Néville-sur-Mer (Néville jusqu'en 1956) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie.
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Devenue commune déléguée au sein de Vicq-sur-Mer depuis le , le statut de commune déléguée est supprimée en mars 2020 par décision du conseil municipal[1].
Géographie
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Neevilla, Nigevilla au XIIesiècle[2].
Austhot (Ostot 1753 - 1785) est un hameau de Néville, dont le second élément -thot est une altération graphique du plus commun -tot, appellatif toponymique issu du vieux norrois topt «emplacement d'une habitation, ferme». Le premier élément est obscur faute de formes suffisamment anciennes, peut-être le vieux norrois austr «de l'est», éventuellement utilisé comme anthroponyme.
Herclat est un lieu-dit de la commune, dont l'étymologie est vraisemblablement anglo-scandinave.
Le Tourps est un lieu-dit de la commune, formation toponymique plus tardive (présence de l'article) issue de l'ancien normand torp «ferme, village» du vieux norrois torp. Dans le Cotentin, l'ancien normand torp a généralement donné tourp en emploi autonome et -tour en finale. En revanche, torp est resté torp ailleurs en Normandie cf. le Torp-Mesnil, Seine-Maritime.
Histoire
Sur la commune on a découvert de nombreuses haches de bronze[3].
Un Gilbert de Néville (XIesiècle) était à la tête de la flotte de Guillaume le Conquérant[4].
Guillaume de Beaumont dit le Moine (XIIesiècle) fonda un prieuré à Néville, qui sera détruit en 1420 par les Anglais[4].
François de Beaudrap (1618-1681), bailli et juge de Bricquebec, seigneur de la Prunerie, reçut le fief d'Herclat à la suite de son mariage avec Marie Bonaventure Thomas. La famille de Beaudrap de Sotteville le conservera jusqu'au XIXesiècle[4].
Le , Néville-sur-Mer intègre avec trois autres communes la commune de Vicq-sur-Mer[5] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Cosqueville, Gouberville, Néville-sur-Mer et Réthoville deviennent des communes déléguées et Cosqueville est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Une partie des données est issue de la liste établi par Jean Pouëssel et Jean-François Halley issue de l'ouvrage "601 communes et lieux de vie de la Manche" [9]
Liste des maires délégués
Période
Identité
Étiquette
Qualité
janvier 2016
mai 2020
Bernard Pottier
SE
Agriculteur
Démographie
En 2018, la commune comptait 194 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Néville-sur-Mer[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
401
444
509
444
422
436
422
386
392
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
374
358
341
295
310
283
242
261
257
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
254
273
280
264
278
255
267
268
233
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2009
2014
199
170
148
154
164
169
170
182
193
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
194
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le manoir d'Herclat.
L'église Saint-Martin-et-Sainte-Trinité du XIesiècle, remaniée aux XVIIe, XVIIIeetXIXesiècles.
Le manoir d'Herclat (XVIe début XVIIesiècle), inscrit au titre des monuments historiques depuis le [13] (famille Thomas, sieur d'Herclat, installée vers 1550, capitaines garde-côtes, liée aux Gouberville puis famille de Beaudrap puis Dumoustier de Canchy jusqu'en 1978).
Un manoir du XVIesiècle au hameau du Tourps.
Les nombreux blockhaus de la pointe de Néville (position d'artillerie allemande nommée «blankenese»).
La ferme de l'Isle (XVIesiècle), demeure fortifiée, avec ajout de meurtrières, dans la crainte d'un débarquement anglais.
La fontaine Saint-Benoît, en souvenir du prieuré de Néville.
pour mémoire
Prieuré Saint-Benoît de Néville-sur-Mer, prieuré bénédictin de l'abbaye de Montebourg et sa chapelle Sainte-Marie-Magdeleine. Fondé par Guillaume de Beaumont en 1163[14] et détruit par les Anglais au XVesiècle. Ses pierres servirent à édifier le fortin de Réthoville[15].
Manoir de Néville, siège de la seigneurie éponyme, possession au XIIesiècle de la famille de Beaumont.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Michel Pontus, né au manoir de Herclat à Néville-sur-Mer le et décédé à Paris le , prêtre dans l'ordre religieux des Sulpiciens et vicaire de Saint-Sulpice à Paris à partir de 1788. Il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé et est massacré le . Il est béatifié le par le pape Pie XI[16].
Charles Omond, né le à Néville-sur-Mer et décédé le à Saint-Servan (Saint-Malo). Il est le septième fils d'une famille de dix garçons. Fils de Louis Auguste Xavier Omond et de Marie Aimable Rosalie Dodeman. Ordonné prêtre le . Il fut successivement professeur à Saint-Lô, vicaire à Villedieu-les-Poêles (le ), administrateur de Précey, Crollon (le ), curé de Montpinchon (le ), curé-doyen de Canisy (le ), curé de Regnéville-sur-Mer et administrateur de Grimouville et Urville (le ), aumônier de la maison des Petites Sœurs des pauvres de Granville (le ). Autorisé à prendre sa retraite le , il réside chez les Petites Sœurs des pauvres à Saint-Servan, où il décède. Il repose au cimetière de Néville-sur-Mer.
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Georges Bernage, «Les Vikings du Sarnes», Vikland, la revue du Cotentin, no5, avril-mai-juin 2013, p.8 (ISSN0224-7992).
Edmond Thin, Le Val de Saire: Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165p. (ISBN978-2-915762-82-2), p.12.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.439.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0)
«Manoir d'Herclat», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Georges Bernage, «Gouberville», Vikland, la revue du Cotentin, no6, juillet-août-septembre 2013, p.29 (ISSN0224-7992).
Edmond Thin, Le Val de Saire: Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165p. (ISBN978-2-915762-82-2), p.141-142.
J.-M. Lejeune, Le Bienheureux Jean-Baptiste Michel Pontus de Néville et ses compagnons martyrs de la Révolution française, Imprimerie la Dépêche, Cherbourg, 1989.
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