Bouchoir est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Bouchoir est une commune située sur le plateau du Santerre, en France, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Roye et à 40 km au sud-est d'Amiens.
Le village occupe une position de carrefour à l'intersection des axes Amiens - Roye et Albert - Montdidier.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est exclusivement composé de couches argileuses du limon des plateaux. Le sous-sol quant à lui est formé de craie blanche pour la partie supérieure et de craie marneuse pour la partie inférieure[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est presque totalement plat et culmine à une centaine de mètres d'altitude. Le paysage est celui du plateau du Santerre au sol plat et découvert[1].
Hydrographie
Il n'y a sur le territoire de la commune ni cours d'eau, ni source. La nappe phréatique était située en 1899 à une vingtaine de mètres au-dessous du niveau du sol[1].
Située en bordure de la route Amiens - Roye (ex-route nationale 334, devenue RD 934), la commune a un habitat groupé. Il n'y a dans la commune ni hameau, ni ferme isolée.
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens; ligne no45, Moreuil - Montdidier)[2].
Urbanisme
Typologie
Bouchoir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (93%), zones urbanisées (7%)[8].
Toponymie
On rencontre plusieurs formes pour désigner Bouchoir dans les textes anciens: Bucheria, Buchuherre (1215), Bouchouerre, Buchuerre, Bouchuere, Bouchoire, Bouchoir (1567).
L'archéologie aérienne a révélé la présence de vestiges de villas gallo-romaines sur le territoire de la commune[9].
Moyen Âge
En 1121, Adèle de Vermandois fit donation de sa terre de Bouchoir à l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne[1].
Jusqu'au milieu du XIIesiècle, Bouchoir était rattachée à la paroisse d'Erches[1].
La seigneurie de Bouchoir passa à la famille de Beaufort, dépendante de celle de Mailly puis au marquisat de Nesle[1].
En 1431, Jean Poton de Xaintrailles, ancien compagnon de Jeanne d'Arc y aurait battu les Bourguignons qui ravageaient la région. Dans le village, la rue du Marteloir[Note 3] rappellerait cet événement[1].
Époque moderne
Aux XVIeetXVIIesiècles, des invasions espagnoles touchèrent la localité[1].
Époque contemporaine
L'existence d'une école est attestée à Bouchoir en 1794[1].
À la fin de l'épopée napoléonienne, le maire et quelques habitants voulurent résister en 1814 aux Cosaques et en arrêtèrent quelques-uns. L'un d'eux mourut. Le , un détachement russe incendia le village et flagella publiquement certains habitants[1].
À la fin de la guerre franco-allemande de 1870, le village fut occupé par l'armée prussienne[1].
Première Guerre mondiale
L'église de Bouchoir fin 1915 (Cl. Berne-Bellecour).
Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), le village, situé dans la zone des combats[10],[11],[12],[13],[14],[15], fut presque totalement détruit[16],[17],[18]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [19].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Entre-deux-guerres
Le village de Bouchoir fut reconstruit durant l'entre-deux-guerres, les architectes Emmanuel Gonse et Charles Duval restaurèrent l'église et dirigèrent la reconstruction de la mairie et de l'école communale.
Seconde Guerre mondiale
La commune de Bouchoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, fut marquée par la personnalité de son curé, l'abbé Emile Lavallard qui entra dans la Résistance en 1942. Agent de liaison entre les groupes résistants de Roye, Guerbigny et Rosières-en-Santerre sous le pseudonyme de «Milou», il fut un résistant actif au sein du mouvement Francs-tireurs et partisans et devint l'un des responsables du mouvement de Résistance, Front national, du département de la Somme. À l'été 1943, il dit la messe dans le cimetière militaire britannique de Bouchoir. Il eut à son actif, le sauvetage d'aviateurs anglo-américains dont l'appareil avait été abattu. Il réceptionnait également des parachutages d'armes sur le plateau du Quesnoy, comme celui fait en plein jour fin 1943. Le , il fut arrêté à Amiens. Emprisonné à la citadelle d'Amiens, interné au camp de Royallieu à Compiègne, il fut déporté à Neuengamme puis à Sachsenhausen et enfin à Falkensee.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[20]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[22].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[23],[24],[25]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[26], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [27].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[28].
Agricultrice Vice-présidente de la CC Terre de Picardie (2017 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[32]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 273 habitants[Note 4], en diminution de 12,22% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
697
591
739
697
732
746
708
712
690
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
648
664
669
615
659
643
627
569
540
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
507
481
485
252
290
310
320
302
300
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
293
295
195
201
222
226
263
274
311
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
280
273
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local[36].
Économie
Les activités économiques sont liées presque exclusivement à l'agriculture[réf.nécessaire].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le monument aux morts.
Église Saint-Pierre des XVIeetXVIIIesiècles, détruite pendant la Première Guerre mondiale[37],[38], restaurée et reconstruite en partie en 1925. Elle abrite une statue de la Vierge du XVIIesiècle.
Article détaillé: Église Saint-Pierre de Bouchoir.
Chapelle Notre-Dame-de-Grâce, élevée en 1867 par Virginie Toullet-Tronquet à la mémoire de ses parents protégés par la Vierge en 1814. Très dégradée, cette chapelle communale fait l'objet de chantiers de restauration depuis 2010 grâce à l'action de l'association les amis du patrimoine de Bouchoir[39],[40].
Calvaire de la fin du XIXesiècle, typique de la région, en fer forgé[41].
Monument aux morts offert par le Comité américain, érigé en 1926[42].
Monument aux morts communal: groupe sculpté en marbre de Carrare, commandé au sculpteur Lefranc de Montdidier qui devait compléter le monument offert par le Comité américain mais qui a été placé près de l'église en 1926. La sculpture représente une femme - allégorie de la Patrie, de la République ou de la Victoire - soutenant le soldat mourant[43].
Cimetière militaire britannique, New british cemetery.
Article connexe: Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme.
La mairie-école, édifiée au début des années 1930 sur les plans des architectes, Charles Duval et Emmanuel Gonse [44].
Personnalités liées à la commune
Abbé Emile Lavallard, (1907-1945), curé de Bouchoir de 1938 à 1944. Mobilisé en 1939, il devint caporal-infirmier pendant la Drôle de guerre, et la bataille de France. Retourné dans sa paroisse, il entra en résistance au sein du mouvement Francs-tireurs et partisans et devint un des responsables du Front national (mouvement de résistance) du département de la Somme. Il recueillit des aviateurs anglo-américains dont l'appareil avait été abattu. Il réceptionna des parachutages d'armes comme celui fait en plein jour fin 1943. Le 24 avril 1944, il est arrêté à Amiens avec Aimé Merchez et Jean-Marc Laurent. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté à Neuengamme puis à Sachsenhausen et enfin à Falkensee. Du 5 novembre 1944 au 18 février 1945, il y célébra clandestinement la messe. Atteint d'un phlegmon et d'une phlébite, il fut évacué au camp de Mauthausen où il décèda le 13 avril 1945] quelques jours avant la libération du camp[45].
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle sous le titre: Chaulnes et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire Rassorts Lorisse, 2006 (ISBN978-2-877-60916-6).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le toponyme Marteloir signifie: lieu d'un grand massacre.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Bouchoir, rédigée par Monsieur Hautbout, instituteur en 1899, Archives départementales de la Somme
Will, Ernest, «Les villas gallo-romaines de la Somme: aperçu préliminaire», Revue du Nord, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol.47, no187, , p.541–576 (DOI10.3406/rnord.1965.2544, lire en ligne, consulté le ).
Berne-Bellecour, Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. Position d'une batterie de 75», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1918 (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. Cimetière du 250e Régiment d'infanterie», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. La grande rue», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. Un carrefour», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. L'entrée du village sur la route de Roye», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
«Bouchoir: Magali Crappier devient maire: C’est une femme, Magali Crappier, qui a été élue édile de Bouchoir. Jean-Pierre Pitavy, maire sortant, n’avait pourtant pas dit son dernier mot», Le Courrier picard, (www.courrier-picard.fr/region/bouchoir-magali-crappier-devient-maire-ia184b0n345482, consulté le )«Alors que la liste majoritaire était, durant la campagne, menée par Pierre Graux, c’est finalement Magali Crappier qui se présente pour le siège de maire. «Comme elle a été élue au premier tour (avec 82 voix, ndlr), nous avons changé de stratégie et fait bloque derrière elle», confie Pierre Graux. Magali Crappier devient ainsi maire avec sept voix contre quatre pour Jean-Pierre Pitavy».
Gaël Rivallain, Anne Kanaan, «Une ultime classe sauvée: L'académie est revenue mardi sur la suppression à Bouchoir, de nouveaux postes sont prévus à Abbeville.», Courrier picard, , p.11.
Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. L'église: façade principale», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. L'église; le chœur», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
«Des petites actions pour une grande restauration, celle de la chapelle de Bouchoir: Les Amis du patrimoine, qui vont fêter leurs 10 ans d’existence, multiplient les animations pour collecter des fonds destinés à la remise en état de la chapelle», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.249 (ASINB000WR15W8).
Section photographique de l'armée, «Photo: Bouchoir. La route de Roye et le calvaire», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
«Mairie-école à Bouchoir», La Construction moderne, no2, 1932-1933, p.114-117.
Amicale d'Orenienburg-Sachsenhausen, Sachso, Paris, Librairie Plon et Les Editions de Minuit collection Terres humaines, 1982 (ISBN2-259- 00 894-1) pp. 390-392
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