Vevey (/və.vɛ/Écoutez[4]) est une ville et une commune suisse du canton de Vaud située sur la rive nord du lac Léman. Sixième commune du canton par sa population, elle est le chef-lieu du district de la Riviera-Pays-d'Enhaut. Au 31 décembre 2018, la commune de Vevey compte 19 904 habitants[5].
Pour l’article homonyme, voir Vevey (bateau).
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Vevay (Indiana).
Vevey sur le cône de déjection de la Veveyse en haut de l'image.
Vevey est située en Suisse romande à l'ouest de la Suisse, sur l'axe qui relie la ville de Genève au canton du Valais. Elle est distante de 23 km de Lausanne (A9), chef-lieu du canton de Vaud, 84 km (A12) de la ville de Berne, 88 km (A9-A1) de Genève, 205 km (A12-A1) de Zurich.
Géographiquement, elle se situe sur la rive nord du Léman à l'embouchure de la Veveyse. Elle est dominée au nord-ouest par les coteaux orientaux de Lavaux et le mont Pèlerin. À l'est commencent les préalpes, avec Les Pléiades comme premier sommet. La commune s'étend sur 2,38 km2, comprenant le centre-ville au sud, la vieille ville au sud-est et le coteau de Charmontey au nord-est.
La ville de Vevey se trouve dans une région au climat tempéré semi-continental. Les températures oscillent entre 15°C et 35°C en plein été, et entre −5°C et 5°C durant l'hiver. Le Léman rafraîchit le climat en été et l'adoucit en hiver. Durant la saison froide, un fort taux d'humidité de l'air engendré par la proximité du lac et parfois le stratus accentue l'effet de froid ressenti.
Relevé météorologique de Vevey
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température moyenne (°C)
2
3
5,4
8,8
13
16,4
19
18,3
15,5
11,3
6,2
2,9
10,1
Précipitations (mm)
79
72
79
80
108
136
97
116
99
102
86
97
1 131
Nombre de jours avec précipitations
11
11
12
11
13
13
10
10
9
9
10
10
120
Source: Atlas de la Suisse (données:1961-1990)
Étymologie
La Veveyse, une des origines possible du nom de Vevey.
L'origine du nom de Vevey n'est pas assurée, plusieurs hypothèses étant plausibles[6],[7],[8]:
Dérivation du latin Bivis Vicus (littéralement le bourg à la rencontre des deux chemins), en référence à la voie romaine venant du col du Grand-Saint-Bernard qui se séparait à Vevey en direction de Lousonna (Lausanne-Vidy) à l'ouest et Aventicum (Avenches) au nord.
Par hydronymie de la racine *uiuis (littéralement rivière double) en référence soit aux deux sources de la Veveyse (de Châtel et de Fégire, dans ce cas, Veveyse serait à l'origine du nom de Vevey et non l'inverse), soit aux deux rivières qui délimitent Vevey à l'ouest et à l'est, la Veveyse et l'Oyonne, ou encore pour la Veveyse et la Moneresse (rivière actuellement au cours entièrement souterrain).
Deux hypothèses, anciennes et plutôt désuètes: par dérivation du mot gauloisvevr (=castor) ou par ethnonymie avec le peuple celtique des Bituriges Vivisques.
Dans plusieurs documents de la fin du XVesiècle, le nom de Vevey est restitué en français sous la forme de Viviers. Il est possible que Vevey soit la forme franco-provençale d'un vivier, nom très courant dans les toponymes français, savoyards (ex: Viviers-du-Lac sur le lac du Bourget (en Savoie, en France) et européens. C'est l'hypothèse la plus plausible[réf.nécessaire]. Ex: l'ostel de Savoye de la ville de Viviers du côté de Romon (Archives Privées, CdM, c.1494°) renvoie à la ville de Vevey, proche de Romont (Canton de Fribourg, en Suisse).
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Panneaux d'exposition, œuvre d'Albert Naef, présentant les objets trouvés dans les tombes de l'âge de la Tène mises au jour au lieu-dit «En Crédeyles».
Au XXesiècleav. J.-C., deux stations lacustres sur pilotis sont déjà installées à Vevey, une dans le quartier de Sainte-Claire et une autre au Creux de plan[9].
En 1898, lors du percement du boulevard Saint-Martin, une nécropole d'une trentaine de tombes de l'âge de la Tène est mise au jour au lieu-dit «En Crédeyles»[10]. Aucune autre trace d'habitation de cette période n’a pour l'instant été trouvée sur le territoire de la commune.
Boulevard Saint-Martin: fouilles archéologiques de la nécropole celte, photographie d'Albert Naef, 1898 (Archives cantonales vaudoises).
À l’époque romaine, Auguste commence à faire construire une voie de communication commerciale et militaire depuis l'Italie. Cette voie, qui part de Milan, passe par le col du Grand-Saint-Bernard pour rejoindre le Léman. À Vevey, elle se divise en deux, l'une se dirige vers le nord pour aller à Aventicum, l'autre part vers l'ouest et longe le lac puis le Rhône jusqu'à Lugdunum. Grâce à cette voie de communication, une agglomération, définie comme étant un vicus, voit le jour entre les rivières Veveyse et Oyonne dans le centre-ville actuel sur une surface d'environ 20ha. La localité porte alors le nom de Ouikos dans la Géographie de Ptolémée. Indiquée comme étape, elle se nomme Vibisco dans l'itinéraire d'Antonin, Vivisco sur la table de Peutinger et Bibiscon dans l'Anonyme de Ravenne[11].
Des ruines romaines datant du début du IIe à l’extrême fin du IVesiècle, notamment un temple et un quartier artisanal, ont été mises au jour dans le quartier de Sainte-Claire, lors de la construction du nouveau collège[12].
Moyen Âge
À la fin de l'époque romaine, la ville est probablement temporairement en grande partie abandonnée sous la poussée des invasions barbares. Cependant, la découverte de la très importante nécropole du Clos d’Aubonne à La Tour-de-Peilz, située à 500 m au sud-est du vicus romain, et datant du Ve au IXesiècle, prouve que la région est restée habitée[13].
En 563, l'éboulement du Tauredunum provoqua un probable tsunami à Vevey et sur toutes les rives lémaniques.
Plan de Vevey au Moyen Âge.
La ville commence clairement à se reconstruire à partir du VIIIesiècle. Sigéric la mentionne en 990 dans la Via Francigena sous le numéro et nom d'étape en partant de Rome LIII Vivaec. Du Moyen Âge, plusieurs autres noms nous sont parvenus: Viviscum (1011), Vivesium (1017), Vivois (1163), Vives (1177), Vivex (XIIesiècle) et Viveis (1225).
Passage de l'empereur Rodolphe III de Bourgogne en 1011.
Passages de l'empereur Henri IV en 1076 et en 1087.
Vers 1152-1153, passage de Nikulas de Munkathvera qui descend d'Islande, en pèlerinage vers Rome et la Terre Sainte. Vers 1155 il décrira cet itinéraire dans le Leiðarvísir où il cite Vevey comme point de jonction entre l'itinéraire de Sigeric et sa propre route venant de Scandinavie et d'Allemagne. Il précise même qu'ici se rencontrent des voyageurs variés, francs, flamands, gallois, anglais, saxons, scandinaves. Son pèlerinage rejoint ainsi l'itinéraire développé sous le nom de Via Francigena[14].
En 1260, Pierre de Savoie devient seigneur de Vevey, au détriment de la maison de Zähringen[15].
Plusieurs épisodes de peste viennent ponctuer l'histoire de Vevey, notamment en 1450 (1 400 morts), en 1502, en 1613 (1 500 morts) et en 1631.
De la Renaissance au XVIIIesiècle
Plan de la ville de Vevey en 1726, dressé par A. de Mandrot (lieutenant-colonel fédéral) en 1862Vue de Vevey vers 1640.
Le , à la suite de l'invasion bernoise du pays de Vaud, les députés veveysans se rendent à Morges afin de soumettre leur ville au général bernois Hans Franz Nägeli(de), non sans avoir hésité à rejoindre Fribourg[16]. Le bailli bernois est logé dans un premier temps au château de Chillon, puis dès 1733 dans le bâtiment de l'actuel musée du Vieux-Vevey.
1584: tremblement de terre important qui fit s'écrouler une partie des murailles.
1659: crue de la Veveyse qui emporta le pont Saint-Antoine.
Durant la nuit du 30 juin au 1er juillet 1688, la ville est presque entièrement ravagée par un incendie. Selon les témoins de l'époque, ce sont 220 à 250 bâtiments qui sont entièrement détruits sans compter les dégâts aux autres habitations[17].
1726: crue de la Veveyse qui emporta le pont Saint-Antoine.
Sous l'Ancien Régime, les autorités de la Ville et les principaux fonctionnaires étaient choisis par un tirage au sort dit ballotte, en utilisant de petites boules blanches ou noires, argentées ou dorées, que les votants plaçaient dans une urne spécialement construite à cet usage. De rares témoins de cet usage ont été conservés dans quelques archives communales, dont Morges (boules) et Vevey (distributeur de balottes); Yverdon en possède l'un des exemples les plus remarquables[18].
Époque contemporaine
Vue sur Vevey au XIXesiècle par Johann Ludwig Bleuler (1792–1850).Pont roulant supportant 120 tonnes aux ateliers de constructions mécaniques de Vevey (ACMV).
Après la Révolution vaudoise de 1798, et durant tout le XIXesiècle, Vevey connaît une période de prospérité et d'expansion. Les industries de la construction mécanique (Ateliers de Constructions Mécaniques de Vevey), du chocolat, du lait en poudre (Nestlé) et de nombreuses manufactures de tabac (en 1890: Rinsoz, Ormond, Hoffman, Taverney & Cie, Ermatinger, Dupraz & Cie) sont créées. Des édifices publics sortent de terre, alors que les murs de ville et portes médiévales disparaissent.
Le , le Premier Consul Napoléon Bonaparte passe en revue sur la Grand Place les quelque 6 000 officiers et soldats de la Division Boudet, avant sa traversée des Alpes quatre jours plus tard par le col du Grand Saint-Bernard.
Fondation en 1802 de la ville de Vevay dans l'Indiana par des émigrants de Vevey.
En 1807 le pont Saint-Antoine est rebâti sur les plans de Nicolas Céard.
Le , les premiers trains de la Compagnie de l'Ouest-Suisse (OS) traversent la ville et s'y arrêtent dans une gare provisoire; la gare définitive ne sera achevée qu'en 1862.
L'essor du tourisme dans la région, bien que déjà naissant (l'hôtel des Trois Couronnes date de 1842) est particulièrement marqué dès l'arrivée du chemin de fer, avec notamment la construction de l'hôtel d'Angleterre dès 1866 et du grand-hôtel en 1867 (disparu à la suite d'un incendie en 1957, à l'emplacement actuel du bâtiment Nestlé)[19].
En 1858 est construit l'hôpital du Samaritain grâce à des dons, il offre alors des services d'une permanence de proximité (infirmerie).
En 1875, Daniel Peter invente le premier chocolat au lait.
De 1884 à 1890, d’importants travaux de correction et d'endiguement de la Veveyse sont effectués, permettant de mettre la ville à l'abri des fortes crues de cette rivière.
Tram à Vevey, vers 1890.
Le , le deuxième tramway électrique du monde est inauguré entre Vevey, Montreux et le château de Chillon. L'usine électrique de Taulan sur les hauts de Montreux, fournit l'énergie en alternance pour les trams durant la journée, et pour l'éclairage public durant la nuit. Cette liaison fut définitivement remplacée par des bus en 1958[20].
En 1892, la commune de Corsier cède à Vevey les quartiers de l'Arabie, de Plan-Dessous, de Plan-Dessus, de Sous-Crêt, des Crosets et du Faubourg-Saint-Antoine[21].
: Inauguration du funiculaire Vevey – Chardonne – Mont Pèlerin.
Le Nescafé a été mis au point à Vevey en 1936 par le chimiste Max Morgenthaler.
L'important vignoble situé dans la partie supérieure de la ville disparaît progressivement durant le XXesiècle au profit de maisons d'habitation.
Dès 1998, le concept Vevey, Ville d’Images est développé pour mettre en lumière la multitude d’entreprises et d’institutions liées à l’image et à la communication visuelle qui œuvrent sur le plan culturel et économique sur la Riviera vaudoise. La Fondation Vevey, Ville d'Images, dotée d'une structure de fonctionnement légère, est créée en 1999. Elle a pour but de mettre en place une stratégie visant à développer et coordonner toutes les initiatives liées à l'image, tant sur le plan culturel qu'économique et touristique. Les dernières éditions du Festival des Arts Visuels, Images, ont un succès international. Stefano Stoll, après l'avoir fait fructifié comme délégué culturel de la ville de Vevey, en a été nommé directeur par la Fondation et s'y consacre exclusivement.
Première moitié du XIXesiècle, les murailles entourent encore la ville.
Aux environs de 1885.
La place du marché et la Grenette à la fin du XIXesiècle.
Vevey vue de la terrasse de Saint-Martin.
Entre 1890 et 1900.
Vevey et les Dents du Midi, entre 1890 et 1900.
Culture
Musées
Le musée de l'alimentation à Vevey.
La commune compte plusieurs musées, parmi lesquels:
Musée suisse de l'appareil photographique;
Alimentarium - Musée de l'Alimentation;
Musée Jenisch;
Musée historique de Vevey et musée de la Confrérie des vignerons;
Patrimoine bâti
Plusieurs édifices et monuments veveysans sont reconnus d'importance nationale.
L'ancienne maison d'Herwarth (démolie et remplacée par le Casino du Rivage), faisait partie également du patrimoine remarquable de Vevey. Cette résidence de prestige, avec cour d'honneur, a été bâtie entre les années 1713 et 1728, sans doute par le banquier Aimé Grenier. Celui-ci vend en 1728 cette demeure «nouvellement bâtie» à Jacques-Philippe d'Herwarth, qui y apporte des modifications, comprenant notamment ses armoiries au fronton, ainsi que divers aménagements et décors intérieurs. Collaborent à ces travaux le scuplpteur Philippe Chéret artiste originaire de Montpellier et le peintre piémontais Giuseppe Antonio Petrini. Ce dernier y réalise des plafonds peints illustrant une monumentale architecture feinte, décors qui ne sont pas sans rappeler ceux du grand salon d'Hauteville. Jacques-Philippe d'Herwarth acquiert en effet en 1734 la seigneurie de Saint-Légier et y fait reconstruire le prestigieux château d'Hauteville[24].
L'ancienne maison d'Herwarth est transformée en douane cantonale en 1817 par l'architecte lausannois Henri Perregaux, puis est entièrement démolie en 1896[25].
Théâtres
Le Reflet - Théâtre de Vevey (1867-1868) par l'architecte Samuel Késer[26]
Théâtre de poche de la Grenette
Théâtre des Trois-Quarts
Théâtre de l'Oriental
Espace Guinguette
Casino du Rivage (1906-1908) par l'architecte Charles Coigny[27]
Théâtre de verdure au Jardin du Rivage
Manifestations
La Fête des Vignerons, qui a lieu tous les 25 ans environ. La dernière a eu lieu du 18 juillet au 11 août 2019[28].
La foire de la Saint-Martin. Très ancienne foire d'automne organisée généralement le 2e ou 3emardi de novembre, proche du 11 novembre, fête de Saint Martin, patron de la ville[29].
Ouverture de la foire de la St-Martin, Vevey.
Le Concours international de piano Clara Haskil.
Septembre musical Montreux-Vevey.
Festival des artistes de rue. Dalle commémorative sur la place Scanavin.
Le Festival Images (festival de photographie en plein air, avec les Grand prix européen des premiers films et Grand prix international de photographie de Vevey).
Festival des Artistes de Rue.
Le VIFFF (Vevey International Funny Film Festival).
Population
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Veveysans[30].
La commune compte 3 350 habitants en 1764, 3 300 en 1798, 5 201 en 1850, 13 664 en 1900, 14 264 en 1950 et 16 202 en 2000[32].
Économie
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Siège social de Nestlé.
Vevey doit son développement économique à sa situation sur la rive nord-est du lac Léman. Au début, c'était un point de transbordement important sur la route commerciale entre la France et la Suisse. Les marchandises ont été transportées par bateau depuis la France jusqu'à Vevey, où elles ont été chargées sur des chariots et transportées vers d'autres destinations.
Au XVIIIesiècle, Vevey était encore dominée par l'agriculture et la viticulture. C'est ici que les produits agricoles de la région environnante étaient transformés et commercialisés. À cette époque, le commerce comprenait des manufactures de tabac et de tissus, des chapelleries, des tanneries, mais aussi des ateliers de marbrerie et d'horlogerie, qui étaient initialement réalisés à la maison.
Au début du XIXesiècle, la ville s'est rapidement développée pour devenir un site industriel et, au cours du siècle suivant, le changement structurel en faveur des grandes entreprises a eu lieu. Cette période voit la création de la Caisse d'Epargne du district de Vevey, première caisse d'épargne du canton de Vaud (1814), l'ouverture des Ateliers de constructions mécaniques de Vevey (1842) et la création de la manufacture de tabac Rinsoz & Ormond (1852). Vevey devient un centre important de l'industrie chocolatière: sous François-Louis Cailler, la première chocolaterie de Suisse est fondée en 1819. Au cours du XXesiècle, il y a eu plusieurs crises, notamment dans l'industrie horlogère dans les années 1930 et dans le tourisme pendant la Seconde Guerre mondiale. En conséquence, la diversification a eu lieu dans de nombreux secteurs économiques. La récession de 1974 et 1975 a également frappé durement l'industrie, entraînant de nombreuses fermetures d'usines et un déclin démographique d'environ 2 000 personnes en 10 ans.
Aujourd'hui, il y a environ 11 000 emplois à Vevey.
L'entreprise la plus importante à ce jour est Nestlé S.A., le plus grand groupe agro-alimentaire au monde, dont le siège social est à Vevey. Il existe également de nombreuses autres entreprises dans l'industrie alimentaire et des boissons, l'industrie pharmaceutique, l'imprimerie et l'édition, la construction d'appareils, la mécanique de précision et la microtechnique. Vevey abrite également des banques et des compagnies d'assurance, des autorités municipales et de district et la compagnie d'électricité Holdigaz. La ville compte deux hôpitaux régionaux jusqu'en 2019, l'Hôpital de la Providence (depuis 1933) et l'Hôpital du Samaritain (depuis 1956). Ils sont remplacés à cette date par un hôpital régional situé à Rennaz.
Voici une liste des entreprises connues de Vevey:
Éditions de l'Aire, maison d'édition littéraire.
Nestlé, multinationale de l'agroalimentaire, y a son siège social mondial.
La Société des Entrepôts de Vevey, qui gère le Port franc de Vevey.
CIPAG, entreprise créée en 1930 par Marcel Mutrux, spécialisée à l'origine dans la fabrication de chauffe-eau à gaz. Elle a connu un important développement et compté jusqu'à 220 collaborateurs. Cipag avec ses succursales en Suisse allemande et au Tessin a longtemps été le plus grand fournisseur de Suisse de chauffe-eau à gaz et électriques. L'entreprise s'est diversifiée au cours du temps dans la fabrication de chaudières et dans la construction d'appareils spéciaux (chaudronnerie fer et inox). Une nouvelle usine a été construite à Puidoux en 1986. En 2011, Cipag a été absorbée par Elcotherm, filiale du groupe Ariston.
TUSA, entreprise créée en 1937 spécialisée dans les tubes aluminium. En 2016, la société, alors propriété du groupe italien Scandolara, est délocalisée en Italie. Sa production était de 60 millions de tubes par année[34].
Mobilité
Arrivée d'un InterRegio sur le quai 1 de la gare de Vevey.Ligne Vevey - Blonay.Le Vevey au débarcadère de Vevey-Marché.Port de Plaisance.
Réseau de vélos en libre-service Velospot à Vevey et La Tour-de-Peilz avec 55 vélos répartis dans 12 stations: Gare de Vevey (16 vélos), Nestlé Plan-Dessus (4), Nestlé Bergère (1), Nestlé entre-deux-Villes (0), Alimentarium (10), Doret-Est (3), Samaritain (3), Devin (4), funiculaire (3), Tour-De-Peilz Gare (5), La Faraz (3), Nestlé Rive-Reine (3)[35].
Via Francigena
Vevey est situé sur le parcours[36] de la Via Francigena décrite dans l'itinéraire de Sigéric. Elle constitue le point de jonction avec le chemin venu du nord décrit dans le Leiðarvísir de Nikulás de Munkaþverá[37].
Formation
Collège de la Veveyse. Bâtiment construit en 1909.
Établissements primaires et secondaire: Collège Bleu, Collège du Clos, Collège de la Veveyse, bâtiment des Crosets, de l'Aviron, de Charmontey, de la Part-Dieu, de Plan, du Panorama et des Galeries du Rivage
Centre d'enseignement professionnel de Vevey (CEPV)
École supérieure d'arts appliqués de Vevey
École internationale bilingue du Haut-Lac, créée à Vevey en 1993, puis déplacée à Saint-Légier-La Chiésaz.
Sport
Vevey Riviera Basket(en), club de basket-ball en LNA du championnat de Suisse masculin de basket-ball en 2017. Le club a été champion suisse en 1984 et 1991.
FC Vevey United, club de football fondé en 1899
FSG Vevey-Ancienne, société de gymnastique fondée en 1855
FSG Vevey Jeunes Patriotes, société de gymnastique
CA Riviera, club d'athlétisme fondé en 1952 sous le nom de CARE Vevey (Centre athlétique région Est)
Vevey Natation Riviera
Vevey-Handball Club
Club de l'Aviron de Vevey
VBC Vevey-Riviera, club de volleyball
Badminton Club Vevey
Société d'Escrime Vevey-Montreux
Riviera Raptors Unihockey Club
Associations, sociétés
Société Industrielle et Commerciale de Vevey-Riviera[38]
Vibiscum (Association des amis du Vieux-Vevey). Cette association a pour but de promouvoir et cultiver la mémoire du passé monumental, culturel et social de la région veveysanne. Elle a été créée le 26 juin 1989. Le Prix Vibiscum est remis à une personne ayant œuvré pour l’histoire de la ville. Publications diverses[40].
François Louis Forney (1779, Vevey-1820, Paris), père d'Aimé Samuel Forney (1819, Paris-1879, Paris) homme d'affaires et philanthrope né en France, mais d'origine suisse.
Jean Franel (1824-1885), architecte.
Natacha Gachnang (1987-), pilote automobile.
Samuel Gétaz (1866-1947), entrepreneur à l'origine de Getaz-Romang.
Italo De Grandi (1912-1988), dessinateur, peintre et aquarelliste.
Charles Paul Dangeau de Labelye (1705-1761), ingénieur.
Charles Marc Louis de Mellet (1760-1811), général des armées de la République Française et du 1er Empire, né à Vevey, décédé à Aizecourt-le-Haut (France).
Jon Monnard (1989-), écrivain.
Jules Monnerat (1820-1898), Président de la Compagnie du chemin de fer du Simplon, Syndic de Vevey (1873-1876), initiateur du rachat de Nestlé, président du conseil d'administration de Nestlé (1875-1899)[47].
Émile Romang (1863-1947), entrepreneur à l'origine de Getaz-Romang.
Émile-Louis Roussy (1842-1920) chef d'entreprise suisse, président de la Société électrique Vevey-Montreux (1888-1904), vice-président de la Société romande d'électricité (1904-1913), administrateur de Peter-Kohler, président du conseil d’administration de la société Nestlé (1905-1920), de la Banque suisse et française à Paris[48].
Jacqueline Mani (1931-), institutrice et cantatrice, directrice du chœur Papimoustache, auteur et compositeur de comédies musicales pour enfants[51].
Henri Nestlé, pharmacien allemand, fondateur des farines lactées éponymes (à la base de Nestlé), habita Vevey de 1843 à 1875[52].
Daniel Peter (1836-1919), fondateur de la marque de chocolat éponyme, inventeur du chocolat au lait en 1875, Conseiller municipal à Vevey (1893-1896)[53].
Élisée Reclus (1830-1905), géographe, homme politique
Carl Schuricht (1880-1967), chef d'orchestre
Henryk Sienkiewicz (1846-1916), écrivain polonais, lauréat du prix Nobel de littérature en 1905
Théophile Steinlen (1779-1847), Peintre et illustrateur (Fête des Vignerons de 1833)
Philippe Sylvestre Dufour (1622-1687), Auteur et apothicaire français, réfugié huguenot
Georges Supersaxo (1450-1529), personnalité valaisanne
Hôtes célèbres
Fiodor Dostoïevski, écrivain, séjourna brièvement à Vevey en été 1868
Gustave Eiffel, ingénieur, séjourna régulièrement à Vevey, et y posséda une villa maintenant disparue
Nicolas Gogol, écrivain russe, séjourne un mois à Vevey en automne 1836. Il y rédige partiellement son roman Les Âmes mortes
Clara Haskil, pianiste, habita Vevey de 1951 à 1960
Maurice Koechlin, concepteur de la tour Eiffel et de l'armature de la statue de la Liberté, épousa Emma Rossier à Vevey en 1886
Jules Massenet, compositeur, composa Esclarmonde en 1887 lors de son séjour au grand hôtel de Vevey
Paul Morand, écrivain, diplomate et académicien, vécu en exil dans le château de l'Aile de 1948 à sa mort en 1976
Romain Rolland, écrivain, futur Prix Nobel de littérature, séjourne à Vevey en été 1914, au début de la guerre, et plus tard à Villeneuve.
Jean-Jacques Rousseau habita Vevey en 1731 au café de la Clef. Son roman Julie ou la Nouvelle Héloïse a pour cadre les environs de Vevey: «Lettres de deux amants habitant d'une petite ville au pied des Alpes».
Alfred Cérésole, Notes historiques sur Vevey, , p.61-63
Patricia Brand et Catherine Guanzini, «Rôle du tirage au sort dans les pratiques électorales au XVIIIe siècle. Le cas d'Yverdon et des villes vaudoises», dans Antoine Chollet et Alexandre Fontaine, Expériences du tirage au sort en Suisse et en Europe, Berne, Confédération suisse, , p.145-169.
Elisabeth Salvi,« Corsier-sur-Vevey» dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne,version du .
Légende des différents types de biens d'importance nationale:
A: Archéologie
Arch: Archive
B: Bibliothèque
E: Objet unique
M: Musée
O: Objets multiples
S: Cas particulier
Légende des différents types de biens d'importance cantonale:
A: Archéologie Archéologie
C: Collection
E: Édifice
Monique Fontannaz et Luigi Napi, «La maison d’Herwarth-Dünz à Vevey. Sur les traces d’une mémoire dispersée», Monuments vaudois, vol.10, , p.21-28 (ISSN1664-3011).
Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll.«Bibliothèque historique vaudoise 131», (ISBN978-2-88454-131-2, OCLC493814851), lll-lll
Joël Aguet et Yves Christen, Histoire d'un théâtre. Du théâtre de Vevey au Reflet, 150 ans d'histoire, Vevey, L'Aire, , 240p. (ISBN978-2-88956-003-5)
Tamara Robbiani, «Le Casino du Rivage et son histoire architecturale: de la Belle Époque à nos jours», Les Annales veveysanes, vol. 16, 2016, pp. 109-124.
Vanessa Cardoso, «Rendez-vous en 2019 pour la Fête des vignerons», 24 Heures, (lire en ligne)
Annales veveysannes (publication bisannuelle) et Michelette Rossier-Menthonnex, L'histoire du domaine d'Hauteville, de son château et de la baronnie de Saint-Légier et La Chiésaz, Vibiscum Vevey 2017, 100 p.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
David Auberson, Yves Gerhard, Yves Guignard et Ariane Devanthéry, Entre Arts & Lettres: Trois siècles rayonnement culturel autour de Vevey et de Montreux, Gollion, Infolio, , 518p. (ISBN978-2-88474-785-1, EAN9782884747851).
François Berger, Dictionnaire historique et toponymique des rues de Vevey, Vevey, Vibiscum - Association des amis du vieux Vevey, coll.«Histoire veveysanne», , 144p.
Alfred Ceresole, Notes historiques sur Vevey, , 190p.
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