Folies est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Carte de la commune (Cliquer sur la carte pour agrandir).
Sol, sous-sol, relief
En surface, une couche de limon des plateaux qui peut atteindre cinq mètres d'épaisseur recouvre des lits de calcaire à silex et de la craie marneuse[1]. Le territoire est d'une uniformité presque parfaite. Seules quelques faibles dépressions animent la plaine: les lieudits la Fosse aux Chats et le Fond de la Vallée.
Hydrographie
Une nappe phréatique située, à la fin du XIXesiècle, à une vingtaine de mètres de profondeur alimente les puits qui fournissent une eau calcaire peu potable. Quelques mares procurent alors de l'eau pour les bêtes[1].
Urbanisme
Typologie
Folies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (94,7%), zones urbanisées (5,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Folies est relevé dès 1214, Folye en 1334.
Le nom du village indiquerait un lieu couvert de feuillages[1].
Histoire
Raoul de Folies, seigneur du lieu, aurait donné ses biens au chapitre d'Amiens. Il aurait alors été tué par son neveu[1].
Des muches (souterrains-refuges) ont été creusées de l'église à la rue d'Arvillers. Existantes à la fin du XIXesiècle, elles comportaient des habitations et des étables pour les animaux[1]. De nombreuses sont encore connues en 2011[9].
En 1417, le village est ravagé par les Anglo-bourguignons établis à Arvillers et à Hangest[1].
Le village se trouvait dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[10].
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[12]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[14].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[15],[16],[17]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[18], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [19].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[20].
Exploitant agricole Réélu pour le mandat 20020-2026[24]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 156 habitants[Note 3], en augmentation de 18,18% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
396
420
359
424
408
423
435
440
425
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
413
417
397
354
332
335
335
294
273
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
263
255
219
132
150
150
135
138
137
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
118
102
106
85
88
86
111
118
132
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
149
156
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local[28].
Les élèves sont scolarisés à Le Quesnel et à Bouchoir.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Lucien[29] reconstruite après les destructions de la Première Guerre mondiale[30],[31] et restaurée en 2013-2014[32].
L'église Saint-Lucien.
Chevet de Saint-Lucien.
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Théophile Cailleux (1816-1890), écrivain celtologue né à Folies.
La résistante Madeleine Riffaud, décorée de la Croix de guerre par le général de Gaulle et chevalière de la Légion d’honneur, a vécu son enfance et une partie de sa jeunesse à Folies[33].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Folies, M. Leigné, 1er janvier 1899, lire en ligne, sur le site des Archives de la Somme.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
P. Pannet, M. Desesquelles, M. Mulot et P. Neveu, BRGM, Inventaire des cavités souterraines, hors mines, du département de la Somme (80): Rapport final, , 133p. (lire en ligne[PDF]), p.60 et 90-91.
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
«Le maire de Folies reconduit dans ses fonctions», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Pierre Kaczmarek a été reconduit dans ses fonctions, tout comme la première adjointe Martine Voirin».
Gaël Rivallain, Anne Kanaan, «Une ultime classe sauvée: L'académie est revenue mardi sur la suppression à Bouchoir, de nouveaux postes sont prévus à Abbeville.», Courrier picard, , p.11.
lieutenant Chanteau, Section photographique de l'armée, «Photo: Folies. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
«Nouveaux travaux dans l’église de Folies: L’église de Folies devait être inaugurée le 31 mai. Mais le nouveau conseil municipal en a décidé autrement. Explications», Le Courrier picard `, (lire en ligne, consulté le ).
Ludovic Lascombe, «Dans les pas de Madeleine Riffaud, résistante oubliée du Santerre: À l’occasion de la sortie d’une bande dessinée autobiographique, Madeleine Riffaud, l’une des dernières grandes résistantes françaises encore en vie, revient sur sa jeunesse picarde dans un village qui l’a un peu oubliée», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии