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Berne (en allemand : Bern, en italien et en romanche : Berna Écouter) est la capitale de facto de la Suisse et du canton homonyme[3], bien qu'elle ne soit que la cinquième[4] plus grande ville de Suisse. Depuis 1848, Berne est la « ville fédérale »[3], à savoir le siège permanent du gouvernement fédéral et de l'Assemblée fédérale helvétique[5]. Par respect du fédéralisme, le Tribunal fédéral est situé à Lausanne et le Tribunal des assurances est situé à Lucerne, mais la Banque fédérale (BNS), la bibliothèque fédérale (BN) et l'Union postale universelle sont bien dans les murs de la cité médiévale.

Berne
(de) Bern

Du haut, de gauche à droite : musée d'histoire, Palais fédéral, vieille ville.

Héraldique

Logo
Administration
Pays Suisse
Canton Berne
Arrondissement administratif Berne-Mittelland
Localité(s) Bethlehem bei Bern, Bümpliz, Eymatt, Felsenau, Gäbelbach, Matzenried, Neubrück, Niederbottigen, Oberbottigen, Riedbach, Riedern bei Bern, Tiefenau, Waldau
Communes limitrophes Wohlen bei Bern, Kirchlindach, Bremgarten bei Bern, Zollikofen, Ittigen, Ostermundigen, Muri bei Bern, Köniz, Neuenegg, Mühleberg, Frauenkappelen
Maire Alec von Graffenried (Les Verts)
NPA 3000
No OFS 0351
Démographie
Gentilé Bernois
Population
permanente
134 794 hab. (31 décembre 2020)
Densité 2 611 hab./km2
Population
agglomération
423 845 hab. (31 décembre 2020)
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 57″ nord, 7° 26′ 50″ est
Altitude 542 m
Superficie 51,62 km2
Divers
Langue Allemand
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Berne
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Berne
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
Berne
Liens
Site web www.bern.ch, www.bern.ch/fr, www.bern.ch/it et www.bern.ch/en
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    La commune de Berne compte 141 156 habitants, l'agglomération bernoise 409 000 habitants et la région métropolitaine 660 000 habitants (septembre 2016).

    C'est une ville germanophone comprenant, à l'instar du canton, une minorité francophone. Elle est traversée par la rivière Aar et se situe à environ 30 km au nord des Alpes. Elle est inscrite au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, grâce à son patrimoine médiéval urbain qui a pu être préservé au cours des siècles.

    Berne est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial et d'autres organisations mondiales.


    Toponymie


    En allemand, langue officielle de la ville, la ville s'appelle Bern [bɛrn]. Cependant, la population parle suisse allemand au quotidien et dit plutôt Bärn [ˈpæ̞ːrn] dans cette dernière. L'origine du nom est incertaine, mais l'hypothèse la plus probable est qu'elle provienne d'un hydronyme celtique *berna, signifiant « fossé, fente ». À la suite de la latinisation de la Suisse, ce nom a été utilisé par une population parlant romanche, avant d'être emprunté par l'allemand après la germanisation au IXe siècle[6].

    Une plaque en zinc a été découverte en 1984[7] près de l'oppidum de Berne. Il permettrait, selon certains auteurs comme Rudolf Fellmann[8] de l'Université de Berne, d'identifier l'ancien nom de Berne : Brenodur[um] qui signifierait « la ville de Brennos ».

    Dans les autres langues de la Suisse, la ville est appelé Berna [ˈbɛr.na] en italien, Berna [ˈbɛrnə] en romanche.


    Géographie



    Généralités


    Berne vu par Sentinel-2 en 2016.
    Berne vu par Sentinel-2 en 2016.

    Berne se situe sur le plateau suisse, dans le canton de Berne, un peu à l'ouest du centre de la Suisse et à 20 km au nord des Alpes bernoises. Le paysage autour de Berne a été formé par des glaciers au cours de la dernière glaciation. Les deux montagnes les plus proches de Berne sont le Gurten avec une hauteur de 858 mètres et le Bantiger avec une hauteur de 947 mètres. Le site de l'ancien observatoire astronomique de Berne est le point d'origine du système de coordonnées suisse CH1903, et se trouve à 46° 57′ 03,9″ N, 7° 26′ 19,1″ E (46°57′08.66″N 7°26′22.50″E en coordonnées ellipsoïdales CH1903).

    La ville a été bâtie à l’origine sur une péninsule formée par un méandre de l’Aar, mais ne dépassera ces frontières naturelles qu’au cours du XIXe siècle, un certain nombre de ponts ayant été construits pour permettre à la ville de se développer au-delà de la rivière.

    Berne est construite sur un sol très inégal. Il existe plusieurs dizaines de mètres de hauteur de différence entre les quartiers près de l'Aar (Matte, Marzili) et les plus élevés (Kirchenfeld, Länggasse).

    Berne a une superficie de 51,6 km2. De cette superficie, 20,2 % sont utilisés à des fins agricoles, tandis que 33,5 % sont des forêts. Sur le reste de la zone, 44,2 % est habité (bâtiments ou routes) et le reste (2,1 %) fait partie des régions non-productives (rivières ou glaciers)[9].


    Subdivisions


    Arrondissements et quartiers de Berne.
    Arrondissements et quartiers de Berne.

    La municipalité est divisée administrativement en six arrondissements (Stadtteile), qui se composent chacun de plusieurs quartiers (Quartiere). Les couleurs attribuées aux quartiers du centre-ville (qu'on retrouve sur les plaques des rues) remontent à l'occupation française de la ville en 1798 et visaient à faciliter l'orientation des soldats[10].

    Carte interactive des subdivisions de Berne

    Carte interactive des subdivisions de Berne.

    Climat


    Selon la classification de Köppen, le climat de Berne est un climat océanique (Cfb).

    La station météorologique la plus proche de Berne est située dans la commune de Zollikofen, à environ 5 kilomètres au nord du centre-ville. Le mois le plus chaud pour Berne est le mois de juillet, avec une température moyenne journalière de 18,8 °C, et une température maximale journalière de 24,6 °C. La température la plus élevée enregistrée à Berne / Zollikofen est de 37 °C, enregistrée en août 2003. En moyenne, une température de 25 °C ou plus est enregistrée 46,1 jours par an, et 9 jours par an avec une température de 30 °C ou plus à Zollikofen.

    Il y a 99,2 jours de gel et 22,3 jours de glace par an à Berne (Zollikofen) pour la période 1981-2010, ainsi que 14,1 jours de chute de neige, 33,1 jours d'enneigement par an et la quantité moyenne de neige mesurée par an est de 47 cm. En moyenne, janvier est le mois le plus froid, avec une température moyenne journalière de 0,2 °C, et une température minimale journalière de -2,9 °C. La température la plus basse jamais enregistrée à Berne (Zollikofen) a été de -23 °C, enregistrée en février 1929.

    Statistiques 1991-2020 de la station Berne-Zollikofen (altitude : 553 m ; 46° 59′ 27″ N, 7° 27′ 51″ E)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −2,9 −2,8 0,3 3,4 7,6 11,3 13 12,9 9,2 5,5 1 −2,1 4,7
    Température moyenne (°C) 0,2 1,1 5,2 9 13,2 16,9 18,8 18,4 14,1 9,5 4,2 0,9 9,3
    Température maximale moyenne (°C) 3,4 5,2 10,3 14,5 18,6 22,5 24,6 24,2 19,4 14 7,7 3,8 14
    Nombre de jours avec gel 23,8 21,3 14,1 4,8 0,2 0 0 0 0 2,1 11,3 21,6 99,2
    Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 7,7 4,2 0,5 0 0 0 0 0 0 0 1 5,4 18,8
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0 0,3 2,9 10,1 15,5 14 3,3 0,2 0 0 46,1
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,1 1,6 3,9 3,4 0 0 0 0 9
    Ensoleillement (h) 66 94 151 179 197 223 245 228 175 119 66 53 1 797
    Précipitations (mm) 60 56 65 78 112 102 108 112 87 86 77 78 1 022
    dont neige (cm) 11 11 5 1 0 0 0 0 0 0 5 14 47
    Nombre de jours avec précipitations 9,5 8,7 9,5 9,6 12,1 11,4 10,8 11 8,6 10,4 10,1 10,6 122,3
    Humidité relative (%) 84 79 73 70 72 72 71 73 79 84 86 86 77
    Nombre de jours avec neige 3,6 3,2 1,6 0,4 0 0 0 0 0 0,1 1,2 3,2 13,2
    Source : MétéoSuisse
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    3,4
    −2,9
    60
     
     
     
    5,2
    −2,8
    56
     
     
     
    10,3
    0,3
    65
     
     
     
    14,5
    3,4
    78
     
     
     
    18,6
    7,6
    112
     
     
     
    22,5
    11,3
    102
     
     
     
    24,6
    13
    108
     
     
     
    24,2
    12,9
    112
     
     
     
    19,4
    9,2
    87
     
     
     
    14
    5,5
    86
     
     
     
    7,7
    1
    77
     
     
     
    3,8
    −2,1
    78
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Histoire



    Occupations protohistoriques du site


    Le site de la ville de Berne est le lieu d'implantation d'un oppidum de 140 hectares attribué aux Helvètes[11]. Quelques vestiges d'époque romaine, thermes et sanctuaire, subsistent sur le site.


    Fondation et développement de Berne


    Vers 1638.
    Vers 1638.

    Le duc Berthold V de Zähringen a fondé la ville au bord de l'Aar en 1191[12] et l'aurait nommée d'après le nom de l'ours (Bär en allemand) qu'il avait tué ou capturé. Berne a été faite ville libre d'Empire par l'empereur Frédéric II en 1218[12] après que Berthold V soit mort sans héritier.

    Photo aérienne par Walter Mittelholzer (1919).
    Photo aérienne par Walter Mittelholzer (1919).

    En 1353, Berne a rejoint la jeune Confédération suisse, devenant l'un des principaux membres du nouvel État.

    Après un incendie en 1405, la ville est entièrement reconstruite en molasse. Elle en garde encore aujourd'hui une bonne partie de sa physionomie.

    Vers 1830.
    Vers 1830.

    La ville a envahi et conquis le canton d'Argovie en 1415.

    Avec les autres confédérés, les mercenaires bernois allèrent dans le sud se battre au service du roi, du pape et de l'empereur, et prirent part, à partir de 1494, et pendant plus de trente ans aux guerres d'Italie. Ils rapportèrent à Berne, ville provinciale médiévale, située à l'écart des grandes voies commerciales, des idées et des usages étrangers, et beaucoup d'argent.

    En 1529, après la Réforme, le « petit conseil » fit promulguer des lois sévères contre les soudards, le port d'arme, l'adultère et la danse[13].

    Le Pays de Vaud fut annexé en 1536, ainsi que d'autres petits territoires. Berne devient ainsi la plus grande cité-État du nord des Alpes.

    Berne est occupée par les troupes françaises en 1798 au cours des guerres de la Révolution française[12]. Elle est dépouillée de son trésor (d'une valeur de 15 millions de francs de l'époque) par les troupes d'occupation[14] et même de ses légendaires ours, emmenés par l'occupant. La nouvelle constitution centralisatrice imposée par les Français la prive de ses territoires vaudois et argovien[15].


    Ville fédérale


    Le choix des chambres fédérales en faveur de Berne s'expliquent en particulier par sa position centrale et des considérations militaires. Recalées lors du vote, les villes de Zurich et de Lucerne se voient promettre respectivement l'attribution de l'École polytechnique fédérale et du Tribunal fédéral des assurances[16]. Siégeant initialement dans trois bâtiments différents, le Conseil fédéral, le Conseil des États et le Conseil national sont réunis sous un même toit à la suite de l'inauguration du Palais fédéral en 1857.

    À ce titre, on parle aussi de Berne fédérale, qui désigne la ville de Berne en tant que siège des institutions fédérales (en particulier de l'Assemblée fédérale et du Conseil fédéral de même que l'administration fédérale)[17].

    Devenue ville fédérale, Berne devient attrayante pour les organisations internationales. En 1868, l'Union internationale du télégraphe (dès 1934 : Union internationale des télécommunications-UIT), fondée trois ans auparavant à Paris, y installe son siège. Le 9 octobre 1874, 22 nations fondent à Berne l'Union générale des postes qui deviendra l'Union postale universelle (UPU) en 1878. Lors de l'intégration de ces deux organisations à la structure des Nations unies en 1947, le siège de l'UPU restera à Berne contrairement à celui de l'UIT qui partira pour Genève. En 1893, apparaît une troisième organisation internationale : l'Office central des transports internationaux par chemins de fer (OCTI), qui est inauguré à Berne en application d'un traité international conclu en 1890 (Convention CIM) et portant sur le trafic des marchandises par le rail. À la suite de la nouvelle convention sur le trafic ferroviaire international de 1980, il est finalement remplacé en 1985 par l'Organisation intergouvernementale pour les transports internationaux ferroviaires, ou OTIF (cinquante États membres en 2019). Le siège de l'OTIF est toujours à Berne.

    En 1884, la ville ouvre la quatrième bourse des valeurs de Suisse[18], après Genève, Bâle, Lausanne, et Zurich.

    Vers 1890.
    Vers 1890.

    Entre 1885 et 1886, Berne fut le lieu d'une conférence qui avait pour objectif de dresser un accord international sur les droits d'auteur. Cet accord est aujourd'hui encore connu sous le nom de convention de Berne[12]. De 1892 à 1911, Berne est le siège de l'Union interparlementaire. Un certain nombre de congrès socialistes de la Première Internationale et de la Deuxième Internationale ont eu lieu à Berne, en particulier durant la Première Guerre mondiale.

    Créée par l'arrêté fédéral du 28 juin 1894, la Bibliothèque nationale suisse, ouvrit le 2 mai 1895. La tâche de cette institution, rattachée au Département fédéral de l'intérieur mais autonome, est la collecte, la conservation et la mise en valeur des Helvetica, c'est-à-dire de l'ensemble des écrits imprimés en Suisse ou à l'étranger concernant la Suisse ou dont l'auteur est suisse et, dès 1911, toute publication parue en Suisse[19].

    Les Chemins de fer fédéraux (CFF) sont créés en 1902 à Berne par la nationalisation des diverses compagnies ferroviaire helvétiques. Administré pendant près d'un siècle comme une régie fédérale, ils ont transformés en 1999 en société anonyme.


    XXe et XXIe siècles


    Créée en 1905, la Banque nationale suisse (BNS) devient opérationnelle en 1907 à Berne [20].

    En 1914, l’Exposition nationale suisse a lieu à Berne. Elle a accueilli 3,2 millions de visiteurs et a dégagé un bénéfice de près de 35 000 francs malgré le contexte de la Première Guerre mondiale.

    En 1918, l’ouverture de la Kunsthalle permet d’exposer les créations artistiques bernoises alors que le Musée des beaux-arts, créé en 1879, avait déjà exposé des travaux de Paul Klee en 1910.

    Les années 1960 sont marquées par une floraison culturelle, dans les petits théâtres et caves de la ville, des pièces d’auteurs contemporains sont montées. Le dialecte est revitalisé par les livres de Kurt Marti et les chansons des Berner Troubadours et de Mani Matter[21]. Sous la direction d'Harald Szeemann, de 1961 à 1969, la Kunsthalle devient un lieu d'exposition de l'avant-garde : en 1968, pour ses 50 ans, elle est le premier monument emballé par Christo et Jeanne-Claude.

    En 1968, les femmes obtiennent le droit de vote au niveau communal.

    À la suite des mouvements de revendication de la jeunesse autour de mai 1968, une ancienne usine à gaz est transformée en centre de jeunesse au début des années 1970. Le centre culturel de jeunesse du Gaskessel est un des plus anciens d’Europe. Dès le début des années 1980, la révolte des jeunes s’exprime par différentes manifestations, parfois violentes, et occupations de locaux pour appuyer la revendication de davantage d’espaces alternatifs. En conséquence, en 1987, la Reitschule et la Dampfzentrale sont transformées en centre culturel. Parallèlement, l’évacuation violente du campement alternatif des Zaffarayas en novembre 1987 puis son déplacement vers le Neufeld marquent l’actualité de la ville.

    Touchée par les problèmes de consommation de drogue, Berne voit se développer une scène ouverte de la drogue à la fin des années 1980 dans le parc de la Kleine Schanze. Lorsque le parc est évacué en novembre 1990, la scène de la drogue se déplace provisoirement sur la terrasse du Palais fédéral[22], Au plus grand désarroi des parlementaires qui côtoient quotidiennement les drogués[23]. La scène ouverte se déplace ensuite vers le Kocherpark. Au fil des ans, l’acuité du problème baisse sans qu’il soit pour autant résolu.

    En 1992, la majorité municipale bascule à gauche, le socialiste Klaus Baumgartner devient président de la ville de Berne.

    Le début du XXIe siècle est marqué par la rénovation de la gare de Berne, les émeutes contre une manifestation de l’UDC en octobre 2007[24] et l’organisation de l’Euro de football en 2008, trois ans après l’inauguration du Stade de Suisse.


    Évolution territoriale


    Les frontières de la ville se sont élargies à l'ouest. Initialement, la tour Zytglogge marquait la limite ouest de la ville, ou du moins de 1191 jusqu'à 1256, lorsque le Käfigturm a pris ce rôle jusqu'en 1345, année où la frontière a de nouveau été remplacée par le Christoffelturm (aujourd'hui située près de la gare) jusqu'en 1622.

    Pendant la guerre de Trente Ans, deux nouvelles fortifications, connues sous le nom de petites et grandes Schanze, ont été construites pour protéger l'ensemble de la zone de la péninsule. La protection par ces édifices a été suffisante pour la croissance de la prospérité de la ville de Berne durant le XIXe siècle.

    En 1919, la commune de Bümpliz est intégrée à Berne.


    Population



    Gentilé et surnom


    Les habitants de ville de Berne se nomment les Bernois[25].

    Ils sont surnommés les Moutzes ou les Ours, Mutz signifiant l'ours en dialecte bernois[25].


    Démographie


    Berne a une population de 137 919 habitants (en 2013), dont 22,5 % sont de nationalité étrangère. Au cours des 10 dernières années, la population a diminué d'un taux de -1,4 %. La majorité de la population (en 2000) parle l'allemand (81,2 %), l'italien étant la seconde langue la plus courante (3,9 %) et le français étant troisième (3,6 %).

    La répartition par âge de la population (en 2000) se répartit comme suit : les enfants et les adolescents (0-19 ans) représentent 15,1 % de la population, tandis que les adultes (20-64 ans) représentent 65 % et les personnes âgées (plus de 64 ans) représentent 19,9 %. L'ensemble de la population suisse est généralement bien formé.

    Berne a un taux de chômage de 3,22 %. En 2005, il y avait 773 personnes employées dans le premier secteur économique et environ 104 entreprises actives dans ce secteur. 16 484 personnes sont employées dans le secteur secondaire et il y a 1 094 entreprises de ce secteur. 131 659 personnes sont employées dans le secteur tertiaire, avec 7 638 entreprises de ce secteur[9].

    Répartition par âge de la population.
    Répartition par âge de la population.
    Pyramide des âges.
    Pyramide des âges.


    Politique


    Article détaillé : Liste des maires de Berne.
    Logo officiel de la ville.
    Logo officiel de la ville.
    Logo touristique de la ville de Berne.
    Logo touristique de la ville de Berne.
    Alec von Graffenried, actuel maire de la ville de Berne.
    Alec von Graffenried, actuel maire de la ville de Berne.

    Berne est gouvernée par un Conseil législatif (Stadtrat) de 80 membres et un Conseil municipal[26] (Gemeinderat) de 5 membres (7 jusqu'en 2004).

    Depuis 1992, les représentants du Parti socialiste suisse et ceux des partis Verts détiennent la majorité dans les deux conseils. Pour cette raison, ce sont eux, collectivement nommés « Rouge-Vert-Centre » (Rot-Grün-Mitte, RGM), qui déterminent la politique de la ville, même si aucun accord de coalition n'existe, et que dans le cadre du système de démocratie directe qui prévaut en Suisse, la plupart des questions importantes sont réglées par référendum. Les autres grands partis politiques de Berne sont le Parti libéral-radical et l'Union démocratique du centre.

    Durant l'élection de 2007, le parti le plus populaire a été le PSS, qui a reçu 29,1 % des voix. Les trois autres partis les plus populaires ont été le parti des Verts (24,9 %), l'UDC (16,7 %) et le PLR (15,7 %).

    À la suite des élections communales de 2017, le Conseil législatif se répartit comme suit :

    Parti Nombre de sièges[27] % Groupe (Fraktion)[28]
    Parti socialiste (PS) 22 27,5 % PS/JS (SP/JUSO)
    Union démocratique du centre (UDC) 9 11,3 % UDC (SVP)
    Grünes Bündnis (Bern) (GB)[1] 9 11,3 % GB/JA!
    Grüne Freie Liste (GFL)[2] 8 10,0 % GFL/PEV (GFL/EVP)
    Parti libéral-radical (PLR) 10 12,5 % PLR/JRL (FDP/JF)
    Parti bourgeois-démocratique (PBD) 2 2,5 % PBD/PDC (BDP/CVP)
    Parti vert'libéral (PVL) 7 8,8 % PVL/JVL (GLP/JGLP)
    Parti démocrate chrétien (PDC) 2 2,5 % PBD/PDC (BDP/CVP)
    Parti évangélique suisse (PES) 2 2,5 % GFL/PEV (GFL/EVP)
    Junge Alternative JA! (de) (JA!) 2 2,5 % GB/JA!
    Grüne Partei Bern – Demokratische Alternative (de) 1 1,3 % AL/GaP/PdA
    Parti suisse du travail (PST, PdA) 1 1,3 % AL/GaP/PdA
    Alternative Linke Bern 2 2,5 % AL/GaP/PdA
    Jeunes Vert'libéraux (JVL) 1 1,3 % PVL/JVL (GLP/JGLP)
    Jeunes socialistes (JS) 2 2,5 % PS/JS
    1  Ce parti est une section de la section cantonale bernoise du Parti vert suisse[29].
    2  Ce parti est une section de la section cantonale bernoise du Parti vert suisse[30].


    Les groupes se constituent par conséquent de la manière suivante :

    Groupe (Fraktion) Nombre de sièges %
    PS/JS (SP/JUSO) 24 30 %
    UDC (SVP) 9 11 %
    PLR/JRL (FDP/JF) 10 12 %
    GB/JA! 11 13 %
    GFL/PEV (GFL/EVP) 10 12 %
    AL/GaP/PdA 4 5 %
    PVL/JVL (GLP/JGLP) 8 10 %
    PBD/PDC (BDP/CVP) 4 5 %

    Culture


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    9e congrès mondial d’espéranto, en 1913.
    9e congrès mondial d’espéranto, en 1913.

    Berne a accueilli trois fois le congrès mondial d’espéranto : en 1913, 1939 et 1947.


    Monuments


    La Zytglogge.
    La Zytglogge.
    Mairie de Berne.
    Mairie de Berne.
    L'Aar à Berne.
    L'Aar à Berne.
    Le théâtre.
    Le théâtre.
    L'ancien Magasin à blé.
    L'ancien Magasin à blé.

    Musées



    Bibliothèques



    Personnalités


    De nombreuses personnalités ont une histoire liée à la ville de Berne :


    Distinctions



    Manifestations



    Plan


    Plan de Berne (1882).
    Plan de Berne (1882).

    Médias



    Journaux



    Radios



    Télévision



    Économie



    Organisation internationale



    Sports


    Des joueurs club Bernois de hockey sur glace.
    Des joueurs club Bernois de hockey sur glace.

    Des compétitions majeures se sont partiellement déroulées à Berne : en football avec la Coupe du monde de football de 1954 (3 matchs de poules, un quart de finale et la finale) et l'Euro 2008 (3 matchs de poules) mais aussi en hockey sur glace avec les championnats du monde de hockey sur glace en 1971, 1990 et 2009.

    La ville a également accueilli à deux reprises les championnats du monde de cyclisme sur route en 1936 et 1961.


    Transport


    36 % des trajets se font en voiture, moto, etc., 43 % en transports publics, et 21 % à pied, à vélo, etc. À titre de comparaison, les chiffres sont respectivement de 49, 34 et 17 à Lausanne, et de 34, 40 et 26 à Bâle[32].


    Transports en commun


    Le plan du réseau des tramways et trolleybus en 2018.
    Le plan du réseau des tramways et trolleybus en 2018.
    Articles détaillés : Tramway de Berne et Trolleybus de Berne.

    Lignes ferroviaires


    La principale gare de Berne.
    La principale gare de Berne.
    Article détaillé : Gare de Berne.

    Berne se trouve sur les lignes ferroviaires :


    Aéroport


    À environ 10 km du centre de la ville se situe l'aéroport de Berne-Belp (Belpmoos). Des vols de ligne et charters à destination de plusieurs villes européennes desservent quotidiennement Berne.


    Autoroutes



    Vue panoramique


    Vue panoramique de la vieille ville depuis la collégiale.
    Vue panoramique de la vieille ville depuis la collégiale.

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Article connexe



    Liens externes



    Notes et références


    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. « Pas de loi fédérale pour régler le statut de Berne en tant que ville fédérale » (consulté le ) : « Ce d'autant plus que la loi sur l'organisation du gouvernement et de l'administration (LOGA) dispose que la ville de Berne est le siège du Conseil fédéral, des départements et de la Chancellerie fédérale et que la nouvelle loi sur l'Assemblée fédérale dispose que la ville de Berne est le siège de l'Assemblée fédérale. Ces deux dispositions légales suffisent amplement, aux yeux du Conseil fédéral, à légitimer le rôle particulier de Berne en tant que ville fédérale ».
    4. .
    5. « Berne (commune) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
    6. (fr + de + it) Kristol, Andres, et al., Dictionnaire toponymique des communes suisses, Éditions Payot, Lausanne, (ISBN 2-601-03336-3).
    7. sur encyclopedie.arbre-celtique.com
    8. Swiss Federal Statistical Office accessed 29-May-2009.
    9. « Découvrir la vieille ville de Berne - Bern Welcome », sur www.bern.com (consulté le )
    10. Fiche de l'oppidum de Berne sur oppida.org.
    11. http://fr.ca.encarta.msn.com/encyclopedia_761572983/berne.html.
    12. Rose-Marie et Rainer Hagen (trad. de l'allemand), La Peinture du XVIe siècle, Köln/London/Paris etc., Taschen, , 191 p. (ISBN 3-8228-5559-6), p. 38-47.
    13. Jean-François Aubert, Petite histoire constitutionnelle de la Suisse, Berne, Franke, , 118 p. (lire en ligne)
    14. Martin Illi (trad. Laurent Auberson), « Invasion française » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    15. Georg Kreis (trad. Olivier Meuwly), « Ville fédérale » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    16. (de) « fédérale (la Berne ~) », sur bdlp.org (consulté le ).
    17. Histoire de la Bourse - Site de la bourse suisse .
    18. Pierre Surchat, « Bibliothèque nationale de la Suisse (BN) » [PDF], sur Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), (consulté le )
    19. Jakob Tanner, « Banque nationale suisse (BNS) » [PDF], sur Dictionnaire Historique de la Suisse (DHS),
    20. « L'underground bernois », sur Archives RTS.
    21. « Adieu la Coupole ! », L'Express, (lire en ligne).
    22. « Des toxicomanes devant le Palais fédéral ».
    23. « Anti-UDC à Berne: casse et polémique », RTS Info, (lire en ligne).
    24. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 11
    25. « Conseil municipal », sur Stadt Bern (consulté le )
    26. (de) « Zusammensetzung des Rats. Sitze nach Partei », sur Stadt Bern (consulté le )
    27. « Stadt Bern - Fraktionen im Stadtrat », sur Stadt Bern (consulté le )
    28. (de) « Portrait – GB Stadt Bern » (consulté le )
    29. (de) « Statuten – GFL-Bern », sur www.gfl-bern.ch (art. 1, al. 3) (consulté le )
    30. La Zytgloggeturm et son horloge astronomique
    31. Page 18 Rapport final du Projet d'Agglomération Lausanne-Morges. Consulté le 13.01.2008

    На других языках


    [de] Bern

    Die Stadt Bern .mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}[bɛrn]  (französisch Berne [bɛʁn], italienisch Berna [ˈbɛrna], rätoromanisch Berna?/i, berndeutsch Bärn [b̥æːrn]) ist eine Kommune und Hauptort des gleichnamigen Kantons. Bern wird «Bundesstadt» genannt und nimmt für die Schweiz die Funktion der Hauptstadt wahr. Es ist als Sitz der städtischen und grosser Teile der kantonalen sowie eidgenössischen Verwaltung das grösste Zentrum öffentlicher Verwaltung des Landes.

    [en] Bern

    Bern (Swiss Standard German: [bɛrn] (listen)) or Berne[note 1] is the de facto capital of Switzerland, referred to as the "federal city" (in German: Bundesstadt, French: ville fédérale, Italian: città federale, and Romansh: citad federala).[3][note 2] With a population of about 133,000 (as of 2022), Bern is the fifth-most populous city in Switzerland, behind Zurich, Geneva, Basel and Lausanne. [4] The Bern agglomeration, which includes 36 municipalities, had a population of 406,900 in 2014.[5] The metropolitan area had a population of 660,000 in 2000.[6]
    - [fr] Berne

    [ru] Берн

    Берн (нем. Bern [ˈbɛrn], фр. Berne, итал. Berna, романш. Berna) — город федерального значения, де-факто[4] столица Швейцарии, и двуязычного кантона Берн и административный центр округа Берн-Миттельланд.



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