Arvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Arvillers est un bourg rural picard du Santerre est situé à proximité de l'ancienne voie romaine dite Chaussée Brunehault, constituant l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934). La commune est à 30 km au sud-est d'Amiens et 11 km de Roye.
En 2019, elle est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens; ligne no45, Moreuil - Montdidier)[1].
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Arvillers
Le Quesnel
Folies
Hangest-en-Santerre
Bouchoir, Erches et Warsy
Davenescourt
Becquigny
Urbanisme
Typologie
Arvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (81,4%), forêts (7,8%), zones urbanisées (5,4%), zones agricoles hétérogènes (5,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Les anciennes formes du nom du village sont: Argovillaris (844)[9], Arviler (1167) , Harviller (1184), Ursivillarensis, Ursivilla, Arvileir, Arviller (1223), Arcovillaris (1257), Arcovillaris (1267)[10], Arviler, Arviler en Santers (1394), Arvillier, Arvillers en 1673, Erviller, Arviver et Harvillers.
Son étymologie est incertaine, compte tenu des variations du nom. On s'accorde à estimer qu'elle signifierait «Repaire de l'ours» ou «Ville fortifiée»[11].
Histoire
On a découvert dans la commune une hache-marteau en roche dure perforée[réf.nécessaire], ainsi que, au hameau de Prunierval, des sarcophages et une pièce de monnaie à l'effigie de Jules César[12]. Les traces de deux villas gallo-romaines ont été découvertes à côté du cimetière militaire[13]. Le lieu était proche de la via Agrippa, voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Portus Itius (Boulogne-sur-Mer) par Augusta Suessionum (Soissons) et Samarobriva (dite localement Chaussée Brunehaut).
Pendant la guerre de Cent Ans, en 1417, le château fut occupé par les Anglais qui ravagèrent le voisinage. Jean de Luxembourg les cerna et les força à se rendre[12].
La seigneurie a appartenu à partir de 1556 aux ducs de Montmorency et de Bourbon[12].
Le village et l'église ont été incendiés par les Espagnols en 1653 sous les ordres de Condé, durant la Fronde[12].
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, les Allemands, marchant sur Amiens, occupèrent Arvillers[12].
Le village se trouvait dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale et a subi des destructions de guerre[14],[15],[16]. Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [17].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
L'ancienne commune de Saulchoy-sur-Davenescourt a été rattachée à Arvillers en 1965[18].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[18], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du 4 décembre 1992 et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du 6 mai 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[19], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[20],[21]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[22] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[23] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[24], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Vice-président de la CC Avre Luce Moreuil (2005[26] → 2016) Vice-président de la CC Avre Luce Noye (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28],[29]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 775 habitants[Note 3], en diminution de 1,15% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 018
928
1 040
1 135
1 140
1 105
1 121
1 165
1 212
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 266
1 259
1 368
1 339
1 333
1 364
1 308
1 185
1 056
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 048
989
897
625
720
651
692
637
646
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
678
634
559
568
634
652
719
738
784
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
770
775
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2020, la commune accueille une école publique de quatre classes qui accueille un peu plus de cent élèves de la maternelle au CM2[28].
Santé
Les deux médecins généralistes qui y avaient leur cabinet ont quitté la commune en 2015. Une ostéopathe a rouvert le cabinet médical en 2017[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château d'Arvillers
Église Saint-Martin, du XVIIesiècle[34], détruite pendant la Première Guerre mondiale[35],[36],[37] a été reconstruite en 1928 en brique et béton armé par Charles Duval et Emmanuel Gonse.
Chapelle Notre-Dame de la Délivrance. Reconstruite en 1829[38].
Chapelle Sainte-Margareth à Saulchoy-sous-Davenescourt, datée de 1840[38].
Le monument aux morts, financé par une souscription publique vers 1923. Il s'agit d'un modèle-type de l'époque, le numéro 2139 du catalogue Gourdon, nommé soldat au drapeau[39],[40].
Le monument aux morts.
L'église Saint-Martin.
Autre vue de l'église.
Le château.
Personnalités liées à la commune
Madeleine Riffaud (née en 1924 à Arvillers), héroïne de la résistance, poétesse, journaliste et correspondante de guerre française[41],[42].
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 976 - (ISBN2600001336).
Section photographique de l'armée, «Photo: Arvillers. L'église et ses abords», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Arvillers. Un coin du village», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Arvillers. Ruines autour de l'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
Cécile Latinovic, «Le mot d’ordre moreuillois est passé: Seize communes sur les 23 que compte le secteur de Moreuil ont mis le FN en tête», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Par exemple, dimanche 18 juin, après le scrutin, le maire d’Arvillers, Yves Cottard, ne cachait pas sa satisfaction. Ses administrés ont boudé le candidat REM. Pour autant, le maire n’est pas connu comme être un sympathisant du Front national. Ce qui lui donnait cette satisfaction était davantage l’échec électoral de l’ancien président de feu la Communauté de communes du Val de Noye que l’échec du candidat La République en marche».
«C’est décidé, Yves Cottard veut rester maire d’Arvillers», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«À 72 ans, l’élu n’est pas un novice. Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, il fait partie du paysage de la commune de plus de 800 habitants depuis 1977, comme conseiller municipal et depuis près de vingt ans comme maire de la commune. Il est aussi vice-président de la Communauté de communes Avre Luce Noye en charge de l’environnement».
«Jour 1 du 4eet dernier mandat d’Yves Cottard à Arvillers», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Le cabinet d’Arvillers rouvre deux ans après: Une ostéopathe a décidé de reprendre le cabinet laissé vacant par les médecins généralistes en 2015», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Arvillers. L'église: intérieur», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Arvillers. L'église: le chœur», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Arvillers. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.217 (ASINB000WR15W8).
Virginie Guennec, «Ils racontent la jeune «Rainer»: Deux réalisateurs se penchent sur la jeunesse de Madeleine Riffaud. La Résistante, surnommée «lieutenant Rainer», est une enfant du pays, dont beaucoup se souviennent dans le Santerre.», Le Courrier picard,.
Alain Ruscio, «Tous les combats de Madeleine Riffaud», L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
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