Canisy est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 766 habitants[Note 1].
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Manche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Canisy
De haut en bas, de gauche à droite: l'église Saint-Pierre; l'église Saint-Ébremond; le château de Canisy.
Le , Canisy se constitue en commune nouvelle et sera également une commune déléguée au même titre que Saint-Ébremond-de-Bonfossé, autre commune composante. Cette commune déléguée est peuplée de 1 047 habitants
Géographie
La commune est à l'ouest du pays saint-lois. Son bourg est à 7 km au sud-est de Marigny, à 9 km au sud-ouest de Saint-Lô et à 23 km à l'est de Coutances[1].
Le bourg est traversé par la route départementale no38 reliant Saint-Lô au nord-est à Dangy et Gavray au sud-ouest. Elle y croise la D 77 qui mène au nord à Saint-Gilles et au sud à Saint-Martin-de-Bonfossé. Partageant une section de chacun de ces deux axes, la D 53 permet de rejoindre Marigny au nord-ouest et Saint-Ébremond-de-Bonfossé au sud-est. Traversant le nord du territoire, la D 100 relie Saint-Gilles à Cerisy-la-Salle au sud-ouest. L'accès aux grands axes, notamment à l'A84, se fait par la route nationale 174 à Saint-Lô à 6 km au nord-est.
Canisy est sur une ligne de partage des eaux entre les bassins de la Vire au sud, par son affluent la Joigne, et de la Douve par son sous-affluent la Terrette qui délimite le territoire au nord. La ligne de partage est matérialisée par la départementale 100. La Joigne collecte donc la plus grande partie des eaux du territoire, elle arrose le bourg, reçoit les eaux de quatre courts affluents, puis fait partiellement fonction de limite avec Saint-Gilles. La Terrette reçoit sur le territoire deux affluents de rive droite qui servent également de limites.
Le point culminant (116 m) se situe en limite sud, près du lieu-dit la Gablerie. Le point le plus bas (39 m) correspond à la sortie de la Joigne du territoire, au nord-est. La commune est bocagère.
Communes limitrophes de Canisy, commune nouvelle[2]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Condé-sur-Vire_sapc», sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 937,5 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 40 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[13] à 11,9°C pour 1981-2010[14], puis à 12,4°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Canisy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous les formes Canabiacus en 889[21]; Caniciacum en 1056[22]; Canegeio en 1222[21]; Canigeium en 1236[21]; Canigeio au XIVesiècle[21]; Caniciacum en 1319[21]; Canegé en 1349[21]; Canigy en 1451[21] et Canisy en 1658[21].
Il est issu d'un anthroponyme tel que le latinCanitius[22] ou le roman Canabius[23] (comprendre *Canabiu), selon la suggestion de François de Beaurepaire et qui n'est pas attesté. Il est suivi du suffixe gaulois et gallo-roman -(i)acum dont l'évolution régulière dans cette région de la Normandie aboutit précisément à la terminaison -y. Canisy a conservé le groupe Ca- initial contrairement à Chennegy (Aube) et Chenneché (Vienne) qui remonte eux-aussi à *Canabiacum, Canisy se trouvant au-dessus de la ligne Joret.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Moyen-Âge
Selon la Chronique de Nantes, le roi de Bretagne Alain le Grand fit don à l'évêché de Nantes d'une abbaye située à Canabiacus (Canisy) dans la pays de Coutances, alors sous domination bretonne[25].
XXIesiècle
Si le processus de fusion avait été engagé au niveau des douze communes de la communauté de communes de Canisy[26] mais lors du vote simultané dans chaque commune, seules deux d'entre elles, Canisy et Saint-Martin-de-Bonfossé, émettent un vote défavorable[27]. Quatre communes décident alors de composer la commune nouvelle de Bourgvallées de moindre ampleur.
Au premier semestre 2016, un projet d'union avec Saint-Ébremond-de-Bonfossé est lancé [28] qui sera entériné par un vote simultanée des deux conseils fin juin. Cette création intervient également dans le contexte d'une intégration en 2017 de la communauté de communes au sein de Saint-Lô Agglo.
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[33].
Population et société
Démographie
Évolution de la population de la commune déléguée de Canisy [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
926
838
962
994
929
911
929
898
870
Évolution de la population de la commune déléguée de Canisy [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
863
796
785
770
764
785
786
764
684
Évolution de la population de la commune déléguée de Canisy [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
691
675
659
621
632
688
655
853
763
Évolution de la population de la commune déléguée de Canisy [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2010
2015
686
662
695
719
855
931
1 001
1 028
1 049
Évolution de la population de la commune déléguée de Canisy [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
1 058
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique de la commune déléguée
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 1 766 habitants[Note 9].
Évolution de la population de la commune nouvelle [modifier]
Le Football Club Trois Rivières fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres équipes masculines, ainsi qu'une équipe féminine à huit, en divisions de district[37].
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château.
Château de Canisy (XVIe, XVIIe, XVIIIe – XIXesiècle), classé aux monuments historiques[38].
L'église Saint-Pierre, du XIXesiècle, abritant une Vierge à l'Enfant du XIVe classée à titre d'objet aux monuments historiques[39].
Église Saint-Ébremond en appareil en arête-de-poisson, portail du XIIIesiècle, chœur du XIVe. Elle abrite un autel avec boiseries du XVIIIe, des fonts baptismaux du XIVe, trois bas-reliefs du XVe et un aigle-lutrin du XVIIe classés à titre d'objets aux monuments historiques[40], ainsi qu'un retable en pierre du début du XVIe.
Église Saint-Pierre de Canisy (XIXesiècle) de style néogothique.
Château de la Motte XIXesiècle, construit sur l'emplacement d'un château gothique flamboyant.
Château de Montmireil (XIXesiècle). Bâti par l'éditeur Alphonse Lemerre, il a été transformé en chambres d'hôtes.
Presbytère de Saint-Ébremond en schiste XVIIIesiècle, avec plafond gothique flamboyant provenant de la Motte, classé à titre d'objet aux monuments historiques[41].
Manoir de Cotanville 1578: cheminée sculptée.
Équipements culturels
L'école de musique de Canisy-Marigny, agréée en qualité d'association d'éducation populaire et affiliée à la Fédération musicale de Basse-Normandie, propose des cours d'instruments (piano, harpe, accordéon, guitare, batterie, violon...) pour tous les âges et tous les niveaux.
Personnalités liées à la commune
Jean Follain (1903-1971), écrivain et poète, est né à Canisy. Il publie en 1942 un livre sous le titre Canisy. Il est inhumé au cimetière communal.
Alphonse Lemerre (1838-1912), éditeur français du XIXesiècle est né à Canisy.
Héraldique
Les armes de la commune de Canisy se blasonnent ainsi: Vairé d'or et de gueules à la bande d'azur chargée d'un fer de moulin aussi d'or accosté de deux broyes du même[42].
Voir aussi
Bibliographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.1: Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p.544.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2, BNF36174448), p.85.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.127.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии