Fublaines est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Fublaines | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Déborah Courtois 2020-2026 |
Code postal | 77470 |
Code commune | 77199 |
Démographie | |
Gentilé | Fublainois |
Population municipale |
1 389 hab. (2019 ![]() |
Densité | 253 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 14″ nord, 2° 56′ 12″ est |
Altitude | Min. 44 m Max. 141 m |
Superficie | 5,49 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | fublaines.fr |
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Fublaines est situé à environ 7,4 km au sud-est de Meaux et à 3,5 km par la route[1],[Note 1] au sud-ouest de Trilport.
Meaux | Trilport | |
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Nanteuil-lès-Meaux | Boutigny, Saint-Fiacre | Villemareuil |
Le village est bâti sur le penchant d'un coteau qui domine la rive gauche de la Marne, au bout d'une grande plaine. L'altitude de la commune varie de 44 mètres à 141 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 109 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le sol de Fublaines est généralement argileux.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis dans sa partie sud-est.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 2,7 km[6].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,2 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 41 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] à 11,6 °C pour 1991-2020[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Fublaines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
La commune compte 43 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés[21] dont les Basses-Fermes, les Brinches (partagé avec la commune de Villemareuil).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,7% ), forêts (24,3% ), zones urbanisées (14% ), prairies (4,6% ), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[22].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[23],[24],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 542 dont 84,5 % de maisons et 14,8 % d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 76,7 % contre 22,1 % de locataires[26] dont, 7,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1,2 % logés gratuitement.
La commune est desservie par les lignes du réseau de bus Meaux et Ourcq :
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Fuvelinae en 1005[27] ; Fublenae en 1153[28] ; Fullenae vers 1180[29] ; Febleines en 1228[30] ; Fubleines en 1276[31] ; Fublane en 1289[32] ; Ecclesia Sancti Eligii de Fublanis en 1334[33] ; Molendinum de Fublanis en 1505[34] ; Feublaines en 1611[35].
La création de Fublaines remonterait à une époque très reculée puisqu'il en est question au début du XIe siècle. Fublaines est cité pour la première fois dans un acte de 1005[36]. À cette date le village était une annexe de Boutigny et en fut séparé pour être érigé en paroisse. Au XVe siècle la cure était à la collation[37] entre l'évêque Manasses II le chapitre de Meaux.
En 1588, un couvent des Minimes fut fondé à Feublines, il fut supprimé quelques années avant 1789. En effet les revenus étant insuffisants, les religieux quittèrent le village pour aller à Crécy-en-Brie[38]. Le couvent fut démoli et ses propriétés vendues. Divers lieux-dits ou noms témoignent de se souvenir comme la sente des Minimes, le Couvent, le Clos du Chapitre…
En 1814, lors de la campagne de France, puis en 1815 après Waterloo la commune eut beaucoup à souffrir des troupes d'invasions en raison de sa proximité avec la route d'Allemagne. La région est ravagée par des pluies continues qui durèrent une grande partie de l'année 1816 empêchant les grains de murir. Le blé de très mauvaise qualité fourni un pain à peine mangeable qui se vendit toutefois 4 puis 5 et 6 francs les 12 livres. En 1832 puis en 1854, une épidémie de choléra fait de nombreuses victimes[38]. Sous le règne de Louis-Philippe, Fublaines possédait une compagnie de gardes nationaux qui partit pour Paris en juin 1848 afin de renforcer les troupes trop faibles pour résister à l'insurrection[38].
En 1860, une maison de santé pour enfants convalescents par l'impératrice Eugénie mais elle fut supprimée en 1864. Vers la fin du XIXe siècle la bâtisse est transformée en maison de retraite pour prêtres. Durant la guerre de 1870, la commune, située sur la route de l'Allemagne à Paris fut de nouveau très éprouvée, en particulier par les fortes réquisitions[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juillet 2003 | avril 2014 | Claudine Mèze | ||
avril 2014 | mai 2020 | Patrick Briet[39] | Retraité | |
mai 2020 | En cours | Déborah Courtois |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40],[41].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Fublaines est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution[42],[43],[44].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[42],[46].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [42],[47],[48].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 1 389 habitants[Note 8], en augmentation de 20,36 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
347 | 390 | 420 | 387 | 436 | 430 | 415 | 401 | 381 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
347 | 401 | 354 | 367 | 365 | 360 | 363 | 309 | 327 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 290 | 278 | 218 | 222 | 251 | 265 | 234 | 381 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
360 | 451 | 467 | 605 | 933 | 1 011 | 1 150 | 1 170 | 1 148 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 366 | 1 389 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 9] de la commune était de 499, représentant 1 371 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 950 euros[54].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 87, occupant 641 actifs résidants (dont 10,3 % dans la commune de résidence et 89,7 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 9,3 %. Les 19,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,4 % de retraités ou préretraités et 5,4 % pour les autres inactifs[55].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 58 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 15 dans la construction, 18 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 1 dans les activités immobilières, 9 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 9 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[56].
En 2020, 14 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 12 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[57].
Fublaines est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[58].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 166 ha en 1988 à 136 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Fublaines, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[58],[Note 11] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 2 | 3 | 1 |
Travail (UTA) | 5 | 3 | 1 |
Surface agricole utilisée (ha) | 332 | 215 | 136 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | s | 169 | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 12]) | 14 | 22 | 17 |
La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[61].
![]() |
Blason | D'azur à la barre d'or chargée d'une église de gueules. |
---|---|---|
Détails |