Montagnac[mɔ̃.ta.ɲak], en occitanMontanhac[mun.ta.'ɲak] est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Boyne, le ruisseau de Nègue Vaques, la rivière de Gourdouman, le ruisseau de la Font du Loup, le ruisseau d'Ensigaud, le ruisseau des Coquillades, le ruisseau des Sacristains et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (la «plaine de Villeveyrac-Montagnac») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ses habitants sont appelés les Montagnacois.
Montagnac est une commune rurale qui compte 4 324 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Montagnac. Ses habitants sont appelés les Montagnacois ou Montagnacoises.
Géographie
Localisation
Situé entre Montpellier et Béziers dans le département de l’Hérault, Montagnac se positionne comme véritable carrefour entre la mer Méditerranée et les contreforts des Cévennes.
Une étude géographie et géologique d'ensemble de la région de Pézenas[1] et sur le potentiel géothermique du département de l'Hérault (site de Montagnac "La Castillonne")[2] ont été réalisées par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Sismicité
La commune est située en zone sismique 2 faible[3].
ruisseaux de la font du loup, d'ensigaud, du joncastre, de nègue vaques, du trou du renard, de bessille, des sacristains, de la combe d'angle, de saint-martin, de la coulette, des coquillades.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 14 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pezenas-Tourbes», sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9°C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 19 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[14], à 15,4°C pour 1981-2010[15], puis à 15,8°C pour 1991-2020[16].
Voies de communications et transports
Voies routières
Autoroute A75 dite La Méridienne à 6 km,
Autoroute A9 dite La Languedocienne à 19 km.
Lignes SNCF
Gare d'Agde à 25 km,
Gare de Béziers à 30 km.
Transports en commun
Commune desservie par le réseau Hérault Transport[17].
La commune est membre de la Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée regroupant 20 communes composées de 74 886 habitants en 2014.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux: la «plaine de Villeveyrac-Montagnac»[19], d'une superficie de 5 265ha, constituée d'une mosaïque de milieux particulièrement favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Pour certains de ces oiseaux, le Languedoc-Roussillon a une forte responsabilité, accueillant une part importante de leur effectif national: Pie-grièche à poitrine rose, Faucon crécerellette, notamment.[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21]:
les «coteaux viticoles de Saint-Pons-de-Mauchiens et Saint-Pargoire» (3 006ha), couvrant 4 communes du département[22] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[21]:
les «collines marneuses de Castelnau-de-Guers» (3 207ha), couvrant 5 communes du département[23];
la «plaine de Villeveyrac-Montagnac» (5 793ha), couvrant 5 communes du département[24].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Montagnac.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Montagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 1],[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montagnac, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 4 336 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
Planification
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme, révisé à plusieurs reprises[27],[28] et du Schéma de cohérence territoriale (SCOT ou SCoT) du Biterrois[29],[30].
Le Syndicat Mixte du SCoT du Biterrois se structure aujourd’hui en cinq Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) rassemblant 270 000 habitants[31]:
la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée,
la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée,
la Communauté de Communes La Domitienne,
la Communauté de Communes Les Avant-Monts,
et la Communauté de Communes Sud-Hérault.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montagnac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers: le risque minier et[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault, la Boyne et le ruisseau de Nègue-Vaques. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1987, 1992, 1996, 1997, 1999, 2003, 2014 et 2019[34],[32].
Montagnac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[35].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagnac.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 769 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 765 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 9] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[41]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[42].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 779 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 320 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 910 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 32% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 335 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1% d'actifs (57,1% ayant un emploi et 13% de chômeurs) et 29,9% d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 12]. Elle compte 877 emplois en 2018, contre 871 en 2013 et 798 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 364, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,5%[I 13].
Sur ces 1 364 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 426 travaillent dans la commune, soit 31% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 79% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3% les transports en commun, 12,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
361 établissements[Note 13] sont implantés à Montagnac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
361
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
30
8,3%
(6,7%)
Construction
51
14,1%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
109
30,2%
(28%)
Information et communication
11
3%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
7
1,9%
(3,2%)
Activités immobilières
18
5%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
44
12,2%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
48
13,3%
(14,2%)
Autres activités de services
43
11,9%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (109 sur les 361 entreprises implantées à Montagnac), contre 28% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43]:
D Paul Mas - DPM, vinification (59 036 k€)
Vignobles Paul Mas Et Fils - VPM, culture de la vigne (2 902 k€)
Holding JCM, activités des sociétés holding (1 155 k€)
JC Mas, culture de la vigne (1 104 k€)
Cote Mas, restauration de type rapide (499 k€)
Entreprises et commerces
Agriculture
La commune est dans la «Plaine viticole», une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 350 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 238 en 2000 puis à 127 en 2010[46] et enfin à 130 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 63% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[47],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2482 ha en 1988 à 2096 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 16 ha[46].
Agriculture
Terroir d'Art et de Nature: espace œnotouristique créé par les vignerons coopérateurs de la cave Les Vignobles Montagnac en 2009. 14 statues monumentales sont implantées dans le vignoble en surplomb de l'étang de Thau et de la vallée de l'Hérault. Le Terroir d'Art et de Nature se découvre en visite libre ou accompagnée qui débute sur le parvis de la cave coopérative[48].
Tourisme
Le pays de Pézenas (ancienne communauté de communes du Pays de Pézenas) a obtenu le Label Villes et Pays d'art et d'histoire (Pays du Haut Languedoc et Vignobles)[49]. La commune de Montagnac, déjà «Ville fleurie», est devenue la seconde «station verte» de l’Hérault en 2002.
Espace d’interprétation consacré à l’histoire de la vigne et du vin sur le territoire des 19 communes de la Communauté d’agglomération Hérault-Méditerranée[50].
d'azur, à un globe sommé d'une croix d'or, accosté de deux fleurs de lys du même[54]
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes: in Montanaco (990), Poncii de Montaniaco (1120), in terminio S. Andreae de Montaniaco et in terminio S. Ylarii (1133), in Montaniaco (1147), S. Mariae de Montaniaco (1173), de Montigniaco (1173), castro de Montaniaco (1174), castrum de Motaniaco (1224), Montanhac (1341), la ville de Montaignac (1418), Montanhac (1442), Montagnac (1562), Montignac (1622), Montaignac (1645), Montagnac (1626, 1643, 1695, 1708).
Le nom Montagnac dérive de celui d'un domaine gallo-romain appelé à partir du surnom latin de basse époque Montanus augmenté du suffixe -acum[55].
Histoire
La chapelle Saint-Martin est mentionnée en 847.
Population protestante[56]: le bourg fut dévasté pendant les guerres de religion.
Château de Lavagnac démantelé au XVIIe sur l'ordre de Richelieu et refait au goût du jour. Il fait actuellement l'objet d'un énorme projet touristique (golf, résidences) primé aux "International and European property awards"[57],[58]. Ce projet reste tout de même contesté par une partie de la population locale[59].
Avant la Révolution, une loge maçonnique était implantée à Montagnac[60]
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire créée en , baptisée « société des vrais amis patriotes», puis «société des amis de la constitution et de l’égalité». Après la chute de la monarchie, elle se renomme «société des vrais sans-culottes» puis «société populaire régénérée des sans-culottes» en vendémiaire an II[61].
Les Hospitaliers
En 1270, Montagnac figure parmi les fiefs que les Hospitaliers de la commanderie de Narbonne tenaient du roi de France[62] et avant la révolution française, Montagnac faisait toujours partie des censives et directes de la commanderie de Pézenas au même titre que Aumes[63].
Montagnac formait deux entités, à savoir la condamine du Roi qui appartenait au royaume de France et la condamine du Prieur qui dépendait de la commanderie de Pézenas, Pézenas étant une chambre priorale du prieur de Saint-Gilles. On trouve jusqu'à la révolution française le membre de Montagnac et Aulmes parmi ceux de cette commanderie[64].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.
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Liste des maires
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
Au dernier recensement, la commune comptait 4324 habitants.
Article détaillé: Recensement en France.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 700
3 079
3 104
3 359
3 440
3 509
3 466
3 692
3 647
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 658
3 719
3 899
3 945
4 051
3 460
3 238
3 513
3 157
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 580
3 610
3 629
3 769
3 549
3 574
3 410
3 144
2 994
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2 958
3 021
2 774
2 897
2 953
2 981
3 498
3 517
3 593
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 257
4 324
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Professionnels (médecins, infirmières, etc.) et établissements de santé[74]: Dentiste, Diétiticien-nutritionniste, Infirmier, Kinésithérapeute, Kinésithérapeute - Ostéopathe, Massage bien-être, Médecin, Orthophoniste, Pédicure, Pharmacie, Psychologue, Réflexologie, Services de soins à domicile, Taxis Ambulances.
Cultes
Culte catholique: Paroisses ND Val d'Hérault et Saint Roch en Piscénois. Diocèse de Montpellier[75].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-André
Temple
Monument aux morts
Hôtel de Rat
Hôtel de Pegat
Carte postale de la grande rue et place Saint Thomas (fin XIXe - début XXe)
Patrimoine religieux
Église Saint-André XIIe/XIVe (L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1958)[76],[77]: clocher, haute tour ajourée culminant à 54 mètres, portail à voussures et colonnettes, porche à mâchicoulis, chœur à 7 pans voûté d'ogives; bas-relief Christ de Pitié en pierre XVe; statue de saint Pierre en bois XVIe; tableau de la Sainte-Famille par Bestieu 1830; 4 cariatides 1750 et 1759; Vierge en bois 1780; chaire, (C) XVIIIe; maître-autel XVIIIe; 11 stalles XVIIe; cloche 1492[78]; orgue de tribune exécuté vers 1850-1860[79],[80].
Chapelle Saint-Martin-de-la-Garrigue XIIe: arcatures aveugles, abside en cul-de-four.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Peyrière de Montagnac XIXe[81].
Chapelle des Pénitents de Montagnac, Ancienne chapelle du couvent des Augustins[82]XVIIIe: ensemble homogène d'une chapelle de confrérie..
Temple de l'Église protestante unie de France de Montagnac.[83],[84].
Immeuble dit ancien hôtel des Comtes de Brignac[89].
Hôtel de Rat.
Hôtel de Pegat.
Château de Lavagnac.
Animal totémique
La Cabreta.
L'animal totémique de Montagnac est la chèvre (la cabreta). Aux alentours de 1200, un vagabond amena dans la ville une petite chèvre dont le lait était magique. Comme cette chèvre était nourrie de pampres de vigne, la chèvre donnait au lieu de lait, du vin qui offrait joie et santé.
Personnalités liées à la commune
La famille d'Alzon.
La famille de Chastenet de Puységur.
La famille de Suarez d'Aulan.
Pierre Azéma (1921-1944), résistant français.
Charles Camichel (1871-1966), physicien français né à Montagnac.
Mathieu Cazelles (1793-1880), député de l'Hérault, né à Montagnac
Paula Delsol (), romancière et cinéaste, née à Montagnac.
Pierre Gardes (), né à Montagnac, il fut poète, auteur de pièces de théâtre, secrétaire puis président de l'Escolo Carsinolo de Tarn-et-Garonne (association créée en 1895, dissoute en 1985, ayant pour but l'étude de la culture et de la littérature languedociennes) et fondateur du musée du Terroir à Montauban.
Jean Henri, dit Latude (1725-1805), célèbre prisonnier français, né à Montagnac, fameux par ses évasions.
Samuel Honrubia (1986-), joueur professionnel de handball formé au RC Montagnac (champion du monde 2011, champion de France avec le Montpellier Handball).
Hilaire Benoît Reynaud, général d'Empire. En 1817, il acquiert le domaine de Cazelles (propriété du maire de Montagnac) et La Castillonne sis sur la commune et rebaptise le premier du nom de Saint Hilaire.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Occitanie]
Bibliographie
[Vidal 1905] A. Vidal, «Notes d'art sur Montagnac (Hérault) (quinzième siècle)», Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France, , p.355-360 (lire en ligne)
Amis de Montagnac, «Montagnac et la guerre 1914-1918», Bulletin des amis de Montagnac, no17,
Amis de Montagnac, «La Révolution à Montagnac: vue d'une province de la province», Bulletin des amis de Montagnac, no19,
Amis de Montagnac, «Montagnac 1939-1945», Bulletin des amis de Montagnac, no36,
Pierre Gelly-grollier, «Montagnac avant la révolution viticole du milieu du XIXesiècle», Bulletin des amis de Montagnac, no5, , p.13-33
Stéphane Maune, «L'occupation antique des communes de Montagnac et Aumes», Bulletin des amis de Montagnac, no31, , p.2-15
André Nos, «Montagnac: l'histoire de la terre», Bulletin des amis de Montagnac, no38, , p.14-36
André Nos, La vie consulaire à Montagnac: Hérault (1420-1790), Montagnac, Les amis de Montagnac, , 342p.
André Nos, Latude: le fou de la liberté, Montagnac, éd. Domens Pézenas, , 381p.
Catherine Nougaret, «Le temps des innovateurs: Ferdinand Bouisset à Montagnac», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos26-27, , p.155-164 (lire en ligne)
Michel-François Rey de Lacroix, Histoire statistique et archéologique de la ville de Montagnac: suivie d'une notice historique sur les onze communes de son canton, Béziers, J.-J. Fuzier, , 307p.
Michel-François Rey de Lacroix, Montagnac et ses environs, Paris, Res Universis, , 307p.
Thierry Verdier, «Les travaux publics à Montagnac sous l'Ancien Régime», Bulletin des amis de Montagnac, no4, , p.24-29
Thierry Verdier, «Urbanisme et architecture à Montagnac du XVIeauXVIIIesiècle», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no3, , p.19-28 (lire en ligne)
HUPPÉ (Ph), L’exemple d’une propagande politique: les blasons exceptionnels de l’hôtel de Brignac, in L'es Amis de Montagnac, n° 82, , pp.61–76.
HUPPÉ (Ph), Les Brignac, une lignée chevaleresque, in Bulletin du Groupe de Recherches et d’Etudes du Clermontais, 2esemestre 2011, pp.36–42.
André Nos, Michel Feugère, Montagnac 6000 ans d'histoire. Montagnac: Les Amis de Montagnac[90], 1991, 336 p. (ISBN2-9506179-3-X).
Simone Arnavielhe, Robert Combès[91], Edmond Laroze, André Nos.. Montagnac, regard sur le XXesiècle. Montagnac: Les Amis de Montagnac, 2000, 147 p. (ISBN2-9506179-5-6).
Guide de visite (30 p) 1984 (André Nos - Guy Vieules)(éd. Amis de Montagnac)
Docteur Jean Salvaing, Montagnac quatre siècles de protestantisme, , 600p. (présentation en ligne)
Jean Salvaing, «L'Église consistoriale de Montagnac(1803-1867)», Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1903-2015), vol.137, no3, , p.429-467 (présentation en ligne)
Livre ou registre de la fabrique de l'église Notre Dame de Montagnac (1661-1687)(267 p), 1996, par l'abbé Léonard Delsol; présenté par André Nos et Robert Combès pour les textes latins.(ed ADM)
BMS de Montagnac (1671-1686) (70 p), 1997, par S. Quaglia et R Chéron (ed ADM)
Regard sur le 20° s à Montagnac (200 p), ouvrage collectif, 2000(ed ADM)
Comptes des clavaires de Montagnac (1420-1480) en occitan (700 p), 2001, présentés par André Nos (ed ADM)
Trésors secrets du patrimoine de Montagnac (64 p), 2004, André Nos, photos de Christophe Emier (ed. ADM)
Le château de Lavagnac (100 p), 2007, André Nos, (photos Emier- F. Nos- S. Sotos, A. Nos)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
75 Bulletins dont un certain nombre de spéciaux: Toponymie Aumes Montagnac St Pons par Alain Garcia - Les Croix rurales par Alain Garcia - Le chemin de fer d'intérêt local par Edmond Laroze - Les Tchèques dans l'Hérault en 1939, par Edmond Laroze - 1907 autrement (J.Sagnes, R.Pech, JJ Vidal, JC Seguela, A. Nos), etc.
une cassette Montagnac d'hier et d'aujourd'hui, bientôt un DVD
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales déposées de Montagnac (1215-1805) [11,19 ml]. Cote: 162 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[39].
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN1264-5354), p. 50.
Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault: Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415p. (ISBN2-904624-00-7, lire en ligne), p.248
Dubost, ‘’Le réseau des sociétés…’’, op. cit., p. 414-415.
Philippe Huppé, Les seigneurs de Clermont-Lodève: Du palais carolingien à la cour napolitaine, IXe-XVe siècles, vol.1, , 279p. (ISBN978-2-35073-221-3, présentation en ligne), p.204
Dénombrement de leurs biens auprès du roi de France: les fiefs de Nébian, Mèze, Montagnac, Pomérols, Florensac, Bessan, Touroulle, Pézenas, Caux et Tourbes.
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Emmanuel de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, (lire en ligne), p.43-44.
Abbé C. Nicolas, «Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles faisant suite au manuscrit de Jean Raybaud 1751-1806: tome III», Mémoires de l'Académie de Nîmes, t.XXIX, , p.94, lire en ligne sur Gallica.
Jean salvaing, «François Joachim Cazelles, maire de Montagnac (1801-1815)», Bulletin des amis de Montagnac, ..
Appelé également Louis Joachim de Cazelles. Le Mas de Nouriga (carte de Cassini), devenu le domaine de Cazelles lorsque la famille Cazelles en a fait l'acquisition correspond à l'actuel domaine Saint Hilaire.
Commissaire spécial, remplissant les fonctions de maire, nommé par le préfet.
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