Champéry est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Monthey. À une altitude moyenne de 1 050 mètres, elle se situe dans le Val d'Illiez, au pied du massif des dents du Midi.
Ne doit pas être confondu avec Chambéry ou Chamberí.
Champéry | |
![]() Champéry vu depuis la route des Rives. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Monthey |
Localité(s) | Barme, Planachaux |
Président | Jacques Berra (PDC)[1] |
NPA | 1874 |
No OFS | 6151 |
Démographie | |
Gentilé | Champérolain[2] |
Population permanente |
1 371 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 10′ 41″ nord, 6° 52′ 13″ est |
Altitude | 1 050 m |
Superficie | 38,88 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
Carte de la commune
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Liens | |
Site web | www.champery.ch |
Sources | |
Référence population suisse[3] | |
Référence superficie suisse[4] | |
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Champéry est situé sur la rive gauche de la Vièze, sur un plateau de flysch nommé plateau de la Fin, à l'ouest des Dents du Midi et à l'est de la pointe de Chésery, à 12 km au sud-ouest de Monthey[5].
Le territoire de la commune s'étend sur 38,88 km2[4].
Montriond (France) | Val-d'Illiez | Val-d'Illiez |
Morzine (France) | ![]() |
Val-d'Illiez |
Samoëns (France) | Sixt-Fer-à-Cheval (France), Evionnaz | Evionnaz |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −6,1 | −4,9 | −2,3 | 1 | 4,9 | 8 | 10 | 9,5 | 7,5 | 3,5 | −0,8 | −4,5 |
Température moyenne (°C) | −2,5 | −1,2 | 2,2 | 5,7 | 10 | 13,3 | 15,6 | 14,9 | 12,4 | 7,6 | 2,5 | −1,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 1,1 | 2,6 | 6,7 | 10,5 | 15,1 | 18,7 | 21,2 | 20,3 | 17,3 | 11,8 | 5,9 | 1,9 |
Précipitations (mm) | 101 | 95 | 89 | 79 | 96 | 102 | 87 | 103 | 91 | 86 | 100 | 106 |
Champéry est formé d’un nom de personne latin (campărĭus, le garde-champêtre) et du suffixe toponymique celtique -akos/-acum. Il désigne un domaine rural appartenant à une famille[7]. Selon l'étymologie populaire, il serait composé du mot champ et du nom de personne Péry[7] ou signifierait champ pierreux[8],[9].
La première occurrence du toponyme dans un texte, sous la forme de champeirie, date de 1180[7].
La commune se nomme Tsanpirey en patois valaisan[10].
Les habitants de la commune se nomment les Champérolains[11] ou Champérolins (fém. : Champérolindzes)[10].
Ils sont surnommés lou Tsêtrin, tsêtro signifiant le licou en patois valaisan, et les Pipatses, soit les fumeuses de pipes[10].
La commune compte 1 371 habitants au 31 décembre 2020, pour une densité de population de 35 hab/km2[3].
Elle comptait 405 habitants en 1798, 619 en 1850, 503 en 1860, 704 en 1900, 861 en 1950 et 1 107 en 2000[12].
Évolution de la population de Champéry entre 1850 et 2020[13],[3]
La commune de Champéry est jumelée depuis 2022 avec la ville de Llandudno, au Pays de Galles. Le lien s'est créé autour des championnats de ski alpin du Pays de Galles, qui se déroulent depuis 2007 sur le territoire des Portes du Soleil. Le jumelage concerne surtout une coopération touristique, culturelle et scolaire[14].
Champéry est un site touristique de Suisse[15]. Tout a débuté avec l’ouverture de l’hôtel de la Dent-du-Midi en 1857. Le tourisme hivernal gagna en notoriété dans la deuxième partie du XXe siècle et Champéry participa en 1969 à la création du domaine des Portes du Soleil.
Le domaine skiable de Champéry - Les Crosets - possède 50 km de pistes et 17 remontées mécaniques. Il est connecté au domaine international des Portes du Soleil par le téléphérique Champéry-Planachaux et le télésiège 6 places débrayable du Grand-Paradis. Ce téléphérique a un dénivelé de 899 m.
24 remontées mécaniques sont en fonction durant l'été. Les randonnées à pied ou en VTT sont donc possibles durant la belle saison.
Les randonneurs peuvent aussi bénéficier du téléphérique faisant la liaison entre le village de Champéry et la Croix-de-Culet.
Champéry a conservé le clocher d'une église baroque construite en 1725. Rattachée à la paroisse du Val d'Illiez, les habitants construisent une nouvelle église baroque en 1725, en remplacement de la première chapelle dédiée à Théodore d'Octodure construite en 1436. La particularité de cette église se trouvait dans ce clocher qui se termine non par un toit ni par une flèche, mais par une balustrade sur laquelle s'appuient quatre arcs en pierre évidés à jour, portant un lanterneau à leur point d'intersection et rappelant la forme d'une couronne fermée. Son carillon possède huit cloches, dont quatre datent de 1725, une cinquième de 1842 et les trois dernières de 1996. Ce clocher a été classé au patrimoine suisse en 1974.
Une nouvelle église construite en 1897 remplaça celle de 1725 mais cette dernière fut démolie en 1966 laissant sa place à l’église actuelle, dédiée également à Saint-Théodule[16].
Champéry a accueilli les 7e championnats d'Europe de curling du 5 au . Chez les femmes, c'est la Suède qui a remporté l'or, tandis que chez les hommes, la Norvège a triomphé. Suissesses et Suisses sont arrivés 3e dans leur catégorie respective.
Champéry a accueilli des compétitions internationales de vélo tout-terrain, en particulier les Championnats du monde de VTT et de trial 2011 ainsi que des manches de coupe du monde de mountain bike.
Deux étapes du critérium du Dauphiné sont arrivées à Champéry. La première fois en 2013 lors de la 1re étape avec la victoire de David Veilleux; la seconde en 2019 lors de l'ultime étape avec le succès de Dylan Van Baarle au sprint devant Jack Haig tandis que Jakob Fuglsang remportait le classement général, profitant de l'abandon d'Adam Yates. En 2019, la montée fut classée en 3e catégorie car précédée de la côte des Rives.
Champéry fut à l'arrivée de la 1re étape du tour de Romandie 2017 à l'issue d'un parcours de 173,3 km depuis Aigle, et la montée finale fut classée en première catégorie. Michael Albasini remportait cette étape.
Champéry accueille différents festivals tels que les Rencontres musicales de Champéry et le Maxi-Rires festival.
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