Anneville-en-Saire (prononcer /anvilɑ̃sɛʁ/) est une commune française située dans le Val de Saire, dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 386 habitants[Note 1].
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Manche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Gonneville», sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 24 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[13] à 10,7°C pour 1981-2010[14], puis à 11,1°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Anneville-en-Saire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (75,1%), prairies (13,2%), zones urbanisées (6,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4%), forêts (1,8%), zones agricoles hétérogènes (1,1%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Anslevilla en 1126; Ansneville en 1134; Anslecvilla en 1137 et fief aux Annevilleis en 1455[23].
Le toponyme est issu d'un anthroponyme scandinave (ou plus spécifiquement norrois) tel qu'Asleik[24],[25] ou Anslec[23] et de l'ancien françaisville dans son sens originel de «domaine rural» issu du latinvilla rustica.
La Saire est un petit fleuve côtier, dont le bassin est entièrement situé dans le département de la Manche.
Le gentilé est Annevillais.
Histoire
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(novembre 2016).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Anneville était habitée depuis les temps reculés car on y a découvert, en 1821, une petite fonderie d'objets d'origine celtique.
En 1106, Guillaume d'Anneville donne l'église Saint-Léger d'Anneville à l'abbaye de Lessay en échange de 10 marcs d'argent, afin de racheter son fils, Michel (ou Geoffroi), fait prisonnier lors de la première croisade[26].
Guillaume d'Anneville, fils de Michel, confirma en 1118 la donation, et le fils du précédent, Geoffroy, en 1139, y ajouta le don d'une chapelle au détriment de Renaud de La Haye qui prétendait, en 1326, en être possesseur.
Au XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[27].
Le château du Tourps et le village sont brûlés par les Anglais en 1346 lors de la chevauchée d'ÉdouardIII.
En 1590, durant les guerres de Religion le village et le château du Tourps sont assiégés par les protestants qui doivent lever le camp le ou le . Une seconde tentative aurait échoué au mois de . Le château est assiégé une troisième fois par les troupes de Henri IV dirigé par le comte de Thorigny et pris le .
Il se tenait, près de la chapelle Saint-Gilles, une foire annuelle à la Saint-Gilles. Une autre foire se tenait à la Saint-Léger[26].
Traversé par la Saire, Anneville a accueilli les métiers de tisserands et de teinturiers.
Héraldique
Les armes de la commune d'Anneville-en-Saire se blasonnent ainsi: D'hermine à la fasce de gueules engrêlée en chef[28].
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Yves Onfroy[26].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[32].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 386 habitants[Note 9], en diminution de 0,77% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Anneville-en-Saire a compté jusqu'à 807 habitants en 1821.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
684
553
722
807
774
779
763
728
713
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
665
700
686
600
603
602
594
557
566
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
581
584
597
529
530
537
505
517
446
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
435
425
407
374
345
324
363
375
389
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
387
386
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Léger.
Le château du Tourps (XVIe – XVIIIesiècle), inscrit au titre des monuments historiques depuis le [37].
La maison d'Anneville et ses communs datant du XVIIesiècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis le [38].
Moulin du Parquet.
L'église Saint-Léger (XVe, XVIIIe – XIXesiècle). Son clocher, fut décapité par la foudre en 1967.
Chapelle Saint-Gilles XVIIesiècle.
Pour mémoire
Motte d'Anneville. D'après Gerville (Gerville C., 1824, 351), le château se trouvait au bord de la Saire dans un pré nommé le Pré de la Motte. À l'époque de Gerville, la motte avait déjà disparu[39].
Activité et manifestations
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Personnalités liées à la commune
Édouard du Mesnildot (1833, à Anneville-en-Saire - 1910, à Anneville-en-Saire), homme politique, député.
Dans la fiction
Le film Une vie (1958) a été tourné à Anneville-en-Saire[40].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.1019.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN978-2-86253-247-9, BNF37083802), p.51.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.55.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.185.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии