Pérenchies est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Nord.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pérenchies | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Carole Gruson 2022-2026 |
Code postal | 59840 |
Code commune | 59457 |
Démographie | |
Gentilé | Pérenchinois |
Population municipale |
8 542 hab. (2019 ![]() |
Densité | 2 819 hab./km2 |
Population agglomération |
1 051 609 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 40′ 07″ nord, 2° 58′ 23″ est |
Altitude | Min. 19 m Max. 38 m |
Superficie | 3,03 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Armentières |
Législatives | 4e circonscription du Nord |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.ville-perenchies.fr/ |
modifier ![]() |
De la taille d'une petite ville et dotée d'une population avoisinant les 8 000 habitants, Pérenchies est devenue, au siècle dernier, une cité industrielle textile. Située au nord-ouest de la métropole lilloise, elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Pérenchies se situe dans le territoire historique des Weppes, en Flandre romane, à 7,4 km au nord-ouest de Lille.
La commune dispose de la gare de Pérenchies, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et d'Armentières, ou d'Hazebrouck, ou de Dunkerque.
Houplines | Frelinghien | Verlinghem |
Prémesques | ![]() |
|
Capinghem | Lille | Lompret |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].
Pérenchies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (53 %), terres arables (25,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 587, alors qu'il était de 3 332 en 2014 et de 3 086 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pérenchies en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Pérenchies[I 1] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 95,7 | 90,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,3 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4 | 7,8 | 8,2 |
Selon M. Becquart en 1879, Pérenchies viendrait de Phaer ind sich qui signifierait "Signal remarquable de l’intérieur", mais selon le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France il vient de Acus ou Iacus qui signifiait "Territoire"[22].
La première mention de Pérenchies, orthographié Pencies, apparaît dans un manuscrit de 1101.
Au Moyen Âge, les terres appartiennent à une seigneurie vicomtière. Les seigneurs de Pérenchies y possèdent des terres et un donjon sur motte.
En 1167, l'Ordre du Temple s'y est installé en construisant une commanderie et y possède des terres jusqu'au XIVe siècle[23].
Parmi les seigneurs de Pérenchies, on retrouve les noms de Siger en 1181-1190, de Marguerite, mariée à Adam de la Bassée en 1295, et de Roger en 1305[24].
Plusieurs fois, au cours des siècles, le village est détruit. On peut citer la bataille de Bouvines, durant laquelle Baudouin de Pérenchies fut fait prisonnier, le village fut pillé par les troupes françaises[25].
À côté de la seigneurie de Pérenchies, figure également sur la paroisse la seigneurie du Plouich[26].
Dans le manuscrit de Jacques le Groux à Fournes, on retrouve une épitaphe rimée en l'honneur de Pierre de Rosembois, seigneur de la Caulerie de Pérenchies depuis l'achat de la seigneurie par sa femme en 1399 et écuyer du duc de Bourgogne Jean sans Peur[24]. Cette épitaphe est écrite suite à la mort de Pierre à la bataille d'Azincourt[27] :
“Par grand désir d"honneur acquerre
Alla chil escuyer en guerre,
El pour le Roi, son droit seigneur,
Souffrit mainte paine et labeur.
Escuyer de très grand loz
Nommé Pierre de Rosimbos,
Larges, courtois, beaux, secrets,
Et de tous gens estoit aymé.
En son temps tint la seigneurie
De la ville de Pérenchies,
Et aussy de le Caulerie.
Escuyer fut de l'Eseurie
De haut, puissant ot redoubté
Le duc Jean plein de bonté.
Et perdy emprès Rnisseauville
La vie en l'an IVe mille
Et quinze, si comme me remembre,
Vingt et cinquième jour de novembre.
Priez pour lui qui cy passez,
Et pour tous les autres trespassez”.
Les Rosembois conservent la seigneurie jusqu'en 1441, date à laquelle Jean du Vinage, riche bourgeois d'Ypres, la rachète à Marie Des Prez. Jean du Vinage, fils de Jean et mari de Marie Spiking selon Théodore Leuridan, la revendit ensuite à Charles d'Oignies, seigneur d'Estrées.[24]
La famille Du Vinage étant protestante, au XVIe siècle, la religion réformée semble y avoir tenu une école.
La seigneurie passe ensuite de père en fils jusqu'à la mort de Jean-François d'Oignies au siège d'Arras en 1640. Il est remplacé par sa sœur Philippote.
En 1668, Pérenchies et la région deviennent françaises par le traité d'Aix-la-Chapelle. Comme la ville limitrophe de Prémesques, le village est dévasté par l'armée victorieuse de Louis XIV.
Mais en 1695 le village appartient à Nicolas-François Faulconnier, magistrat lillois anoblit en 1671, sans que l'on en connaisse les détails. Son fils brigadier du Roi étant mort, c'est son neveu Monsieur de Broide qui lui succède. C'est enfin Charles-Simon Robert, gendre de M. de Broide, puis son fils Simon-Joseph Robert, seigneur de Wambrechies qui participa à l'élection des députés aux États généraux de 1789, qui seront les derniers seigneurs.[24]
Le village compte 500 habitants en 1789 lors de la Révolution française.
Le 29 mai 1790, Jean-Baptiste Vanelslande devenait le premier maire de la commune, qui comptait en son sein un comité révolutionnaire, il était composé de la première municipalité.
L’État confisque les biens de l’Église, l’église est vendue le 26 avril 1799.
Vers 1800, le bourg rural compte 151 maisons pour 728 habitants. Deux moulins y sont installés. Le château et sa ferme sont d’ailleurs vendus à Albert-Romain-Joseph-Mahy, maître de la poste aux chevaux de Lille. On y cultive des légumes et du tabac.[28]
Pérenchies souffre beaucoup des guerres napoléoniennes et de la campagne de 1814 et accueille le retour de Louis XVIII à bras ouverts. En effet, selon le Journal royal, la mairie de Pérenchies offre au roi la remise des frais occasionnés par les convois militaires. Selon ce même journal, la fête de la Saint-Louis est fêtée avec beaucoup d’allégresse[29].
Un service solennel pour le repos de l'âme de Louis XVI est d'ailleurs organisé à l'église en 1818.
En 1835, une école primaire d’une classe ouvrit ses portes.[28]
En 1835, une filature de coton est construite par Julien Le Blan, suivie par une filature de lin en 1838 ; celle-ci utilise la vapeur et utilise plus de cent machines à filer, elle deviendra une des plus grandes usines du Nord avec plus de 3600 broches[30]. Les ouvriers, au nombre de 350 en 1848, sont des paysans et journaliers, qui ignoraient la difficulté de la tâche. Le propriétaire déclare d'ailleurs en 1840 « On n’a employé que des enfants de la campagne qui n’avaient pas la plus légère idée du métier qu’on allait leur apprendre ».[31]
En 1848, l'entreprise connait de nombreuses difficultés et finit par être en faillite, les pérenchinois craignent de perdre leur emploi. Elle est finalement rachetée avec le château par Donat Agache, membre de la famille Agache, et Charles Droulers, qui la développent et lui donnent une importance nationale, la construction d’une gare et de la ligne de chemin de fer Lille-Dunkerque coupant le village en deux a sûrement pesé dans la décision des deux hommes.[32]
Le 11 septembre 1854, les frères Jacquin, un ingénieur et un ouvrier belges, tentent de faire dérailler le train de l’Empereur Napoléon III à Pérenchies, mais leur « machine infernale » est découverte par la police. Ils ont toutefois le temps de fuir en Belgique.[33]
À la mort de Donat Agache en 1857, c'est son fils Edouard Agache, qui deviendra conseiller municipal de la ville, qui lui succède.
C'est à cette époque que l'église Saint-Léger fut bâtie par Charles Leroy dans un style typiquement flamand, comme en témoigne l'utilisation des briques rouges, et néogothique.
À partir de 1880, c’est la Belle Époque, la ville est modernisée. Un bureau télégraphique est installé en 1891[34], la commune est éclairée au gaz à partir de 1905 et cette même année les premiers sapeurs pompiers sont embauchés pour l’usine, ils desservent ensuite toute la ville[35].
En 1900, la population atteint plus de 3 200 personnes tout en ayant doublée entre 1876 et 1911, cela mène à l'ouverture de l’école communale pour filles, jadis appelée Léon Gambetta et aujourd’hui Jean Macé, et de l’école maternelle Louis Pasteur en 1905. Le village devient une véritable ville industrielle dont toute la vie et le développement gravitent autour des établissements Agache, qui emploient désormais plus de 2 000 personnes.
L'entreprise Demeyere est créée par Lucien Demeyere en 1909, elle est située rue de la Prévôté[36].
, la guerre est déclarée contre l’empire allemand, la ville est occupée le et subit souvent les bombardements alliés, la commune servant de base arrière de repli pour les troupes allemandes. L’évacuation complète de la ville est décidée en 1917, le clocher de la ville est dynamité.
Le bilan est désastreux: la ville, l’usine et l’église sont presque totalement détruites, 105 soldats d’origine pérenchinoise sont tués. Le château n'est pas reconstruit son emplacement devient un étang de pêche[37].
La ville a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [38].
Dans les années suivant la fin de la guerre, la ville renaît de ses cendres. L’usine est le premier bâtiment reconstruit. Des baraquements, cités et habitations provisoires voient le jour. Des travailleurs Italiens et Polonais arrivaient en masse et aidaient la reconstruction de la ville, les communes de Lisieux et Sélestat devinrent même les marraines de Pérenchies. Entre 1921 et 1924, l’église Saint-Léger est restaurée. Cependant, la ville ne retrouvera qu’en 1921 la population qu’elle avait en 1911.
La ville fête le centenaire de les usines Agache en 1928, un buste d'Edouard Agache est inauguré. Il sera cependant fondu durant la Seconde guerre mondiale[39].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée. Certains de ses habitants rejoignent la Résistance dès 1941. 150 Pérenchinois sont fait prisonniers. La ville est libérée le 6 septembre 1944 et le 2 septembre 1945, un calvaire catholique, construit par Adolphe Masselot, est érigé[40].
Au cours du XXe siècle, diverses populations étrangères (Belges, Polonais, Italiens, Portugais), viennent s’installer dans la commune.
Après la Seconde Guerre mondiale, la ville est particulièrement concernée par le baby-boom, la population de la ville ayant presque doublé entre 1945 et 1960. De nombreuses nouvelles rues et habitations voient le jour. En 1976, le collège Jacques Monod, le complexe sportif Pierre Lecerf et la base de loisir (en collaboration avec les villes de Lompret et de Verlinghem) ouvrent leurs portes pour répondre à cette rapide augmentation de la population adolescente.[41]
Parallèlement à son développement, la ville est de plus en plus intégrée à la métropole lilloise à partir de 1989, par la construction de la station de métro Saint-Philibert à Lomme et le développement du réseau Ilévia.
En 1985, l’usine Agache ferme ses portes et quitte Pérenchies, l'activité économique sera restaurée par l'arrivée en 1991 de l'usine Roxane Nord, rachetée par Cristaline, étant donné la découverte de la source Saint-Léger en 1979[42].
Depuis les années 1990, l’arrivée des supermarchés (Aldi[43] en 1995, Match[44] en 2006, Lidl[45] en 1997) et le développement de la zone commercial de Lomme font concurrence aux petits commerces, dont les estaminets. Parallèlement, depuis les années 2000, une politique d’urbanisation est menée sur les terrains vagues et en friche, ou les champs.[46]
Tous ces changements récents mènent à partir de 2015 à un désir de désengorgement des principales rues de la ville, dont la circulation est devenue très dense. un projet d'interdiction du passage des camions a même été proposé[47], et en 2022 la Métropole européenne de Lille a fait de la rue de Lomme une rue à sens unique[48].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Quesnoy-sur-Deûle[49]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Armentières
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Nord.
Pérenchies est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015, prennant la suite de la communauté urbaine de Lille (CUDL) créée en 1966 et qui a pris en 1996 le nom de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD du maire sortant Bernard Provo obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 487 voix (70,63 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celles menées respectivement par[50] :
- Nadine Somon (DVD, 574 voix, 16,30 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Didier Decallonne (PS-PCF-EELV, 460 ,voix, 13,06 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 39,26 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVC menée par Valérie Provo[51] obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 133 voix (44,96 %, 21 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 99 voix celle DVD menée par Benoît Delobel[52] 1 034 voix, 41,03 %, 6 conseillers municipaux élus).
Une troisième liste, DVG menée par Philippe Vanbeneden[53], a recueilli 353 voix (14 %, 2 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 59,17 % des électeurs se sont abstenus[54],[55].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1802-1803 | A. J. Hovelacque[56] | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | 1945 | Joseph Pollet | Fait fonction de maire | |
1945 | 1947 | Maurice Vanhonacker | Ouvrier du textile | |
1947 | 1963 (décès) |
Joseph Pollet | MRP | Employé d'usine Conseiller général de Quesnoy-sur-Deûle (1951 → 1963) |
1963 | 1963 | Henri Wagnon | employé de bureau | |
1963 | mars 1971 | Paul Desquirez | DVD | Menuisier |
mars 1971 | juin 1995 | Roger Dutriez | DVD | Artisan cordonnier |
juin 1995 | mars 2001 | Didier Pira | PS | Coordinateur Sécurité Prévention Santé |
mars 2001 | 31 mars 2015[57] | Bernard Provo[58],[59] | DVD | Directeur général des services retraité Démissionnaire |
13 avril 2015[60] | juillet 2020[61] | Danièle Lekien | DVD | Retraitée |
juillet 2020[62] | septembre 2022[63],[64] | Valérie Provo | Professeur des écoles Démissionnaire | |
septembre 2022[65] | En cours (au 21 septembre 2022) |
Carole Gruson |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[67].
En 2019, la commune comptait 8 542 habitants[Note 7], en augmentation de 3,23 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 728 | 728 | 803 | 808 | 802 | 913 | 914 | 940 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 084 | 1 179 | 1 409 | 1 554 | 2 098 | 2 538 | 2 785 | 2 687 | 3 164 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 483 | 3 948 | 4 207 | 2 247 | 4 346 | 4 451 | 4 457 | 4 528 | 2 726 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 050 | 5 570 | 6 858 | 6 926 | 7 186 | 7 639 | 7 783 | 7 801 | 8 289 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 424 | 8 542 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 006 hommes pour 4 407 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,5 |
5,0 | 75-89 ans | 8,1 |
14,0 | 60-74 ans | 15,2 |
19,1 | 45-59 ans | 18,5 |
20,9 | 30-44 ans | 20,6 |
17,2 | 15-29 ans | 15,9 |
23,3 | 0-14 ans | 20,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Pérenchies accueille le siège social et la principale usine de l'entreprise de meubles Demeyere, créée en 1909.
On peut signaler :
L'héritage des usines Agache se retrouve dans de nombreux lieux: l'ancienne usine Agache, la rue Edouard Agache ainsi que l'étang Agache.
La spécialité de Pérenchies la tarte à prônes, une tarte aux prunes à gros bords.[71]
Les maires successifs de Pérenchies ont toujours tenu à préserver le patrimoine et les traditions de la ville depuis les années 1980. En témoignent la mise en place chaque année de ducasses dans le quartier de l'Europe[72] et de braderies dans les bas de la ville et dans la rue de la Prévôté.
À la Toussaint, une fête costumée en l'honneur de Marie-Groëtte (ou Marie-Grauette), une sorcière du folklore de l'Audomarois et de la Flandre française, est organisée depuis 1981[73]. La sorcière hanterait les marécages et les étangs ainsi que les eaux de l'Aa et de la Lys et attirerait les enfants dans les profondeurs grâce à son « groët », une fourche. Une phrase en patois picard est encore parfois entendue: « Au cœur de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie Grauette saque les éfants au fond de l’iau aveucque sin groët qu’alle a toudis dins s’main. » que l'on peut traduire par « Au cour de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie-Groëtte entraîne les enfants au fond de l'eau avec sa fourche qu'elle porte toujours dans sa main. »[74].
Les quatre géants sont aussi au cœur de la ville culturelle de la ville.
Ils étaient initialement au nombre de deux, il s'agit de M. et Mm. Tartaprônes, couple de pâtissiers en bois et en osier, créés par l'Union commerciale suite à la braderie de Pérenchies de 1936. Leur construction est chargée à un menuisier et un charpentier de la ville tandis que les costumes sont confectionnés avec du tissu offert par les établissements Agache. En 2003, ils sont restaurés par M. Tricart, ils mesurent désormais 4 mètres 50 et doivent être portés par deux hommes ou par des roulettes[75].
Suite à la mise en place d'une Confrérie de la Tarte à prônes, chargée de promouvoir la tarte à prunes et de représenter les traditions de la ville[76], deux autres géants sont présentés en septembre 2014. Ils font référence au au passé industriel de la ville et portent le nom de Jeanne la fileuse et d'Henri le tisserand.
Autrefois, un défilé de majorettes était aussi organisé chaque année le long de la rue de la Prévôté lors du nouvel an.
Une association dédiée à l'étude et la valorisation de l'histoire de la ville, appelée Si Pérenchies m'était contée.., possède d'ailleurs un blog[77].
![]() |
Blason | De sinople à l'écu d'argent et un bâton componé de gueules et d'argent brochant en bande sur le tout
|
---|---|---|
Détails | Ces armes sont celles de l'ancienne famille seigneuriale. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :