Étival-Clairefontaine est une commune française située dans le département des Vosges, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Étival et Clairefontaine.
Étival-Clairefontaine | |
![]() Le centre vu de la Pierre d'Appel. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges |
Maire Mandat |
Aurélien Bansept 2020-2026 |
Code postal | 88480 |
Code commune | 88165 |
Démographie | |
Gentilé | Stivalien(e)s |
Population municipale |
2 610 hab. (2019 ![]() |
Densité | 96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 53″ nord, 6° 51′ 58″ est |
Altitude | 302 m Min. 285 m Max. 591 m |
Superficie | 27,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Moyenmoutier (ville-centre) |
Aire d'attraction | Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Raon-l'Étape |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.etival.fr |
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Ses habitants sont appelés les Stivaliens.
Étival-Clairefontaine se situe sur les rives de la Meurthe, à ses confluences avec le Rabodeau et la Valdange. Quatre formes montueuses et forestières sont remarquables aux alentours : la côte de Repy proche au nord et qui culmine à la Roche du Coucou (591 m), les Jumeaux derrière Nompatelize au sud et, sur l'autre rive de la Meurthe, le Grand Fays au-dessus de Saint-Blaise et le massif de la Haute-Pierre à Moyenmoutier. La forêt domaniale du Ban d'Étival et la forêt communale s'étendent vers l'ouest, de part et d'autre du ruisseau des Vieux Prés, jusqu'à la Chipotte.
La petite ville prospère, qui tend à former agglomération avec Moyenmoutier, est distante de 7 km de Raon-l'Étape, de 13 km de Saint-Dié-des-Vosges, de 45 km d'Épinal, de 75 km de Nancy et de 87 km de Strasbourg par le col du Hantz (641 m). On rejoint Rambervillers à 20 km par le col de la Chipotte.
Sainte-Barbe | Raon-l'Étape | Moyenmoutier (Saint-Blaise) |
Saint-Benoît-la-Chipotte | ![]() |
Moyenmoutier (le Rabodeau) |
Saint-Remy | Nompatelize | La Voivre |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, la ruisseau la Hure, la ruisseau la Valdange, le ruisseau des Vieux Pres, le ruisseau Basse de la Fontaine et le ruisseau le Tapageur[1],[Carte 1].
La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[2].
La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe sur la commune, après avoir traversé six communes[3].
La Valdange, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de La Bourgonce et se jette dans la Meurthe sur la commune, après avoir traversé cinq communes[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Étival-Clairefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moyenmoutier, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[8] et 10 023 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,1 %), prairies (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), terres arables (0,9 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Attestée sous les formes Stivagium en 870, Estivaus au XIVe siècle est issu d'aestivacum, avec influence de vallis, « val».
Le latin médiéval Sanctivagium, bientôt altéré en Stivagium donnant plus tard en français Estival, ne remonte pas au-delà de l'époque mérovingienne dans les milieux savants.
Comment peut-on comprendre sanctivagium ? Il est plausible de proposer le latin vulgaire vagium ou vagio au sens de plainte, voix plaintive, voix réclamant la justice. Le terme, proche du mot français vagissement, est de même racine que le verbe latin vocare et son substantif féminin, vox, vocis, la voix. Le mot allemand der Vokal, la voyelle, lui aussi est apparenté. Sanctivagium serait ainsi un "saint cri", un langoureux appel aux voix célestes.
Les origines de Sanctivagium, altéré en latin médiéval sous la forme de Stivagium, puis Estival en ancien français, remontent au milieu du VIIe siècle. C'est le vœu de Leudinus Bodo, patron du ban d'Etival et connu sous le nom de saint Bodon ou saint Leudin d'ériger et peupler un monastère, dans la vallée à quelque distance d'une île sur la Meurthe nommée Chiarafontana, devenu Clairefontaine. On ne sait s'il y parvint[15].
À l'époque carolingienne lors de la préservation d'une partie orientale du grand ban démembré par l'autorité de Charles le Gros à la suite d'une légendaire révolte fiscale. Après avoir mâté dans le sang toute résistance, l'empereur Charles attribue le cœur de la contrée récalcitrante à son épouse Richarde. C'est grosso modo le ban d'Étival qui traverse les siècles, avec son immunité impériale et sa charte, et l'autorité de plus en plus lointaine des chanoinesses d'Andlau, héritière de sainte Richarde.
Les hommes du ban d'Étival en révolte, après avoir été repris en main par les troupes de Charles le Gros, passent en 880 sous l'autorité de sa femme Richarde. Celle-ci accroît par une charte le territoire du ban restant car le ban primitif s'est déjà scindé en plusieurs entités autonomes. L'impératrice Richarde y installe douze chanoines et un prévôt. Léguant ce vaste domaine à l'abbaye des chanoinesses d'Andlau qu'elle a fondée en 881, elle devient la patronne et bienfaitrice féminine du monastère.
Il existe déjà un sanctuaire gallo-romain en un lieu que nous pourrions nommer Vagium ou Vavium, qui aurait laissé une trace toponymique, le Vivier. Il semble que ce soit un sanctuaire périphérique de Chiarafontana, Clairefontaine, alors île secrète sur la Meurthe. Le prénom Kiara en dialecte vosgien ou Claire en français vient du latin clara, signifiant illustre, renommé(e). La divinité celto-germanique de l'île qui préside au cycle naturel de l'eau et aux transports animaux et humains, ne pouvait être dérangée, à l'exception de la période printanière de son culte. Mais sa voix illustre pouvait être perçue à proximité. Le sanctuaire christianisé à l'époque mérovingienne, une hiérophanie mineure, a préservé cette spécificité, qui a été comprise par ses prestigieux visiteurs mérovingiens et carolingiens. Entre 912 et 920, l'abbaye est dévastée par les Hongrois.
Au tiers du XIIe siècle, les religieux refusent d'être rattachés à l'ordre des Prémontrés. Ils sont forcés de s'enfuir à Autrey lorsque les prémontrés venu de Flabémont prennent pied sur le ban entre 1146 et 1147. Le corps des bâtiments ont des allures de fortification que renforcent les pièces d'eau qui l'entourent. On peut se faire une idée de cet agencement en parcourant la cour des moines et en découvrant l'ancien logis abbatial. Cet ensemble est malmené pendant la Révolution de 1789 et lors de la Seconde Guerre mondiale.
En 1309, Thiébaut II, duc de Lorraine, accorde les droits de haute, moyenne et basse justice dans tout le ban. L'historien Hugo a prétendu que l'abbé d’Étival était évêque in partibus, ce qui lui donne des droits quasi épiscopaux dans son territoire et quelques paroisses de sa dépendance.
D'autres vestiges du passé témoignent des activités qui ont marqué la contrée d'Étival.
Fréquenté au cours du Halstatt moyen, au VIe siècle, puis à la Tène, aux IIIe et IIe siècles av. J.-C., le site de la Pierre d'Appel à Étival — promontoire d’un plateau surplombant de deux cents mètres la vallée de la Meurthe et contrôlant les chemins de vallée — est occupé à partir du Ier siècle av. J.-C., peut-être à cause des destructions causées par l'armée romaine au temps de la seconde phase de la conquête des Gaules[16].
Les objets trouvés lors des fouilles de la Pierre d'Appel dans les habitations occupées à La Tène et à l’époque gallo-romaine se trouvent au musée de Saint-Dié. Sur ce domaine de la côte de Repy occupés pendant un laps de temps continu de moins de deux siècles, des traces de demeures celtiques sont encore observables. Un camp fortifié à la Pierre d'Appel a notamment été mis au jour lors de fouilles archéologiques. Alain Deyber a été l'archéologue responsable de la fouille. Ses rapports et observations peuvent être lues au musée de Saint-Dié. Il a notamment mis au jour les substructures d'un pont en bois gaulois qui franchissait la Meurthe.
Sur les hauteurs avoisinantes, quelques amateurs trouvent des pierres à cupules, dont la finalité n'est pas entièrement avérée : construction pour la réalisation de sacrifices, destinées à recueillir le sang lors de sacrifices, ou récupérateur d'eau de pluie, ou encore plus prosaïquement érosion différentielle des grès triasiques.
Certains historiens ont écrit que l'ancienne voie romaine de Langres à Strasbourg passe par Étival et le Donon[17]. Beaucoup moins prestigieux, et peut-être à l'origine de la précédente confusion, une via salinatorum qui provient à l'origine de Charmes et Grand et franchit l'ancien ban de Nossoncourt, laisse plusieurs diverticules sur le ban d'Etival. En particulier la portion centrale la plus directe surplombait le col de Trace et descendait droit sur les Châtelles et franchissait la Meurthe pour faire halte à Saint-Blaise sur l'autre rive. La fréquentation de ce passage entre occident et orient du massif vosgien n'a fait que glisser vers le sud avec le temps, pour finalement la route actuelle du col de la Chipotte[18]. Par Saales puis Steige dans le Val de Villé, la voie se reliait après Schervillé au voie de piémont de la plaine d'Alsace.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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1945 | 1947 | Henri Guidat | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1960 | Edmond Cunin | SE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1960 | mars 1977 | Paul Voinson | SE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 1983 | François Georgel (1944-2005) | SE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1983 | mars 1989 | Michel Vogelweith (1944- ) | DVD | Notaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | mars 2008 | Daniel Mathieu (1946-2013) | DVD | Ingénieur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | mars 2014 | Cécile Marchal (1950- ) | DVD | Infirmière à domicile | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | mai 2020 | Christian Fegli (1947-2020) | DVD | Officier de gendarmerie retraité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Aurélien Bansept (1988- ) | SE | Ingénieur forestier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 2 610 habitants[Note 3], en augmentation de 0,23 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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1 207 | 1 193 | 1 412 | 1 655 | 1 856 | 1 783 | 1 814 | 1 792 | 1 661 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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1 909 | 2 080 | 2 199 | 2 363 | 2 468 | 2 371 | 2 427 | 2 470 | 2 543 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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2 790 | 2 709 | 2 406 | 2 413 | 2 276 | 2 342 | 2 083 | 2 264 | 2 345 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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2 305 | 2 240 | 2 231 | 2 328 | 2 401 | 2 405 | 2 562 | 2 601 | 2 610 |
Le sport est particulièrement représenté par l'équipe féminine de tennis de table, jouant au niveau national et qui a atteint son apogée en 2011 en disputant le championnat de Pro B.
Créées en 1858, les papeteries Clairefontaine sont implantées près de la gare et des bras de la Meurthe et sont le premier employeur de la localité.
Parmi les autres grandes entreprises figurent Gedimat Derrey (matériaux de construction) et Sommin (montage et maintenance industrielle).
Une pisciculture exploite sur dix hectares plusieurs étangs, dont l'un est réservé à la pêche familiale[23]. Elle produit dix tonnes de truites par an et développe plats cuisinés et conserves.
La première papeterie fut créée en 1512 par l'abbé Fagnozel, préfigurant une activité papetière qui ne cessera de se développer.
L'histoire de la commune est aussi liée à celle de l'industrie papetière. Dès 1512, un moine prémontré créa une première « papellerie » (c'est le fait qu'en cette année s'est créé un moulin à papier qui a donné l'idée de créer des papeteries à cet emplacement. En 1858, Jean-Baptiste Bichelberger fonde les Papeteries de Clairefontaine qui se caractériseront au XXe siècle par leur couverture pelliculée et demeurent aujourd'hui celles qui fonctionnent le mieux des quatre de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges et est même une des meilleures de France du point de vue des ventes. Étival-Clairefontaine possède même une partie du territoire des papeteries des Châtelles qui ont été créées en 1871.
Étival-Clairefontaine comporte une école de musique associée avec Moyenmoutier. Mais il faut aussi noter que cette ville possède la particularité d'avoir des ateliers d'arts plastiques, un atelier d'arts créatifs dans la bibliothèque municipale et une association où sont enseignés des cours de langues pour adultes. Étival-Clairefontaine possède également une association musicale, qui, regroupée avec son homologue de Moyenmoutier, forment l'orchestre d'harmonie Étival-Moyenmoutier qui assure les concerts annuels (au printemps et à l'avent) ainsi que les animations des divers évènements stivaliens.
L'écomusée d'Étival-Clairefontaine, découverte des arts et traditions populaires, propose une reconstitution d'une ferme 1900 au 11, rue Sainte-Odile[34].
À compter de 2004, une sorte de marché appelée « Foire aux écrevisses » est organisée tous les ans sur le Champ de Foire qui borde la salle polyvalente.
Cette ville présente deux salles de spectacle : la salle des fêtes et la salle polyvalente. C'est à la salle polyvalente qu'est organisé le CAJS (Cercle d'Animation Jeunesse Stivalienne) et autrefois qui servait pour la fête de carnaval qui proposait un défilé. Le concert de Printemps de l'Orchestre d'Harmonie se déroule dans cette salle, alors que le concert de l'Avent se déroule en l'église abbatiale[35]. Aux alentours de cette salle de spectacle, il y a un stade de football, un stand de tennis et un stand de tir.
Une légende affirme que sainte Odile aurait été baptisée à Étival.
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Blasonnement :
Parti : au premier d'azur au chef d'argent chargé de deux merlettes de sable, au second de gueules semé de billettes d'argent, au dextrochère de carnation vêtu d'argent mouvant de sénestre et tenant une crosse d'or mise en pal, brochant sur le tout.
Commentaires : la commune utilise le blason de Charles-Hyacinthe Hugo, abbé d’Étival en 1722. Selon l’usage, le blason est parti des armes de la famille Hugo, les merlettes, et des armes de l’abbaye d’Étival, le dextrochère et la crosse.
Le semé est contestable, il semble que ce ne soit pas un vrai semé, mais un « accompagné de 13 billettes non ordonnées ». Il est possible qu'une vision moderne (par oubli ou par simplification) ait transformé cela en un semé plus classique et plus facile à blasonner... |
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