La Voivre est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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La Voivre
Église de l'Assomption.
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Vosges
Arrondissement
Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité
Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire Mandat
Bernard Ropp 2020-2026
Code postal
88470
Code commune
88519
Démographie
Gentilé
Veprien(ne)s
Population municipale
676 hab. (2019 )
Densité
115 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 20′ 03″ nord, 6° 54′ 01″ est
Altitude
360 m Min. 300 m Max. 380 m
Superficie
5,86 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Moyenmoutier (banlieue)
Aire d'attraction
Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
La Voivre
Géolocalisation sur la carte: France
La Voivre
Géolocalisation sur la carte: Vosges
La Voivre
Géolocalisation sur la carte: Grand Est
La Voivre
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Depuis 2008, ses habitants sont appelés les Vepriens[1].
Géographie
La Voivre occupe la rive droite de la Meurthe en aval de Saint-Dié-des-Vosges, à hauteur et en amont de la confluence avec le Hure. Le hameau de La Hollande est au nord, dans le prolongement de l'ancienne route royale, puis nationale qui passait par le village, venant de Saint-Dié en direction de Raon-l'Étape.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, la ruisseau la Hure et le ruisseau le Tapageur[2],[Carte 1].
La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[3].
La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé six communes[4].
Réseaux hydrographique et routier de la Voivre.
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
La Voivre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Moyenmoutier, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[8] et 10 023 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,1%), zones agricoles hétérogènes (27,1%), prairies (16,2%), zones urbanisées (9,8%), terres arables (5,7%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie gauloise
Autrefois écrite vepria, vevria, le terme probablement prononcé localement vabria, vavria, vobria, vovria avec initialement les sons ua ou [wa], uo ou [wo] est à l'origine du toponyme La Voivre. Ce n'est que la forme locative ou de destination du gaulois dialectal belge, wabero qui signale concrètement «à la rivière», «près de la rivière», une rivière étant ici définie par sa ou ses «lisières» ou rives fluctuantes. Dans l'ancien ban d'Hurbache, «aller à (la) Voivre» signifiait aller à la rivière, nommé ici la Meurthe. On peut décomposer arbitrairement le mot en:
wabe/wabo mettant au jour la racine gobo* ou wabo*, désignant la lisière ou les lisières, la rive ou les rives, le bord ou les bords, la lèvre ou les lèvres qui a aussi donné gober en français;
ro/ra/ria/reo au sens analogue au verbe grec rheo, couler ou mouvoir.
Notons que la voivre ou vevre en ancien français désigne un terrain inculte, humide, marécageux, aux sols boueux, aux lisières d'une ou de plusieurs rivières.
Il existe entre les rivières Meurthe et Hure un habitat groupé ou localité de la commune de La Voivre, dénommé La Hollande, qui provient d'un ancien hameau dont les terres cultivées allaient jusqu'à l'embouchure des deux rivières mentionnées. Le terme «Hollande» peut être traduit localement par l'embouchure ou la terre de l'embouchure. Il provient du gaulois dialectal belge wabo/lann/end[15]. La terre séparée, remarquable ou mise à part par la coutume est dénommée en celte lann'end puis en (gallo-)roman land, signifiant dans le monde paysan «fin de terre, terre délimitée, espace ou domaine marqué par des limites». Les embouchures se marquent par les lisières des rivières qui se rejoignent en fin de terre. Le lieu est évidemment défini par la confluence de la Meurthe et du Hure. L'altération dialectale ultérieure a donné woboland puis w(h)ollande ou w(h)allande, enfin hollande ou hallande ou encore «alande» en patois[16].
Histoire
La Voivre est un lieu très anciennement habité et répertorié dès l'époque gallo-romaine au Iersiècle. La Hollande se distingue par une implantation plus tardive ou peut-être longtemps temporaire d'éleveurs semi-nomades.
La Voivre est un village du ban d'Hurbache sur la Meurthe au moins depuis l'époque de la Lotharingie ottonienne. Il est composé de deux terroirs, le village proprement dit et le hameau de la Hollande au nord.
Le ban est devenu canton à la Révolution. Les deux terroirs associés ont formé un territoire communal dans le canton d'Hurbache.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 676 habitants[Note 3], en diminution de 5,06% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
361
342
426
506
594
578
612
602
592
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
569
556
554
546
543
538
532
525
502
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
500
421
442
467
479
396
407
440
466
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
580
668
662
627
737
753
714
686
676
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Politique et administration
La mairie et l'école.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Edmond Grandidier
Georges Remy
Cultivateur
1990
Serge Laurent
1990
mars 2008
Yvette Grandidier
DVD
Professeur d'économie
mars 2008
avril 2012
Jean-Claude Plèche (1948-2012)
Retraité des Postes Décédé en cours de mandat
juin 2012
juin 2014
Hervé Claudel
Responsable administratif Démissionnaire
septembre 2014
mai 2020
Bernard Ropp
Mécanicien de maintenance
mai 2020
En cours
Bernard Ropp
Mécanicien de maintenance
Finances locales
En 2015, les finances communales était constituées ainsi[24]:
total des produits de fonctionnement: 326 000 €, soit 448 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 311 000 €, soit 428 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 15 000 €, soit 20 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 24 000 €, soit 33 € par habitant;
endettement: 46 000 €, soit 63 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 20,17%;
taxe foncière sur le bâti: 8,44%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 13,83%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 38,75%;
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Les consonnes écrites w et b se prononcent de façon proche du son [w], attracteur connu par l'ancien français, comme par le latin confondant v et u ou le roman f et p. L'idée de lisière fixe qui entrave la vision est toujours évidente dans le vieux-germanique walt, signifiant à l'origine un espace non cultivé, à vocation pastorale ou forestière commune. La racine subsiste par l'allemand Wald, le néerlandais woud, l'anglo-américain wood au sens de «bois» ou de «forêt», mais aussi par l'anglais wold au sens de «pays de collines» ou du suédois vall au sens de pâturage. L'allemand Holz (vieux allemand holt, de la racine indo-européenne skelt* ou skelg*) au sens de bois (espace forestier délimité et matière à fendre) exprime bien par une autre racine une segmentation, une brisure très semblable à l'idée visuelle de lisière.
Ainsi les noms propres «Hollande» (pays et région au sens français) et «Holland» (espace forestier et province-nation pour les Néerlandais), venus respectivement des langues gallo-romanes et germaniques, diffèrent par la prononciation, mais nullement par le sens premier. Une interprétation populaire et poétique, devenue pseudo-savante vers 1890, fondée sur une correspondance phonétique avec «enne alande» soit une hirondelle en patois vosgien, stipule qu'il s'agit d'un «lieu des hirondelles». Les «hirondelles de ferme» étaient alors presque partout communes dans la montagne vosgienne et aux abords des prairies et lieux humides, alors qu'elles sont aujourd'hui irrémédiablement en voie d'extinction.
«maisons et fermes des 16e au 19e siècles», notice noIA88000258, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges)
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