines passa du duché de Deux-Ponts au duché de Lorraine, État souverain du Saint-Empire romain germanique, qui fut annexé à la France en 1766 en vertu du traité de Vienne de 1735-1738.
Néanmoins, de 1737 à 1766, le duché fut attribué à Stanislas Leszczynski, roi détrôné de Pologne (anciennement réfugié dans le duché de Deux-Ponts voisin) mais beau-père du roi Louis XV de France qui résidait dans le sud du duché, à Lunéville, à Nancy ou à Commercy. Souverain fantoche, il avait cédé la réalité du pouvoir à son gendre qui fit nommer intendant de Lorraine Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière. Stanislas soutint ce dernier, malgré son impopularité due notamment à un lourd plan fiscal. C'est également à cette époque que furent prises les premières mesures réprimant l'usage du Platt lorrain, langue commune d'origine germanique.
La ville devint en 1698 le chef-lieu du bailliage d'Allemagne. Les habitants y parlaient (et y parlent encore pour un certain nombre) un dialecte germanique, le Francique lorrain ou «platt». Les actes officiels du bailliage d'Allemagne étaient rédigés en allemand jusqu'à ce que, en 1748, une ordonnance inspirée par le chancelier, impose le français dans les actes officiels en Lorraine.
Pendant la Révolution française, le maire catholique Nicolas François Blaux, également député, fut de ceux qui incitèrent les sujets des ducs de Nassau-Weilburg à demander leur rattachement à la République française et la formation d'un district unique relié au district lorrain de Bitche. Il fut le véritable artisan du rattachement du comté de Sarrewerden à la France. Cependant, les habitants de l'ex-comté, majoritairement protestants, gênés de se retrouver dans un département à majorité catholique demandèrent à être rattachés au Bas-Rhin ce qui leur fut accordé le . Mais contrairement à ce qu'affirmait M. Blaux, les habitants du comté, étaient en 1793, finalement pas très fixés sur le département auquel ils souhaitaient appartenir. Plusieurs communes ont même administrativement essayé en vain de quitter le Bas-Rhin[22].
Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, la ville de Sarreguemines est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. En 1871, la commune de Sarreguemines devient le siège de l'arrondissement de Sarreguemines, un arrondissement du district de Lorraine, au sein de l'Alsace-Lorraine, dont la capitale est Strasbourg. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans combattent dans l'armée impériale allemande. Beaucoup tombèrent sur les différents champs de bataille européens. Les Mosellans accueillent avec joie la fin des hostilités et le retour de la paix. «Saargemünd» redevient Sarreguemines en 1918.
La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'annexion par le Troisième Reich marqueront longtemps les esprits. La commune, rebaptisée «Saargemünd», redevint le siège de l'arrondissement de Sarreguemines, mais cette fois au sein du Gau Westmark, dont la capitale est Sarrebruck. À partir de 1942, les jeunes conscrits furent incorporés de force dans les armées allemandes et souvent envoyés sur le front de l'Est. Un grand nombre disparut. Entre 1942 et 1944, les bombardements américains n'épargnèrent pas les civils, endommageant gravement la ville. La commune ne fut libérée qu'en par la 7earmée américaine du général Patch.
La création d'équipements structurants, de zones industrielles modernes, et le développement des échanges avec Sarrebruck, ont permis à Sarreguemines de s'affirmer comme le principal centre tertiaire de l'est-mosellan[23].
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Moselle.
Avec 57,94% des voix au 2e tour de l'élection présidentielle à Sarreguemines, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. Marine Le Pen (Front national) recueille 42,06% des voix. Parmi les électeurs, 7,06% ont glissé un bulletin blanc dans l'urne[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 20 635 habitants[Note 4], en diminution de 4,34% par rapport à 2013 (Moselle: −0,03%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1861
1866
1871
2 402
2 529
2 972
3 608
4 113
4 243
6 075
6 802
6 863
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1875
1880
1885
1890
1895
1900
1905
1910
1921
8 466
9 573
10 719
13 076
13 888
14 685
14 919
14 253
14 197
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
13 812
14 371
16 001
13 375
14 947
17 866
24 284
25 684
24 763
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2006
2011
2016
2019
-
-
-
23 117
23 202
21 733
21 604
20 944
20 635
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28]. |recens-prem=an.)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,7%, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (33,6%). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,2%) est supérieur au taux départemental (26,2%).
En 2018, la commune comptait 10 104 hommes pour 10 716 femmes, soit un taux de 51,47% de femmes, supérieur au taux départemental (51,08%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit:
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,7
6,5
75-89 ans
10,6
17,9
60-74 ans
19,2
22,0
45-59 ans
22,0
19,3
30-44 ans
17,1
18,3
15-29 ans
15,3
15,7
0-14 ans
14,1
Pyramide des âges du département de la Moselle en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
6,7
75-89 ans
9,6
16,6
60-74 ans
17,5
21,5
45-59 ans
21,1
19,3
30-44 ans
18,5
17,8
15-29 ans
15,9
17,6
0-14 ans
16
Manifestations culturelles et festivités
Mir redde Platt, festival linguistique annuel depuis 1999.
Les Gardiens du Rêve, association de jeux de société, de figurines et de rôle depuis 1987[30].
La médiathèque communautaire: depuis 2007, Sarreguemines dispose d'une médiathèque de 4 100 m2[31]. Elle est située au cœur du centre-ville, dans la galerie commerciale Carré Louvain. Elle fait partie du réseau de lecture publique de la communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences.
Enseignement
lycée technique Henri-Nominé
lycée Jean-de-Pange
lycée Simon-Lazard
institution Sainte-Chrétienne
collège Fulrad
collège du Himmelsberg
collège Jean-Jaurès
Deux écoles ABCM-Zweisprachigkeit
Enseignement supérieur
Sarreguemines accueille un Institut de formation en soins infirmiers et un des trois sites de l'IUT de Moselle-Est, composante de l'Université de Lorraine. Le site de Sarreguemines propose deux BUT, Gestion logistique et transports (GLT) et Gestion administrative et commerciale (GACO) ainsi que deux DU et quatre licences professionnelles. La ville accueille également une licence de Droit et une licence professionnelle «assistant en gestion et logistique transfrontalière» permettant d’acquérir une formation supérieure très spécifique.
IUT de Moselle-Est, site de Sarreguemines
Faculté de droit, économie et administration de Metz, antenne de Sarreguemines
Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM)
Institut de formation des soins infirmiers
Sports et loisirs
Le Sarreguemines Triathlon Club (STC), fondé en 1989[32]
L'AS Sarreguemines Tennis, créé en 1919
Le club de lutte de Sarreguemines, fondé en 1896 est l'un des plus anciens de France[33].
Le Sarreguemines Football Club (SFC) (club doyen fondé en 1919), le RC Sarreguemines et l’AS Neunkirch sont les clubs de la cité, accompagnés de l’AS Welferding, le CS Folpersviller et le FC Istanbul
Golf de Sarreguemines
Aéroclub Espoir aéronautique de Sarreguemines, route de Deux-Ponts; activité: vol moteur et vol à voile
La 1recompagnie de tir à l'arc de Sarreguemines, fondée en 1969 par Victor Thisse
L'espoir rugby club Sarreguemines, fondé en
L'ASSA (Athlé Sports Sarreguemines Arrondissements), club d'athlétisme de la ville, récompensé à de multiples reprises par la fédération française d'athlétisme[34]
L'asso Gym Sarreguemines, fondée en 1909. Elle propose la pratique de trois disciplines olympique: la Gymnastique Artistique Féminine, la Gymnastique Artistique Masculine et le Trampoline[35]
Sarreguemines devient célèbre dans le monde entier à l'occasion de l'UEFA EURO 2016 et des Jeux olympiques d'été de 2016, grâce à un habitant qui expose un drapeau français marqué du nom de la ville lors de très nombreuses épreuves[36].
Économie
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Constructions mécaniques
Serrurerie
Pneumatiques (siège français de Continental AG et une usine de fabrication de pneumatiques)
Industrie de la faïence
Article détaillé: Faïence de Sarreguemines.
Vase en faïence de Sarreguemines, XIXesiècle.
Implantée à Sarreguemines depuis la fin du XVIIIesiècle, l'industrie faïencière acquiert ses lettres de noblesse avec Paul Utzschneider et Paul de Geiger qui propulsent la manufacture au tout premier rang: dès le XIXesiècle, Sarreguemines propose dans le monde entier une vaste collection de faïences, vases, cache-pot, fresques murales, cheminées…
Après cette période d'expansion, la faïencerie de Sarreguemines réduit son activité et finit par disparaitre en .
Méthanisation
Depuis 2015, l'unité de méthanisation Méthavos1 valorise le biogaz issu de la fermentation anaérobie des déchets verts en provenance des déchèteries de Moselle-Est[37] et d'Alsace Bossue[38]. Elle fonctionne en voie sèche[39] et injecte du biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel[37].
Tourisme
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Située en Lorraine, à la frontière franco-allemande, Sarreguemines permet aux touristes de passage de découvrir à la fois son patrimoine mais également de partir à la découverte de ses voisins allemands grâce à une liaison en Tram vers Sarrebruck. À la jonction de la Sarre et de la Blies, Sarreguemines offre différentes infrastructures fluviales dont un port de plaisance qui a permis à la Cité des faïenciers d’être la première ville de Moselle à être labellisée «Pavillon Bleu d’Europe». Une base nautique, située à 1 km du centre-ville de Sarreguemines, offre une capacité de 36 places. Depuis 2009, Sarreguemines est labellisée ville aux 4 fleurs.
Il existe au départ de la ville des circuits cyclables permettant de longer la Sarre.
Partenaire de l’opération Terroir et Patrimoine, la ville de Sarreguemines met à l’honneur ses restaurateurs et artisans locaux et leurs savoir-faire lors de manifestations gastronomiques.
Sarreguemines s'est fait connaître grâce à son industrie faïencière dont il subsiste quelques vestiges pouvant être découverts dans les musées de la ville:
Le musée des Techniques Faïencières expose les machines d’époque servant à fabriquer de la faïence, et sur le prolongement du site, le Jardin des Faïenciers met les ruines d’antan en scène à travers fleurs, arbres et rivières.
Le Musée de la Faïence, qui abrite un Jardin d’Hiver, expose une collection d’objets en faïence, grès et porcelaine allant de la vaisselle au four à faïence en passant par les panneaux décoratifs.
La découverte de ces deux sites permet d’avoir une vision globale des différentes étapes de la fabrication jusqu'à l’objet totalement terminé.
D’autres sites existent comme le Casino des Faïenceries (ancien lieu de détente des ouvriers de la manufacture) ou encore l’ancien four à faïence situé à l’arrière de l’hôtel de ville.
L’Office de tourisme a également mis en place plusieurs circuits intra-urbains permettant de suivre l’évolution de la ville à travers les époques, les styles, l’architecture et les hommes.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices religieux
Église Saint-Nicolas[40] 1765 payée par le roi Stanislas: autels XVIIIesiècle, toiles XVIIIesiècle, pietà XVIIesiècle.
Église du Sacré-Cœur, architecture gothique primitive[41].
Chapelle Notre-Dame de Beausoleil[42], XXesiècle, quartier Beausoleil.
Église Notre-Dame du-Perpétuel-Secours du couvent des Rédemptoristes du Blauberg[43]XXesiècle: Christ de pitié XVIesiècle.
Église Sainte-Barbe de Folpersviller[44], architecture romane.
Église Saint-Denis de Neunkirch[45], 1850; clocher XIVesiècle; bas-relief de la Trinité XVIesiècle.
Église Saint-Walfried de Welferding[46], XVIIIesiècle; clocher roman.
Chapelle Saint-Jean jouxtant l’église du Sacré-Cœur.
Chapelle du centre hospitalier spécialisé.
Chapelle de l'ancien hôpital du Blauberg.
Ancienne église Sainte-Barbe de Folpersviller[47], dont il ne reste que le chœur
Église luthérienne, rue Georges-V (EPCAAL) construite entre 1897 et 1898 dans le style romano-gothique[48].
Synagogue construite en 1959 avec un orgue[49], en remplacement de l’ancienne synagogue de style orientalisant (1860-1862) rasée par les nazis en 1942. Rue de la Chapelle: plaque marquant l’emplacement de la précédente synagogue[50].
Église néo-apostolique rue Théodoric.
Église évangélique rue des Frères-Paulin.
Cimetière israélite construit en 1901.
Mosquée Turque, impasse Nicolas Rohr
Église Saint-Nicolas.
Église du Sacré-Cœur.
Église Notre-Dame, quartier Beausoleil.
Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours du Blauberg.
Église Sainte-Barbe de Folpersviller.
Église Saint-Denis de Neunkirch.
Église Saint-Walfried de Welferding.
Chapelle Saint-Jean.
Chapelle du centre hospitalier spécialisé.
Chapelle de l'ancien hôpital du Parc.
Chapelle Sainte-Barbe de Folpersviller.
Église luthérienne.
Synagogue.
Église Néo-apostolique.
Le cimetière israélite.
Édifices civils
Vestiges gallo-romains: villa-palais, tuiles.
Ruines du château XIIesiècle: deux tours, une porte, surplombant le centre-ville.
Le Casino au bord de l’eau, espace culturel avec un théâtre (1878).
Parc municipal créé vers 1895.
Les cités ouvrières (1888 et 1927).
Palais de justice construit sous l'époque allemande (1903).
Le parc de l’hôpital (1903).
Château Utzschneider à Neunkirch, 1906.
Ancien Casino de la Faïencerie: casino, décors extérieurs en faïence, pavillon Geiger.
Kiosque à musique.
Monument aux morts.
Prison.
Le four, unique rescapé de son type en Europe, à côté de la mairie.
Les ruines du complexe industriel SESA et, juste à côté, les anciennes casernes, qui constituent aujourd’hui le lycée professionnel hôtelier et le collège Fulrad.
Musées et jardin sur la faïence
Le musée de la Faïence[51], installé dans les anciens appartements de Paul de Geiger, directeur des Faïenceries entre 1871 et 1914, et le circuit de la faïence.
Le moulin de la Blies - Musée des techniques faïencières[52]: collection de machines et d'outils présentée de façon didactique pour appréhender le processus de fabrication de la faïence; l’ampleur et l’originalité du lieu en font un musée unique en Europe. Exposition de la donation France et Wolfgang Kermer à la Ville de Sarreguemines «Céramique française 1970–2000»[53]. «Sarreguemines, haut lieu de la faïence, à la frontière de la France et de l'Allemagne, s'est imposée et le couple profite des vingt ans du Moulin de la Blies pour révéler au public leur donation, une centaine de pièces et presque autant de céramistes, qui dresse un panorama inédit et personnel de la céramique en France entre 1970 et 2000.»[54]
Le jardin des Faïenciers[55]: jardin paysager contemporain dessiné par l'architecte Philippe Niez. Le jardin fait partie du réseau transfrontalier de jardins nommé Jardins sans limites.
Monument aux morts
Le château Utzschneider
Le tribunal judiciaire
Musée de la Faïence, Le Jardin d’hiver
Personnalités de la commune
Personnalités nées à Sarreguemines
Voir la catégorie: Naissance à Sarreguemines.
Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet (Sarreguemines, 1766 - Saint-Bouize, 1823), ministre de l’Intérieur sous le Premier Empire français[Note 5].
Georges Bangofsky (Sarreguemines, - Nancy, ), élève de l'École de Mars en 1794, enrôlé volontaire en 1798, participe aux principales campagnes de l'armée française jusqu'au , date de sa mise à la retraite pour blessures[56].
Virgile Schneider (Sarreguemines, 1779 - Paris, 1847), général et homme politique français.
Camille Crémer (Sarreguemines, 1840 - Paris, 1876), général français.
Hugo Karl (Sarreguemines, 1878 - Berlin, 1944) général de brigade allemand[57].
Maximilian von Jaunez (Sarreguemines, 1873 - Sarreguemines, 1947), député protestataire lorrain au Reichstag.
Karl Ullrich (Sarreguemines, 1910 - Bad Reichenhall, 1996), officier supérieur allemand.
Henri Hiegel (Sarreguemines, 1910 - Sarreguemines, 2001) historien de la Moselle.
Eugen-Ludwig Zweigart (Sarreguemines, 1914 - Le Cambaux, 1944), as de l’aviation allemande.
Jean-Marie Rausch (Sarreguemines, le ), homme politique français, maire de Metz de 1971 à 2008.
Jean-Marie Mayeur (Sarreguemines, le -Paris, le ), historien, professeur d'histoire contemporaine à La Sorbonne (Université Paris-IV)
Roland Minnerath, (Sarreguemines, 1946) évêque français, archevêque émérite de Dijon.
Jean-Paul Potonet (Sarreguemines, 1946), réalisateur français
Jean Michel Massing (Sarreguemines, 1948), historien de l'art français.
Céleste Lett (Sarreguemines, le ), homme politique français, maire de Sarreguemines de 2001 à 2020.
Michel Roth (Sarreguemines, le ), cuisinier français, exerçant actuellement au Ritz.
Fabrice Hergott (Sarreguemines, le ), conservateur de musée, directeur du Musée d'art moderne de Paris.
Éric Hassli (Sarreguemines, le ), footballeur professionnel français.
Matthieu Sprick (Sarreguemines, le ), coureur cycliste français.
Yannick Szczepaniak (Sarreguemines, le ), lutteur français et médaillé olympique.
Cédric Tousch (Sarreguemines, le ), boxeur professionnel français[58].
Aurélie Muller (Sarreguemines, le ), nageuse licenciée au CN Sarreguemines.
Erza Muqoli (Sarreguemines, le ), chanteuse en carrière solo, ancienne membre du groupe musical Kids United (UNICEF).
Personnalités liées à Sarreguemines
Louis Verdet (1744-1819), homme d'église, député aux États généraux.
Nicolas François Blaux (1729-1822), maire de Sarreguemines.
Alfred Döblin, né à Stettin en 1878, médecin et écrivain allemand, auteur du roman Berlin Alexanderplatz; il séjourne à Sarreguemines où il est médecin à l'hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. Il meurt après une longue maladie à Freiburg/Breisgau le .
Simon Lazard, né à Frauenberg, fondateur de la banque Lazard[59].
Wolfgang Kermer, né en 1935 à Neunkirchen (Sarre), historien de l'art allemand, professeur et ancien recteur de la Staatliche Akademie der Bildenden Künste Stuttgart, donateur à la Ville de Sarreguemines.
France Kermer, née en 1945 à Douvres (Ain), artiste plasticienne française, enseignante en arts plastiques et auteure, donatrice à la Ville de Sarreguemines.
Marianne Haas-Heckel, née à Sarreguemines en 1946, auteure de quelques ouvrages linguistiques concernant la commune et ses environs.
Héraldique
Blason
Parti d’or, à la croix de Lorraine de gueule, et de gueules à l’alérion d’argent[60].
Détails
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
La «rue du Comte de Montalivet» est nommée en son honneur.
«Qualité des eaux de rivière et de baignade.», sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Robert Doegé (1910-1978), «2000 Jahre Sarregueminer Geschichte» Histoire de Sarreguemines écrite en dialecte local: le «platt», Éditions Pierron, 1979, 392 p.
Le Petit Glaneur: journal littéraire, commercial, etc, Sarreguemines (BNF32836463)
Nous parlions ainsi!: petit recueil des locutions, expressions, dictons, sentences, adages et proverbes utilisés à Sarreguemines et ses environs, 1994 (ISBN9782950840905)
Zapp, Histoire du parler sarregueminois, Confluence, 1997 (OCLC 163754078)
Articles connexes
Liste des communes de la Moselle
Liste des anciennes communes de la Moselle
Guerre des paysans en Alsace et en Lorraine (1525)
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