Evionnaz est une commune suisse du canton du Valais située dans le district de Saint-Maurice.
Evionnaz | |
![]() Bâtiment communal d'Evionnaz. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Saint-Maurice |
Localité(s) | La Balmaz, La Rasse |
Communes limitrophes | Champéry, Val-d'Illiez, Saint-Maurice, Collonges, Dorénaz, Vernayaz, Salvan, France |
Présidente | Valérie Santacroce-Tacchini[1] |
NPA | 1902 |
No OFS | 6213 |
Démographie | |
Gentilé | Evionnard |
Population permanente |
1 345 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 11′ 00″ nord, 7° 01′ 00″ est |
Altitude | 469 m |
Superficie | 47,99 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.evionnaz.ch |
Sources | |
Référence population suisse[2] | |
Référence superficie suisse[3] | |
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Le z final ne sert qu'à marquer le paroxytonisme et ne devrait pas être prononcé dans sa langue d'origine.
Dans les années 500, le village, alors appelé Eaponne ou Epponnaz, selon les sources est totalement enseveli par l'effondrement du mont Taurus ou Tauredunum qui se détacha de sa base. La date exacte est imprécise ; selon le Chanoine Boccard[4], l'événement se serait passé en 563 alors qu'une note anonyme des archives de la commune[5] le situe en 513. C'est après cette chute que les sources d'eau chaude, qui descendent des Dents du Midi remontent en surface à Lavey-les-Bains, où elles sont exploitées de nos jours encore[6].
Le , le village est à nouveau enseveli, cette fois-ci par le Novierroz. Le cours du Rhône est alors coupé et le fleuve regorge jusqu'à Riddes. Le torrent de la Marre forme un lac au pied du Jorat et menace la population[6]. L'année suivante, les habitants terrifiés par la montée des eaux de la Marre, bâtissent une chapelle à La Rasse et changent le nom du torrent en Saint-Barthélémy. Encore aujourd'hui, le une procession se rend à la chapelle pour prier le saint.
En 1644, un incendie détruit 32 maisons dans le village.
Le , aux alentours de 11 heures, une partie de la Cime de l'Est se détache, brise le glacier et détruit le Bois-Noir. Une coulée de boue ensevelit le hameau de la Rasse.
Le , un incendie ravage un pâté de maisons du village depuis l'ancienne poste jusqu'au café de la Couronne.
En 1923, lors de la pose du câble téléphonique, l'on ouvre la rue principale. L'ouverture aux alentours du Café de la Couronne (dont uniquement l'enseigne subsiste aujourd'hui) met au jour une sorte de cheminée d'une profondeur de plus de 30 mètres vestige probable du village des années 500, mais les recherches ne continuèrent pas plus loin et la cheminée fut remplie de terre[7].
En 1926, le Bois-Noir est enseveli par un débordement du Saint-Barthélémy accompagné d'une coulée de limon, de roche et de glace, coupant la route cantonale et le chemin de fer. En 1930, le Saint-Barthélémy récidiva, forçant ainsi la construction de 5 barrages sur son cours, aujourd'hui tous pleins de pierres et de limons.
Les habitants de la commune se nomment les Évionnards. Ils sont surnommés les Guillots, soit ceux qui courent le guilledou[8].
Les habitants de la localité de La Balmaz se nomment les Barmaires[9].
L'économie d'Evionnaz repose principalement sur le secteur secondaire avec un géant de la chimie industriel : Siegfried (Orgamol SA installé à Evionnaz depuis 1957, acheté par BASF en 2005 et devenu BASF Pharma (Evionnaz) SA, acheté par Siegfried Holding en 2015[10]). La commune représente 33 hectares de terrain industriel.
La commune est desservie par le RER Valais au niveau de la gare d'Evionnaz, qui se trouve sur la ligne du Simplon. Elle est également reliée à l'A9 (Brigue-Lausanne-Vallorbe) 19 (Bex) et
20 (Saint-Maurice).
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