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Hombourg-Haut (allemand : Oberhomburg, francique rhénan : Humerich) est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Hombourg-Haut
Hellering, Hombourg-Bas

Le quartier médiéval du Vieux-Hombourg (vue d'ensemble).

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes de Freyming-Merlebach
Maire
Mandat
Laurent Muller
2020-2026
Code postal 57470
Code commune 57332
Démographie
Gentilé Hombourgeois/ Hombourgeoises
Population
municipale
6 283 hab. (2019 )
Densité 513 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 36″ nord, 6° 46′ 43″ est
Altitude Min. 209 m
Max. 354 m
Superficie 12,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Freyming-Merlebach (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Freyming-Merlebach
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Hombourg-Haut
Hellering, Hombourg-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Hombourg-Haut
Hellering, Hombourg-Bas
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Hombourg-Haut
Hellering, Hombourg-Bas
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Hombourg-Haut
Hellering, Hombourg-Bas

    C’est une ancienne cité médiévale édifiée et fortifiée au XIIIe siècle par les évêques de Metz. Aujourd'hui, le village du Vieux-Hombourg qui s’étend au pied de l’imposante église collégiale occupe un site remarquable, planté sur une colline gréseuse, se présentant dans un décor vert et boisé.

    Les vieux villages de Hellering et de Hombourg-Bas qui avaient formé à partir de la Révolution française la commune de Hombourg virent, après la Seconde Guerre mondiale l'adjonction de nombreux nouveaux quartiers, corollaire du boom économique et démographique.

    Riche de cette histoire, la ville de Hombourg-Haut dispose notamment d'un patrimoine architectural couvrant toutes les périodes depuis le Moyen-Âge[1], d'équipements scolaires (établissements du premier et second degré) ainsi que d'équipements sportifs et aires de jeux et de loisirs. Deux manifestations artistiques et culturelles jalonnent chaque année la vie locale: le Festival international Théodore Gouvy et le Carnaval avec sa cavalcade qui en marque l'apothéose.


    Géographie



    Situation géographique


    La commune de Hombourg-Haut est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-Est. Elle est située à 360 km de Paris, 115 km de Strasbourg, 50 km de Metz et 25 km de Sarrebruck (Allemagne).

    Carte de la commune.
    Carte de la commune.

    Communes limitrophes


    Saint-Avold Saint-Avold Freyming-Merlebach
    Saint-Avold N Betting
    O    Hombourg-Haut    E
    S
    Saint-Avold Macheren Guenviller

    Morphologie


    Les quartiers se nomment Vieux-Hombourg, Les Chênes, La Chapelle, Langenberg, Riviera, Hombourg-Bas et Hellering.


    Topographie


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    Forêts


    Les aires urbanisées de la commune sont entourées de 350 hectares de forêts :

    Des sentiers sont aménagés.


    Hydrographie



    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Rosselle et le ruisseau de Ste-Catherine[Carte 1].

    (texte à fusionner)

    La commune est traversée d'ouest en est par la rivière Rosselle, affluent de la Sarre.

    L'aire de l'étang de la Papiermühle a été aménagée pour les loisirs (notamment pour la pêche) adultes et enfants. L'ancien moulin a été agrandi et transformé en restaurant au XXe siècle.

    La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 km, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[3].


    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[5].

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].


    Climat


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    Accès et transports


    Gare de Hombourg-Haut.
    Gare de Hombourg-Haut.

    Hombourg-Haut ne dispose pas d’une desserte Bus, mais elle est desservie par les trois lignes interurbaines : 126, 127 et 138 du réseau TIM (Transports Interurbains de la Moselle) et une ligne transfrontalière (MS : Saint-Avold - Sarrebruck) :

    Les Lignes TIM :


    Urbanisme



    Typologie


    Hombourg-Haut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 15 communes[9] et 82 547 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Freyming-Merlebach (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), zones urbanisées (27,9 %), terres arables (9,3 %), prairies (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].


    Toponymie



    Histoire



    Héraldique


    Blason
    De gueules, à la crosse épiscopale d'or accostée de deux alérions d'argent[20].
    Détails
    Ce blason est la reproduction de celui que porte le député de Hombourg à l'entrée d'Henri II à Nancy, en 1608 ; il est dessiné de la même façon dans le Héraut d'armes de Lorraine. Ces armoiries font très probablement allusion à l'origine de Hombourg, bâti et fortifié, au XIIIe siècle, par Jacques de Lorraine, évêque de Metz : la crosse rappelle le caractère épiscopal, les alérions symbolisent la Lorraine[20].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Un Moyen Âge brillant



    Un premier château entouré d’un village

    Le berceau de la commune se trouve à Hombourg-Bas. Ce village se développa autour d’un premier château qui était aux mains du dernier comte de Hombourg, Hugo de Lunéville-Metz, mort sans héritier mâle en 1152. Le duc de Lorraine et l’évêque de Metz Étienne de Bar se disputèrent la place que ce dernier emporta et le château, appelé Altburg, devint le siège d’une seigneurie épiscopale ou avouerie, qui restera la propriété des prélats messins jusqu’au XVIe siècle.


    Le nouveau château et une ville-forte

    Obsolète, le vieux château fut vendu en 1270 à Jacques de Varsberg. Un nouvel évêque, Jacques de Lorraine, jeta son dévolu sur la longue colline voisine pour y construire, sans doute durant la décennie de 1240 à 1250, un nouveau et formidable château qui étonna les contemporains qui le nommèrent « la guérite du monde » ou « le miroir de beauté ». Ce château devint à son tour le siège et le chef-lieu de la seigneurie de Hombourg/Saint-Avold. Les officiers des évêques et quelquefois les prélats eux-mêmes y résidaient. Devant son château, Jacques de Lorraine fit ériger une ville-forte, l'actuel Vieux-Hombourg, ceinte d’un long rempart. L'ensemble était destiné au refuge de toute la région et affirmait de manière hautaine le pouvoir de l’évêché sur la partie est de ses territoires, sentinelle menaçante pour les seigneurs voisins. Hombourg-Bas fut incorporé à la nouvelle ville, les deux entités ne formant dès lors plus qu’une seule communauté.

    Jacques accorda libertés et franchises à sa nouvelle ville en 1248 que l'on doit considérer comme la date officielle de sa création et y installa en 1254 un chapitre composé de 13 chanoines qui durera jusqu'en 1743. Il érigea pour ces prêtres leur nouvelle église collégiale à partir de 1245 environ. L'église était en fonction depuis 1254. Les travaux cependant s’étalèrent sur près d’un siècle, certainement pour achever le voûtement des nefs. En 1279, les chanoines établirent aussi un hôpital pour les pauvres, à Hombourg-Bas.

    Souvent disputée au cours des XIIIe et XIVe siècles, Hombourg fut à l’abri des menées guerrières durant les XVe et XVIe siècles. La ville fut engagée et vendue à plusieurs reprises lors de complexes tractations. Ce Moyen Âge prospère et paisible a légué ses plus beaux fleurons à la ville comme la superbe église collégiale ou encore la Vieille porte, jadis entrée principale de la forteresse. Érigée entre 1250 et 1270, la chapelle Sainte-Catherine est l’ancienne chapelle domestique d’un lignage de chevaliers qui occupaient un écart fortifié du château appelé Ritterburg.


    Les Temps modernes et le déclin dû à la guerre de Trente Ans


    En 1572, la seigneurie de Hombourg fut vendue à Henri, duc de Guise, mais en 1581 elle entra dans le giron du duché de Lorraine sous Charles III et constitua le bailliage de Hombourg/Saint-Avold dont les gouverneurs résidaient au château. Elle fut cédée aux princes de Phalsbourg, Louis de Guise et Henriette de Lorraine en 1621. Malgré les occupations françaises du XVIIe siècle, elle demeura dans le domaine ducal jusqu’en 1766, pour être définitivement rattachée au royaume de France.


    La tragique guerre de Trente Ans

    Prise à partir de 1633 dans le maelström de cette véritable guerre européenne, la ville de Hombourg, comme toute la seigneurie, subit les privations et les épidémies autant que les exactions des soudards venus de tout le continent et en paya le prix fort. La guerre fut prolongée par une occupation française très lourde qui porta un coup définitif à la ville dont Richelieu fit démanteler le château en 1634.


    La perte des prérogatives administratives et militaires après 1634

    Hombourg-Bas resta désert pendant une trentaine d’années à l’instar du village voisin de Hellering. Trop inadapté à la modernité, le pauvre rempart médiéval de la ville s’écroula pan après pan et Hombourg ne fut plus qu’un simple et gros bourg rural qui s’entêtait à conserver son statut de ville tandis que ses prérogatives administratives et militaires glissaient définitivement vers sa voisine, la ville de Saint-Avold.


    Le réveil par le dynamisme industriel : la métallurgie



    La métallurgie dès le second XVIIIème

    En 1758, Charles de Wendel installa une forge sur la Rosselle, point de départ de la vocation industrielle de la ville. La famille d’Hausen prit la relève sous le Premier Empire. Les maîtres de forge sarrois Gouvy, en rachetant l’usine en 1850, transformèrent leur établissement en une aciérie compétitive qui donna de l’emploi à des générations de Hombourgeois.

    La firme Gouvy développa aussi une véritable culture associative à travers la musique, le sport, les mouvements de jeunesse et les loisirs en général.

    La famille Münch pérennisa l’œuvre des Gouvy en achetant leur usine en 1935, proposant du travail à près de 250 personnes.

    Deux beaux bâtiments, le château d'Hausen et la villa Gouvy témoignent du dynamisme des XVIII et XIXe siècles.


    La commune et la paroisse se transforment

    Après la suppression du chapitre en 1743, le duc Stanislas permit à des franciscains-récollets d’origine allemande de s’installer à Hombourg. Ils y construisirent un couvent en 1769 et administrèrent la paroisse avec entrain avant d’être expulsés en 1792. Leur couvent reste un bel élément du patrimoine communal.

    En 1811, « le grand Hombourg » prit définitivement forme par l’annexion du village jusqu’alors autonome de Hellering et par la réintégration de Hombourg-Bas, qui avait été érigé en commune indépendante en 1792.


    Le rattachement au Reich


    Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Hombourg-Haut est incorporé, après le traité de Francfort, à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Pendant la courte période de transition politique, la ville fut renommée Homburg an der Rossel puis Oberhomburg. C'est une période de prospérité pour la commune. Dès le début du XXe siècle Hombourg-Haut fut en effet associé à l’essor fulgurant que prenait l’exploitation de la houille dans la région. L'usine Gouvy aussi exporte dans toute l'Europe.

    Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans sont tenus de se battre pour l’Empire allemand. 85 jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand. Ces soldats se sont battus sur tous les fronts, à l’Ouest ( Verdun, Argonne), sur la Somme mais aussi en Russie et au Moyen Orient.

    « Oberhomburg » redevient Hombourg-Haut en 1918.


    L'Annexion 1940-1944


    La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront durablement les esprits. Les premiers conscrits, incorporés de force dans l'armée allemande, partent à partir d', essentiellement sur le front de l'est. Les civils ne sont pas épargnés.

    À partir de , l'armée américaine bombarde la région sans relâche.

    La commune ne sera libérée que le [21]. Un odonyme local (« Rue du 28-Novembre ») rappelle cette libération. 53 victimes militaires et civiles sont à déplorer.


    L'Après-guerre



    Le boom économique

    Après la Seconde Guerre mondiale, l'extraction du charbon était devenue le pôle industriel principal de toute l'aire géographique appelée le "Bassin houiller lorrain" incluant Hombourg-Haut. L'essentiel de la population active de la ville était employé par les Houillères du bassin de Lorraine (HBL). Des cités minières avaient surgi du ban communal : cité des Chênes, cité de la Chapelle, cité Riviera. L’apport de l’immigration européenne joua un rôle déterminant dans l’extension et la prospérité de la ville qui, si elle ne recensait que 2 438 âmes en 1946, enregistra une explosion démographique qui la porta au point culminant de 10 571 habitants en 1968.

    Toutefois, l'activité métallurgique se poursuivit après guerre avec les Etablissements Munch Frères jusqu'en 1980[22].


    L'époque contemporaine ou « l'Après-charbon » (depuis 1980)

    Le déclin du charbon et l'arrêt des activités des HBL s'est accompagné d'un déclin économique et démographique en Moselle-Est et donc à Hombourg-Haut (voir plus loin les recensements).

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    Politique et administration



    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 mars 1971 Jean Derrieux SFIO[24] Ingénieur HBL
    mars 1971 mars 1983 Albert Muller SE  
    mars 1983 mars 2001 Jean-Loup Schouller Centriste Professeur de mathématiques
    mars 2001 2006 Roland Kazmierczak DVD Médecin
    2006 mars 2014 Jacques Furlan SE Médecin
    mars 2014 En cours Laurent Muller UMP-LR Cadre en assurances
    2e vice-président de la CC de Freyming-Merlebach
    Conseiller départemental depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Moselle.
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    Services et équipements municipaux


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    L'Office de tourisme


    L'Office de tourisme de la Communauté de communes de Freyming-Merlebach est établi dans une ancienne dépendance du château d'Hausen.


    Jumelages


    Hombourg-Haut est jumelée avec  San Giorgio di Pesaro (Italie) depuis 2006[27].


    Population et société



    Démographie


    Au XIXe siècle la population de la commune fait plus que doubler entre 1806 et 1836 (dépassant alors 2 000 habitants). Elle diminue ensuite légèrement entre 1870 et 1895 avant de se stabiliser un peu au-dessus de 2 000 habitants jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. À partir de 1946, Hombourg-Haut connaît une véritable explosion démographique, la population étant presque multipliée par quatre. Puis c'est une baisse qui est amorcée à partir de 1975, lente jusqu'en 1999 qui s'accélère ensuite.


    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2019, la commune comptait 6 283 habitants[Note 3], en diminution de 8,5 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 1875
    9539251 4502 1472 0812 0752 1271 9201 932
    1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
    1 8511 8621 8781 8821 9762 0532 2212 0662 253
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    2 2462 1362 4384 64710 11110 57110 40110 0559 580
    1999 2006 2008 2013 2018 2019 - - -
    9 4868 2277 8696 8676 2726 283---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 993 hommes pour 3 279 femmes, soit un taux de 52,28 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,08 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    1,6 
    8,7 
    75-89 ans
    12,7 
    20,3 
    60-74 ans
    18,5 
    20,7 
    45-59 ans
    21,2 
    16,0 
    30-44 ans
    15,3 
    17,0 
    15-29 ans
    13,9 
    16,5 
    0-14 ans
    16,9 
    Pyramide des âges du département de la Moselle en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,4 
    6,7 
    75-89 ans
    9,6 
    16,6 
    60-74 ans
    17,5 
    21,5 
    45-59 ans
    21,1 
    19,3 
    30-44 ans
    18,5 
    17,8 
    15-29 ans
    15,9 
    17,6 
    0-14 ans
    16 

    Langues


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    Le topolecte historiquement employé à Hombourg-Haut est le francique rhénan de Lorraine appelé localement le "platt"[34]. Depuis 1945, il est en déclin continu et ne survit que dans les échanges quotidiens de la population d'un certain âge.


    Enseignement


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    Le territoire communal abrite:


    Économie



    Emploi


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    Commerces


    Hombourg-Haut n'a jamais eu de véritable centre-ville; les commerces étaient éparpillés entre les différents quartiers, distants entre eux. De plus, à partir des années 1980, le développement de centres commerciaux avec hypermarchés à quelques kilomètres de la ville est venu freiner le développement des commerces hombourgeois.

    Toutefois, dès les années 1990, après la fermeture de l'usine Munch, la municipalité développa une zone commerciale le long de la rue de Metz en favorisant l'implantation d'un supermarché, d'une station-service, l'agrandissement du magasin de meubles de la famille hombourgeoise Filliung. Un certain nombre de commerces et banques forment aujourd'hui un embryon de centre ville, rue de Metz, entre la mairie et le quartier de Hombourg-Bas. Hombourg-Haut compte également six restaurants.


    Culture et patrimoine



    Lieux et monuments


    La liste Mérimée comporte trente édifices civils, religieux, ruines, croix monumentales ou croix de chemin, tombes du vieux cimetière, classés soit au titre des monuments historiques soit à l' inventaire du patrimoine culturel de Lorraine.


    Châteaux et fortifications


    Cimetières


    Édifices religieux

    En septembre 2021, Hombourg-Haut a été élu plus beau village du département de la Moselle[43].


    Manifestations et festivités



    Vie culturelle et sportive



    Les associations culturelles

    La musique tient une place importante dans la vie culturelle hombourgeoise :


    Les associations sportives

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    Parmi les équipements sportifs majeurs à Hombourg-Haut, il faut citer: le stade Gouvy, un stade omnisports, le gymnase des Chênes, une aire multisports (rue de l'étang). La ville compte en outre un boulodrome, une aire de loisirs, un complexe soicio-sportif et un parcours de santé.

    De nombreuses associations sportives ont été créées à Hombourg-Haut, parmi lesquelles:


    La gastronomie


    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Autres sources et documents


    Articles connexes



    Liens externes


    Les coordonnées de cet article :


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Réseau hydrographique de Hombourg-Haut » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références


    1. Liste des éléments répertoriés sur la base Mistral et Mérimée (édifices civils et religieux, ruines de chateaux, croix, tombes)
    2. [Voir Document cartographique établi par la Fédération française de course d'orientation. Notice BNF n° :  FRBNF40736687]
    3. Sandre, « la Rosselle »
    4. « SAGE Bassin Houiller », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    5. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    44. Les orgues des régions de France
    45. Au sein de la SSEP se sont notamment formés les footballeurs Jean-Claude Nadon et Hamza Mourchid
    46. Alexis Topmboul, 9ème au championnat du monde de tir à l'arc, Le Républicain Lorrain, 24 octobre, 2017.
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    49. Frédéric Balland, Les deux guerres de Charles Balland 1939-1945 : Tome 1 - 1939-1940 La drôle de guerre, Metz, Frédéric Balland, , 400 p. (ISBN 978-2-9572234-0-4), p. 327.
    50. C. Lecoq, La compagnie de Saint-Sulpice au Canada, Imprimeur Paulus, , 150 p. (lire en ligne), p. 10 / 89.
    51. Hamza Mourchid joue sous les couleurs de Miami City. Le Républicain Lorrain, 11 novembre 2017.
    52. Élu sans étiquette politique bien qu'il fût membre de la SFIO. Cf. Diwo, G., Les formations politiques en Moselle (21 octobre 1945 - 17 juin 1951), Thèse de doctorat, Université de Metz, 1992, p. 150.

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    [de] Hombourg-Haut

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    [en] Hombourg-Haut

    Hombourg-Haut (French pronunciation: ​[ɔ̃buʁ o]; German: Oberhomburg) is a commune located in the department of Moselle, region of Grand Est, in the cultural and historical region Lorraine, north-eastern France.
    - [fr] Hombourg-Haut

    [ru] Омбур-От

    Омбур-От (фр. Hombourg-Haut) — коммуна во французском департаменте Мозель региона Лотарингия. Относится к кантону Сент-Авольд-2.



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