Warvillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Le sol communal est de formation tertiaire. Sous la couche végétale de 20 cm d'épaisseur en moyenne, se trouvent la couche d'argile du limon des plateaux et la marne calcaire[1].
Le territoire est absolument plat, d'une altitude moyenne relevée chemin de Rouvroy d'environ 96 m[1].
Hydrographie
Les puits sont alimentés, à la fin du XIXesiècle, par une nappe phréatique située à environ 20 m de profondeur. La commune n'a ni étangs ni cours d'eau[1].
Climat
Climat de la Somme
Voies de communication et transports
Réseau routier
Le village est desservi par l'ancienne route nationale 329 (actuelle RD 329 - route Montdidier - Albert).
Transports en commun
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Urbanisme
Typologie
Warvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (93,8%), zones urbanisées (6,2%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Wavillers et Wavilla sont relevés en 1214 dans un registre de Philippe-Auguste. Marguerite de Warviller est citée en 1226 selon M. Cocheris[9].
Wavilla, Warviller, signifierait demeure, habitation de la sentinelle, du poste de guerre. Warvillers aurait été un poste avancé d'observation pour le château de Beaufort[1].
Histoire
L'existence d'une église est attestée dès 1150[1].
Le lieu fut qualifié de cité à partir du XIIIesiècle. 1214 est la date la plus ancienne où le nom de «Wavillers» apparaît[10]. Il s'agissait d'une seigneurie relevant alors de la châtellenie de Beaufort (aujourd'hui Beaufort-en-Santerre).
Le premier seigneur connu, Fulcon de Warvillers, est homme-lige de Philippe-Auguste[1].
Aux XVIeetXVIIesiècles, la seigneurie est aux mains de la famille Louvel[1].
Le village traversa la période agitée (jusqu'au XVIIesiècle) que connut la Picardie (guerre de Cent Ans, guerre de Trente Ans) et fut notamment ravagé autant par les armées de Condé que par celles de Turenne lors du siège de Roye en 1653[1].
Pendant la Terreur, en 1793, Marie Louvel, marquis de Warvillers, est emprisonné à Amiens avec sa famille. Il est libéré grâce aux habitants du village[1].
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, le comte de Louvel-Lupel se distingue comme capitaine des gardes mobiles dans l'Yonne[1]. Ses descendants possèdent toujours le château à la fin du XIXesiècle[1].
Le village se trouvait dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[11] et a été presque totalement détruit en 1918. Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [12]. Il ne comporte toutefois aucun monument aux morts, car même si les familles ont été touchées, aucun habitant du village n'a été compté comme «mort pour la France».
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Le village, totalement tourné vers l'agriculture, a longtemps vu la famille de Lupel animer sa vie: notamment au XIXesiècle, le transept construit dans l'église lui est dédié (chapelle côté droit). Résidant au château jusque dans les années 1950, son retrait (avec la vente du château) marque l'avènement des familles de grandes exploitations agricoles jusqu'à ce jour.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[13]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[15].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[16],[17],[18]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[19], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [20].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[21].
Exploitant agricole Réélu pour le mandat 2020-2026[25]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 134 habitants[Note 2], en diminution de 5,63% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
298
291
335
300
309
328
315
297
275
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
274
269
266
256
258
242
239
214
215
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
188
201
192
116
141
134
131
124
108
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
105
103
108
72
86
104
118
121
135
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
147
134
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Le vieillissement et l'émigration vers les cités (lieux d'emploi) provoquent une baisse de population (1975 - 1990: problème de la désertification des campagnes) jusqu'à l'explosion du phénomène de «rurbanisation» - ici lié à la proximité d'Amiens et aux facilités de circulation - qui ont provoqué une immigration importante de population citadine en quête d'habitat moins onéreux qu'en ville. À compter de 1999, ce phénomène va enclencher la réouverture et la rénovation de l'habitat existant, mais également la construction de maisons neuves, comme dans la plupart des communes de la région, la population retrouvant son niveau le plus élevé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Enseignement
Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local[29].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin est reconstruite au XVIIIesiècle. Son transept a été ajouté au XIXesiècle[30],[31]. La chapelle intérieure, dédiée à la famille de Lupel, a été restaurée après la Première Guerre mondiale. Elle a gardé son appareillage de pierre et de brique. Le transept est en brique, le clocher est couvert d'ardoise.
Le château de Warvillers date de 1696. Il est de petite taille et comporte un étage de huit fenêtres et trois chiens-assis sur toit. Le corps principal est constitué de brique et pierre. Deux dépendances s'ajoutent à la construction principale (fronton sur entrée en demi-lune, sculptures). Le mur d'enceinte a été élevé en pierre avec parement de briques. Une butte se trouve à côté du château et pourrait correspondre à une ancienne motte castrale (butte artificielle sur laquelle se trouvait une tour de défense - souvent en bois) ce qui serait logique, compte tenu de l'appartenance du village à la châtellenie de Beaufort, située à 4 km de là, en léger creux par rapport à Warvillers.
La rumeur chez les anciens fait état d'un souterrain reliant Warvillers à Beaufort. Son existence aurait été relevée par des affaissements de terrain dans des jardins mettant au jour un ouvrage maçonné (couloir) dont l'axe était justement celui des deux villages.
La chapelle de Warvillers se trouve sur la RD 329, route de Folies. De type gothique, datant de 1872, elle est dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Sur le pignon, une ancre marine, une croix et un cœur sont gravés dans un trilobe[32].
Le cimetière canadien de Warvillers est de petite taille. En ce lieu sont regroupés les corps de soldats disparus le même jour et au même endroit, à la suite de l'explosion d'un dépôt de munitions (à proximité de Warvillers)[33],[34].
L'église Saint-Martin.
Portail de l'église.
Chapelle en bord de rue.
Masqué par les ifs, le château.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique réalisée par l'institutrice de Warvillers, Mme Malfilâtre, Archives départementales de la Somme, Amiens, 1897-1899, lire en ligne.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2: de Machaux à Zoudainville, accompagné d'un appendice sur les noms de bois du département de la Somme, 1867-1878, Archives départementales de la Somme, Amiens, p. 418, vue 212/267. Lire en ligne sur le site des Archives.
La Somme, les 783 communes, D.Delattre, D. Delattre éditeur, 1995.
Section photographique de l'armée, «Photo: Warvillers (près). Canon de 155 long camouflé», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
«L’édile de Warvillers le rappelle: «Un maire n’a pas tous les pouvoirs»: Nouveau maire de Warvillers depuis 2014, Jean de Lamarlière se confie sur son mandat», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Un deuxième mandat de maire pour Jean de Lamarlière à Warvillers», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Jean de Lamarlière, candidat à sa succession, a été élu à l’unanimité comme maire».
Gaël Rivallain, Anne Kanaan, «Une ultime classe sauvée: L'académie est revenue mardi sur la suppression à Bouchoir, de nouveaux postes sont prévus à Abbeville.», Courrier picard, , p.11.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.249 (ASINB000WR15W8).
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