Trilport est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Trilport | |
![]() La mairie-école, construite en 1890. | |
![]() Logo | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Jean-Michel Morer (DVG) 2020-2026 |
Code postal | 77470 |
Code commune | 77475 |
Démographie | |
Gentilé | Trilportais |
Population municipale |
5 045 hab. (2019 ![]() |
Densité | 460 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 25″ nord, 2° 56′ 57″ est |
Altitude | Min. 41 m Max. 141 m |
Superficie | 10,97 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Meaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | trilport.fr |
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La commune est située au bord de la Marne, en rive droite à 5 kilomètres à l'est de Meaux[Carte 1].
Poincy | Germigny-l'Évêque | Armentières-en-Brie |
Meaux | ![]() |
Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux |
Fublaines | Villemareuil | Montceaux-lès-Meaux |
L'altitude de la commune varie de 41 mètres à 141 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 56 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,03 km[7].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 44 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Trilport comprend une ZNIEFF de type 2[Note 3],[14],[Carte 2], la « Forêt domaniale de Montceaux » (1 304,43 ha), couvrant 5 communes du département[15].
Trilport est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meaux, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[19] et 79 636 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 58 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[24] dont Dancy (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,7% ), terres arables (31,8% ), zones urbanisées (16% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3% ), prairies (1,1% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 101, dont 79,5 % de maisons et 19,2 % d'appartements.
Parmi ces logements, 94,1 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 75,7 % contre 23,1 % de locataires[29],[Note 7], dont 8,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et 1,3 % logés gratuitement.
La ville est traversée en son centre par la RD603, anciennement Nationale 3, passant d'Est en Ouest. C'est un axe de circulation très important, menant vers les régions de l'Est de la France, et qui connecte la ville à Paris, en passant par Meaux avec un pont enjambant la Marne.
Le chemin de fer est présent dans la ville depuis l'ouverture du tronçon de Meaux à Epernay en 1849.
La gare de Trilport est une gare de banlieue, desservie par les trains de la ligne P du Transilien, sur les branches Paris-Est - Château-Thierry et Paris-Est - La Ferté-Milon.
La commune est desservie par la ligne d'autocars No 56 ( La-Ferté-sous-Jouarre – Meaux) du réseau de cars Transdev[30].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tria portus en 1221[31] ; Tria en 1249[32] ; Trie le Port en 1265[33] ; Villa de Tri, Trileport en 1365[34] ; Try le Port en 1394[35] ; Trit le Port en 1406[36].
Tri : Altération du mot trajectum qui veut dire « traversée, passage » en latin. On retrouve la même situation et origine dans les villes de Trilbardou, Trie-Château, le Trait.
Étymologiquement, le nom de la ville de Trilport, du latin trilportum, signale l'existence à cet endroit des gués de l'époque gallo-romaine permettant de traverser la Marne.
Des fouilles permettent d'attester que le lieu est occupé depuis le Néolithique. Comme toute la région, Trilport est occupée par une tribu gauloise, les Meldes qui fonderont Meaux, puis par les Romains. Durant l'époque gallo-romaine, un gué, au moins, permettait de traverser la Marne[37]. Ce gué est mentionné en 991, lequel était doublé par un bac ou un pont de bois.
Au Moyen Âge, Trilport appartient au roi de France et à l'évêque de Meaux. Trilport est touchée par la Jacquerie, les famines et les pillages de la guerre de Cent Ans avant de retrouver un peu de calme lors de la Renaissance. Il y eut des combats lors de la campagne de France de 1814.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1975 du canton de Meaux, année où elle intègre le canton de Meaux-Sud[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de La Ferté-sous-Jouarre
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.
Triport est membre de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVG menée par le maire sortant Jean-Michel Morer obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 127 voix (52,39 %, 21 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant de 103 voix la liste UMP-UDI menée par Patrick Augey (1 024, 47,60 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 35,16 % des électeurs se sont abstenus[42].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste DVG menée par le maire sortant Jean-Michel Morer obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 907 voix (60,02 %, 24 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant largement la liste DVD menée par Eric Karim Kraemer (604 voix, 39,97 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55,11 % des électeurs se sont abstenus[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1700 | 1712 | M. Pluvier | ||
1713 | 1734 | M. Bontemps | ||
1734 | 1744 | M. Berthelet | ||
1744 | 1750 | M. Bourgeois | ||
1750 | 1756 | M. Nazareth | ||
1756 | 1781 | M. Le Givre | ||
1782 | 1791 | M. Papelard |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | An II | François Marie Haccart | ||
An II | An VIII | Barthélémy Boitel | ||
An VIII | An IX | Pierre Cinot | ||
An XI | 1808 | Antoine Dalleux | ||
1808 | 1817 | Le Moine | ||
1818 | 1835 | Louis de Ponton d'Amecourt | ||
1835 | 1841 | Jean-Pierre Minouflet | ||
1841 | 1848 | Noël Coyette | ||
1848 | 1848 | Louis de Ponton d'Amecourt | ||
1848 | 1851 | Noël Coyette | ||
1851 | 1856 | Antoine Minouflet | ||
1856 | 1876 | Gustave de Ponton d'Amécourt | ||
1876 | 1880 | Jean Lamiral | ||
1880 | 1888 | François Devoise | ||
1888 | 1896 | Eugène Firon | ||
1896 | 1898 | Eugène Monnoury | ||
1898 | 1900 | Victor Mafflard | ||
1900 | 1904 | Marie Aristide Ourry | ||
1904 | 1908 | Victor Mafflard | ||
1908 | 1944 | Frédéric Nugue | ||
1944 | mars 1959 | Lucien Vergnolle | ||
mars 1959 | mars 1977 | Henri Corbrion | ||
mars 1977 | 3 mai 2004 | Michel Vallier[45] | PS | Professeur de sciences naturelles Conseiller général de Meaux-Sud (1976 → 2008) Démissionnaire |
mai 2004 | En cours (au 16 avril 2021) |
Jean-Michel Morer[46] | PS puis DVG[47] | Professeur Vice-président de la CA du Pays de Meaux (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[48] Chevalier de l’Ordre national du mérite[49] |
La commune est labellisée « @@@@@ » depuis 2019 par l’association Villes Internet. Trilport est la seule des 507 communes du département à avoir atteint ce niveau, qui reconnait ses efforts pour faire de Trilport une ville numérique[49]
Un jumelage avec la ville d'Engen dans l'Hegau, en Forêt Noire allemande, a été mis en place par les professeurs d'allemand du collège Le Bois-de-l'Enclume[50]. Selon le site officiel de la ville, le jumelage entre Trilport et Engen est arrivé tout naturellement. Les collèges des deux villes : collège du Bois-de-l'Enclume pour Trilport et la Realschule pour Engen entretiennent des échanges réguliers, qui ont donné lieu en 1987 a un appariement officiel entre les deux établissements scolaires. Les années ont passé, et les élèves ont continué à s'écrire, à se rencontrer ; des familles trilportaises sont devenues ainsi amies avec des familles allemandes. Chaque année de jeunes Trilportais se rendent à Engen et vice versa[50].
En , le maire d'Engen propose à la mairie de Trilport une aide financière afin d'aider la commune à surmonter les dégâts engendrés par la tempête de fin décembre 1999 en Europe.
Les élus des deux cités décident de fêter l'entrée dans le nouveau millénaire en liant leurs deux villes par un jumelage officiel qui a été célébré au début de l'année 2000[50]. Une célébration fêtée en deux étapes : 23, 24 et à Trilport et 6, 7, à Engen. Depuis, les échanges se sont multipliés entre les différentes associations, fanfares, jeunes, artistes, sportifs, sans oublier les visites culturelles. En 2005, les deux villes ont fêté le 5e anniversaire d'un jumelage très vivant[50].
La commune s'est dotée d'un Agenda 21 en 2005. Elle est la première commune d’Île-de-France de moins de 5 000 habitants à avoir lancé cette démarche.
La municipalité porte un projet d'écoquartier en centre-ville pour la réalisation de 350 logements environ à proximité de la gare[réf. nécessaire].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [51],[52].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Trilport est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution[53],[54],[55].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 30 juin 2022[53],[57].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [53],[58],[59].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[60].
En 2014, l'Insee recensait 4 985 habitants à Trilport.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].
En 2019, la commune comptait 5 045 habitants[Note 9], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
602 | 670 | 710 | 749 | 832 | 825 | 881 | 963 | 994 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
976 | 1 012 | 962 | 985 | 953 | 930 | 924 | 953 | 996 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
988 | 1 016 | 1 065 | 1 055 | 1 066 | 1 203 | 1 119 | 1 037 | 1 264 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 458 | 1 890 | 2 487 | 3 323 | 3 825 | 4 602 | 4 793 | 4 840 | 4 930 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 061 | 5 045 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est traditionnellement le lieu d'une exposition annuelle de champignons, des évènements relatifs à l'observation astronomique sont parfois organisés par une association locale, dite club Uranie. Un feu d'artifice et une retraite aux flambeaux ont lieu le week-end de la Saint-Pierre-et-Paul ainsi qu'un concours de pêche. Jadis des défilés de chars fleuris étaient également organisés, cette tradition s'est perdue dans les années 1990.
Le site principal de la commune, le complexe de la Noyerie accueille un gymnase agrandi en 2008 d'un dojo et de nouvelles salles d'activités. Ce bâtiment permet la pratique d'une grande diversité de sports (basket, badminton, handball, gymnastique, judo, jujitsu, karaté, musculation, foot en salle, tennis...). Il est entouré de trois terrains de foot avec tribune et vestiaires. Trois courts de tennis extérieurs avec club house et un club de pétanque complètent l'offre.
En bord de Marne, un cercle de voile remis en activité récemment permet à nouveau d’accueillir un club d'aviron. Les bords de Marne sont partagés entre les pêcheurs, les joggeurs et les promeneurs qui disposent également pour ces derniers des chemins de la forêt domaniale de Montceaux.
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 917 (dont 65 % imposés), représentant 4 930 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 480 euros[64].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 045, occupant 2 242 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69 % contre un taux de chômage de 7,7 %. Les 23,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,4 % de retraités ou préretraités et 5,4 % pour les autres inactifs[65].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 320 dont 22 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 63 dans la construction, 95 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 11 dans l’Information et communication, 5 dans les activités financières et d'assurance, 9 dans les activités immobilières, 42 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 39 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 34 étaient relatifs aux autres activités de services[66].
En 2020, 68 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 55 individuelles.
Au , la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de 50 emplacements[67].
Trilport est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[68].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[69]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 88 ha en 1988 à 159 ha en 2010[68]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Trilport, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[68],[Note 11] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 4 | 2 |
Travail (UTA) | 9 | 5 | 2 |
Surface agricole utilisée (ha) | 527 | 439 | 318 |
Cultures[70] | |||
Terres labourables (ha) | 476 | 434 | s |
Céréales (ha) | 309 | 311 | s |
dont blé tendre (ha) | 212 | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 83 | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 41 | s | s |
Élevage[68] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 12]) | 92 | 90 | 66 |
Les scènes d'extérieur du film L'Alibi (1937) de Pierre Chenal ont été tournées « à la plage de Trilport »[71]. Le nom de la ville est cité à plusieurs reprises dans l'émission télé satirique Baffie vérifie la pub du comique Laurent Baffie.
Le livre référence a été écrit par Michèle Bardon en 1980 et s'intitule Trilport, Témoin de l'Histoire. Il a été réédité en 2007 par les Presses du village et reprend l'intégralité du précédent volume, mais augmenté d'un index des noms de lieux, de personnes et de matières ainsi que d'une liste explicative du contenu des différents chapitres.