Corsier-sur-Vevey est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Riviera-Pays-d'Enhaut.
Pour la commune genevoise, voir Corsier.
Corsier-sur-Vevey | |
![]() Vue du vieux bourg de Corsier avec Vevey en second plan. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Riviera-Pays-d'Enhaut |
Localité(s) | Fenil-sur-Corsier, Les Monts-de-Corsier |
Communes limitrophes | Chardonne, Corseaux, Jongny, Saint-Légier-La Chiésaz, Vevey, Châtel-Saint-Denis (FR), Attalens (FR), Remaufens (FR) |
Syndic Mandat |
Arianne Rouge (La Concorde) 2021-2026 |
NPA | 1804 Corsier-sur-Vevey 1808 Les Monts-de-Corsier 1809 Fenil-sur-Corsier |
No OFS | 5884 |
Démographie | |
Gentilé | Corsiéran |
Population permanente |
3 419 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 507 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 28′ 12″ nord, 6° 50′ 30″ est |
Altitude | 421 m |
Superficie | 6,75 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.corsier-sur-vevey.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Charlie Chaplin y meurt en 1977.
En 908, une localité du nom de Corciaco est déjà citée[3]. Une localité du nom de Corsiacum est ensuite mentionnée au XIIe siècle[4].
La commune s'appellera officiellement Corsier jusqu'en 1953, date à laquelle elle a pris le nom de Corsier-sur-Vevey pour se différencier de Corsier dans le canton de Genève[3].
Corsier-sur-Vevey se situe à l'est du canton de Vaud, au nord du district Riviera-Pays-d'Enhaut. Le village est à la croisée de Lavaux à l'ouest et de la Riviera vaudoise au sud. Proche du lac Léman, il jouit d'un climat tempéré.
La commune de Corsier-sur-Vevey mesure 6,75 km2[2] dont 19,3 % de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 45 % de surfaces agricoles, 34,9 % de surfaces boisées et 0,9 % de surfaces improductives[5]. Avec un territoire de 7,5 km de long sur 1,25 km dans sa plus grande largeur, la commune est de forme allongée[4]. Le point le plus bas de la commune est situé à l'avenue Reller à 384 mètres d'altitude. Le point le plus élevé est situé au sud du mont Vuarat à 949 mètres d'altitude à la Baume (La Bauma). L'altitude moyenne est de 695 mètres[5].
Le village est situé à l’extrémité sud-ouest de la commune. Densément peuplé par rapport au reste du territoire, le sud du village forme un espace urbain continu avec les quartiers de Gilamont et de Plan-Dessus à Vevey. Quoique moins dense, le nord du village présente également un espace construit continu partagé avec le village de Corseaux. La plus grande partie du territoire, les Monts-de-Corsier, est comprise entre le canton de Fribourg au nord et la Veveyse au sud. Situé à une altitude plus élevée, avec un habitat beaucoup plus dispersé et de nombreuses fermes, le paysage y est campagnard.
Les habitants de la commune se nomment les Corsiérans.
Ils sont surnommés les Caque-Beurre et les Mangeurs-de-Bricelets[6].
Corsier faisait partie de la paroisse du même nom, tout comme les localités de Chardonne, Corseaux et Jongny. Corsier faisait partie au Moyen Age de la principauté épiscopale de Lausanne, avec les autres paroisses de Lavaux. La paroisse dépendait du bailliage de Lausanne depuis l'invasion bernoise de 1536 jusqu'en 1798. Puis les communes ont été séparées.
L'ancienne église Saint-Maurice, aujourd'hui temple protestant, est déjà mentionnée en 1079. Son chœur à deux travées voûtées d'ogives a remplacé au début du XVe siècle une abside, peut-être carolingienne. La nef rectangulaire a été voûtée d'arêtes en 1605, tandis que les chapelles médiévales sont alors transformées en bas-côtés. Le clocher roman, à arcatures aveugles et baies géminées, est couronné d'une flèche de pierre octogonale et de lucarnes du premier quart du XVe siècle. Le chœur comporte un décor peint remarquable, d'un grand raffinement, exécuté vers 1420-1430, sans doute à l'initiative de la Maison de Savoie (restauré en 1996). Il illustre le Tétramorphe sur ciel étoilé aux voûtains de la deuxième travée, un Christ en gloire au chevet, et des anges porteurs d'une croix de consécration sur les parois[7]. Vitraux de 1958 par Bernard Viglino[8].
Le village de Corsier-sur-Vevey comprend d'autres bâtiments classés comme biens culturels suisses d'importance nationale[9] : le café de la Place et le manoir de Ban. Il compte également plusieurs bâtiments classés comme biens culturels d'importance régionale, à savoir les immeubles aux numéros 2, 4 et 6 de la rue du Château, ainsi que le temple de Corsier-sur-Vevey[10].
L'ancien péage de Bellière (1831) aux Monts-de-Corsier à la frontière avec le canton de Fribourg sur la route de Châtel-Saint-Denis est dû à l'architecte veveysan Philippe Franel[11].
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