Gondecourt est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.
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Le nom jeté des habitants est Francs-Galants ou Frin-galants.
Géographie
entrée par la D147
Située à 15 km au sud-ouest de Lille, dans le Carembault en Flandre romane. Sur trois routes départementales D62, D39 et D147 et sur le Canal à grand gabarit de la Haute-Deûle
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lille-Lesquin», sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[9] à 10,8°C pour 1981-2010[10], puis à 11,3°C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Gondecourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Gondecourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 4 476 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (73,1%), zones urbanisées (18,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8%), zones agricoles hétérogènes (3%), prairies (1%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Histoire
Étymologie
L'étymologie supposée du nom est «Gondon Curtis», c'est-à-dire: le domaine de Gondon (cortis, curtis même racine que cour, et par extension domaine entourant la cour de ferme)[22],[23],[24].
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Moyen-Âge
Selon Théodore Leuridan, la tradition et l'étymologie concorderaient et laisseraient supposer l'origine de Gondecourt au VIIesiècle environ.
Toujours selon Leuridan, la première trace écrite du nom de Gondecourt date de 1146 dans une charte de l'abbaye de Marchiennes.
En 1174, il figure sous le nom Gondelcourt dans le Cartulaire de l'Abbaye du Mont Saint-Martin.
Gondecourt dans son canton et son arrondissement
En 1176, Gondecourt est mentionné dans un Titre de l'Abbaye de Loos.
En 1177, une charte de l'Abbaye de Saint-Vaast d'Arras cite ce village sous le nom de «Gondelcort».
L'acte le plus important pour l'histoire du village est daté du : le pape Clément III prend sous la protection du Saint-Siège la Collégiale de Seclin et confirme toutes ses possessions, au nombre desquelles l'autel de Gondecourt avec d'autres revenus et terres labourables en son lieu altare de Gondecourt cum omnibus redditibus quoqs ibidem habetis et terra arabili.
On trouve bien d'autres actes:
le , celui d'Innocent III au sujet de revenus du chapitre de Seclin.
en 1242, un autre à l'occasion de l'achat par l'Abbaye de Flines d'une rente à Gondecourt (plus tard, cette abbaye possède une partie de la dîme du village).
L'abbaye de Saint-Christophe de Phalempin a des biens à Gondecourt (13 cents de terre acquis en 1281 de Roger de Cockemplus).
Un acte du du fonds de St Pierre de Lille mentionne une rente possédée par ce chapitre sur dix boniers de terres sis à Gondecourt pour l'obit de Jeanne de Croix et de Jean, son époux.
1308: un des premiers textes en langue locale
: des «Lettres de surente données par Denys du Moulin et Maroie, sa femme» donnent l'un des premiers textes désormais en langue locale au lieu du latin ainsi que certains noms ayant -ou ayant eu- cours à Gondecourt. Ce texte est ici sans aucune retouche car assez facile à saisir sans connaissance particulière pour les amateurs actuels:
«Sacent tout cil ki sont et ki avenir sont ke Denis dou Molin li fevres, bourgeois de Lille, et Maroie, se femme, ont donnet à sourente par devant jugeurs a Jakemon de le Mote, de Gondecourt, I manage ki gist au mares a Gondecourt ki fu Gillotain le Pinkette les IIII cors et le moilon le vuit et le kierket tout ensi kil est plantes et hierbreghies dehuers et devers, kon tient de Saint Piat de Seclin des II prouvendes kon dist de Nostre Dame; et ont Denis et Maroie se femme deseure dit manage devant dit raportet et werpit bien et a loy en tel maniere ke Jakesme de le Mote et ses hoirs doit payer tout le rente ke li manages devant dix doit doit as siegneurs. Et se doit rendre pour l'acroissement à Denis devant dit et a Maryen se femme et à leur hoyr quatre rasières de bleit tel ke de le disme de Gondecourt à le mesure de Lille livret à Lille le u Denis et Maroie se femme et leur hoyrs le vauront rechevoir si avant ke kars u karette pouroit courre, a paier au jour tout sains prochain ke nous attendons et ensi de tout sains en tout sains prochain ke nous attendons et ensi de tout sains en tout sains tant ke siecles dura. Et ne peut Jakemes devant dis ne ses hoirs desaukier le manage devant dit de nul arbre fruit portant li soit contes pour yretage, s'il ne le met en carpentage u il hosteche par se kereche. Et s'il estoit ensi ke Jakemes devant dis u ses hoirs ne paiassent l'acrissement au jour de tout sains ensi ke dit est et Denis devant dis, Maroie se femme, u leurs hoyrs s'en traissisent au siegneur, li sires les doit mettre à leur about. Apries tout ches coses faites li sires conjura jugeurs se chis accroissmens de rente estoit donnes bien et par loy en le manière ke deseure est dit et devisé, jugeur disent par jugement à le semonse dou siegneur ke li markiet et toute li convenenche deseure dite étoit bien faite et par loy saus tous drois. A chest markiet et a ches convenanches devant dites furent comme jugeur Saint Piat de Seclin, Jehan Housiaus, Rogiers de le Mote, Jehan de le Mote, Hellins li Fevres, Jehans de Laderière, Jehan de Maupaies et comme justiche ou liu des siegneurs sire Rogiers li Fèvres, capellains de Seclin. Et sacent tout ke Jakemes devant dis et ses hoirs doivent tenir IIc de tiere pau plus pau mains kon tient de Mikiel dou Mares parmi cheste convenenche le rente paiant au siegneur. Che fu fait l'an de grasce mil trois cens et siept el mois de march.» (référencé: dans les Mémoires de la Société d'Emulation de Roubaix 1906 article 74 page 71 série 4 tome 5, B.7, Chirographe original, parchemin.-Rouge-Livre, f° 130-, pièce 59, en accès libre sur Bibliothèque numérique gallica.bnf.fr).
Époque moderne
Us et Coutumes
À la fin du XVIesiècle, les «jeunes mariés», qu'ils en soient natifs ou non, recevaient, à la condition d'être installés depuis 10 ans dans le village, une part de marais, nommée Wardelle, qui se trouvait attribuée à un autre couple s'ils quittaient le village[23]. Cela fut supprimé vers la fin des années 1970 (84 maxi)[réf.nécessaire] contre une prime relativement substantielle, mais définitive. C'est aujourd'hui encore un lieu-dit du village, ce nom apparait sur le plan cadastral.
La ducasse
L'Abbé Théodore Leridan n'a mis qu'une petite annotation manuelle sur l'un de ses ouvrages: "Le ; son origine remonte au Moyen-Age, où les festivités commençaient par trois danses sur le parvis de l'église. Les danses dont il est ici question avaient lieu, à Gondecourt, de temps immémorial, les jours de dédicace. Elles étaient annoncées par le sergent à l'issue de la messe paroissiale, de la part du chapitre de Seclin et du seigneur de Gondecourt. Elles s'ouvraient par les trois danses du seigneur: la première était faite par le seigneur et sa dame et le maïeur et la mairesse; les deux autres étaient réservées aux gens du village. Quant aux étrangers, ils ne pouvaient prendre part qu'au suivantes. L'usage de ces danses ne fut délaissé que durant les mauvais jours de la révolution: il reprit ensuite, sans seigneur, puisque la révolution avait aboli toute seigneurie, et persévéra jusque vers 1840. L'Abbé donne à la suite pour références divers factums imprimés au sujet du sujet du procès entre le chapitre et les seigneurs de Gondecourt[25]. Cette tradition est devenue ensuite par corruption de langage la ducasse.
Ce ne sera qu'à la fin des années cinquante qu'on lui ajoutera une ducasse d'hiver, le .
Révolte des gueux
En 1566, les habitants de Gondecourt se liguèrent avec ceux de Seclin pour se défendre de la Révolte des gueux[23] commencée à Bruxelles lors de la révolte d'une partie de la noblesse et du peuple contre les abus du pouvoir espagnol dans les Pays-Bas.
Seigneurs de Gondecourt
Le 1er août 1664, est érigée en baronnie la terre et seigneurie d'Avelin et ses dépendances de La Madeleine, la mairie de Gondecout et la seigneurie du Plouich, par lettres données à Madrid au profit de Michel de Hangouart, chevalier, grand bailli de Wavrin, à cause des bons et loyaux services rendus par différents membres de sa famille, notamment Gérard Hangouart, tué à la bataille de Nancy en 1477 (mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire), Guillaume Hangouart, président du conseil provincial d'Artois, Walerand Hangouart aumônier de Charles V (Charles Quint) et prévôt du chapitre Saint-Pierre de Lille[26].
Avant 1682, Jean Jacques de la Broye est seigneur de Gondecourt[27]
Henri de Broide achète la seigneurie de Gondecourt 24 500 florins le à Jean Jacques de la Broye. Il est écuyer, seigneur de Gondecourt, Beauffremez, Hellemmes, Escobecques. Son père Pierre de Broide, écuyer, seigneur de Wallutle, nait à Douai, est devenu docteur en droits, conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Douai, puis de Lille, a acheté la bourgeoisie de Lille le et meurt à Lille avant 1673. Sa mère est Marie le Carlier, épousée par contrat passé à Douai le . Henri devient bourgeois de Lille le , puis conseiller pensionnaire de Lille, député ordinaire des États de Lille. En avril 1670, des lettres données à Saint-Germain-en Laye le font chevalier. Il meurt avant 1733. Il épouse à Lille le Marie Jeanne Fauconnier (1638-1707), fille de Guillaume, seigneur de Noyelles et de Catherine de Conninck. Marie Jeanne est baptisée à Lille le , meurt le , est inhumée dans l'église de Gondecourt. Le couple a 9 enfants dont [27]:
Marguerite de Broide (1666-1743), dame d'Escobecques.
Jean Pierre de Broide qui suit.
Marie Barbe Florence de Broide, qui suit après son frère.
Jean Pierre de Broide, fils d'Henri de Broide, chevalier, seigneur de Gondecourt, est baptisé à Lille le et meurt à Lille, célibataire le [27].
Marie Barbe Florence de Broide, fille d'Henri de Broide est dame (les hommes sont seigneur de, les femmes sont dame de) de Gondecourt après son frère Jean Pierre. Baptisée à Lille le , elle meurt à Mons le . Elle se marie à Lille le avec Jérôme Alexis Robert, écuyer, seigneur de Choisy, de Saint-Symphorien, fils de Charles, écuyer, et de Marie Maximilienne de Decker. il est baptisé à Mons le , est conseiller du roi en la cour souveraine de Mons et meurt le dont postérité[27].
Époque contemporaine
Productions locales du passé
Le marais est assaini pour l'agriculture bien avant la Révolution française grâce à un réseau de drainages et à des rus collecteurs appelés naviettes[23]. Le village est longé par la naviette de Phalempin dont les eaux partent ensuite dans la Deûle[28].
La culture de la plante tinctoriale «wède» ou «guède» (voir Pastel des teinturiers) occupa jadis une place importante[23].
On y produit du savon noir à la fin du XIXesiècle et au début du XXesiècle[23]. Malterie jusque fin XXesiècle[23]. Rue nationale, une grand-porte porte encore l'inscription «Malterie». Brasserie début XXesiècle rue Germain-Delebecque[23].
Industries diverses dont injection de plastique[23] depuis milieu du XXesiècle.
Quelques moulins à huile et à céréales ont été longtemps utilisés[23]; en témoigne le nom d'un «sentier des moulins»[29] notamment au sud du village. Sous Louis XIV, les cartes de Cassini[30] en affichent quatre sur une petite hauteur, un peu au sud de l'ancienne gare, et sur la gauche de l'ancien chemin des Diligences qui allait de Lille à Paris, en passant par Carvin. Celui-ci existe toujours, n'étant plus qu'un petit chemin agricole qui se poursuit tout droit juste avant que la route ne bifurque à droite vers Carnin-Carvin et approximativement à l'endroit de l'ancien passage à niveau.
Enseignement
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Au XVIesiècle, l'historien italien Francesco Guicciardini cite Gondecourt à titre d'exemple de village dans lequel l'instruction publique est très ancienne. La plupart des villageois savent alors lire et écrire.
Edmond Couvreur, descendant d'une famille d'instituteurs de père en fils, fonde un pensionnat à la fin du XIXesiècle. Cet établissement devient une école primaire de jeune fille jusqu'en 1940, puis un collège sous le nom de «Pensionnat Couvreur», enfin un peu avant 1962, un lycée sous l'appellation «Lycée Mixte d'État de Gondecourt» . C'est aujourd'hui le lycée Marguerite de Flandre, ce nouveau nom ayant été prix lors de la création du 1er nouvel établissement pendant la direction de Mme Gosset déjà en exercice en 1961-62; pendant cette longue période le précédant, le seul bâtiment en dur était toujours celui connu et utilisé temporairement pendant la seconde guerre mondiale comme hôpital militaire. Le nouveau lycée a été inauguré sous l'égide de M Jacques Duquesne. Le succès du nouvel établissement fut tel que la commune devra par la suite encore scinder les parties "Lycée" et "Collège" en créant cette fois pour le second un nouvel établissement pour le Collège.
Collège Georges-Rémi dit Hergé, du nom de l'auteur de Les Aventures de Tintin, est en fonction depuis 1990, et fut inauguré officiellement par la veuve de Hergé en 1995. Le nom fut choisi sur proposition de Monsieur Crespel, professeur de français, par un vote de l'ensemble des élèves et parmi un choix de plusieurs noms célèbres de figures du Nord français et de Belgique.
Lieux et monuments
Église
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Une première église aurait été construite durant le XIIesiècle. Elle fait place à une seconde église bâtie au XVesiècle. Cette dernière a été détruite, trop endommagée par le temps. Une troisième église est construite par Charles Marteau architecte à Lille, inaugurée le . Après la récupération des 9 cloches par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale et la destruction, toujours par les Allemands, en 1918 du clocher, l'église est reconstruite en 1924 sur les plans de 1843.
Chapelles
Le village de Gondecourt compte trois chapelles:
L'une, en briques, se trouve (N 50° 32' 52.04; E 2° 58' 39.76) à l'angle des rues de la Barre et du Maréchal-Leclerc, du début du XXesiècle.
La seconde, en brique, aussi récente, se trouve (N 50° 32' 33.70; E 2° 58' 44.32) à l'angle de la D62 qui mène à Wavrin et de la D39 qui va de Seclin à Annoeulin. Cette route fut longtemps appelée par Route Nationale par les habitants du secteur.
La troisième, la chapelle Dubron, du nom d'une famille locale qui l'a fondée pour y enterrer l'un de ses siens, tué là, à l'époque[réf.nécessaire], est plus ancienne. En moellons de calcaire, elle est à présent au milieu d'écoles.
(N 50° 32' 43.76; E 2° 59' 01.69).
Souterrains
La commune est truffée d'un réseau souterrain[31].
Ferme seigneuriale
Non loin de l'église, d'un côté de la rue Faidherbe (anciennement rue du Grand-Jardin), se trouve toujours une ferme qui a longtemps gardé le nom de «Château». Ses dépendances autour du bâtiment central occupent une surface d'un hectare, toujours ceint de murs. Elle fut la propriété d'une famille seigneuriale du village.
Une inscription armoriée y est gravée sur une poutre au milieu du plafond d'une cave devant servir de cellier à vin comme le laisse supposer le vers; on y lit sans la moindre difficulté ces trois lignes, suivis d'un célèbre vers d'Horace[32], date et âge d'un enfant, le tout en latin:
«FLORENTIUS DE LA BROYE, FILIUS ANTONII
«Florent de la Broye, fils d'Antoine,
CELLAE HUJUS PRIMUM LAPIDEM POSUIT
posa la première pierre de ce cellier
ANNO 1590, AETATIS SUAE 15 III JUNII»
le à l'âge de 15 ans
QUO SEMEL EST IMBUTA RECENS SERVABIT ODOREM
L'amphore conservera longtemps l'odeur dont elle vient d'être imprégnée»
TESTA DIU»
Florent est le second fils, après son aîné Jean, d'Antoine de la Broye de La Val, chevalier, seigneur de Valmaison, de Vieux-Sailly, du Bois et de Gondecourt[33], mourut en 1641 et fut inhumé dans l'église de Gondecourt, avec cette épitaphe:
Ici repose le corps de messire Antoine de la Broye de la Val, chevalier, seigneur de Malmaison, Vieusailly, du Bois et de Gondecourt, etc., qui mourut le 28 du mois de septembre de l'an 1641. Priez Dieu pour son âme[34]
Héraldique
Les armes de Gondecourt se blasonnent ainsi:
"D'argent, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles du champ."
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 4 031 habitants[Note 7], en augmentation de 2,88% par rapport à 2013 (Nord: +0,49%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 179
1 194
1 368
1 524
1 601
1 588
1 622
1 639
1 742
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 759
1 806
1 889
2 054
2 157
2 095
2 065
2 145
2 183
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 237
2 184
2 314
2 104
2 340
2 511
2 645
2 467
2 500
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 521
2 600
2 800
3 410
3 777
3 902
3 943
3 947
3 918
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 055
4 031
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3%, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9% la même année, alors qu'il est de 22,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 969 hommes pour 2 076 femmes, soit un taux de 51,32% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,8
4,8
75-89 ans
7,1
16,6
60-74 ans
18,0
21,0
45-59 ans
22,6
19,9
30-44 ans
18,1
16,9
15-29 ans
16,2
20,5
0-14 ans
17,2
Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,1
75-89 ans
8,1
14,3
60-74 ans
15,6
19,2
45-59 ans
18,6
19,6
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,7
0-14 ans
18,5
Lieux et monuments
Église Saint Martin
L'église Saint-Martin
Personnalités liées à la commune
Jacques Duquesne, grand reporter, écrivain et fondateur du magazine Le Point, a vécu dans le village.[42]
Photos
La chapelle des écoles
Monument aux morts
Pour approfondir
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Chan. Th. Leuridan, «Gondecourt, son histoire féodale et notes pour sa monographie», Bulletin de la Société d’Études de la Province de Cambrai, n° 19 (1914), p. 145 lire sur Google Livres.
Marcel Dehorne dans son Histoire de Gondecourt, reprenant en partie des travaux de Leuridan
Albert Dauzat, La vie rurale en France
Chan. Th. Leuridan, «Gondecourt, son histoire féodale et notes pour sa monographie, in Bulletin de la Société d’Études de la Province de Cambrai, n° 19 (1914), p. 232 lire sur Google Livres.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p.328, lire en ligne.
Paul Denis du Péage, «Recueil de généalogies lilloises», tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 24-25, lire en ligne.
Horace, Épîtres, I, 2: "Quo semel est imbuta recens servabit odorem / testa diu...'": "L'amphore conservera longtemps l'odeur dont elle vient d'être imprégnée".
Non le village en lui-même mais une seigneurie du même nom qui se trouvait sur le territoire même de la commune de Gondecourt, cette dernière n'appartenant pas à cette famille malgré ses nombreuses tentatives toujours rejetées par les trivunaux jusqu'à la révolution de 1789
Chanoine Théodore Leuridan, épigraphie du Nord, tome IV, p 1190.
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