Valognes, surnommée le Versailles normand, est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 6 822 habitants[Note 1].
La ville fut depuis le Moyen Âge et jusqu'au XVIIIesiècle la capitale administrative du Cotentin, ville royale et centre juridique regroupant beaucoup d'offices que se disputèrent les nobles de la région. À partir du règne de Louis XIV, la mode, avec Versailles et la vie de cour, incite les nobles à venir s'établir en ville et c'est à Valognes qu'elle se développera, avec la construction de nombreux hôtels particuliers[1].
Géographie
Valognes est située au cœur de la péninsule du Cotentin, à 20 km au sud-est de Cherbourg-en-Cotentin, dans la vallée du Merderet. La ville s'est construite sur un nœud routier important depuis l'antiquité.
À Valognes coule le Merderet ainsi que l'un de ses affluents, l'Écoute-s'il-pleut[4].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bricquebec», sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969[11] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 1 207,9 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 21 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[15] à 10,7°C pour 1981-2010[16], puis à 11,1°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Valognes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[18],[19],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valognes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 7 948 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (50,2%), zones urbanisées (16,8%), zones agricoles hétérogènes (11,8%), terres arables (11%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8%), forêts (0,3%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Transport
Inter-urbain
La commune est associée au transport en commun départemental par bus (Manéo) via les lignes:
Valognes se trouve sur l'axe de la route nationale 13 (qui est aussi à cet endroit route européenne 3 et route européenne 46) avec un contournement de celle-ci sur l'ouest.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Manuine (cacographie probable pour *Wanuine ou *Waluine) en 996 - 1008 (copie XVIIesiècle), Valongias en 1027 (copie XVIIesiècle), in Valoniis en 1056 - 1066 (copie XIIIesiècle), de Valoniis en 1063 - 1066 (copie XIIIesiècle), de Valonis en 1146, Valuignes/Valoignes et Valuinnes vers 1175, puis Waluine, Valongias et Valungia au XVIIe siècle[28],[29].
Selon la majorité des toponymistes, il s'agit d'un type toponymique celtique (gaulois) dont le caractère exact pose un certain nombre de problèmes.
François de Beaurepaire rapproche Valognes du nom de la Valouine, jadis Valognes à Osmoy-Saint-Valery (Seine-Maritime, Valoines, ValunnesXIIesiècle), de Valonne (Doubs, Valoines 1316) et de Valogne à Sommant (Saône-et-Loire)[28], dans lesquels il croit reconnaître Vallonia, la déesse des vallées que saint Augustin mentionne dans la Cité de Dieu (IV,8) et dont le culte semble prouvé par diverses inscriptions dans le monde celtique: Vallaunius CIL VII, 126 (Angleterre); Vallauno CIL III 10951 (Autriche); Ocello Vellauno Evans 277[28], etc.
Se référant à la table de Peutinger, Ernest Nègre propose l'origine du toponyme par la juxtaposition val-alaun-ia[pasclair][30]. René Lepelley justifie une forme Valonia qu'il décompose en Val- «val, vallée», suivi d'un suffixe -onia, par la construction d'une nouvelle cité dans la vallée du Merderet après la destruction d'Alauna de situation plus élevée, aujourd'hui Alleaume[31],[32].
Le gentilé est Valognais.
Histoire
Antiquité
Article connexe: Alauna.
L'ancienne cité gallo-romaine d'Alauna, à proximité de la ville moderne de Valognes, est fondée à l'époque augustéenne. D'une superficie estimée d'environ 45ha, elle est peut-être chef-lieu de civitas sous le Haut-Empire romain. Elle est vraisemblablement abandonnée au IIIesiècle[33].
La ville antique comprend des quartiers d'habitations et de nombreux monuments. Parmi ceux-ci, seuls subsistent les vestiges de thermes, classés comme monument historique et aménagés en jardin archéologique, et ceux d'un édifice de spectacles, recouvert par des pâturages et des haies[34].
Moyen Âge
À l'aube de l'an mil, la ville se développe, devenant une résidence ducale. En 1046, le jeune duc de Normandie Guillaume, alors âgé de dix-neuf ans, alors qu'il réside dans ce qui n'est encore qu'un relais de chasse est averti d'une conspiration ourdie contre lui par une partie de barons normands qui refuse son autorité[Note 9]. C'est à Valognes que fut signé le un traité entre le duc de Normandie et roi d'Angleterre, Henri II, et le roi d'Écosse, Guillaume le Lion[36].
En 1204, Valognes avec le reste de la Normandie passe dans le domaine royal[37]. La ville reçoit en la visite de Saint Louis[38].
Au cours de la première phase de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le prend et ravage la ville avant d'entamer sa chevauchée qui se terminera par la bataille de Crécy et la reddition de Calais[39]. Une foire annuelle dite de la Sainte-Croix se tenait le [40].
C'est encore à Valognes qu'est signé le un traité entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, afin de «mieux définir la place du roi de Navarre à l'intérieur du royaume de France» qui fait suite et confirme celui de Mantes, et qui laisse au Navarrais, qui soutenait l'envahisseur anglais, le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes[41], devenant ainsi le vassal du roi de France[36].
Après sa victoire en 1364 contre les Navarrais lors de la bataille de Cocherel, Bertrand du Guesclin est envoyé en Normandie par le roi de France et commence par le siège de Valognes. La garnison de la place appelle alors à son secours celle de Saint-Sauveur commandée par Jean Chandos. Elle finit toutefois par se rendre, mais dès l'année suivante, par le traité d'Avignon la place de Valognes sera remise entre les mains du roi de Navarre[42].
Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, en 1405, à la suite d'un débarquement anglais à la Hougue, la ville est abandonnée par la plupart de ses habitants[Note 10].
Au début de l'année 1450, Thomas Kyriell, à la tête d'une armée de secours, alors que la Normandie est en passe d'être reconquise par le royaume de France, débarque à Cherbourg et s'empare de Valognes avant de prendre la direction de Caen[44].
Époque moderne
À partir du XVesiècle, elle abrite plusieurs congrégations religieuses: des franciscains (cordeliers) de 1468 à la Révolution, des capucins de 1630[Note 11] à la Révolution, des bénédictines de 1626 à 1792, puis à nouveau en 1810.
Au début des guerres de Religion, la ville est fermement tenue par le maréchal de Matignon fervent catholique[46]. Le , en représailles à la suite des massacres de protestants le dimanche [47], ces derniers, sous le commandement du seigneur Sainte-Marie d'Agneaux et d'Henri Robert aux Épaules, entrent dans Valognes avec une troupe de 700 cavaliers, et brisent dans les jours qui suivent les ornements et les statues de l'église Saint-Malo. Le , c'est au tour du couvent des Cordeliers d'être saccagé, avec l'assassinat d'un des religieux, le frère Guillaume Le Cervoisier qui tentait de protéger les vases sacrés[48].
Lors de la cinquième guerre de Religion, Gabriel Ier de Montgommery s'empare de la ville[49].
En 1649 pendant la Fronde, le comte de Matignon, François Goyon de Matignon, fait le siège du château de Valognes pour le compte des Frondeurs. À la tête de six à huit mille hommes, il commence le siège le , soutenu par la milice des bourgeois de Cherbourg dirigée par Callières, le , et l'artillerie le . Le gouverneur de la place, le marquis de Bellefonds, avec une dizaine de seigneurs fidèles, dont Charles Castel, et une centaine d'hommes, s'enferme dans la place. Après quinze jours de siège, il se rend le [50],[51]. Le château sera démantelé sous le règne de Louis XIV.
La ville prospère durant le XVIIeetXVIIIesiècles et devient la ville principale du Cotentin. En 1631, est entreprise la construction d'une abbaye, suivie d'un séminaire. Les familles nobles y construisent de beaux hôtels particuliers. Elle est alors «fertile en beaux esprits». Alain-René Lesage dans sa pièce Turcaret (1707) en parle comme d’un Versailles normand. Mmede Turcaret déclare: «Savez-vous bien qu’il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour?» La croissance de Cherbourg lui fera perdre peu à peu son influence territoriale.
Époque contemporaine
Publicité pour le beurre d'Isigny fabriqué à Valognes, 1900.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926[52], date de la suppression de 106 arrondissements. Son économie se développe autour de l'industrie laitière, dont la société Bretel frères puis Valco, et profite de la spécialisation du Val de Saire dans le maraichage.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un lieu d'internement y fut établi, dans lequel des femmes tsiganes furent stérilisées de force[53].
Valognes a beaucoup souffert au cours de la bataille de Normandie, particulièrement lors des bombardements de . L’église Saint-Malo du XIVesiècle, qui a abrité le seul dôme (1612) d’architecture gothique de France, est en grande partie détruite pendant la bataille. De même, sur les quatre-vingt dix hôtels particuliers que comptait la ville en 1789 et qui faisaient sa renommée, seule une quarantaine ont survécu, après restauration. Valognes est libérée le [54]. La ville de Valognes est décorée de la Croix de guerre 1939-1945.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Manche.
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Administration municipale
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1852
1869
Jacques Félix Meslin
Général
1869
1882
Louis Charles Joseph Le Vaillant de Folleville
Comte et fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, premier adjoint au maire
1892
1896
Lucien Oury
Notaire
1896
1919
Paul-Émile Mariette-Boisville
1919
1941
Auguste Poutas-Larue
Radical soc.
Avocat, destitué par le gouvernement de Vichy
1941
1944
Henri Cornat
Ingénieur électricien, nommé maire par le gouvernement de Vichy en février 1941 et conseiller départemental en avril 1943, destitué en septembre 1944
1944
1953
Jules Letourneur
Marchand de cycle, détaillant-grossiste, résistant et maire durant la reconstruction de Valognes
mai 1953
juin 1968 (décès)
Henri Cornat
CNIP puis RI
Ingénieur électricien puis administrateur d’EDF, sénateur de la Manche (1952-1968), conseiller général (1945-1968), président du conseil général de la Manche (1946-1968)
juin 1968
mars 1977
Marcel Audouard
Boucher
mars 1977
mars 1983
Pierre Godefroy
RPR
Journaliste, député de la 4ecirconscription de la Manche (1958-1988), conseiller général (1968-1979)
mars 1983
juin 1995
Anne Heinis
UDF
Inspectrice régionale d'action sociale, sénatrice de la Manche (1992-2001)
Cadre bancaire, conseiller départemental (depuis 2015), vice-président du conseil départemental de la Manche (depuis 2017)
Les données manquantes sont à compléter.
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints[58].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2019, la commune comptait 6 822 habitants[Note 12], en augmentation de 0,22% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Valognes a compté jusqu'à 7 537 habitants en 1999.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
6 978
6 770
7 012
6 858
6 940
6 655
6 445
6 379
6 072
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
5 702
5 812
5 406
5 584
5 831
5 782
5 718
5 791
6 006
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
5 963
5 746
5 649
4 894
5 033
4 893
4 989
4 357
4 766
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
5 481
5 932
5 871
6 727
7 412
7 537
7 274
7 196
6 807
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
6 827
6 822
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Publicité pour les beurres Bretel Frères à Valognes.
Zone d’activités d’Armanville.
Deux stations d’épuration.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine bâti
Valognes conserve sur son territoire quelques vestiges de l'antique cité d'Alauna, notamment les thermes et le théâtre, dont les pierres furent réutilisées par les habitants. Le site archéologique est étudié et mis en valeur par l'association Agglomération Antique d'Alauna.
Le château de Valognes, dont il ne reste aucune trace visible à ce jour. À l'origine, manoir ducal attesté en 1026, fortifié par Charles II de Navarre, allié des Anglais, lors de la guerre de Cent Ans. Il sera démantelé sur ordre de Louvois à partir de .
Le manoir de Savigny, hôtel 3 étoiles. Il date du XVIesiècle.
Ancienne abbaye bénédictine royale Notre-Dame-de-Protection protégée au titre des monuments historiques[62], transformée en hôpital, depuis la Révolution française, et intégré depuis 2006 au Centre hospitalier public du Cotentin.
Abbaye Notre-Dame-de-Protection, rue des Capucins (ancien couvent des capucins). Les sœurs chassées de leur abbaye se réinstallèrent en 1810, dans l'ancien couvent des Capucins, nommé depuis abbaye Notre-Dame-de-Protection. Il conserve un retable monumental du XVIIesiècle avec une Nativité peinte par Laurent de La Hyre[63].
Les églises paroissiales, Saint-Malo de Valognes et Notre-Dame d'Alleaume, sont protégées au titre des monuments historiques[64],[65].
Le palais de justice: construit en 1834, à l'emplacement de l'ancien hôpital, il arbore en façade de beaux piliers corinthiens avec une fine ornementation ciselées[66].
Les hôtels particuliers: malgré les destructions liées à la bataille de Normandie, les rues de la ville recèlent de nombreux hôtels particuliers qui lui ont valu le surnom de «Versailles normand», dont l'hôtel de Beaumont (XVIIIesiècle), construit par la famille Jallot, seigneurs de Beaumont, classé au titre des monuments historiques, l'hôtel de Grandval-Caligny (XVIIesiècle), demeure de Jules Barbey d'Aurevilly entre 1872 et 1887, l'hôtel de Thieuville (XVIIesiècle), qui abrite le musée de l'eau de vie et des vieux métiers, l'hôtel de Blangy, l'hôtel Anneville du Vast, l'hôtel de Carmesnil, l'hôtel Dorléans et l'hôtel de Camprond. À ces hôtels particuliers protégés, s'ajoute l'hôtel du Louvre, ancien relais de poste, également inscrit, et l'hôtel Sivard-de-Beaulieu, érigé vers 1782 par Charles Sivard de Beaulieu, lieutenant général du bailliage du Cotentin avant d'accueillir les sœurs carmélites anglaises à partir de 1830, puis les sœurs du Refuge de Caen en 1871. Bombardé en juin 1944, il est devenu en 1995, la propriété de l'association l'Espérance, qui a mis en vente le complexe en 2016.
La Maison du Grand Quartier, qui abrite le Musée régional du cidre.
Le manoir du Haut-Gallion, ayant appartenu à Claude Coysevox, fille du sculpteur Antoine Coysevox puis à la famille Mesnil de Valcanville.
Le manoir du Quesnay. C'est en ce lieu que le , les seigneurs d'Houesville et de Cosqueville ainsi qu'un bourgeois nommé Jean Guiffard, furent massacrés par des protestants[67].
La ferme du Taillis à Alleaume (fin XVIesiècle): on peut voir au-dessus de la porte des armoiries, dont l'écu endommagé ou bûché surmonté d'un casque morné (visière abaissé) et tourné à dextre signe de nouvel anobli, avec des lambrequins traités en volutes de feuillages, sur lequel on devine les armes de la famille de Fortescu, «d'argent à trois bandes d'azur». En 1661, Tanneguy de Fortescu, sieur du Taillis, épouse Marie du Ruel[68].
L'ancien hôtel Dieu, qui abrita l'hôpital de Valognes de 1499 à la fin du XVIIesiècle[69].
L'hôpital Sainte-Marthe: construit à partir de 1690[70], afin de remplacer l'hôtel Dieu, il servit jusqu'en 1803, remplacé à son tour par l'hôpital actuel installé dans l'ancien couvent des Bénédictines. Il en subsiste des vestiges, non visibles, sous la cour des services techniques de la ville à −7 mètres de profondeur. On peut y accéder par un puits de 8 mètres de profondeur donnant accès à un début d'escalier. Son enfouissement est dû à la réalisation de la route, en 1789, Valognes-Bricquebec, et le réemploi des pierres du château médiéval qui servirent de remblai dans le quartier qui entoure l'actuelle bibliothèque.
L'ancien séminaire, ancien manoir L'Évêque, aujourd'hui lycée Henri-Cornat. Au fronton de cet ancien manoir, que l'abbé François de La Luthumière, en 1655, transforma en séminaire, on peut voir les blasons de ses parents, François Le Tellier de La Luthumière, «d'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux de sable» et Charlotte du Bec-Crespin, «fuselé d'argent et de gueules», surmonté d'une couronne de baron ou «tortil[71]».
Monuments disparus
Couvent des cordeliers: c'est dans l'église du couvent que sera inhumé JeanII de Ravalet, abbé d'Hambye, après avoir été exhumé du Rozel, où il était décédé le [72]. Il sera vendu comme bien national, avant d'être détruit[73].
À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Valognes bénéficie avec Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte du label Villes et pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[74].
Musées et bibliothèque
La ville dispose de deux musées consacrés l’un au cidre et l’autre au calvados:
Musée de l’eau de vie et des vieux métiers, rue Pelouze.
Musée régional du cidre, rue du Petit-Versailles, dans la Maison du Grand Quartier.
Médiathèque municipale Jullien-de-Laillier: avec une section sur la Manche et la Normandie, 24 000 volumes pour le fonds ancien, 220 manuscrits, 205 incunables. Elle s’est enrichie, à la Révolution, avec la confiscation des bibliothèques des couvents et du séminaire de Valognes[75]. Elle abrite dans son sous sol, l'autel du Ham et un sarcophage daté du VIIesiècle provenant du cimetière de Lieusaint. La cuve, en calcaire de Sainteny, mesure 1,90 mètre de large. Une grosse pierre de remploi, probablement une demi-base de colonne romaine gravée avec le nom de la défunte SUNNOVIRA disposé en tête du cercueil[76].
Valognes dans les arts
Valognes a abrité plusieurs artistes qui ont placé la ville au cœur de leurs œuvres. Ainsi, en peinture, Félix Buhot a représenté plusieurs lieux valognais, tel que Nocturne à l’entrée de l’église de Valognes (vers 1872).
Jules Barbey d'Aurevilly a placé plusieurs de ses intrigues à Valognes[77]. Honoré de Balzac fait référence à la beauté des femmes de Valognes dans Les Chouans[78]. L’héroïne d'Au Bonheur des Dames d'Émile Zola, Denise Baudu, est originaire de Valognes. Éric-Emmanuel Schmitt, qui a été professeur agrégé de philosophie au lycée Alexis-de-Tocqueville de Cherbourg, a publié La Nuit de Valognes en 1991 et Didier Daeninckx situe à Valognes, rebaptisée Corneville, une aventure de l’enquêteur «Le Poulpe», La Route du Rom (Le Poulpe, 2003).
Sports
L'Association sportive de Valognes Football fait évoluer une équipe masculine et une féminine de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres masculines en divisions de district[79].
La Valognaise HandBall fait évoluer des équipes masculines et féminines au premier niveau départemental[80].
Le Rugby Club de Valognes fait évoluer une équipe en 1re / 2esérie[réf.nécessaire].
La 2e étape du Tour de France 1919 a emprunté le territoire de la commune.
Guillaume Mauquest de La Motte (1655-1737), chirurgien.
Louis-Rolland Hüe de Caligny (1677-1748), ingénieur militaire français.
Jean-Gabriel Legendre (?-1770), ingénieur.
Pierre Letourneur (1737-1788), traducteur, entre autres, de Shakespeare.
Pierre-François de Beaudrap (1742-1823), militaire et homme politique français, député.
Bon-Joseph Dacier (1742-1833), historien, philologue, traducteur helléniste, dirigeant de la BnF et membre de l'Académie française.
Jean Louis Christophe Régnier (1742-1802), général de brigade de la Révolution française.
Félix Vicq d'Azyr (1748-1794), médecin, anatomiste et naturaliste; considéré comme le fondateur de l'anatomie comparée.
Pierre Charles François Hubert (1762-1829), homme politique français, représentant à la Chambre des Cent-Jours.
Antoine Sivard de Beaulieu (1767-1826), personnalité politique.
Georges Duval (1772-1853), dramaturge.
François-Gabriel Bertrand (1797-1875), homme politique, maire de Caen.
Edelestand du Méril (1801-1870), philologue, paléographe.
Julien Travers (1802-1888), journaliste, critique et homme de lettres français.
Sébastien Joseph Boulatignier (1805-1895), homme politique.
Prudence Boissière (1806-1885), lexicographe, auteur du Dictionnaire analogique de la langue française.
Théophile-Jules Pelouze (1807-1867), chimiste, membre de l’Académie des Sciences.
Auguste Sébire (1807-1895), homme politique français.
Édouard Le Héricher (1812-1890), archéologue et philologue.
Émile-Louis Burnouf (1821-1895) indologue et helléniste français, cousin d’Eugène Burnouf.
Léon Alexandre Marcotte (1824-1887), ébéniste et architecte d’intérieur.
Léopold Delisle (1826-1910), chartiste, administrateur général de la Bibliothèque nationale de France.
Edouard Hyacinthe Lucas (1827-1888), général d’armée.
Charles Canivet (1839-1911), chroniqueur, poète sous le nom de Jean de Nivelle.
Félix Buhot (1847-1898), peintre, aquafortiste et illustrateur, entre autres, des œuvres de Barbey d'Aurevilly.
Xavier de Florian (1850-1931), diplomate.
Alfred Léon Le Poittevin (1854-1923), professeur de droit.
Gustave Le Rouge (1867-1938), écrivain et journaliste.
Jean Villault-Duchesnois (1870-1944), homme politique français, député et sénateur.
Camille Blaisot (1881-1945), homme politique français, ministre de la Santé publique et des Sports, déporté et mort dans le camp de concentration de Dachau.
Alfred Noël (1883-1918), poète.
Paul Legentilhomme (1884-1975), général d’armée.
André Fauvel (1902-1983), évêque catholique français, évêque de Quimper et Léon.
Anthony Caillot (1908-1994), évêque catholique français, évêque d'Évreux.
Emmanuel Villedieu (1919-1980), homme politique français, maire de La Cambe, député.
André Aubry (1931-), homme politique français, sénateur-maire d'Antony.
Félix Lebuhotel (1932-2008), coureur cycliste.
Jacques Bravo (1943-), homme politique français, maire du IXe arrondissement de Paris et président de la commission des finances du Conseil de Paris.
Christine Kerdellant (1960-), journaliste et écrivain française.
Guillaume le Conquérant (vers 1027-1087), qui y trouva refuge.
Guillaume Le Cervoisier (1527-1562), martyr déclaré bienheureux, à la suite de son assassinat dans le couvent des Cordeliers de Valognes lors de la première guerre de Religion[37].
Raphaël de Lozon (1731-1771 à Valognes), architecte français. Il construisit l'hôtel de Beaumont à Valognes.
Jean-Baptiste Le Carpentier (1759-1829), révolutionnaire, y a passé une partie de sa vie.
Jean Charles Richard Dancel (1761-1836), curé de Valognes de 1805 à 1827.
Charles de Gerville (1769-1863 à Valognes), érudit, historien, naturaliste et archéologue.
Victor Levasseur (1772-1811 à Valognes), général des armées de la République et de l'Empire.
Jacques Félix Meslin (1785 - 1872 à Valognes), général français, maire de Valognes.
Alexis de Tocqueville (Verneuil-sur-Seine, 1805 - Cannes, 1859), penseur politique, historien, député de la Manche (Valognes) de 1839 à 1851.
Jules Barbey d'Aurevilly (Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1808 - Paris, 1889), écrivain. Il a résidé dans la ville, à l’hôtel de Grandval-Caligny, et y a situé un certain nombre de ses récits.
Armand Royer (1842-1910), violoniste, professeur de musique et aquarelliste, ami de Jules Barbey d'Aurevilly, a exercé à Valognes.
André Dhôtel (Attigny (Ardennes), 1900 - Paris, 1991), écrivain, professeur au collège en 1938.
Henri Cornat (1903-1968), homme politique français, sénateur-maire de Valognes.
Anne Heinis (1933-2009), femme politique française, sénatrice-maire de Valognes.
Héraldique
Les armes de la commune de Valognes se blasonnent ainsi: D'azur au lynx courant d'argent, surmonté de deux épis de blé d'or passés en sautoir, accosté de deux autres épis de blé du même posés en pal[81].
Sous le Premier Empire, le blason de Valognes était identique, Napoléon ayant ajouté simplement un franc canton des villes de seconde classe[82].
Voir aussi
Bibliographie
Abbé J. L. Adam, Quelques notes sur Valognes. Cherbourg, impr. Emile Le Maout, 1905
Abbé J. L. Adam, Étude sur la ville de Valognes, considérée au point de vue géographique et historique, archéologique et monumental, économique et scientifique. Valognes; Évreux, impr. de G. Poussin, 1912, VIII-503 p., fig., portraits et plan.[réimpression en 1988 de l’édition originale avec sept annexes (biographie de l’abbé Adam, errata, hôtels cités, nom des rues à diverses époques, mise à jour, index et bibliographie) par la section de Valognes de la Société d’archéologie de la Manche].
Abbé J. L. Adam, Chapelle de Notre-Dame de la Victoire, sise en la paroisse de N.-D. d’Alleaume (Valognes), Valognes: impr. de E. Marti.
Abbé J. L. Adam, Le Collège de Valognes, Évreux, imp. de l’Eure, 1899, 33 p., Extrait de la Revue catholique de Normandie
Valognes pendant la période révolutionnaire, 1789-1802: Scènes et récits d’après les documents inédits de l’époque, Valognes, L. Luce, 1888.
Valognes dans les écrits intimes de Jules Barbey d’Aurevilly, Saint-Lô, Cahiers de l’ODAC [Office départemental d’action culturelle] de la Manche, 1990
Léopold Delisle, Notices historiques: Droit de pâturage et d’herbage reconnu dans la Haye de Valognes au profit des habitants de Valognes et d’Alleaume (mars 1415), La poterie à Valognes (juin 1465), La Ligue à Valognes(1589),Passage de Louis XVI à Valognes (juin 1786), Doléances des paroisses du bailliage à Valognes (1789), Bataillon de l’Égout, en garnison à Valognes (8 avril 1798), Valognes, Impr. du Journal de Valognes, 1913
Léopold Delisle, Les Deux Sièges de Valognes en 1562 et 1574. Saint-Lô: impr. de F. Le Tual, 1890. 11 p. Extrait de l’Annuaire de la Manche, 62eannée, 1890
Christine Duteurtre, Charly Guilmard, Valognes au fil du temps, Éditeur Isoète, 2007 (ISBN2913920470)
Jeanne-Marie Gaudillot, «Les textiles à Valognes de Colbert à la Révolution», Revue du Département de la Manche, 9(34), 1967, p.118-135
Valognes sous la direction de Élie Guéné avec la collaboration de Pierre Leberruyer. Valognes: Manche-Tourisme, 1975, 119 p. in 4°.
Martin Gilbert, Atlas de la Shoah, Éditions de l’Aube/Samuelson, 1992
Vikland n° 15: Valognes, Heimdal, 1998
Michel Hébert, Valognes, Joué-lès-Tours, A. Sutton, , 128p. (OCLC2842530462)
Christian Jouhaud et Judith Lyon-Caen, «La plaque. Mémoires de Valognes», revue penser/rêver[83], n° 20 (Le temps du trouble), automne 2011, pp.17–47
Maurice Lecœur, La Diligence de Valognes, éd. La Dépêche, 1989
Maurice Lecœur, Week-end royal à Valognes, éd. Isoète, 2004
Hugues Plaideux, Une loge maçonnique pour la noblesse d’épée: l'«Union Militaire» de Valognes (1786-1789), dans Les Normands et l’armée, Actes du XXXe Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie (Coutances, 19-21 oct. 1995), Revue de la Manche, t. 38, numéro spécial, fasc. 150-151, [avril-juil] 1996, p.222-232
M. Renault, Valognes: Notes historiques et archéologiques sur les communes de l’ancien arrondissement, Paris: Res universis, 1992. (ca 200 p.). coll. «Monographies des villes et villages de France»
Émile Sevestre, Valognes: De la préhistoire au moyen âge, par Charles-Louis Birette. Le Moyen âge, par Frédéric de Fontaine de Resbecq. Les Temps modernes, par Ém. Sevestre, L’Époque, contemporaine, par Ronchail. Caen: Impr. A. Mouville, Ozanne et Cie, Valognes, libr.-papeterie-éditeur Henri Brochard, 1926. (27 mars 1928)
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Il s'enfuira vers le Bessin en traversant nuitamment la baie des Veys, et gagnera Falaise[35]. Avec l'aide d'Henri Ier, il remportera, en 1047, la victoire sur les barons normands révoltés au Val-ès-Dunes.
Le couvent des Capucins fut fondé en 1620 par Charles-François Davy d'Amfreville[45].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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«C’était une fille d’environ vingt-six ans, blonde, d’une jolie taille, et dont le teint avait cette fraîcheur de peau, cet éclat nourri qui distingue les femmes de Valognes.»Les Chouans, éditions Furne, vol.13, p.60
«A. S. Valognes F.», sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).
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