Villiers-en-Désœuvre est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Villiers-en-Désœuvre | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Christian Bidot 2020-2026 |
Code postal | 27640 |
Code commune | 27696 |
Démographie | |
Gentilé | Villierois |
Population municipale |
932 hab. (2019 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 54″ nord, 1° 29′ 19″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 167 m |
Superficie | 14,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pacy-sur-Eure |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Villiers-en-Désœuvre est un village de l'Eure, limitrophe du département des Yvelines au nord et à l'est (communes de Saint-Illiers-le-Bois et Bréval), et du département d'Eure-et-Loir au sud (commune de Guainville).
Les villes les plus proches de Villiers-en-Désœuvre sont Mantes-la-Jolie (28 km) et Évreux (30 km).
Villiers-en-Désœuvre est un village composé d'un bourg central et de plusieurs hameaux : Chanu, Heurgeville, Grez, le Hallot, le Val Comtat...
Cravent (Yvelines) | Lommoye (Yvelines) | |
Breuilpont | ![]() |
Saint-Illiers-le-Bois (Yvelines), Bréval (Yvelines) |
Bueil | Guainville (Eure-et-Loir) | Neauphlette (Yvelines) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Magnanville », sur la commune de Magnanville, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 628,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].
Villiers-en-Désœuvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,4 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), prairies (0,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Villares in Dianae silva[Note 8], Villariæ in Diane Sylva (archives de l'Eure) ou Villariae in Dianae sylva en 1225[23], Villers en Daim Sèvre en 1456 (Archives nationales), Villés en Dessæuvre en 1602 (archives de l’Eure), Villaribus in Dianae Sylva en 1623[Note 9], Villiers en Desserve en 1643 et 1696[24], Villers en Desseuvre en 1722 (Masseville)[25], Villiers en Déserve en 1782 (Dict. des postes), Villiers-en-Dessæuvre en 1828 (dict. d’Expilly)[25], Villiers-en-Désœuvre au XIXe siècle[24].
Villares in Dianae silva signifie: les « domaines dans la forêt de Diane », que est appelée aujourd'hui « forêt de Bréval »[24].
Villares a évolué en Villiers, ce qui explique l's terminal[24].
Dianae s'est contracté en Dé[24]. Silva a pris des formes différentes[24]. C'est après des détours que sylva est devenue sœuvre et que le village a pris son nom définitif de Villiers-en-Désœuvre[24].
Dé Sœuvre, Diana Silva, « forêt sacrée ».
Le domaine de Villiers, érigé en baronnie au XVe siècle, a appartenu à Diane de Poitiers[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Pierre Aube | ||
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Vanhalst | ||
mars 2008 | En cours | Christian Bidot | DVD | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 932 habitants[Note 10], en augmentation de 6,76 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
425 | 467 | 466 | 458 | 463 | 452 | 420 | 683 | 657 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
667 | 633 | 625 | 571 | 597 | 586 | 572 | 565 | 534 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
491 | 509 | 534 | 516 | 478 | 473 | 479 | 474 | 452 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
485 | 461 | 439 | 552 | 687 | 802 | 904 | 862 | 921 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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932 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le début de la construction de l'église daterait de 1225 sur les bases d'un édifice du XIe siècle. Les extensions durèrent jusqu'au XVIIIe siècle. Une croix fleurdelysée en fer forgé datant du XVIe siècle surmonte le clocher de la tour. L'édifice sans la croix atteint une hauteur de 39 mètres.
Saint Nicolas, protecteur de l'église de Villiers-en-Désœuvre, fut évêque de Myre en Asie Mineure au IVe siècle. La cloche baptisée « Saint-Nicolas » a été bénie en par Messire Simon Baudoire, curé de cette église et prieur de Bonne Nouvelle. La deuxième, nommée « Angélique Victoire », a été bénie en par Pierre Noël Coquelin, chanoine de la cathédrale d'Évreux, ancien curé de ce bourg. La troisième appelée « Marie » fut bénie en par Jean Louis Coudevillain, curé archiprêtre des Andelys et chanoine honoraire de la cathédrale d'Évreux. Ces deux dernières cloches furent fabriquées avec celles des anciennes églises de Chanu et d'Heurgeville.
L'église Saint-Nicolas possède un orgue en tribune, doté d'un clavier et de quatre jeux. D'esthétique romantique datant du XIXe siècle, il fut restauré de 1994 à 1996.
Une partie des vitraux, sur la façade côté Grand'Rue, a été remplacée en 2003.
Le cimetière communal qui entourait l'église comme dans bien des villages de France fut déplacé en 1853.
Le dernier vestige du château de Villiers-en-Désœuvre, antérieur à l'an 1000, est une tour qui a été restaurée en 1840. Ce château fort pourrait être à l'origine du nom du village, les « œuvres » étant au Moyen Âge le château et son enceinte. On retrouve par ailleurs de nombreuses tourelles dans le village, cachées dans les cours et jardins des particuliers, qui sont très certainement des vestiges de l'ancienne enceinte fortifiée.
C’est sur la route qui descend vers Bueil, d'Ivry à Villiers qu'on situe l'accident de cheval du docteur Jacques-Désiré Laval, le . Jacques-Désiré Laval fut missionnaire à l'île Maurice et béatifié par Jean-Paul II.
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