La Pernelle est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 271 habitants[1](les Pernellais).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Manche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La Pernelle
La mairie, ancien corps de garde.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Cherbourg
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire Mandat
Nicole Branthomme 2020-2026
Code postal
50630
Code commune
50395
Démographie
Gentilé
Pernellais
Population municipale
271 hab. (2019 )
Densité
37 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 37′ 11″ nord, 1° 17′ 55″ ouest
Altitude
Min. 1 m Max. 121 m
Superficie
7,23 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton du Val-de-Saire
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
La Pernelle
Géolocalisation sur la carte: France
La Pernelle
Géolocalisation sur la carte: Manche
La Pernelle
Géolocalisation sur la carte: Normandie
La Pernelle
modifier
Géographie
La commune est au nord-est de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 3,5 km au nord de Quettehou, à 7 km au sud de Barfleur et à 12 km au sud-est de Saint-Pierre-Église[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 10,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Gonneville», sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 24 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[15] à 10,7°C pour 1981-2010[16], puis à 11,1°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
La Pernelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (45,5%), prairies (45,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6%), forêts (0,7%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Attesté sous la forme de Sancta Petronilla en 1280, La Pesnelle en 1389, Sainte Péronnelle en 1419[25].
La suppression de "sainte" après le XIIIesiècle a fait que le toponyme est devenu du type la «(terre) de Pernelle»[25].
Selon René Lepelley, le toponyme précédé de l'article féminin équivaut à l'évocation d'une sainte. Pernelle est l'équivalent de Pétronille[26], du nom de sainte Pétronille, vierge et martyre légendaire du Iersiècle. L'église et la paroisse lui sont dédiées.
Histoire
En 1346, le roi d'Angleterre Édouard III, s'installe au sommet de la colline de la Pernelle pour observer le débarquement de ses troupes, au début de la guerre de Cent Ans[27].
Depuis le Moyen Âge, le , s'y tenait la foire annuelle dite de la Sainte-Pétronille[28],[29]. La paroisse a pour patronne sainte Apolline, qui est invoquée pour les douleurs dentaires[30].
La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 par décret du [31].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[33].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 271 habitants[Note 7], en augmentation de 9,27% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
532
517
638
604
580
526
529
551
520
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
514
500
496
452
392
399
362
406
363
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
316
289
294
254
244
233
263
180
206
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
266
277
226
301
293
303
272
261
247
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
250
271
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lieux et monuments
La mairie, ancien corps de garde anglais du XVesiècle, fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [38]. C'est l'une des plus petites mairies de France. Elle offre un large panorama sur la côte nord-est du Cotentin, en particulier du phare de Gatteville jusqu'à Saint-Vaast-la-Hougue et les îles Saint-Marcouf.
L'église Sainte-Pétronille, dont le clocher est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [39].
Le manoir d'Ourville, du XVIesiècle, inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [40].
Le manoir d'Escarboville: construit au début du XVIesiècle[41], il est flanqué d'une grosse tour au toit en poivrière. Les baies sont ornementées. L'étage abriterait une belle cheminée de style François Ier ornée de torsades et moulures.
La grotte pratiquée en 1928 dans les rochers que surplombe l'église pour y placer une statue de Notre-Dame-de-Lourdes, dans l'esprit de la grotte de Massabielle de Lourdes, fait l'objet d'un pèlerinage populaire annuel en août.
La fontaine Saint-Marcouf qui était, avant son vol en 2021[42], ornée d'une statue de saint Jacques le Majeur[43]: si la tête datait du XIVe, la statue datait probablement du XVIIe.
Le village.
Le clocher de Sainte-Pétronille.
Le manoir d'Ourville.
La grotte de Lourdes.
L'église Sainte-Pétronille et la mairie.
La fontaine Saint-Marcouf et la statue de saint Jacques (avant son vol).
Activité et manifestations
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - Page 1653.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-95480-455-4 (édité erroné), BNF36174448), p.164, 196.
Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, MANCHE 2017/2018 Petit Futé, Petit Futé, (ISBN979-10-331-6149-3, lire en ligne).
Comité Gille de Gouberville et al. (préf.Annick Perrot, ill.Kévin Bazot, sous la direction de Julien Deshayes), Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville, Éditions Heimdal, , 95p., 30 cm, illustrations couleur (ISBN978-2-84048-581-0, EAN9782840485810, BNF46897276), p.77.
Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin: Histoire & Vestiges, Isoète, , 141p. (ISBN978-2-9139-2072-9), p.53.
«Ancien poste de garde», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Église», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Manoir d'Ourville», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.142.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии