Cet article est une ébauche concernant une commune de la Manche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le Vast
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Cherbourg
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire Mandat
Luc Solier 2020-2026
Code postal
50630
Code commune
50619
Démographie
Population municipale
326 hab. (2019 )
Densité
25 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 37′ 21″ nord, 1° 21′ 27″ ouest
Altitude
Min. 21 m Max. 121 m
Superficie
13,04 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Cherbourg-en-Cotentin (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Val-de-Saire
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Le Vast
Géolocalisation sur la carte: France
Le Vast
Géolocalisation sur la carte: Manche
Le Vast
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Le Vast
modifier
Géographie
Situation
Le Vast est situé dans la vallée de la Saire, sur le passage de la voie romaine reliant Alauna à Barfleur au croisement des routes Barfleur-Cherbourg-Saint-Vaast-la-Hougue. Il fait partie du canton de Saint-Pierre-Église depuis 1800. De 1790 à 1800, Le Vast faisait partie du canton de Quettehou, dont Jean Le Petit était président administratif. Sa superficie est de 1 304 hectares.
Son relief accidenté, sa rivière, ses cascades, ses bois et ses maisons en font un village pittoresque. Ainsi, de nombreux peintres y ont posé leur chevalet comme Maurice Pigeon (La Maison fleurie du Vast, La vieille femme près de l'âtre, Les lavoirs près du Vast), Jac Lem (Les Cascades), Robert Leboucher (Les Rues). En 1979, Roman Polanski y a tourné quelques scènes de Tess sur la route de la Pergée. Dans Un Cœur virginal, Rémi de Gourmont écrit: «Le Vast qui semble tout moderne, plaît par la fraîcheur du site, les cascades où s'amuse la Saire.»
Géologie
On trouve au Vast l'arkose, le granit, les philades et les grawaches. L'argile est abondante et favorable aux prairies.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Gonneville», sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 19 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,7°C pour 1981-2010[12], puis à 11,1°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Vast est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (43,5%), terres arables (27,1%), forêts (25,4%), zones agricoles hétérogènes (3,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées de Wasto (sans date, cartulaire de Montebourg), Wastum vers 1180 et en français latinisé de Gasto vers 1280[21].
Vast est un terme dialectal caractéristique du normand septentrional, issu du gallo-roman *WASTU «terre dévastée, inculte», mais pas nécessairement déserte. Il est issu du latin vastus (cf. vaste et dévaster), croisé avec le germanique wōst- «terre dévastée, inculte» (cf. allemand Wüste «désert»). Le passage de [w] à [v] s'est effectué vers le XIIesiècle en normand septrentrional (voir ligne Joret)[22]. En revanche, en normand septentrional et en français central, le W- germanique a évolué en G(U)- de manière plus précoce, d'où «gâter», verbe basé sur le même radical gallo-roman *WASTU, et qui signifiait à l'origine «ravager, dévaster.»[23].
Ainsi gast se retrouve-t-il dans (Saint-Denis-le-Gast). Le Vast est la seule commune de France à porter ce nom. Cependant, la commune de Fontaine-le-Bourg (Seine-Maritime) était jadis désignée sous le nom de Sainte-Marie du Wast et il existe plusieurs lieux-dits le Vast. Il entre en outre dans la composition de plusieurs toponymes comme Hardinvast, Martinvast, Sottevast, Tollevast, Brillevast et Pépinvast (ainsi que le hameau de Veraval ou Ver-à-Val en Seine-Maritime, autrefois désigné sous la forme Warelwast). Ces communes du département de la Manche proches les unes des autres faisaient autrefois partie de la forêt de Brix qui s'étendait jusqu'à Quettehou. Le Vast comprend 332 hectares de bois.
Histoire
Beaucoup de traces d´anciennes habitations, une grande quantité de briques, de meules et de médailles surtout à la hauteur du moulin du Houx et à l´entrée de Valcanville y ont été découvertes. En 1850, en défrichant une petite partie du bois de Boutron sur la route de Canteloup, on mit au jour 26 haches de bronze, elles furent vendues pour 14 sous la livre à un fondeur de Cherbourg[24].
Vers 1795, Philippe Fontenilliat, négociant de Rouen, achète une terre sur la commune pour y implanter une filature de coton[25], qui emploie, en 1858, 600 ouvriers[26]. Elle cessera son activité en 1886, l'année de la crise cotonnière. Il subsiste de nos jours, le château édifié sur son emplacement et les cascades qui résultaient de la transformation des chutes d'eau de l'usine[27].
Politique et administration
La mairie.
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1792
1795
Lainé
1795
1798
Marc Lefauconnier
1798
1800
Pierre Ollonde
Agent municipal
1800
1817
Marc Lefauconnier
1817
1832
Fontenilliat
Filateur
1832
1848
Bessin
1848
1870
Édouard Fontenilliat
Filateur
1870
1887
Louis-Hippolyte Rangeard de La GermonièreParti=Centre droit
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 326 habitants[Note 9], en augmentation de 2,52% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Le nombre de feux était de 143 en 1706. Il était de 134 en 1722 de même qu´en 1765. La population s´élevait à 1 706 habitants en 1831, mais cette population baisse, elle est de 1 503 habitants vingt ans après. En 1861, elle est de 1 316 habitants et elle diminue toujours. En 1871 elle est de 205 habitants, puis de 842 en 1889.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
877
846
1 107
2 424
1 706
1 659
1 531
1 540
1 503
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 444
1 317
1 205
1 251
1 361
1 120
842
820
782
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
730
683
652
538
520
507
522
483
456
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
411
382
313
331
294
298
291
289
318
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
328
326
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Église Notre-Dame-de-l'Assomption du Vast: chœur fin du XIVesiècle, vitrail du XVesiècle, Orgue du XIXesiècle (classé).
Château de la Germonière et son parc (classé) ouvert au public le .
Ferme de la Vallée Jolie.
Cascade sur la Saire.
Promenade au bord de la Saire.
Bois de Pépinvast.
Bois du Bosnet.
Bois de Boutron.
Sentier de grande randonnée (tour du Val de Saire).
La cascade sur la Saire.
Le château de la Germonière.
Activité et manifestations
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Personnalités liées à la commune
Michel Le Tellier (1643 au Vast - 1719), jésuite, dernier confesseur du roi Louis XIV.
Philippe-François Fontenilliat (1757 - 1827 au Vast), créateur de la fabrique du Vast, maire de la commune.
Louis-Hippolyte Rangeard de La Germonière (1807-1887), homme politique, filateur au Vast.
Maurice Rivière (1859-1930 au Vast), archevêque d'Aix-en-Provence.
Jac Lem (Joseph Lemonnier) (1914 au Vast - 1995), peintre.
Alphonse Gohard (1902-1957), curé, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pierre Vastel, ouvrier à la filature du Vast, poète, auteur de deux recueils publiés en 1835 et 1837.
Lucien Lepoittevin (1932-2010), professeur d´histoire de l´architecture, dessinateur et peintre, spécialiste de Jean-François Millet.
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire, NCAPM, 230.
René Lepelley, Wace, le Roman de Rou, Guillaume le Duc, Guillaume le Roi.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии