Valcanville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 402 habitants[Note 1].
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Valcanville | |
Panorama. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat |
Jacques Lecoq 2020-2026 |
Code postal | 50760 |
Code commune | 50613 |
Démographie | |
Gentilé | Valcanvillais |
Population municipale |
402 hab. (2019 ![]() |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 38′ 38″ nord, 1° 19′ 45″ ouest |
Altitude | Min. 8 m Max. 86 m |
Superficie | 6,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cherbourg-en-Cotentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Val-de-Saire |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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La commune est traversée par la Saire.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Valcanville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), prairies (19,9 %), forêts (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (3,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Valecanvilla au XIIe siècle[21] ; Walecanvilla vers 1213[22] ; Walequanville en 1231[23]; Walecanville en 1307 (Notes Delisle) ; Wallequanville en 1474[24],[25].
Selon Édouard Le Héricher, Valcanville serait un pléonasme, un terme latin val greffé sur un synonyme celtique cambe « vallée » : la « ville du val de la vallée »[26].
En réalité, ce type d'explication ancienne n'a plus cours et elle est contredite par les formes anciennes. Il s'agit d'une formation médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », appellatif toponymique précédé d'un nom de personne selon le cas général, mais son étymologie reste indéterminé[27]. On note cependant un Robertus Wallecan en 1232 dans le Cotentin (A.M. H 3436) et un Quemin Vallecan à Anneville-en-Saire, village voisin de Valcanville[25].
Il s'agit sans doute d'un anthroponyme germanique continental, anglo-saxon ou (anglo-)scandinave comme pour la plupart des noms en -ville de Normandie. Valcanville est situé dans la zone de diffusion des toponymes et anthroponymes (anglo-)scandinaves.
Remarque : François de Beaurepaire a identifié un certain nombre de noms de personnes simples ou commençant par Val- / Valle- à la fois germaniques continentaux, anglo-saxons et scandinaves dans la toponymie normande[28],[29]. Val / Valle représentent l'élément pangermanique walha ou wala (scandinave valr) et que l'on retrouve dans Valmont (Seine-Maritime, Walemunt XIIe siècle), Valletot (Eure, Valetot 1398), Valleville (Eure, sans forme ancienne). Le même auteur identifie un nom de personne anglo-saxon en -kin dans le toponyme cauchois Harcanville (Seine-Maritime, Harkenvilla fin XIIe siècle)[28].
Le gentilé est Valcanvillais.
Le hameau de Tronville au nord du bourg est attesté sous la forme Tronvilla en 1189[30].
En 1125, Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d'Angleterre, fils de Guillaume le Conquérant, donne aux Templiers le fief de Valcanville.
En 1313, la dévolution des biens de l'ordre du Temple attribue la commanderie de Valcanville aux hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qu'ils posséderont durant 400 ans.
L'église actuelle remplace une église édifiée par les Commandeurs. Seule la tour est ancienne, puisqu'elle date du XVe siècle. Elle est édifiée par les Hospitaliers, en 1426, car le clocher existant alors menace ruine. C'est une tour à bâtière, en granit, composée de trois salles : la salle supérieure qui abrite le beffroi, la salle moyenne qui abrite l'escalier permettant l'accès aux cloches, et la salle inférieure. Cette dernière est une salle voûtée, ornée en clef de voûte des armes de la Commanderie (de gueules à la croix d'argent). Elle était surnommée « chapelle des pouilleux » au temps où elle était occupée, pendant les offices religieux, par les pauvres et les mendiants de passage.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | 1806 | Philippe Mesnil | ||
1807 | 1817 | Jacques Nicolas Charles Le Mignot | ||
1817 | 1821 | Christophe Buhot | ||
1822 | 1828 | Henry Fontenilliat | Financier | |
1828 | 1832 | Louis Jean François Le Mignot | ||
1832 | 1843 | Christophe Buhot | ||
1843 | 1848 | Bon Anthouard | ||
1848 | 1852 | Vigor Caillet | ||
1852 | 1857 | Bon Anthouard | ||
1857 | 1868 | Jean Leclerc | ||
1868 | 1871 | Jean Baptiste Meurie | ||
1871 | 1903 | Casimir Anthouard | ||
1903 | 1918 | Charles Féron | ||
1918 | 1927 | Vigor Caillet | ||
1927 | 1949 | Louis Féron | ||
1949 | 1983 | Eugène Pilard | ||
1983 | 1989 | Alfred Lebiez | ||
1990[31] | En cours | Jacques Lecoq[32] | SE | Conseiller principal d'éducation |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 402 habitants[Note 9], en augmentation de 5,24 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 150 | 807 | 907 | 1 233 | 1 176 | 1 245 | 1 183 | 1 107 | 1 129 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 074 | 1 002 | 1 001 | 863 | 850 | 773 | 725 | 669 | 681 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
655 | 634 | 615 | 476 | 438 | 436 | 451 | 460 | 419 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
465 | 450 | 421 | 402 | 421 | 387 | 363 | 362 | 372 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | 402 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église actuelle remplace une église édifiée par les Commandeurs, dont les dimensions sont jugées insuffisantes par l'abbé Crochard. Le chœur date de 1827, la nef et les chapelles de 1903, en remplacement de celles de 1837.
L'église abrite deux statues de la Vierge-Marie, l'une du XVe siècle, en pierre, et l'autre du XVIIIe siècle, en bois. En outre, le lieu accueille trois autels, dont un maître-autel, orné de porte-cierges en cuivre repoussé, offerts à la paroisse par le général-comte Le Marois, qui les avait obtenus lors de la guerre d'Espagne, en 1812[37]. Enfin, on y trouve un bras-reliquaire du second patron de la commune, saint Firmin ou saint Frémi, qui fut obtenue de l'évêque d'Amiens en 1475. Ce saint invoqué pour les dépressions, les maladies nerveuses, les insomnies a également une statue et est représenté sur un vitrail[38].
En 1950, l'abbé Charles Lepeley, curé de la paroisse fait représenter sur chaque verrière, les armes des familles notables de la région[39]. On peut voir sur les vitraux les armes des familles : Dagier « écartelé au 1 et au 4 d'azur au lion d'argent ; au 2 et au 3 d'azur à l'aigle d'argent » ; Osbert « d'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre lions de sable » ; Heuzey « d'argent à la heuse (botte) de sable éperonnée d'or » ; Le Sens « de gueules au chevron d'or accompagné de trois encensoirs d'argent » ; d'Aigremont « d'or à la fasce échiquetée d'argent et de gueules de trois tires sommée d'un lion passant de gueules », et Le Mansois « d'argent au lion rampant de sable, au chef d'or chargé de trois coquilles d'azur[40] ».
Période | Identité | Origine | Remarque | |
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1803 | 1810 | Jean-Baptiste Pontus | Sainte-Geneviève | inhumé dans l'église |
1810 | 1826 | François Jeannet | Sauxemesnil | inhumé dans l'église |
1826 | 1838 | Charles Crochard | Fresville | |
1838 | 1852 | Félix Mahier | Méautis | |
1852 | 1881 | Joseph Delacour | Montfarville | inhumé dans l'église |
1881 | 1887 | Jean Clément | Besneville | |
1887 | 1906 | Charles Blestel | Fontenay-sur-Mer | inhumé dans le cimetière |
1906 | 1927 | Eugène Voisin | Cherbourg | inhumé dans le cimetière |
1927 | 1963 | Charles Lepeley | Barfleur | inhumé dans le cimetière |
![]() |
Blason | De gueules à la bande cousue d'azur chargée de trois ponts droits à deux arches d'argent, en perspective cavalière et posés à plomb, accompagnée en chef d'une croix de Malte du même et en pointe de deux coquilles d'or rangées en bande[44]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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