Vadencourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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La source de l'Hallue se trouve dans la commune, village rural picard de l'Amiénois situé à 19km au nord-est d'Amiens et desservi par l'ancienne route nationale 319 (actuelle RD 919).
Vadencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (72,1%), forêts (21,1%), prairies (4,5%), zones urbanisées (2,3%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Dès 1120, apparaît Wadencort dans un cartulaire de Saint-Martin-aux-Jumeaux. Wadincultis, forme latinisée est citée en 1131[8].
Histoire
Vadencourt a toujours été un très petit village (31 habitants en 1724, 48 en 1772), mais d'implantation ancienne, puisque son nom est mentionné depuis le début du XIIesiècle: Wadencurt en 1133.
La mare en contrebas de l'église et du cimetière.
Siège d'une seigneurie depuis le Moyen Âge (le premier seigneur connu est Baudouin, chevalier, en 1245).
Vadencourt conserve toujours un château reconstruit pour l'essentiel au XVIIIesiècle, mais dont le plan conserve le souvenir de quatre tours rondes aux angles de l'édifice. Le châtelain, principal propriétaire du terroir, a modelé la physionomie du village: l'église est construite non loin du château, plusieurs fermes de Vadencourt ainsi que le moulin, dépendaient du châtelain, et même la place publique fut reconnue comme une propriété du baron de La Grange à la suite d'un procès (1825). Les conflits qui opposèrent le baron à certains habitants durant la première moitié du XIXesiècle permettent de mesurer le poids que conservait alors le châtelain sur la vie et le développement du village: il participait à l'entretien de la mare, du pont sur l'Hallue, des chemins, du mobilier de l'église, mais imposait sa loi aux ouvriers agricoles (sur 33 familles composant le village en 1828, une trentaine étaient employées par le fermier du château pour les moissons)[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 104 habitants[Note 3], en augmentation de 9,47% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
133
113
118
118
132
133
152
121
147
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
137
139
124
134
131
92
94
91
101
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
88
83
79
69
73
77
93
79
74
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
81
80
73
74
93
104
101
100
95
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
103
104
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
L'église Saint-Martin, entourée du cimetière, a été construite au XVIIIesiècle. Bâtie en pierres du pays sur soubassements en grès et couverte en ardoise, elle est formée d'une simple nef, sans bas-côté ni transept, prolongée par une abside à trois pans. Sa longueur intérieure est de 16,30 m, sa largeur intérieure est de 6,60 m. La voûte de la nef est en berceau, celle de l'abside est en forme de croupe.
L'ensemble de l'église est pavé en carreaux hexagonaux de 22cm. Le sanctuaire, légèrement surélevé, a une profondeur de 4,50 m; il n'est séparé de la nef que par une ligne de briques rectangulaires.
De chaque côté, la nef est éclairée par trois grandes fenêtres en plein cintre dont l'encadrement est en léger ressaut, leur hauteur est de 3,60 m et la largeur est de 1,30 m. Dans l'abside à trois pans, le panneau central est muré, les panneaux latéraux comportent une baie de mêmes dimensions que celles de la nef. Entre chacune des baies, des pilastres de faible épaisseur apportent un effet décoratif. Les murailles latérales, réunies par trois gros tirants en fer, supportent une double corniche en pierre.
La tour surmontée d'une flèche octogonale est incluse dans le fond de la nef. Elle est portée par quatre piliers à section carrée de 80 × 80cm, dont deux sont inclus dans la façade ouest.
Le portail, en plein cintre, est encadré de pilastres soutenant un fronton triangulaire en léger relief sur le nu du mur. Sa porte rectangulaire à deux vantaux est large de 1,60 m. L'entrée dans la nef se fait aussi par une porte latérale, surmontée d'un œil-de-bœuf.
La nef contient la dalle funéraire de Marie-Josèphe Pingré, fille de messire Pingré de Vraignes, « Mareschal des camps et armée de Sa Majesté », épouse de Jean-François Chassepot de Beaumont capitaine chef de vol pour héron de la Grande Fauconnerie de France. Elle est décédée le âgée de 46 ans. Armoiries de la défunte: deux lions soutiennent un cuir découpé orné de deux écus, aux armes de la famille Chassepot de Beaumont (d'azur à la fasce ondée d'or, accompagnée de trois roses du même) et de la famille de Pingré (d'argent au chêne arraché de sinople, ensanglanté d'or). Cette dalle, fixée sur le mur nord à l'entrée de la nef, commémore les donations faites par la défunte en faveur de l'église de Vadencourt: réfection de la toiture de la nef, alors en tuiles, et don d'un tableau de saint Jean-Baptiste aujourd'hui disparu (il devait figurer sur le panneau central de l'abside)[17],[18].
Le château de Vadencourt, érigé entre l'église et les sources de l'Hallue, se compose d'un corps de logis central encadré par des communs au nord et un corps de ferme au sud. Tous les bâtiments sont en craie, exceptée l'élévation sud en briques et pierres. Le corps de logis est en rez-de-chaussée, avec un étage de comble couvert d'un toit à la Mansart. Les deux ailes en retour d'équerre, abritant les écuries (au nord) et la cuisine avec logement du fermier (au sud), sont couvertes par un toit à longs pans, pignons découverts. Elles sont épaulées par deux tours rondes coiffées d'un toit en poivrière. Une grille en fer forgée, exécutée par Jean-Baptiste Veyren, dit Le Vivarais, marque l'entrée du château entre les deux tours (on attribue également au Vivarais, la rampe de l'escalier, dans l'angle nord-ouest du corps de logis)[20],[21].
Le château a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le [22].
La croix Jacques:
Selon la légende, cette croix de pierre aurait été érigée en souvenir de l'attaque d'une diligence au cours de laquelle les passagers furent tous pillés et massacrés. Elle est située entre Contay et Harponville mais se trouve sur le territoire communal, sur l'ancien chemin d'Amiens à Arras[23].
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2: de Machaux à Zoudainville, accompagné d'un appendice sur les noms de bois du département de la Somme, 1867-1878, Archives départementales de la Somme, Amiens.
Patrimoine de France, Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens.
«Marc Dépret, le maire de la Vadencourt, est décédé», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«L’élu avait entamé son troisième mandat de maire en mai dernier».
«Les premières réponses de la fondation Apprentis d’Auteuil après l’incendie du château: La Fondation Apprentis d’Auteuil répond aux reproches de négligences coupables après l’incendie volontaire du château mardi 10 juillet. Elle maintient sa volonté de vendre ce legs», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Le château de Vadencourt avait été légué en 2006 à la Fondation suite au décès de sa propriétaire. Mais ce n’est qu’en 2016, après dix ans de procédures, que la Fondation en fut pleinement propriétaire, une nièce de la bienfaitrice ayant contesté ce legs. Dix ans pendant lesquels, le château fut l’objet de multiples intrusions et dégradations. Jusqu’au sinistre de mardi dernier survenu après de multiples alertes du maire et de voisins attachés à ce joyau du patrimoine».
«Le château de Vadencourt est toujours à vendre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Service régional de l'Inventaire de Picardie, Amiens
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.290 (ASINB000WR15W8).
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