Saint-Ébremond-de-Bonfossé est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 719 habitants[Note 1].
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Le , Canisy se constitue en commune nouvelle avec Saint-Ébremond-de-Bonfossé et opte pour le statut de commune déléguée.
Géographie
La commune est en Pays saint-lois, au centre du département de la Manche, et est rattachée au canton de Canisy et à l'arrondissement de Saint-Lô (préfecture de la Manche). Son bourg est à 2,5 km à l'est de Canisy, à 8 km au sud-ouest de Saint-Lô et à 10 km à l'ouest de Condé-sur-Vire[1].
Saint-Ébremond-de-Bonfossé est dans le bassin de la Vire qui délimite le territoire au nord-est. Trois de ses affluents parcourent le territoire communal: la Joigne qui marque la limite au nord, le Coquillot qui draine le centre, et l'Hain qui fait fonction de limite à l'est.
Sa superficie est de 11,90 km2 et son altitude varie de 12 mètres, au confluent de la Vire et de la Joigne, à 115 mètres à proximité du lieu-dit le Hamel Féron, à l'ouest du territoire. La commune est bocagère.
Par sa position au centre du département, la commune est sous le climat moyen de la Manche. La moyenne annuelle pluviométrique avoisine les 1 000 mm[2].
La commune est structurée en plusieurs hameaux[3]:
Saint-Ébremond-de-Bonfossé (le bourg), les Forges, le Buhot, la Rocquerie, les Landes, Coqueret, le Colombier, la Souhardière, le Balnaisage, Yvrande Haute, Yvrande Basse, la Chatellerie, la Drourie, la Retorie, les Vaux de Vire, la Boutrairie, la Masure, Plains, la Grenotière, le Chêne, Ricquebourg, le Val, la Carrière, la Sardière, les Vierges, le Buisson, la Vimonderie, la Maugerie, Hamel Félon, la Canerie, la Percherie, la Vauterie, les Fieffes, Château de la Motte, le Bois, les Trois Cailloux.
Communes limitrophes de Saint-Ébremond-de-Bonfossé[4]
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14],[Note 2].
En 2019, la commune comptait 719habitants, en diminution de −3,1% par rapport à 2014 (Manche: 0,44%, France hors Mayotte: 2,49%).
Saint-Ébremond-de-Bonfossé a compté jusqu'à 933 habitants en 1806.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
802
904
933
884
892
856
872
848
894
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
780
805
720
668
745
711
730
671
687
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
612
577
575
553
561
574
589
528
588
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2010
2015
556
544
544
672
692
650
724
768
727
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
727
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Activités et manifestations
Fête patronale le .
Animations et feux d'artifice lors de la fête nationale, le .
Économie
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Culture locale et patrimoine
Les fonts baptismaux.
Lieux et monuments
Église Saint-Ébremond en appareil en arête-de-poisson, portail du XIIIesiècle, chœur du XIVe. Elle abrite un autel avec boiseries du XVIIIe, des fonts baptismaux du XIVe, trois bas-reliefs du XVe et un aigle-lutrin du XVIIe classés au titre objet aux monuments historiques, ainsi qu'un retable de la Passion en pierre du début du XVIe[17].
Château de la Motte-l'Évêque XIXesiècle, construit sur l'emplacement d'un château gothique flamboyant, possession des évêques de Coutances, détruit au XVIIIesiècle. Le château avait été reconstruit en 1506 par l'évêque de Coutances Geoffroy Herbert[18]. Le domaine (103 hectares) sera acheté par Félix Sanson-La Vacquerie (1770-1848) engagé volontaire au 2ebataillon de la Manche, puis conseiller général[18].
Presbytère en schiste XVIIIesiècle, avec plafond gothique flamboyant provenant de la Motte, classé à titre d'objet aux monuments historiques[19].
Manoir de Cotanville (1578): cheminée sculptée.
Haras des Rouges créé par Fernand Leredde.
Personnalités liées à la commune
Fernand Leredde, éleveur de chevaux de sport anglo-normands installé à Saint-Ébremond, découvreur de Jalisco B, étalon chef de race, puis de son fils Papillon Rouge (champion de France en 1993), de Rochet Rouge (médaillé de bronze aux jeux olympiques d'Atlanta en 1996 et champion d'Europe en 1999). Fernand Leredde est également le créateur du Normandie Horse Show à Saint-Lô.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Bernard Beck (photogr.Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises: 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204p. (ISBN2-7134-0053-8), p.112-113.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.515.
«Poutres, solives, entrevous», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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