Villeveyrac [vilə.ve.rak] (en occitan Vilamanda [βilɔ.'manð̞ɔ]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle appartient à la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.
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Villeveyrac | |
![]() Vue générale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Sète Agglopôle Méditerranée |
Maire Mandat |
Christophe Morgo 2020-2026 |
Code postal | 34560 |
Code commune | 34341 |
Démographie | |
Gentilé | Villeveyracois |
Population municipale |
3 859 hab. (2019 ![]() |
Densité | 104 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 30′ 07″ nord, 3° 36′ 29″ est |
Altitude | 75 m Min. 12 m Max. 255 m |
Superficie | 37,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Villeveyrac (ville isolée) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mèze |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Calade, le ruisseau du Pallas, le ruisseau des Coquillades et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Villeveyrac est une commune rurale qui compte 3 859 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'unité urbaine de Villeveyrac et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Villeveyracois ou Villeveyracoises.
Située à 30 km au sud-ouest de Montpellier et à 20 km au nord-ouest de Sète.
Saint-Pargoire | Aumelas | Montbazin |
Montagnac, Saint-Pons-de-Mauchiens | ![]() |
Poussan |
Mèze | Mèze, Loupian | Loupian |
Les premières mentions écrites du village se trouvent dans le testament de Guillaume II en 990. Il fut vicomte de Béziers de 969 à 993. Dans son testament il donne en cadeau à Garsindis l'une de ses deux filles, la "villa Vairago" ainsi que son église, sa tour et les terres qui l'entourent[2].
Ce premier village se situait à l'actuel emplacement du domaine de Veyrac au sud du village actuel. Ce site a un passé historique relativement riche. Il est occupé au néolithique, puis par les romains et enfin au Moyen Âge. Quelques vestiges de tombes wisigothiques subsistent[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[9]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 13 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[13], à 15,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[17] :
et deux au titre de la directive oiseaux[17] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : les « coteaux viticoles de Saint-Pons-de-Mauchiens et Saint-Pargoire » (3 006 ha), couvrant 4 communes du département[22] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] :
Villeveyrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villeveyrac, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 795 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (52,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (3,2 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), prairies (1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Villeveyrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Villeveyrac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[30].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 482 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 467 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1990, 1999, 2002, 2005, 2016 et 2019.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[35]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[36].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Villeveyrac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution et de l’égalité » et créée en 1791. Après la chute de la monarchie, elle change de nom pour « société populaire des sans-culottes »[38]. Le seul ouvrage d'ensemble traitant de l'histoire de Villeveyrac est celui de Jean Sagnes intitulé "Villeveyrac années 1940. Un enfance en terre occitane. Suivi de notes sur l'histoire de Villeveyrac", monediteur.com, 2018. Cet ouvrage contient des notices biographiques sur Simon Fizes de Sauve,Paul Cazalis de Fondouce, Simon Flaissières, Paul Finel et Robert Debiève.
ARMOIRIES DE LA COMMUNE : "d'azur, à un portail d'argent avec ses colonnes et pilastres de même maçonné de sable et sommé d'une Vierge à genoux d'or, soutenue de deux anges de même, ces trois figures entourées d'un nuage d'argent".
"Elles ont été enregistrées le 27 août 1700, suite à l'Edit du 20 novembre 1696 où Louis XIV créait une nouvelle source de revenus en exigeant l'enregistrement dans un armorial général (ou dépôt public) des armes et blasons de toutes les personnes, provinces, villes, terres, seigneuries, compagnies, corps et communautés du royaume. Il en chargea son conseiller Charles d'Hozier, généalogiste et héraldiste réputé. Son contrôleur de finances, toujours en quête d'expédients pour subventionner les guerres de son souverain, avait pensé à ce nouvel impôt déguisé qui allait permettre de renflouer en partie les caisses du Royaume."(Gilles Fichou, Notes sur Villeveyrac, éd. Imaghérault, 2000).
En 2018, la commune compte 1 458 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 3 816 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 180 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 7,6 % | 9 % | 9,1 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 314 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (69,9 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 835 emplois en 2018, contre 746 en 2013 et 600 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 629, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 13].
Sur ces 1 629 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 441 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
350 établissements[Note 13] sont implantés à Villeveyrac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 350 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 34 | 9,7 % | (6,7 %) |
Construction | 67 | 19,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 98 | 28 % | (28 %) |
Information et communication | 6 | 1,7 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 9 | 2,6 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 19 | 5,4 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 41 | 11,7 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 52 | 14,9 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 24 | 6,9 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (98 sur les 350 entreprises implantées à Villeveyrac), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 295 | 167 | 112 | 84 |
SAU[Note 16] (ha) | 2 851 | 1 558 | 1 312 | 1 264 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 295 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 167 en 2000 puis à 112 en 2010[42] et enfin à 84 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[43],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2851 ha en 1988 à 1264 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 15 ha[42].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
juin 1800 | mai 1803 | Honoré Melet | ||
juin 1803 | avril 1812 | François Benoît Pairolles-Lunès | ||
juillet 1812 | juin 1815 | Paul Cazalis | ||
septembre 1815 | septembre 1817 | .. Hondrat | ||
février 1818 | septembre 1830 | M. Cambon | ||
septembre 1830 | octobre 1830 | .. De Ch... | ||
septembre 1831 | août 1833 | .. Cauvy | ||
août 1833 | août 1839 | .. Pastourel | ||
août 1839 | août 1843 | David Prunac | ||
septembre 1843 | janvier 1848 | Théodore Rouquairol | ||
février 1848 | mars 1848 | David Jeantet | ||
mars 1848 | août 1852 | Jean-Pierre Prunac | ||
août 1852 | août 1860 | Elisée Jeanjean | ||
août 1860 | septembre 1869 | Jean-Pierre Prunac | Adjoint au Maire | |
août 1869 | septembre 1870 | Justin Besson | Adjoint au Maire | |
septembre 1870 | avril 1871 | Zéphirin Deduc | ||
avril 1871 | mai 1871 | David Viala | ||
mai 1871 | janvier 1878 | Justin Besson | ||
janvier 1878 | novembre 1882 | Pierre Arriac | ||
décembre 1882 | novembre 1884 | David Vialet | ||
novembre 1884 | juillet 1885 | Eugène Thomas | ||
août 1885 | mars 1886 | Louis Canat | Faisant Fonction de Maire | |
avril 1886 | mai 1888 | Maurice Nicole | ||
mai 1888 | avril 1889 | Pierre Arriac | ||
avril 1889 | juillet 1891 | Aristide Serre | ||
juillet 1891 | mai 1900 | Godefroy Babau | Faisant Fonction de Maire | |
mai 1900 | 15 décembre 1901 | Sébastien Argelies | ||
15 décembre 1901 | avril 1912 | Victor Calmels | Parti radical-socialiste | Viticulteur |
mai 1912 | mars 1920 | Etienne Babau | ||
avril 1920 | avril 1925 | Isidore Bosc | ||
mai 1925 | avril 1935 | Louis Martin-Dupuy | ||
mai 1935 | avril 1944 | Edmond Finel | royaliste | Viticulteur |
septembre 1944 | avril 1945 | Alphonse Brissac | Régisseur de domaine | |
avril 1945 | juillet 1946 | Paul Gabaudan | Parti socialiste SFIO | Mineur |
juillet 1946 | septembre 1946 | Joseph Bonnet | Faisant fonction de | |
septembre 1946 | mai 1972 | Marcel Peysson[44] | MRP | chef d'entreprise |
juin 1972 | mars 1989 | Jean Vié | ||
avril 1989 | mars 2001 | Guy Bosc | Professeur | |
mars 2001 | mars 2014 | Alain Jeantet | DVG | Professeur des écoles |
mars 2014 | en cours | Christophe Morgo | DVG | Agent hospitalier, Conseiller général puis départemental |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2019, la commune comptait 3 859 habitants[Note 18], en augmentation de 5,21 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 107 | 1 003 | 1 319 | 1 475 | 1 754 | 1 835 | 1 888 | 2 137 | 2 180 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 214 | 2 684 | 2 731 | 2 745 | 2 594 | 1 972 | 2 050 | 2 329 | 2 230 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 615 | 2 622 | 2 215 | 2 281 | 2 060 | 2 154 | 1 915 | 1 765 | 1 687 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 647 | 1 609 | 1 618 | 1 686 | 1 842 | 2 211 | 2 758 | 2 836 | 3 536 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 795 | 3 859 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 908 hommes pour 1 920 femmes, soit un taux de 50,16 % de femmes, largement inférieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2,5 |
6,4 | 75-89 ans | 7,8 |
14,0 | 60-74 ans | 13,3 |
20,1 | 45-59 ans | 19,0 |
20,8 | 30-44 ans | 21,7 |
15,7 | 15-29 ans | 13,8 |
22,3 | 0-14 ans | 21,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,8 |
7,5 | 75-89 ans | 9,6 |
17 | 60-74 ans | 18,1 |
19,1 | 45-59 ans | 19 |
18,3 | 30-44 ans | 17,8 |
19,5 | 15-29 ans | 18,1 |
17,9 | 0-14 ans | 15,6 |
Villeveyrac est située en zone C, dans l'Académie de Montpellier.
La commune compte une école primaire publique (groupe scolaire La Capitelle, maternelle et élémentaire) et une école privée (Notre-de-Dame-de-l'Assomption).
La commune dispose de divers équipements permettant la pratique des sports
La construction d'une halle des sports est en cours.
La commune dispose depuis 1888 d'une Harmonie La Jeune France qui participe aux différentes fêtes et cérémonies du village.
Pour un article plus général, voir animaux totémiques de l'Hérault.
Comme plusieurs villages de l'Hérault, Villeveyrac a un animal totémique qui sort les jours du carnaval, de la fête du genêt ou de la fête du village.
Ce totem ressemble à la fois à un phacochère, à un pécari ou un hylochère. Certains pensent même qu'il est plus apparenté à un potamochère, animal apparu dans le film Les 4 saisons d'Espigoule.
En occitan, cet animal s'appelle, Lo Veidrac, prononcer "Lou beidrac".
Animal totémique sorti pour la première fois dans le village lors du Carnaval des enfants de l'école Ferdinand Buisson en 1988. Lors de sa énième sortie du , l'animal totémique est célébré par une carte postale éditée par l'Omac (office municipal action culturelle ) de Villeveyrac pour la 5ème semaine culturelle de Villeveyrac en .
Photo Imaghérault - Omac : sortie du Védrac ou drac-sanglier pour le carnaval des enfants de l'école F. Buisson, animal fantastique grand amateur de truffes noires dont il tire sa force.
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Les armoiries de Villeveyrac se blasonnent ainsi : d'azur au portail d'argent avec ses colonnes et pilastres de même, maçonné de sable et sommé d'une Vierge à genoux d'or, soutenue de deux anges du même, ces trois figures entourées d'un nuage aussi d'argent.
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