Houplines est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
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Houplines | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Jean-François Legrand 2020-2026 |
Code postal | 59116 |
Code commune | 59317 |
Démographie | |
Gentilé | Houplinois |
Population municipale |
7 782 hab. (2019 ![]() |
Densité | 687 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 41′ 29″ nord, 2° 54′ 37″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 20 m |
Superficie | 11,32 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Armentières (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Armentières |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-houplines.fr |
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Houplines est située au nord-ouest de la Métropole européenne de Lille, à 14 km de Lille. La ville est aussi frontalière de la Belgique, plus précisément avec Ploegsteert (Comines-Warneton).
Armentières | Le Bizet ( ![]() ( ![]() |
Frelinghien |
Armentières | ![]() |
Frelinghien |
La Chapelle-d'Armentières | Prémesques | Pérenchies |
Houplines est située sur la Lys. L'ancien tracé de la rivière matérialise la frontière avec la Belgique. La ville est également traversée par plusieurs becques. La plus importante est le courant du Pont Bertin qui se jette dans la Lys. On peut citer également la becque de la Prévôté, la becque de la Planche de Pierre et la becque de la Bleue.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Houplines est traversée par la route départementale 945A (ancienne N345) qui relie Menin à Béthune en passant par Armentières et par la route départementale 945 qui relie la commune à l'autoroute A25 par l'échangeur no 08. La route départementale 7 permet quant à elle de rejoindre Pérenchies.
Houplines est desservie par 4 lignes de bus du réseau Ilevia :
Le collège Roger-Salengro est quant à lui desservi par les lignes :
Une ligne de chemin de fer partant de la gare d'Armentières pour aller vers Courtrai en Belgique passait par la gare d'Houplines. Aujourd'hui, la ligne n'existe plus. L'ancienne gare est reconvertie en salle polyvalente. La gare la plus proche est celle d'Armentières, desservie d'Houplines par le réseau Ilevia.
Un tramway à vapeur reliant Armentières à Halluin traversait la commune d'Houplines (rue Victor-Hugo, rue de la Liberté, rue Carnot et rue Lutun) de la fin du XIXe siècle jusqu'en . Le dépôt en était place de la République, et la rue des Tramways adjacente porte ce nom du fait de l'ancienne présence de ce dépôt.
Houplines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Armentières (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 10 communes[17] et 78 804 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones urbanisées (12,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), prairies (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le quartier de Route d'Houplines-Octroi fait partie du dispositif Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) dont l'objectif est de résorber efficacement l’habitat indigne et de remettre sur le marché des logements vacants[24]. Cette mission est confiée à un organisme appelé la Fabrique des Quartiers dont les actionnaires sont La MEL, les villes de Lille, Roubaix et Tourcoing. Aujourd'hui, sur Houplines, 35 logements d'habitation ont été préemptés, sécurisés. Ils feront l'objet d'une rénovation prochaine. Ce même quartier continue sa mutation. L'entrée de ville via Armentières sera également entièrement rénovée sur la période 2020-2021. La voirie empiétera sur l'ancienne friche Hacot et Colombier et plusieurs petites placettes seront créées.
La ville d'Houplines en coopération avec la MEL et l'EPF mène une politique de reconquête de ses friches industrielles. Un nouveau pôle de 49 logements est né en 2014 sur l'ancien site Vandendriessche. L'usine Vandershooten a quant à elle été détruite pour faire place d'ici 2021 à 52 nouveaux logements. Enfin, le site Hacot et Colombier laissera place dans la prochaine décennie à un nouveau quartier composé de logements, de nouvelles voiries et d'équipements municipaux.
Noms anciens : Houplines, bulle de Clément III, pour Saint-Piat de Seclin, 1182, Miraeus, III, 355. État du diocèse de Tournai, 1588. ibid. IV, 469. Houpelines, 1248, charte du prieuré, Ch. des comptes de Lille, et Miraeus, IV, 554. Opline en flamand[25].
Houplines faisait autrefois partie de la Flandre wallonne et du diocèse de Tournai. Radbod, évêque de Tournay et de Noyon (1095) donne l'autel d'Houplines à l'abbaye de Saint Basle près de Reims. Ce qui signifie au Moyen Âge, le droit de patronage, possibilité de présenter à l'évêque, pour qu'il l'ordonne, le desservant d'une église. Elle était non seulement seigneur, mais aussi curés primitifs de l'église et patron collateur de la paroisse du village. Elle y établira un prieuré de la même abbaye et une forteresse qui subsisteront jusqu'en 1789.
En 1295, Gui de Dampierre, comte de Flandre et comte de Namur, approuve la nomination faite par les marchands de trois prud'hommes chargés de surveiller les travaux du rétablissement des portes du passage de la Lys à Houpelines et les autorise à lever un péage à cet endroit[26].
À la veille de la Révolution, le territoire d'Houplines relevait de deux seigneuries différentes. D'une part, la seigneurie d'Houplines-Molimont (le Bourg actuel). Elle est mentionnée dès le XIIIe siècle et dépend de la Salle de Lille. Elle sera le fief de la maison de Maisnil, puis de celle de Poucques et de Bours, passera à celle de Merode et d'Isenghien pour aboutir en 1789 à la princesse d'Isenghien, comtesse de Lauraguais. Les armoiries de la maison d'Isenghien, de sable au chef d'argent, seront adoptées par la ville d'Houplines.
D'autre part, la seigneurie de Grand-Bar et Petit-Bar, située au-delà de la Lys et qui faisait partie de la Châtellerie de Warneton. Après le rattachement d'Houplines à la France en 1668, cette seigneurie restera terre d'empire (germanique) et ce jusqu'en 1769.
À côté des seigneuries principales, des fiefs secondaires permettent à leurs possesseurs de s'intituler seigneurs, sans être nobles pour autant. C'est le cas du fief de Camp Marchand sur Houplines. Acheté en 1388 par Jacques Poulle, marchand à Houplines, transmis à son arrière-petit-fils Pierre Poulle bourgeois de Lille qui est dit seigneur de Camp Marchand vers 1493, il se transmet par héritage et succession dans la famille jusqu'à un Jean Poulle, seigneur de Camp Marchand, bourgeois de Lille, vivant vers 1585. Aucun des Poulle n'est noble avant cette date (leurs descendants du XVIIe siècle seront anoblis)[27].
Au contraire d'Armentières qui dès le Moyen Âge était une « ville franche » (elle avait reçu de son seigneur le droit de se gouverner seule), Houplines « ville batice » ne jouissait pas de franchises et dépendait directement du seigneur qui y nommait les baillis et les échevins représentant son autorité.
En 1307, Isabelle de Houpelines, (Houplines), chanoinesse du chapitre de sainte-Waudru à Mons, fonde dans cette ville un couvent de béguines. En 1309, elle effectue de nouveaux dons au couvent d'abord dit de Melin, du nom de sa première grande-maîtresse, puis depuis appelé de Houpelines[28].
Grâce à la Lys navigable, l'industrie s'est développée de bonne heure à Houplines. En 1383, on dénombrait deux moulins à blé, l'un commun (c'est-à-dire accessible à tous), l'autre réservé aux marchands. Il y avait aussi un moulin à papier et un autre à huile. C'est autour d'eux que s'est groupée la première agglomération.
La draperie (travail de la laine) apparaît au XVIIe siècle lors de la transformation du moulin à papier en moulin à fouler le drap. Puis au XVIIIe siècle se développe, avec la filature et le tissage, le travail du lin et du coton. Vers 1750, on comptait à Houplines 80 métiers pour le tissage des toiles communes et une blanchisserie qui pouvait traiter 80 pièces de toile par an.
En 1768, y fut établie une manufacture royale de fils de coton et de mousseline, mais elle ne put résister à la concurrence étrangère, en particulier à la concurrence anglaise favorisée par le traité commercial de 1786.
Sous la Révolution française, comme dans beaucoup de villages du département, la population oppose une résistance plus ou moins ouverte aux mesures prises par le nouveau pouvoir, en particulier contre la religion. L'ancien curé de la paroisse avait refusé de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé et avait émigré de l'autre côté de la frontière. Des habitants ont continué d'avoir des relations avec lui : certains d'entre eux ont été arrêtés alors qu'ils franchissaient la Lys pour aller le voir[29].
C'est au cours du XIXe siècle avec la révolution industrielle et les débuts du machinisme qu'Houplines devient un centre textile important. L'industrie s'y développe concurremment à celle d'Armentières et vers 1900, Houplines est considérée comme une ville populeuse et prospère. Le quartier de "la grande route" groupé autour des usines et de l'Église Saint Charles construite en 1883 est né de ce développement industriel. C'est en 1884 que la municipalité en place décide de construire une mairie sur l’emplacement où se situait auparavant le château de Molimont. Le conseil municipal siégeait jusqu'alors dans une maison particulière louée par la ville, les différents services communaux étant dispersés dans la commune. Cette nouvelle mairie ne résistera pas au premier conflit mondial.
A l’automne 1903, les tisseurs des communes de l’Armentiérois entament un mouvement de grève pour réclamer des augmentations de salaires, le métier est très difficile ! En face, les représentants du patronat restent intraitables. Le conflit éclate au début octobre. Les grévistes sont soutenus par les municipalités socialistes d’Armentières et d’Houplines. Le maire d'Houplines, Sohier, fait partie des "durs" du mouvement. Sur son invitation, Jules Guesde, leader de l'extrême gauche de l'époque prônant une lutte vigoureuse, arrive le . Le 13, a lieu une journée d'émeute à Armentières avec destruction et pillage de magasins, maisons, débuts d'incendies[30]. Invité par le comité de grève, le député socialiste Jean Jaurès arrive le afin d’apporter son soutien au mouvement social des ouvriers du textile. Jean Jaurès est attendu par des milliers d’ouvriers qui l’attendent à la gare d’Armentières pour l’accompagner à pieds jusqu’à la place de la République à Houplines. C’est à cet endroit que le tribun Jean Jaurès (L'illustration) a prononcé un discours afin d’exprimer le soutien national en faveur des grévistes.
Lors de la première guerre mondiale, Houplines est tenue par les alliés britanniques même si elle a été brièvement occupée par les Allemands du 10 au puis après l'offensive Georgette du jusqu'au . Le front passait sur son territoire et le hameau de l'Épinette a été le théâtre de combats acharnés et répétés. La ville qui avait été évacuée par sa population par tranches successives, fut complètement abandonnée en janvier 1917. À la fin du conflit, la cité est presque entièrement détruite.
La population passa de 7 550 en 1914 à 2 662 en 1921. En souvenir de ces épreuves, les armoiries de la ville comportent la Croix de Guerre.
Après le terrible conflit, il a fallu reconstruire. La nouvelle Mairie a été bâtie en plein champ entre le Bourg (le centre historique) et la Route (le centre industriel). L'église Saint-Charles fut reconstruite au même endroit. Quant à l'église Sainte-Anastasie, elle fut édifiée sur les fondations de l'ancienne mairie, elle-même située à l'emplacement de ce qui fut au Moyen Âge le château fort d'Houplines.
La Commune, qui n'avait pas en 1940 recouvré son ancienne activité, a été de nouveau éprouvée par des bombardements aériens. 120 maisons ont été sinistrées dont une cinquantaine entièrement détruites.
Après la guerre, de nombreuses réalisations municipales vont moderniser la ville : le stade municipal, la construction d’un établissement de bains douches et d’une gare routière.
Dans les années 50, le tracé de la Lys au nord de la commune est modifié. L'écluse d'Houplines est abandonnée au profit de celle construite à Armentières. Une partie de la Lys (au bout de la rue Voltaire) sera comblée.
En 1961, le maire Georges Baert fut nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur en présence de Maurice Schumann, compagnon de la libération et député de la Xe circonscription.
Au début des années 70, le collège Roger-Salengro est construit pour accueillir les collégiens du secteur. Sur la commune s'implantent également un IME (institut médico-éducatif) et un IEM (institut d'éducation motrice). Afin de faciliter l'accès à l'autoroute A25, une nouvelle voie reliant Houplines à La Chapelle-d'Armentières est créée.
Dans les années 80 et 90, de nouvelles structures municipales se mettent en place : un centre culturel, un dojo, l'agrandissement du complexe sportif, une salle de tennis, la construction d'une salle de sport près des écoles Jean-Jacob et Saint-André, la construction de nouvelles classes à l'école du bourg.
L'activité textile resta fort présente en ce XXe siècle mais les problèmes de l'industrie textile française n'épargnèrent pas la commune. Au début du XXIe siècle, un nouveau parc d'activités voit le jour et y accueille de nouvelles entreprises.
De nouvelles infrastructures municipales voient également le jour comme le restaurant scolaire, le relais d'assistantes maternelles, la ludothèque.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal d'Houplines :
Groupe | Tête de Liste | Effectif | |||
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Sans étiquette | Jean-François LEGRAND | 29 | |||
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Les maires de 1790 à 1934
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1934 | 1966 | Georges Baert | SFIO | Chevalier de la Légion d'honneur, conseiller d'arrondissement du canton d'Armentières | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1966 | mars 1971 | Jean-Baptiste Wattez | SFIO | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1983 | Paul Coisne | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 2012 | Jacques Deruyter[33] | SE | Vice-président de LMCU. Maire honoraire Réélu en 1984 à la suite d'une élection partielle | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 2012 | en cours | Jean-François Legrand[34] | SE | 14ème vice président à la MEL | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
À l'élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal à égalité avec 1 260 voix (26,2 %). Au second tour, l'écart n'est que de 133 voix soit 51,5 % pour Ségolène Royal et 48,5 % pour Nicolas Sarkozy. À l'élection présidentielle française de 2012, le premier tour a vu arriver en tête François Hollande avec 1 305 voix (30,1 %), suivi de Marine Le Pen avec 1 034 voix (23,9 %) et Nicolas Sarkozy avec 955 voix (22,00 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 55 % pour François Hollande et à 45 % pour Nicolas Sarkozy. À l'élection présidentielle française de 2017, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont obtenu au premier tour respectivement 30,45% et 20,33% des voix devant Emmanuel Macron avec 19,05%. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 54,07% des voix contre 45,93% à Marine Le Pen.
Depuis 1900, la ville était administrée par des maires issus de la tendance socialiste. En 1983, la division de la gauche profite à une troisième liste sans étiquette conduite par Jacques Deruyter, mettant fin à 83 ans de socialisme. Néanmoins, le tribunal administratif et le conseil d'état annulent cette élection. En cause : un tract diffusé par l'une des listes de gauche envers l'autre. Une délégation spéciale se met en place pendant plusieurs semaines afin de gérer les affaires courantes, le temps d'organiser une élection partielle. Celle-ci a lieu en mars 1984 et voit la reconduction nette de Jacques Deruyter. Il sera réélu en 1989, 1995, 2001 et 2008. En 2012, à l'âge de 70 ans et après 29 ans passés à la tête de la commune, 3e record de longévité après Georges Baert (1934-1966) et Louis Briait (1843-1873), il démissionne et c'est son premier adjoint, Jean-François Legrand qui lui succède. Il est lui-même réélu en 2014 avec 58,88 % des voix contre 41,12 % à la liste d'Union de la Gauche. En 2020, l'élection se déroule en pleine pandémie COVID-19. Seule en lisse (une première depuis plus de 120 ans), la liste du Maire sortant est donc entièrement élue.
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Ville | Pays | Période | ||
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![]() | Kirchhundem[35] | ![]() | Allemagne | depuis le |
Kirchhundem est une commune de 11 000 habitants regroupant 37 villages et étendue sur près de 150 km². Depuis cette date, de nombreux échanges entre associations et écoles ont eu lieu entre les deux communes distantes de 440 km.
En 2012, la commune reçoit le label "ville internet" grâce à l'obtention de 3 arobases.
En 2020, la commune obtient le label "Ville active et Sportive" avec deux lauriers de la part du comité national des villes actives et sportives.
Après avoir obtenu la mention Très Bien en 2018, puis la mention Excellence en 2019, la commune est récompensée par le conseil départemental du Nord lors du concours des villes et villages fleuris 2021 en obtenant pour la première fois la 1ère fleur.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 7 782 habitants[Note 8], en diminution de 1,12 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 892 | 1 760 | 1 896 | 1 909 | 1 985 | 2 070 | 2 050 | 2 183 | 2 244 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 404 | 2 596 | 3 127 | 4 154 | 4 806 | 6 230 | 7 602 | 7 499 | 7 768 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 883 | 7 627 | 7 667 | 2 662 | 5 357 | 5 430 | 5 234 | 4 927 | 5 280 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 934 | 6 398 | 7 403 | 7 924 | 7 609 | 7 907 | 7 607 | 7 533 | 7 870 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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7 770 | 7 782 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 725 hommes pour 4 045 femmes, soit un taux de 52,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,5 |
4,9 | 75-89 ans | 7,5 |
14,3 | 60-74 ans | 15,2 |
19,5 | 45-59 ans | 18,3 |
20,5 | 30-44 ans | 20,4 |
18,3 | 15-29 ans | 16,5 |
22,2 | 0-14 ans | 20,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Groupe scolaire du bourg : école maternelle et école primaire
Groupe scolaire Jean-Jacob : école maternelle et école primaire
École privée maternelle et primaire Sainte-Anastasie
École privée maternelle et primaire Saint-André
Collège Roger Salengro
Institut médico-éducatif Jean-Lombard
Institut d'éducation motrice
La vie associative houplinoise est très dense. On comptabilise à ce jour 72 associations réparties comme suit :
Les deux plus vieilles associations de la commune sont l'Orchestre d'Harmonie créé en 1872 et le club de gymnastique L'Alerte fondé en 1912.
La commune accueille sur son territoire un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) : la fondation Henry-Delerue.
Houplines dispose d'un complexe sportif (complexe sportif André-Claeys) avec un terrain d'honneur en herbe et un terrain synthétique, de deux courts de tennis couverts et de trois non couverts ainsi que d'une salle de sport polyvalente, d'un skate park et d'un parcours santé. Non loin du collège, la ville possède une salle de sport (salle Gérard-Dufour), une salle de tennis de table mutualisée avec le collège, un terrain de basket extérieur ainsi qu'un terrain de foot. Le complexe sportif Debarge est constitué d'un dojo et d'une salle de boxe. Enfin, une salle de sport rue d'Hespel (salle Denise-Dedeurwaerder), deux boulodromes (un couvert et un extérieur) rue des Tramways et un city stade au parc Harris complètent les structures sportives. Houplines est également membre du SCEPAA (Syndicat pour la Construction et l'Exploitation d'une Piscine dans l'Agglomération Armentièroise) qui gère la piscine Calyssia.
Seul le culte catholique est représenté. Les deux clochers de la commune (Saint-Charles et Sainte-Anastasie) sont regroupés au sein de la paroisse Sainte Marie de la Lys qui regroupe également Saint Joseph et le Sacré-Cœur à Armentières.
De son passé industriel et notamment textile, il subsiste à Houplines quelques entreprises telles que Hacot et Colombier, les tissages Frémaux ou LATIM. En 2002, il est décidé en partenariat avec LMCU (Lille Métropole Communauté urbaine) la réalisation d’un parc d’activités dénommé « Les Moulins de la Lys » dédié essentiellement à l’activité logistique. Celui-ci accueille aujourd’hui entre autres des entreprises comme le géant du commerce en ligne Showroomprivé, Rhenus Logistic, Picwic ou Bailly Courouble. Le parc d’activités comporte depuis 2010 un hôtel d’entreprises. Ce bâtiment de 3 000 m2 est destiné à recevoir une douzaine d’entreprises dans des cellules de 250 à 450 m2.
Même si le nombre d'exploitations agricoles a également diminué depuis quelques années, il n'en reste pas moins qu'environ les 2/3 de la superficie de la commune sont des surfaces agricoles. Ce sont les cultures maraîchères (pommes de terre, betteraves, choux...) et céréalières (essentiellement blé, orge et maïs) qui dominent.
À noter que la commune d'Houplines dispose d'une offre de logement pour population non permanente grâce à la présence de campings et d'un gîte (camping Les Alouettes, camping de L'Image, camping du Pont Charlet (réservé à la clientèle naturiste) et le Gîte de La cour du Roy). Le décompte réalisé fin 2012 par l'office de tourisme intercommunal indique que la capacité d'hébergement est de 13 logements meublés, 252 emplacements en terrain de camping, 72 lits en hébergement collectif et deux chambres d'hôtes.
Depuis le , la commune d'Houplines adhère à l'office de tourisme intercommunal de l'armentièrois avec les communes d'Armentières, Capinghem (jusqu'en 2014), La Chapelle-d'Armentières, Prémesques et Frelinghien (depuis 2014). Les axes de développement du territoire de l'Armentiérois sont le tourisme de mémoire (guerre 14-18) et la nature. L'espace Paul Harris est intégré dans le nouveau parc de la Lys. Des visites de la mairie ainsi que des balades le long de la Lys ou en campagne sont organisées tout au long de l'année.
Houplines est traversée par le GR121b qui relie Marchiennes (GR121) à Bailleul (GR128). Deux circuits classés au Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée passe également à Houplines : "Vers la petite Flandre" (6 km) et "La ligne de front en longeant la Lys" (15 km).
Certains lieux d'Houplines ont été choisis comme décors pour le film Entre ses mains avec Benoit Poelvoorde et Isabelle Carré (2005) mais également pour le téléfilm La Passion selon Didier avec Clémentine Célarié et Daniel Russo (2009).
La ville possède un restaurant scolaire municipal doté d'une cuisine centrale inaugurés en 2011, d'un RAM (relais d'assistantes maternelles), d'un LAEP (lieu d'accueil parents enfants), d'un centre de santé pour l'accueil PMI, d'un centre culturel (bibliothèque) et d'une ludothèque ouverte depuis 2013.
Plusieurs salles polyvalentes sont mises à la disposition d'associations : la salle des fêtes avec une salle de répétition pour le théâtre et une salle accueillant le club de modélisme, l'ancienne gare, la salle de la Cordée, la salle du Trait d'Union, la boîte à musique et aussi des salles de cours mises à la disposition de l'école de musique.
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Les armes de Houplines se blasonnent ainsi :"De sable au chef d'argent." Ce sont les armes de la famille des Vilain de Gand de la maison d'Isenghien |
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Dans le bleu du ciel se dresse la silhouette de l'hôtel de ville, placé à l'intersection de deux routes formant le H d'Houplines. Le logo a été créé en 2005.