Guainville est situé à l'extrémité nord du département d'Eure-et-Loir, au carrefour des départements des Yvelines, de l'Eure et d'Eure-et-Loir. De de fait, Guainville est aussi à la rencontre de trois régions: Île-de-France, Normandie et Centre-Val de Loire.
Elle est à la limite nord de la région naturelle et agricole du Drouais.
La commune se trouve à 20 minutes de Mantes-la-Jolie, Dreux ou Évreux. À 1 h de Paris, cette commune compte aussi un grand nombre de résidences secondaires.
Situation géographique
Guainville dans son arrondissement.
Carte de la commune de Guainville.
Communes, départements et régions limitrophes
Guainville, commune du département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, est limitrophe de deux départements, l'Eure et les Yvelines, appartenant chacun à une région différente, respectivement la Normandie et l'Île-de-France.
Article détaillé: ancienne gare de Gilles - Guainville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bu_sapc», sur la commune de Bû, mise en service en 1996[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 635,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Évreux-Huest», sur la commune de Huest, dans le département de l'Eure, mise en service en 1968 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[11] à 10,8°C pour 1981-2010[12], puis à 11,2°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Guainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (65,4%), zones agricoles hétérogènes (17%), forêts (14,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8%), zones urbanisées (1,5%), prairies (0,1%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Guainville est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Étang et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2001[22],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guainville.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 323 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 194 sont en en aléa moyen ou fort, soit 60%, à comparer aux 70% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997, 2003 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Gaenvillaris en 1132[26]; Gaonvilla en 1170[26]; Gaignovilla [Gaiguovilla] en 1208[27]; Guinville en 1538[28]; Guainville au XVIIIe siècle (Carte de Cassini).
Histoire
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Le village de Guainville apparaît tardivement dans la documentation, dans le second quart du XIIe siècle, comme en atteste la fondation par Simon d'Anet du prieuré de Saint-Germain-le-Gaillard «sur la terre de Gainville» en 1178[29].
Politique et administration
Article connexe: élections municipales de 2020 en Eure-et-Loir.
Liste des maires
Liste des maires de Guainville du XIXesiècle à la Libération
Liste des maires de 1800 à 1944
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1800
1801
Pierre Simon
1801
1834
Alexandre Delahaye
1834
1877
Louis Cornet
1877
1895
Charles Dubuc
1895
Louis Tasserie
1886
1904
Denis Guincet
1911
1929
Albert Duhamel
1929
1944
Louis Poussard
Liste des maires à partir de 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1963
Jules Gauthier
1963
1977
Emile Glanard
1977
1995
Daniel Bergin
1995
2014
Philippe Glanard
2014
2020
Jocelyne Poussard
SE
Retraitée
2020
En cours
Nathalie Velin
SE
Politique environnementale
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 656 habitants[Note 8], en diminution de 8,76% par rapport à 2013 (Eure-et-Loir: −0,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
694
735
695
614
578
660
606
635
642
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
606
591
565
510
464
449
445
408
384
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
349
395
395
329
340
368
345
335
314
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
254
256
321
412
555
614
654
659
694
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
655
656
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Primard.
Église Saint-Pierre;
Château de Primard, demeure de maître d'inspiration Directoire, construite à la fin du XVIIIesiècle par le marquis de Dampierre. D'une surface de 1 207 m2, la demeure de quatre étages compte 35 pièces[34]. Situé sur la rive droite de l'Eure, face au département homonyme et à la Normandie, le domaine comprend une chapelle, une maison de gardien, des dépendances, une piscine et une roseraie. Le château a notamment appartenu durant 35 ans à l'actrice Catherine Deneuve, qui l'a rénové, la conception des jardins étant confiée à l'architecte paysagiste belge Jacques Wirtz(en). Au tournant des années 2020, la demeure est rachetée par un couple d'investisseurs, qui transforme la bâtisse en auberge de luxe, le «Domaine de Primard»[35],[36],[37];
Château de Guainville, situé dans le hameau du vieux château (château fort), site archéologique, Inscrit MH(2009) Classé MH(2012)[38];
Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Gagneauville.
Personnalités liées à la commune
Surnommé par L'Écho républicain «Le village des stars», plusieurs célébrités ont élu résidence à Guainville[39]:
Jean Delannoy (1908-2008), réalisateur et scénariste, y vit jusqu'à sa mort;
Dominique Paturel (né en 1931), acteur, y possède une maison;
François Rauber, né le 19 janvier 1933 et mort le 14 décembre 2003, pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français, est enterré au cimetière de Guainville;
Catherine Deneuve (née en 1943), actrice, est propriétaire du château de Primard jusqu'en 2018[34],[35];
Patrick Dupond (né en 1959), danseur, vit à Guainville jusqu'en 2007.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
écartelé :au 1) et au 4) d’azur au sautoir d’or, au 2) et 3) losangé d’azur et d’or de trois tires; à la tour d’argent maçonnée de sable brochant sur la partition.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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