Warloy-Baillon est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Warloy-Baillon | |
![]() L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Somme |
Maire Mandat |
Frédéric Martin 2020-2026 |
Code postal | 80300 |
Code commune | 80820 |
Démographie | |
Gentilé | Warloisiens |
Population municipale |
753 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 00′ 38″ nord, 2° 31′ 28″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 142 m |
Superficie | 15,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Corbie |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.warloy-baillon.fr/ |
modifier ![]() |
Le sol de la commune est recouvert d'une couche de terre végétale épaisse dans la vallée, mince le long des pentes et sur les côtes au nord-est et au sud.
Le sous-sol est composé d'un lit argilo-calcaire avec bancs de silex. Au nord sur le plateau, le sol est argilo-siliceux et au sud sur la côte le sous-sol est crayeux essentiellement[1].
Le relief de Warloy-Baillon se compose d'une vallée sèche qui parcourt le territoire communal du nord au sud. Il s'agit de l'ancien lit de l'Hallue asséché.
La rivière Hallue traverse la commune mais est, en partie, enterrée.
Le climat de Warloy-Baillon est tempéré océanique avec vents dominants de nord-est et sud-ouest. La direction des vents est modifiée par la présence de bois.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,1 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (2,6 %), forêts (1,8 %)[2].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[3].
La commune de Warloy-Baillon est composée de deux entités : Warloy et Baillon. Ces deux entités liées entre elles depuis des temps reculés sont maintenant jointives et ne forment plus qu'un seul et même ensemble urbanisé.
La commune de Warloy-Baillon est assez enclavée et éloignée des centres urbains qui polarisent les territoires de cette partie du département de la Somme.
Une maison de Santé a été ouverte au public en , un ancien presbytère serait rénové pour devenir la nouvelle mairie, située à côté de l'école publique.
Les activités économiques sont représentées essentiellement par l'agriculture, l'artisanat et le commerce (boulangerie, coiffeur, deux menuiseries, un paysagiste) et les services de santé de proximité (médecin, pharmacien, kinésithérapeute). Les services publics sont représentés par les écoles (publique et privée), la poste et la maison de retraite qui est le premier employeur de la commune. Warloy-Baillon possède également un notaire, un orthopédiste et dentiste équin. De plus, la commune dispose d'une équipe de sapeurs pompiers (volontaires, ou professionnels) et, l'été, d'un centre aéré.
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 36)[4].
Harponville | Varennes-en-Croix | Hédauville |
Vadencourt | ![]() |
Senlis-le-Sec |
Baizieux | Hénencourt |
Warloy-Baillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
On trouve plusieurs formes pour désigner Warloy-Baillon dans les textes anciens. En 985, Warledum, puis Waerlois, Waelois puis Warloy en 1328.
À l'époque mérovingienne, Warloy aurait possédé un fort (une place du village s'appelle place du Fort).
La seigneurie de Warloy appartenait à l'abbaye de Corbie depuis sa fondation.
En 1294, la seigneurie de Warloy est vendue à Guy IV de Châtillon, seigneur d'Encre.
Au XVIe siècle, Baillon avait pour seigneur Caron de Millies. En 1504, la seigneurie de Warloy fut revendue à l'abbé de Corbie. En 1509, la seigneurie de Warloy fut vendue par l'abbé de Corbie à Adrien de Hénencourt, doyen du chapitre de la cathédrale d'Amiens, pour la somme de 5 550 livres. En 1528, il fit imprimer à ses frais le premier bréviaire à l'usage du diocèse. En 1530, à la mort d'Adrien de Hénencourt, la seigneurie de Warloy passa à Antoine de Lameth.
En 1598, Warloy-Baillon subit les invasions espagnoles et les habitants se réfugient dans les muches, souterrains composés de nombreuses chambres[1].
Entre 1787 et 1789, un habitant de Warloy-Baillon, Pierre Petit dit « Prêt à boire », peigneur de laine, fut condamné par le tribunal de l'Élection de Doullens à 1 000 livres d'amende pour contrebande de tabac et de sel[10].
En 1789, les cahiers de doléances de la paroisse de Warloy-Baillon demandent la suppression de tous les impôts du Royaume et leur remplacement par un impôt sur les propriétés sans aucun privilège et par un impôt par tête selon les facultés et les ressources de chacun. Les habitants se plaignent des dégâts causés aux cultures par les bêtes sauvages (lapins, etc.) qui se multiplient dans la garenne seigneuriale[10].
En 1870-1871, pendant la guerre franco-prussienne, la commune de Warloy-Baillon subit de nombreuses réquisitions. Soixante jeunes gens de la commune combattent, deux sont morts, deux blessés et médaillés et six faits prisonniers[1].
Pendant la Grande Guerre, Warloy-Baillon était un village de l'arrière du front de l'Ouest, un hôpital militaire est installé dans la maison de retraite.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux aviateurs alliés périrent à Warloy-Baillon : en 1940, K. R. Lucas sur un Hurricane Mk1, et en 1944, D. E. Pinkney, sur un Auster[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1802 | Charles Vignon | |||
mai 1805 | Pierre Vignon | |||
1817 | 1821 | Pierre Caussin | ||
avant 1837 | M. Outrequin Parti= | |||
avant 1868 | Pierre Constantin | |||
avant 1873 | Alfred Théodore Marie Delannoy | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | mars 2001 | Pierre Darras[13] | DVD | |
mars 2001 | En cours (au 8 octobre 2020) |
Frédéric Martin | Réélu pour le mandat 20-2026[14],[15],[16] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 753 habitants[Note 3], en diminution de 6,46 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 700 | 1 750 | 1 778 | 2 074 | 1 972 | 2 071 | 2 092 | 2 018 | 1 926 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 861 | 1 704 | 1 469 | 1 370 | 1 297 | 1 272 | 1 197 | 1 166 | 1 074 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 027 | 996 | 984 | 894 | 836 | 805 | 797 | 722 | 737 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
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733 | 710 | 698 | 718 | 708 | 734 | 743 | 807 | 769 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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753 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune scolarise 45 élèves dans son école publique placée en zone B, dans l'académie d'Amiens, pour l'année scolaire 2016-2017[21].
La commune compte plusieurs associations :
ainsi que : un terrain de football, de ballon au poing, de tennis, et de pétanque.
Il s'enrôla dans les armées de la Révolution le avec le grade de sergent dans le 3e bataillon de la Somme qui, par amalgame du 5 nivôse an II (1793), fut incorporé à la 24e demi-brigade d'infanterie qui fit partie de l'armée de Sambre-et-Meuse, puis, en 1793, de l'armée du Nord.
En 1796, la 61e demi-brigade d'infanterie de ligne fut formée le 5 ventôse an IV à partir des unités suivantes : 24e demi-brigade de bataille (2e bataillon du 12e régiment d'infanterie, 3e bataillon de volontaires de la Somme, 10e bataillon de volontaires des réserves et bataillon de volontaires de réquisition de Saint-Omer).
Jean-François Clément participa donc aux campagnes de 1792 à l'an VI aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse et d'Italie, fut nommé sous-lieutenant le , lieutenant le 24 brumaire an IV, et se trouva à l'affaire de Sultzbach, près de Bamberg, le 30 thermidor suivant, où la 61e demi-brigade résista aux charges de la cavalerie ennemie, ainsi qu'à la bataille de Gradisca le 29 ventôse an V.
Il prit part à la campagne d'Égypte et reçut un coup de feu à la main droite au siège du Caire le 28 germinal an VIII. Il fut promu capitaine, le 12 prairial suivant.
Il tint garnison dans l'intérieur pendant les ans X et XI, passa au camp de Bruges en l'an XII, et y fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial.
Attaché au 3e corps de la Grande Armée pendant les campagnes en Autriche (1805), en Prusse (1806) et en Pologne (1807), il se fit remarquer à la bataille d'Iéna et reçut le brevet de chef de bataillon, le . Resté en cantonnement en Prusse en 1808, il participa à la campagne de 1809 en Allemagne et fut nommé officier de la Légion d'honneur le 7 juin de la même année. En garnison à Hambourg en mai 1811, promu major en second le 15 avril suivant, il passa dans le 12e régiment de ligne le 18 juillet.
Il fit la campagne de Russie en 1812, et mourut le 23 août des suites de blessures reçues à Valontina-Gora le 19 du même mois. Clément avait été créé chevalier de l'Empire le [24].
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