Wambrechies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Wambrechies | |
L'ancien hôtel de ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Sébastien Brogniart 2020-2026 |
Code postal | 59118 |
Code commune | 59636 |
Démographie | |
Gentilé | Wambrecitains |
Population municipale |
10 608 hab. (2019 ![]() |
Densité | 686 hab./km2 |
Population agglomération |
1 051 609 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 41′ 10″ nord, 3° 02′ 58″ est |
Altitude | Min. 13 m Max. 26 m |
Superficie | 15,47 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lille-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.wambrechies.fr/ |
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Wambrechies fait partie de l'agglomération lilloise. Elle est située à 7 km au nord de Lille. La ville est parcourue par le cours de la Deûle, rivière canalisée.
Quesnoy-sur-Deûle | Linselles | |
Verlinghem | ![]() |
Bondues |
Saint-André-lez-Lille | Marquette-lez-Lille |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 11 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Wambrechies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), zones urbanisées (17,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Wenebercis (1105-13), Wenesberchies (1144), Wenebrechies (1174), Wenebrecies (1211), Waneberchies (1236)[25].
À l'origine et jusqu'au XIVe siècle environ, le nom s'écrit Wenesbrechies. L’existence d’une paroisse y est attestée dès le VIe siècle, mais la cité de Wambrechies est mentionnée pour la première fois en 1110, dans l’acte de donation de l’autel au chapitre de la collégiale Saint-Pierre de Lille par l’évêque de Tournai. Le premier document qui cite le nom de Wambrechies sous sa forme actuelle date de 1287 (document émanant de l'abbaye de Marquette). Wambrechies était renommée, du temps de Buzelin[Note 8], par ses belles eaux et ses gras pâturages. Ce bourg appartenait en partie au marquis de Haynin ; il fut brûlé dans les troubles de Flandre, au début du XVIIe siècle. À la fin du siècle suivant, diverses industries font leur apparition notamment dans le textile (filature de lin, corderie, fabrique de bleu de Prusse) mais aussi dans l'agroalimentaire (fabrique d'huile, de vinaigre, de fécule, de chicorée, de genièvre, de bière). Au XIXe siècle furent édifiés les principaux monuments actuels de la ville (château de Robersart, église Saint-Vaast, office du tourisme). Wambrechies va connaître son essor industriel notamment avec la linière Vandenbosch[26] fondée en 1902 ; située sur la rive droite de la Deûle, elle fut la plus grosse filature de lin de Wambrechies du début du xxe siècle et est un constituant de la société Linière de Wambrechies créée en 1922.
La première communauté du Nord du mouvement Emmaüs ouvre à Wambrechies en 1954, il s'agit d'une des premières en France. Elle est directement liée à l'action de Jean Deroubaix, appelé plus tard « le capitaine Jean », industriel de Ronchin qui entend l'appel au secours de l'abbé Pierre du , gagne Paris au lieu de se rendre aux sports d'hiver comme prévu, constate le formidable élan de solidarité suscité par le cri sur les ondes et décide de faire quelque chose dans le Nord. Recherchant un terrain, il se voit proposer par l'armée l'achat d'un fort déclassé de la Redoute à Wambrechies. Le site n'est qu'un amas de terre, d'herbes folles, de buissons, avec des blockhaus demi-enterrés et de la boue lorsqu'il pleut. Les premiers occupants, à partir du , campent sous la tente ou sur de la paille dans les blockhaus puis le site se pérennise, se développe sur plus de 15 hectares, construit en dur, se modernise, ouvre un magasin de revente des objets récupérés, devient une véritable entreprise de récupération, remise en état, revente, qui fait vivre autour de 60 personnes[27].
Dans le milieu des années 1980, la Deûle fut élargie pour permettre le passage de péniches au grand gabarit. Ces travaux furent à l'origine du renouveau actuel du centre-ville.
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Les armes de la commune de Wambrechies se blasonnent ainsi :
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On trouve successivement :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Hipolitte Delporte | ||||
an X | Noël Vandamme | |||
an X | an XI | Théodore Cornille | ||
an XII | an XIV | Antoine Louis Joseph Cornille | ||
Antoine Louis Joseph Cornille | ||||
Obert Martel Vicomte de Quiévy | ||||
Ignace François Flory | ||||
Jean-Baptiste Catry | ||||
Obert Martel Vicomte de Quiévy | ||||
Louis Guérin | ||||
Jean Baptiste Sénelar | ||||
Henri Claeyssens | ||||
Gustave Delos | ||||
Narcisse Valois | ||||
Louis Cavle | ||||
Jean Degruson | ||||
Gaston Picavet | ||||
Germain Marquillies | ||||
Henri Catteau | ||||
Amédée Lictevout | ||||
Gérard Leroy | ||||
Alphonse Bredow | ||||
Daniel Janssens | Technicien des travaux publics de l'État retraité, Vice-président de Lille Métropole Communauté urbaine - LMCU (1995 → 2014), Vice-président de la Métropole européenne de Lille - MEL (depuis 2014) | |||
En cours | Sébastien Brogniart | DVD |
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 9]
En 2019, la commune comptait 10 608 habitants[Note 10], en augmentation de 7,65 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 066 | 3 224 | 3 481 | 3 066 | 3 322 | 3 403 | 3 571 | 3 542 | 3 571 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 822 | 3 849 | 3 817 | 3 714 | 3 833 | 4 239 | 4 012 | 4 335 | 4 599 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 914 | 4 634 | 4 602 | 4 057 | 4 423 | 4 693 | 4 894 | 4 984 | 5 281 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2011 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 031 | 5 845 | 7 894 | 8 152 | 8 250 | 8 552 | 9 414 | 9 841 | 9 705 |
2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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10 539 | 10 608 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 214 hommes pour 5 643 femmes, soit un taux de 51,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,5 |
6,4 | 75-89 ans | 8,6 |
15,7 | 60-74 ans | 16,1 |
19,5 | 45-59 ans | 19,2 |
21,2 | 30-44 ans | 20,9 |
16,5 | 15-29 ans | 15,6 |
20,4 | 0-14 ans | 18,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Par sa situation géographique sur la Deûle et à la limite nord de l'agglomération lilloise, bien desservie par la rocade Nord-Ouest à sa frontière sud, son activité économique est à la fois marquée par
Chaque dimanche, un marché local se tient sur l'avenue de Robersart.
Près d'une centaine d'associations (sportives, économiques, caritatives, touristiques, historiques ou de loisirs) sont actives sur la commune[37].
Une braderie traditionnelle a lieu à l'occasion des Fêtes de Robersart, le week-end de Pentecôte. Comme dans beaucoup de communes du Nord de la France, la Fête des allumoirs, en octobre, annonce la diminution des jours par un défilé nocturne de toute la population portant des allumoirs pour éclairer la nuit.
Tous les deux ans, les années paires, ont lieu, en septembre, les Rencontres des Activités et des Associations pour présenter le tissu associatif wambrecitain.
Construit en 1868, de style néoflamand du Second Empire, ce bâtiment est situé sur la place centrale de Wambrechies. Ancien hôtel de ville, il a hébergé l'Office du tourisme. Sa façade en pas de moineau, est construite en briques de couleurs. Les armoiries du Vicomte et de Napoléon III sont apposées sur la façade. Le beffroi mesure 27 mètres et abritait un pigonnier et le chemin de ronde qui permettait d'observer les alentours.
Le site du château, dans le centre-ville de Wambrechies, a été le lieu de résidence des seigneurs de la ville dès le Xe siècle. À l'origine, il s'agit du château de Leuringhien bâti au XIIIe siècle. Le château est un bâtiment en forme de “U” de style Renaissance. Le terrain mouvant en proximité de la Deûle provoqua le pourrissement des pilotis et l’effondrement total de ce dernier au XVIIe siècle. En 1760, Louis Joseph de Broide, seigneur de Wambrechies, a commandé sa reconstruction.
Deux générations plus tard, en 1810, le vicomte de Quiévy, figure historique de Wambrechies, rachète le château afin de clore une succession compliquée. Maire de la commune pendant presque quarante ans, il procède à de nombreux aménagements.
À partir de 1866, la comtesse Juliette de Robersart, nièce du Vicomte Obert de Quiévy, hérite du domaine et devient la dernière châtelaine de Wambrechies. Délaissé, le château se dégrade : l’avancée de style Renaissance finit même par s’effondrer en 1900, année de la mort de Juliette. Le notaire Valois, ami et exécuteur testamentaire de la comtesse, finit par léguer officiellement la demeure à la paroisse de Wambrechies en 1926.
Avec la loi sur la laïcité de Jules Ferry, l’école libre de garçons s’y est aussi installée vers 1908 jusqu'en 1959. Les douves sont comblées pour garantir la sécurité des enfants. La toiture est refaite en 1950. En 1971, une équipe de jeunes Wambrecitains, soutenue par l’association Sauvegarde du Château de Robersart, recreuse les douves. La paroisse cède le château à la municipalité en 1982 pour un franc symbolique et dès 1983, des travaux de restauration commencent : des pieux en béton enfoncés à quinze mètres de profondeur stabilisent le bâtiment. L’aile gauche est rénovée en 1992. En 1997, une explosion au gaz endommage à nouveau fortement l’aile droite, obligeant à la reconstruire entièrement avec un léger agrandissement en 1988 et 1999. À partir de 1998, une partie des locaux a été attribuée au musée de la Poupée et du Jouet ancien.
Musée de la Poupée et du Jouet Ancien de Wambrechies Il est hébergé depuis 1998 dans le château de Robersart. En 2005, Noëlle Louly fait donation de sept cents poupées d’art au musée.
Cette église du XIVe siècle était une hallekerque, courante en Flandres, à 3 nefs avec un clocher massif trapu (voir Saint-Vincent de Marcq-en-Barœul). Elle fut incendiée le , pendant les guerres de religion, par les Hurlus de la garnison protestante de Menin. L'église fut rebâtie et restaurée de nombreuses fois.
En 1852, le vicomte Martel Henri Obert de Quévy, maire, décida de reconstruire une nouvelle église. Ce fut l'occasion d'une refonte complète du centre-ville et de l'hôtel de ville. En 1859, l'architecte lillois Charles Leroy fut désigné pour bâtir ce nouvel édifice (il sera aussi l'architecte de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille à Lille). Le chantier se déroula de 1859 à 1868. Le , l'église fut consacrée et dédiée à saint Vaast. De style néogothique, son plan est simple : une nef avec deux bas-côtés. L'entrée est surmontée d'un clocher couronné d'une flèche (aujourd'hui disparue) dont quatre petites flèches marquent les angles. La façade est soulignée par trois arcades en ogive profonde ; au-dessus une rosace surmontée d'une galerie et de l'étage immense, réservé aux cloches. L'intérieur, dont la nef est divisée en trois niveaux (grandes arcades, tribunes, fenêtres hautes), est orné de boiseries sculptées recouvrant les murs des bas-côtés. Dans la nuit du , la flèche du clocher s'écroula sur la place après avoir été déboulonnée par les Allemands, celle-ci faisant obstacle aux décollages des avions de l'aérodrome de Bondues. Elle ne fut pas reconstruite. Depuis 2004, une restauration complète de l'extérieur et des vitraux était en cours. Cette restauration est achevée et a donné lieu à une inauguration le par un concert en l'Église et par son illumination.
Répartis sur l'ensemble du territoire de la commune, plusieurs petits édifices religieux témoignent de la spiritualité catholique des habitants.
Occupé depuis 1517, le site était au départ un simple moulin à eau, aux multiples fonctions (moulin à blé, moulin à drap, scierie de bois du Brésil…). En 1789, Guillaume Claeyssens arrive à Wambrechies et fonde une huilerie sur le site. Dans des bâtiments des XVIIIe – XIXe siècles, classés monuments historiques, la distillerie Claeyssens commence en 1817 à fabriquer, selon une méthode ancestrale, un alcool de grains (seigle et orge maltée) de qualité et réputé qui a pris le nom de la commune : le genièvre. C'est aussi l'une des rares distilleries de genièvre d'Europe. La distillerie est toujours en activité et se visite. Parmi les bâtiments de la distillerie, mais situé à l'écart, une malterie est également inscrite aux monuments historiques.
Construite de 1925 à 1927 par l'architecte André Granet, elle met en œuvre la technique alors nouvelle du béton armé qui permet de réaliser six plateaux de 600 m2. La tour centrale abrite le château d'eau et les dynamos. Désaffecté, le bâtiment est inscrit aux monuments historiques en 2000.
Dû à l'élargissement de la Deûle nécessaire pour la circulation de péniches à grand gabarit, un pont fixe remplaça le vieux pont-levis en juillet 1984. Quelques années plus tard, l'aménagement en fit un petit port de plaisance. La capitainerie a été inaugurée en 2006.
Le tramway touristique de la vallée de la Deûle est Créée et animée par l'Amitram (association loi 1901), la ligne de tramways anciens a le projet de relier Lille et Quesnoy-sur-Deûle. La ligne parcourt aujourd'hui Marquette-Wambrechies.
Le hameau du Cliquennois est situé à l'extrémité Sud-Ouest de la commune de Wambrechies, vers Lompret. Le château semble dater du XVIIe siècle. En briques et en pierres, son architecture rappelle celle qui fleurit à Lille après la conquête de Louis XIV. En 1480 meurt Jean d'Ostende, seigneur de Marcot et de l'Épinette à Wambrechies, puis seigneur du Cliquenois.
Ce fort fut bâti en 1879 par le Général Séré de Rivières[42].
C'est en ce lieu que furent fusillés par les Allemands quatre-vingt-douze antinazis entre le et le . Trente-cinq le furent dans la seule journée du [Note 11],[43].
Le fort a été racheté en 2009 par la ville de Wambrechies pour en faire un site d'animations culturelles inauguré en 2013[44].
Inscrite sur la liste complémentaire des monuments historiques, la pharmacie située sur la place centrale (place du Général de Gaulle) date de la fin du XIXe siècle et a gardé tout son aménagement d'origine en boiseries, sa porte en vitrail et une collection importante de pots de pharmacie. La pharmacie Roye-Caenevet est toujours en activité, mais en , elle fut déménagée dans la maison voisine grâce à d'importants travaux afin de devenir une pharmacie neuve et moderne participant au rayonnement du centre-ville Wambrecitain. L'ancienne bâtisse deviendra par la suite un musée consacré aux pratiques pharmaceutiques.
L'officine avec son décor de boiseries et sa porte en verre gravé, les vitraux de la cage d'escalier et de la salle à manger sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [45].
Pendant des années, un musée des pompiers fut abrité dans l'ancienne caserne des pompiers, au pied de l'église. En 2005, il dut déménager à Saint-Étienne, ce bâtiment devant être détruit pour le réaménagement de la place centrale de Wambrechies.
Ce cimetière est implanté sur le site de la Dacquerie, promontoire pour l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale. On y trouve un tilleul qui servait d'observatoire sur le front. Il comporte 2655 soldats de confessions différentes et une stèle avec une inscription bilingue.
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