Hénencourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Ne doit pas être confondu avec Hennecourt.
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Hénencourt | |
![]() Le château. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC du Val de Somme |
Maire Mandat |
Gilles Roussel 2020-2026 |
Code postal | 80300 |
Code commune | 80429 |
Démographie | |
Gentilé | Hénencourtois |
Population municipale |
193 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 00′ 12″ nord, 2° 33′ 55″ est |
Altitude | Min. 83 m Max. 121 m |
Superficie | 3,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Corbie |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
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Hénencourt est un village rural picard est situé à 6 km à l'ouest d'Albert, sur la RD 91 d'Albert à Warloy-Baillon qui relie les vallées de l'Ancre et de l'Hallue.
Le village s'est bâti sur une haute plaine, entre les deux vallées de l'Ancre et de l'Hallue. Il culmine à 109 mètres, près du chemin de Senlis-le-Sec[1].
Hénencourt est desservi en 2019 par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 36)[2].
![]() |
Warloy-Baillon | Senlis-le-Sec | Bouzincourt | ![]() |
Vadencourt | N | Millencourt | ||
O Hénencourt E | ||||
S | ||||
Baizieux | Bresle | Laviéville |
Le Trun paraît avoir été un ruisseau qui partait du bois pour rejoindre l'Hallue[1].
La nappe phréatique se trouvait à la fin du XIXe siècle à 65 m de profondeur[1].
Le territoire est souvent recouvert d'une épaisse couche d'argile favorable à la production de briques et de tuiles (pannes). Le sous-sol est sablonneux. Vers Warloy-Baillon, quelques centimètres d'argile reposent sur un fond calcaire. Dans la direction de Senlis, la craie ou la marne argileuse reposent sous 10 à 12 cm de terre arable[1].
Hénencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
La commune d'Hénencourt présente un habitat groupé.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,4 %), forêts (19,1 %), zones urbanisées (9,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
On trouve plusieurs formes pour désigner Hénencourt dans les textes anciens : Hennecourt, Hennencourt, Hénancourt.
Hénencourt est un terme de formation germano-romane. Le suffixe « court », dérive du terme latin curtis désignant une cour de ferme, une ferme ou un domaine[10]. Le préfixe « Hénen » serait un dérivé du nom germanique d'un des propriétaires après les Invasions barbares des Ve siècle et VIe siècle[11].
Il n'y a pas trace de document écrit concernant Hénencourt avant le XVe siècle. L'église Saint-Maclou est construite en 1404. En 1458, se déroule, dans l'église d'Hénencourt, la translation des reliques de saint Maclou, de saint Georges et de saint Nicaise. La fête du village est fixée au dimanche suivant la Saint-Nicaise[1].
La maison seigneuriale était bâtie entre la rue du Four, la rue du Magister et la rue d'Agaches, sur une éminence, près du premier puits de l'abreuvoir, de l'ancien cimetière et de l'église remplacée en 1840. Un souterrain existe près de là[1].
Le premier curé de la paroisse d'Hénencourt est désigné en 1498.
En 1534, Charles de Lameth est gouverneur de Corbie.
En 1624, Jean de Lameth fait planter le parc du château. Le château actuel date du XVIIe siècle et a été remanié au siècle suivant par un architecte vraisemblablement proche de Pierre Contant d'Ivry.
En 1677, Jean Cauchois, clerc lay[C'est-à-dire ?] à Hénencourt, appose sa signature au bas d'un document. Il meurt en 1696 et est inhumé dans l'église. Le 10 mars 1719, Jean Alexis Manot, clerc lay et magister, est lui aussi inhumé dans l'église. La fonction de magister[C'est-à-dire ?] est exercé jusque 1854 par un membre de la famille Manot[1].
En 1742, est creusé le puits d'en-bas.
Le 2 décembre 1792, la commune d'Hénencourt a comme prêtre constitutionnel Herby. Le 30 thermidor an II (17 août 1794), Augustin de Lameth est remis en liberté après deux mois d'incarcération ayant été considéré comme suspect.
Le premier budget communal est adopté en l'an IX (1800-1801).
En 1808, est construite la première école de la commune[1].
L'église Saint-Maclou est reconstruite en 1840.
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, le 25 décembre 1870, 4 000 Allemands occupèrent le village imposant aux habitants des réquisitions. M. de Lameth établit une ambulance dans le village pour y soigner blessés et malades. Une épidémie de variole fit 32 morts. Trois capitaines, deux sous-officiers et 22 soldats de la commune prirent part à la guerre. Le sergent Minotte et quatre soldats moururent dans les ambulances.
Le 27 juillet 1897, est inauguré le monument « Espérance » à la mémoire des soldats morts au cours de la Guerre de 1870, érigé par les soins d'Henri de Lameth, engagé volontaire en 1870, capitaine des corps francs et maire d'Hénencourt[1].
En 1899, la chasse est toujours entièrement réservée au châtelain, même en dehors des terres qu'il affermait[1].
Pendant la Première Guerre mondiale, le château d'Hénencourt est occupé par William Birdwood, commandant du Corps d'armée australien et néo-zélandais (ANZAC) ; des soldats australiens y cantonnent. L'édifice est à demi-détruit à cause de l'effondrement d'une sape aménagée par l'armée britannique qui provoque l'explosion d'une bombe suivie d'un incendie[12].
Des blockhaus sont construits dans le village par l'armée britannique et quelques uns subsistent encore aujourd'hui.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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en cours en 1793[13] | Pierre François Ruin | membre du conseil général de la commune | ||
en cours en 1857[13] | Marie Ambroise Baudoin Augustin de Lameth | général d'armée | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Baudouin Gérard Marc Marie Thibault de Lameth | Agriculteur | |
mars 2008 | 2020 | Michel Vandepitte[14],[15] | ||
2020[16] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Gilles Roussel |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 193 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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432 | 450 | 534 | 581 | 591 | 602 | 603 | 602 | 601 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
546 | 507 | 442 | 434 | 410 | 380 | 350 | 309 | 304 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
260 | 266 | 288 | 187 | 184 | 191 | 185 | 172 | 175 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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170 | 174 | 176 | 165 | 205 | 193 | 172 | 173 | 185 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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193 | 193 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1600, le village compte 145 habitants[1]. La Briqueterie et la Hutte ont été des écarts autrefois habités[1].
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.
![]() |
Ce blason a été repris des armes de la famille d'Hénencourt qui fut seigneur du village jusqu'au XVe siècle[25]. Blasonnement :
Ornement extérieur :
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