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Valognes, surnommée le Versailles normand, est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 6 822 habitants[Note 1].

Valognes
Les thermes d’Alauna, l'église Saint-Malo,
l'hôtel de Beaumont,
le palais de justice, l'hôtel de Grandval-Caligny.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Jacques Coquelin
2020-2026
Code postal 50700
Code commune 50615
Démographie
Gentilé Valognais
Population
municipale
6 822 hab. (2019 )
Densité 436 hab./km2
Population
agglomération
7 905 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 09″ nord, 1° 30′ 33″ ouest
Altitude Min. 19 m
Max. 87 m
Superficie 15,63 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valognes
(ville-centre)
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valognes
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Valognes
Géolocalisation sur la carte : France
Valognes
Géolocalisation sur la carte : Manche
Valognes
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Valognes
Liens
Site web www.mairie-valognes.fr

    La ville fut depuis le Moyen Âge et jusqu'au XVIIIe siècle la capitale administrative du Cotentin, ville royale et centre juridique regroupant beaucoup d'offices que se disputèrent les nobles de la région. À partir du règne de Louis XIV, la mode, avec Versailles et la vie de cour, incite les nobles à venir s'établir en ville et c'est à Valognes qu'elle se développera, avec la construction de nombreux hôtels particuliers[1].


    Géographie


    Valognes est située au cœur de la péninsule du Cotentin, à 20 km au sud-est de Cherbourg-en-Cotentin, dans la vallée du Merderet. La ville s'est construite sur un nœud routier important depuis l'antiquité.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Valognes[2]
    Saint-Joseph Tamerville Tamerville
    Yvetot-Bocage Huberville
    Lieusaint Lieusaint, Flottemanville Huberville,
    Flottemanville

    Hydrographie


    À Valognes coule le Merderet ainsi que l'un de ses affluents, l'Écoute-s'il-pleut[4].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 874 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 207,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 21 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].


    Urbanisme



    Typologie


    Valognes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valognes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 7 948 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,2 %), zones urbanisées (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), terres arables (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), forêts (0,3 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].


    Transport



    Inter-urbain

    La commune est associée au transport en commun départemental par bus (Manéo) via les lignes :


    Routier

    Valognes se trouve sur l'axe de la route nationale 13 (qui est aussi à cet endroit route européenne 3 et route européenne 46) avec un contournement de celle-ci sur l'ouest.


    Ferroviaire

    Articles détaillés : Gare de Valognes et Gare de Valognes-Ville.

    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous les formes Manuine (cacographie probable pour *Wanuine ou *Waluine) en 996 - 1008 (copie XVIIe siècle), Valongias en 1027 (copie XVIIe siècle), in Valoniis en 1056 - 1066 (copie XIIIe siècle), de Valoniis en 1063 - 1066 (copie XIIIe siècle), de Valonis en 1146, Valuignes/Valoignes et Valuinnes vers 1175, puis Waluine, Valongias et Valungia au XVIIe siècle[28],[29].

    Selon la majorité des toponymistes, il s'agit d'un type toponymique celtique (gaulois) dont le caractère exact pose un certain nombre de problèmes.

    François de Beaurepaire rapproche Valognes du nom de la Valouine, jadis Valognes à Osmoy-Saint-Valery (Seine-Maritime, Valoines, Valunnes XIIe siècle), de Valonne (Doubs, Valoines 1316) et de Valogne à Sommant (Saône-et-Loire)[28], dans lesquels il croit reconnaître Vallonia, la déesse des vallées que saint Augustin mentionne dans la Cité de Dieu (IV,8) et dont le culte semble prouvé par diverses inscriptions dans le monde celtique : Vallaunius CIL VII, 126 (Angleterre) ; Vallauno CIL III 10951 (Autriche) ; Ocello Vellauno Evans 277[28], etc.

    Se référant à la table de Peutinger, Ernest Nègre propose l'origine du toponyme par la juxtaposition val-alaun-ia[pas clair][30]. René Lepelley justifie une forme Valonia qu'il décompose en Val- « val, vallée », suivi d'un suffixe -onia, par la construction d'une nouvelle cité dans la vallée du Merderet après la destruction d'Alauna de situation plus élevée, aujourd'hui Alleaume[31],[32].

    Le gentilé est Valognais.


    Histoire



    Antiquité


    Article connexe : Alauna.

    L'ancienne cité gallo-romaine d'Alauna, à proximité de la ville moderne de Valognes, est fondée à l'époque augustéenne. D'une superficie estimée d'environ 45 ha, elle est peut-être chef-lieu de civitas sous le Haut-Empire romain. Elle est vraisemblablement abandonnée au IIIe siècle[33].

    La ville antique comprend des quartiers d'habitations et de nombreux monuments. Parmi ceux-ci, seuls subsistent les vestiges de thermes, classés comme monument historique et aménagés en jardin archéologique, et ceux d'un édifice de spectacles, recouvert par des pâturages et des haies[34].


    Moyen Âge


    À l'aube de l'an mil, la ville se développe, devenant une résidence ducale. En 1046, le jeune duc de Normandie Guillaume, alors âgé de dix-neuf ans, alors qu'il réside dans ce qui n'est encore qu'un relais de chasse est averti d'une conspiration ourdie contre lui par une partie de barons normands qui refuse son autorité[Note 9]. C'est à Valognes que fut signé le un traité entre le duc de Normandie et roi d'Angleterre, Henri II, et le roi d'Écosse, Guillaume le Lion[36].

    En 1204, Valognes avec le reste de la Normandie passe dans le domaine royal[37]. La ville reçoit en la visite de Saint Louis[38].

    Au cours de la première phase de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le prend et ravage la ville avant d'entamer sa chevauchée qui se terminera par la bataille de Crécy et la reddition de Calais[39]. Une foire annuelle dite de la Sainte-Croix se tenait le [40].

    C'est encore à Valognes qu'est signé le un traité entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, afin de « mieux définir la place du roi de Navarre à l'intérieur du royaume de France » qui fait suite et confirme celui de Mantes, et qui laisse au Navarrais, qui soutenait l'envahisseur anglais, le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes[41], devenant ainsi le vassal du roi de France[36].

    Après sa victoire en 1364 contre les Navarrais lors de la bataille de Cocherel, Bertrand du Guesclin est envoyé en Normandie par le roi de France et commence par le siège de Valognes. La garnison de la place appelle alors à son secours celle de Saint-Sauveur commandée par Jean Chandos. Elle finit toutefois par se rendre, mais dès l'année suivante, par le traité d'Avignon la place de Valognes sera remise entre les mains du roi de Navarre[42].

    Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, en 1405, à la suite d'un débarquement anglais à la Hougue, la ville est abandonnée par la plupart de ses habitants[Note 10].

    Au début de l'année 1450, Thomas Kyriell, à la tête d'une armée de secours, alors que la Normandie est en passe d'être reconquise par le royaume de France, débarque à Cherbourg et s'empare de Valognes avant de prendre la direction de Caen[44].


    Époque moderne


    À partir du XVe siècle, elle abrite plusieurs congrégations religieuses : des franciscains (cordeliers) de 1468 à la Révolution, des capucins de 1630[Note 11] à la Révolution, des bénédictines de 1626 à 1792, puis à nouveau en 1810.

    Au début des guerres de Religion, la ville est fermement tenue par le maréchal de Matignon fervent catholique[46]. Le , en représailles à la suite des massacres de protestants le dimanche [47], ces derniers, sous le commandement du seigneur Sainte-Marie d'Agneaux et d'Henri Robert aux Épaules, entrent dans Valognes avec une troupe de 700 cavaliers, et brisent dans les jours qui suivent les ornements et les statues de l'église Saint-Malo. Le , c'est au tour du couvent des Cordeliers d'être saccagé, avec l'assassinat d'un des religieux, le frère Guillaume Le Cervoisier qui tentait de protéger les vases sacrés[48].

    Lors de la cinquième guerre de Religion, Gabriel Ier de Montgommery s'empare de la ville[49].

    En 1649 pendant la Fronde, le comte de Matignon, François Goyon de Matignon, fait le siège du château de Valognes pour le compte des Frondeurs. À la tête de six à huit mille hommes, il commence le siège le , soutenu par la milice des bourgeois de Cherbourg dirigée par Callières, le , et l'artillerie le . Le gouverneur de la place, le marquis de Bellefonds, avec une dizaine de seigneurs fidèles, dont Charles Castel, et une centaine d'hommes, s'enferme dans la place. Après quinze jours de siège, il se rend le [50],[51]. Le château sera démantelé sous le règne de Louis XIV.

    La ville prospère durant le XVIIe et XVIIIe siècles et devient la ville principale du Cotentin. En 1631, est entreprise la construction d'une abbaye, suivie d'un séminaire. Les familles nobles y construisent de beaux hôtels particuliers. Elle est alors « fertile en beaux esprits ». Alain-René Lesage dans sa pièce Turcaret (1707) en parle comme d’un Versailles normand. Mme de Turcaret déclare : « Savez-vous bien qu’il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour ? » La croissance de Cherbourg lui fera perdre peu à peu son influence territoriale.


    Époque contemporaine


    Publicité pour le beurre d'Isigny fabriqué à Valognes, 1900.
    Publicité pour le beurre d'Isigny fabriqué à Valognes, 1900.

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926[52], date de la suppression de 106 arrondissements. Son économie se développe autour de l'industrie laitière, dont la société Bretel frères puis Valco, et profite de la spécialisation du Val de Saire dans le maraichage.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un lieu d'internement y fut établi, dans lequel des femmes tsiganes furent stérilisées de force[53].

    Valognes a beaucoup souffert au cours de la bataille de Normandie, particulièrement lors des bombardements de . L’église Saint-Malo du XIVe siècle, qui a abrité le seul dôme (1612) d’architecture gothique de France, est en grande partie détruite pendant la bataille. De même, sur les quatre-vingt dix hôtels particuliers que comptait la ville en 1789 et qui faisaient sa renommée, seule une quarantaine ont survécu, après restauration. Valognes est libérée le [54]. La ville de Valognes est décorée de la Croix de guerre 1939-1945.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans la Manche.
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    Administration municipale


    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1852 1869 Jacques Félix Meslin   Général
    1869 1882 Louis Charles Joseph Le Vaillant de Folleville   Comte et fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, premier adjoint au maire
    1892 1896 Lucien Oury   Notaire
    1896 1919 Paul-Émile Mariette-Boisville    
    1919 1941 Auguste Poutas-Larue Radical soc. Avocat, destitué par le gouvernement de Vichy
    1941 1944 Henri Cornat   Ingénieur électricien, nommé maire par le gouvernement de Vichy en février 1941 et conseiller départemental en avril 1943, destitué en septembre 1944
    1944 1953 Jules Letourneur   Marchand de cycle, détaillant-grossiste, résistant et maire durant la reconstruction de Valognes
    mai 1953 juin 1968
    (décès)
    Henri Cornat CNIP puis RI Ingénieur électricien puis administrateur d’EDF, sénateur de la Manche (1952-1968), conseiller général (1945-1968), président du conseil général de la Manche (1946-1968)
    juin 1968 mars 1977 Marcel Audouard   Boucher
    mars 1977 mars 1983 Pierre Godefroy RPR Journaliste, député de la 4e circonscription de la Manche (1958-1988), conseiller général (1968-1979)
    mars 1983 juin 1995 Anne Heinis UDF Inspectrice régionale d'action sociale, sénatrice de la Manche (1992-2001)
    juin 1995[55] mars 2008 Fernand Leboyer app. PCF Retraité
    mars 2008[56] En cours
    (au 12 décembre 2017)
    Jacques Coquelin[57] UMP-LR Cadre bancaire, conseiller départemental (depuis 2015), vice-président du conseil départemental de la Manche (depuis 2017)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints[58].


    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

    En 2019, la commune comptait 6 822 habitants[Note 12], en augmentation de 0,22 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Valognes a compté jusqu'à 7 537 habitants en 1999.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 9786 7707 0126 8586 9406 6556 4456 3796 072
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 7025 8125 4065 5845 8315 7825 7185 7916 006
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 9635 7465 6494 8945 0334 8934 9894 3574 766
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5 4815 9325 8716 7277 4127 5377 2747 1966 807
    2018 2019 - - - - - - -
    6 8276 822-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie


    Publicité pour les beurres Bretel Frères à Valognes.
    Publicité pour les beurres Bretel Frères à Valognes.

    Culture locale et patrimoine



    Patrimoine bâti


    Valognes conserve sur son territoire quelques vestiges de l'antique cité d'Alauna, notamment les thermes et le théâtre, dont les pierres furent réutilisées par les habitants. Le site archéologique est étudié et mis en valeur par l'association Agglomération Antique d'Alauna.

    Monuments disparus

    Labels


    À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Valognes bénéficie avec Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte du label Villes et pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.

    La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[74].


    Musées et bibliothèque


    La ville dispose de deux musées consacrés l’un au cidre et l’autre au calvados :


    Valognes dans les arts


    Valognes a abrité plusieurs artistes qui ont placé la ville au cœur de leurs œuvres. Ainsi, en peinture, Félix Buhot a représenté plusieurs lieux valognais, tel que Nocturne à l’entrée de l’église de Valognes (vers 1872).

    Jules Barbey d'Aurevilly a placé plusieurs de ses intrigues à Valognes[77]. Honoré de Balzac fait référence à la beauté des femmes de Valognes dans Les Chouans[78]. L’héroïne d'Au Bonheur des Dames d'Émile Zola, Denise Baudu, est originaire de Valognes. Éric-Emmanuel Schmitt, qui a été professeur agrégé de philosophie au lycée Alexis-de-Tocqueville de Cherbourg, a publié La Nuit de Valognes en 1991 et Didier Daeninckx situe à Valognes, rebaptisée Corneville, une aventure de l’enquêteur « Le Poulpe », La Route du Rom (Le Poulpe, 2003).


    Sports


    L'Association sportive de Valognes Football fait évoluer une équipe masculine et une féminine de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres masculines en divisions de district[79].

    La Valognaise HandBall fait évoluer des équipes masculines et féminines au premier niveau départemental[80].

    Le Rugby Club de Valognes fait évoluer une équipe en 1re / 2e série[réf. nécessaire].

    La 2e étape du Tour de France 1919 a emprunté le territoire de la commune.


    Jumelages



    Personnalités liées à la commune



    Nées à Valognes


    Autres


    Héraldique


    Les armes de la commune de Valognes se blasonnent ainsi :
    D'azur au lynx courant d'argent, surmonté de deux épis de blé d'or passés en sautoir, accosté de deux autres épis de blé du même posés en pal[81].

    Sous le Premier Empire, le blason de Valognes était identique, Napoléon ayant ajouté simplement un franc canton des villes de seconde classe[82].


    Voir aussi



    Bibliographie



    Notes et références



    Notes


    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Il s'enfuira vers le Bessin en traversant nuitamment la baie des Veys, et gagnera Falaise[35]. Avec l'aide d'Henri Ier, il remportera, en 1047, la victoire sur les barons normands révoltés au Val-ès-Dunes.
    10. Tout comme à Barneville et Saint-Lô alors que les paroisses de Vaudreville, Fontenay, Saint-Floxel, Quinéville, Saint-Martin-d'Audouville sont mises à sac et leurs maisons rasées[43].
    11. Le couvent des Capucins fut fondé en 1620 par Charles-François Davy d'Amfreville[45].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Secrets de châteaux et manoirs, 2008, p. 67.
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « L'Écoute-s'il-pleut » sur Géoportail..
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    [de] Valognes

    Valognes ist eine französische Gemeinde mit 6822 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Manche in der Region Normandie. Sie gehört zum Arrondissement Cherbourg und zum Kanton Valognes. Die Einwohner heißen Valognais.

    [en] Valognes

    Valognes (French pronunciation: ​[valɔɲ]) is a commune in the Manche department in Normandy in north-western France.

    [es] Valognes

    Valognes es una población y comuna francesa, situada en la región de Baja Normandía, departamento de Mancha, en el distrito de Cherbourg-Octeville. Es el chef-lieu del cantón de su nombre.
    - [fr] Valognes

    [ru] Валонь

    Валонь (фр. Valognes) — город на северо-западе Франции, находится в регионе Нормандия, департамент Манш, округ Шербур. Центр одноимённого кантона. Расположен в 20 км к югу от Шербур-ан-Котантен в центре полуострова Котантен. Через территорию города проходит автомагистраль N13, связывающая Шербур-ан-Котантен с Каном. На западе города находится железнодорожная станция Валонь линии Мант-ла-Жоли-Шербур.



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