Cosqueville (prononcé [koːkvil][1]) est une ancienne commune française littorale rurale, située dans le département de la Manche en région Normandie.
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Devenue commune déléguée au sein de Vicq-sur-Mer depuis le , le statut de commune déléguée est supprimée en mars 2020 par décision du conseil municipal[2].
Géographie
Cosqueville est située en bord de mer dans le Val de Saire[3]. Les principaux cours d'eau de la commune sont la rivière de Varouville ainsi que les ruisseaux de Hacouville et de la Fontaine des Dalles. Le port de Cherbourg est à 15,4 km. Son climat est océanique avec des étés tempérés.
La roche dominante du territoire est le granite.
La commune est à 15 km de distance du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Communes limitrophes de Cosqueville[4] (commune nouvelle de Vicq-sur-Mer)
La pointe de la Loge: les anciennes maisons de pêcheurs sont à présent utilisées comme habitations. Cette plage se trouve à la limite de la commune de Fermanville.
L'Anse du Sablon: c'est de là que partait autrefois les extractions des carrières qui ont notamment été utilisées pour la rade de Cherbourg.
La plage des Mares, sur laquelle on retrouve des vestiges de la Seconde Guerre mondiale[5].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Coskevilla entre 1164 et 1196[6], Galfridus Cosquet, dominus de Cosquevilla en 1216[6], Cousquevilla vers 1280[6], ecclesia de Cosquevilla en 1332[7], Coquevilla en 1351 et en 1352[8], fief Richard Cosquet [à cosqueville] en 1396[6], Quoqueville en 1424[6], Cosqueville en 1549[9].
Il s’agit d’une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de «domaine rural», précédé du nom de famille Cosquet[10].
En 1801, le nom de la commune était Coqueville[11].
Le gentilé est Cosquevillais.
Histoire
Aux temps préhistoriques
Le littoral a été peuplé dès le Paléolithique comme en témoignent les armes et outils datant de cette époque. La Pierre Plantée, du Néolithique, qui forme un triangle avec les deux menhirs de Saint-Pierre-Église, mesure neuf pieds de hauteur. Il en existait un autre, qui a été renversée par les vagues de la mer et qu´on nommait le Poteau, à cause de sa forme cylindrique. Ces mégalithes sont connus sous le nom des «Trois Princesses». En 1820, un dolmen a été détruit au hameau de la Trigalle. Onze années plus tard, on découvrit aux environs une petite niche souterraine, dans laquelle il y avait quarante coins en bronze.
Une partie du territoire de la commune a été envahie par la mer. Aux marées basses, on retrouve des traces de chemins charretiers, qui ont laissé des empreintes dans la pierre, ainsi que des arbres enfouis dans une tourbe noirâtre, qui devait être autrefois de l´humus ou une terre végétale. Le Rocher du Vic, les Roches du Bourg, maintenant submergés, indiquent qu´il y avait là des habitations.
Antiquité et Haut Moyen Âge
Le toponyme est de formation récente et l’absence de trace archéologique ne permet pas d’avancer des hypothèses sur le passé de la localité à l’époque antique et au Haut Moyen Âge. Elle faisait partie du territoire des Unelles, peuple celtique (gaulois), romanisé par la suite. À l’époque du Bas Empire, la région est incluse dans le système de défense du litus Saxonicum destiné à la protéger des raids de pirates germaniques. En 1823 dans une parcelle nommée «le Clos à Bœufs» on a découvert des pièces mérovingiennes en or et en argent[12]. À partir du milieu du IXesiècle, des Vikings commencent à fréquenter la côte et finissent par établir des bases permanentes, bien qu’on en ait pas de preuves matérielles, seules des sources indirectes et l’onomastique nous renseignent sur la présence de ces Hommes du nord.
Moyen Âge
On trouve la première mention de Cosqueville en 1164 sous la forme Coskevilla. En 1196, un certain Galfridus Cosquet est seigneur de Cosquevilla.
Un Raoul des Moustiers de Cosqueville, seigneur de Cosqueville, participa en 1096 à la première croisade avec Robert Courteheuse. Il semble que la paroisse fut très tôt divisée en deux fiefs: celui de Cosqueville possession de la famille des Coskets, le second, celui de Bellanville, à la famille de Beaumont.
Guillaume Le Moine, au XIIesiècle, seigneur de Beaumont et patron d'Angoville donne l'église à l'abbaye de Montebourg. La donation est confirmée par HenriII d'Angleterre[13].
Époque moderne
Le , le seigneur de Cosqueville fut massacré au manoir du Quesnay à Valognes par les protestants, en même temps que le seigneur d'Houesville et d'un bourgeois du nom de Jean Guiffard[13].
Fusions
En 1973, Cosqueville fusionne avec Angoville-en-Saire et Vrasville, qui gardent le statut de communes associées. La commune d'Angoville aurait relevé de la famille du Moncel. Ses armoiries sont composées de trois losanges. Quant à Vrasville, elle aurait été rattachée à la famille d'Évrard d'origine scandinave[14].
Le , Cosqueville intègre avec trois autres communes la commune de Vicq-sur-Mer[15] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Cosqueville, Gouberville, Néville-sur-Mer et Réthoville deviennent des communes déléguées et Cosqueville est le chef-lieu de la commune nouvelle. Du fait de la fusion sous ce régime, Angoville-en-Saire et Vrasville perdent leur statut de communes associées et sont définitivement intégrées à Cosqueville.
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean-François Halley[13].
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et un adjoint[21]. Deux de ces conseillers étaient respectivement maires délégués des communes associées de Vrasville et d'Angoville-en-Saire. L'ensemble des conseillers intègre le conseil municipal de Vicq-sur-Mer le jusqu'en 2020 et Richard Leterrier est élu maire de la commune nouvelle.
Liste des maires délégués
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2016
2020
Claude Augeard
SE
Artisan
Démographie
En 2018, la commune comptait 591 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Cosqueville[22]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Cosqueville comptait 100 feux en 1712.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
849
841
801
902
853
820
805
886
960
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
955
934
907
770
833
801
758
731
683
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
680
712
682
647
617
598
574
551
516
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
452
406
471
485
501
491
560
573
585
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
591
-
-
-
-
-
-
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-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique d'Angoville-en-Saire
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
109
92
103
117
89
70
83
89
73
Évolution démographique d'Angoville-en-Saire, suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
71
81
86
77
65
68
57
57
51
Évolution démographique d'Angoville-en-Saire, suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
56
59
65
54
49
54
59
64
50
Évolution démographique d'Angoville-en-Saire, suite (3)
1962
1968
-
-
-
-
-
-
-
52
34
-
-
-
-
-
-
-
Nombre retenu à partir de 1962: population sans doubles comptes. (Sources: EHESS[24])
Évolution démographique de Vrasville
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
129
143
177
159
150
152
161
175
161
Évolution démographique de Vrasville, suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
140
140
145
149
132
130
135
134
148
Évolution démographique de Vrasville, suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
144
155
134
127
105
100
95
87
98
Évolution démographique de Vrasville, suite (3)
1962
1968
-
-
-
-
-
-
-
93
87
-
-
-
-
-
-
-
Nombre retenu à partir de 1962: population sans doubles comptes. (Sources: EHESS[25])
Économie
Les principales activités sont la culture et la production animale.
Appellations d'origine contrôlée
La commune de Cosqueville se trouve sur le territoire des Prés-salés du Mont-Saint-Michel et du camembert de Normandie.
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame de Cosqueville.L'église Saint-Blaise d'Angoville-en-Saire.L'église Saint-Sébastien de Vrasville.
Menhir dit la Pierre Plantée.
La Vierge de la Fourche aux Loups.
Le jardin de Cosqueville.
La pointe du rocher de Tabot ou pointe du rocher au Pique, connue comme lieu de naufrage.
Le Grand Manoir, du XIIesiècle, autrefois entouré de douves, c'est l'ancien siège de la seigneurie de Cosqueville[26]. Des six tourelles d'origine, il n'en subsiste qu'une[27]. On peut notamment y voir une fenêtre avec grille de fer forgé défensive, qui serait la plus imposante du Cotentin[28].
La motte féodale, située derrière l'église de Vrasville dans un champ dit le Clos-à-Bœuf[29].
La Maison de Cosqueville appelée le château ou château de Bellanville, construit en 1751 par Thomas-Hervé Dagier, sieur de Tourville et son épouse, Marie-Thérèse Le Sens[26]. En 1912, elle a été agrandie, notamment de sa partie gauche et d'une tourelle[30]. Haut d'un étage sur rez-de-chaussée, le château dissimulé dans la verdure est couvert d'une toiture ponctuée d'une double rangée de lucarnes. Un parc et un étang complètent l'ensemble[31].
Église Notre-Dame, d'origine romane, dont le clocher date du XVesiècle. Le chœur d'origine a été démoli en 1770, de même que l'autel, lors de la Révolution. L'une de ses chapelles anciennement dédiée à saint Fiacre a été rebaptisée chapelle de la Sainte-Vierge. L'autre de ses chapelles, à l'origine dédiée à sainte Anne, est la chapelle Saint-Jean. Des cinq cloches de l'église qui dataient de 1770 n'en subsiste qu'une seule, les quatre autres ayant été emmenées à Cherbourg à la Révolution[32].
Église Saint-Blaise d'Angoville XIIe, XIVe – XVIIesiècle, avec un campanile à deux ouvertures.
Les quatorze puits communaux, propriétés privées, sont surveillés par l'association Transmission des Cultures et du Patrimoine[33].
La commune inclut une partie du marais de Tocquebœuf, qui s'étend également sur la commune de Fermanville.
Activité et manifestations
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Le commandant René Pugnet, connu pour avoir été le premier commandant du paquebot Normandie, a habité Cosqueville[34]. Il est inhumé au cimetière de Cosqueville[35].
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 104.
Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 311C.
Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 378F.
Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 37.
Les noms de communes et anciennes paroisses de la manche, François Beaurepaire Dictionnaire étymologique, René Lepelley Vikings et Noms de lieux de Normandie, Jean Renaud.
Jeannine Bavay, «Cosqueville», Vikland, la revue du Cotentin, no6, juillet-août-septembre 2013, p.54 (ISSN0224-7992).
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.53 (1174-1189).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Vrasville», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Edmond Thin, «Promenade archéologique», Vikland, la revue du Cotentin, no5, avril-mai-juin 2013, p.16-17 (ISSN0224-7992).
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.140.
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