Montceaux-lès-Meaux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Montceaux-lès-Meaux | |
![]() La mairie et son petit clocheton. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Michel Belin 2020-2026 |
Code postal | 77470 |
Code commune | 77300 |
Démographie | |
Gentilé | Monticellois |
Population municipale |
604 hab. (2019 ![]() |
Densité | 134 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 28″ nord, 2° 59′ 08″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 171 m |
Superficie | 4,50 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-montceaux-les-meaux.fr |
modifier ![]() |
Le village est situé à 10 km à l'est de Meaux.
Trilport | Armentières-en-Brie | Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux |
![]() |
||
Villemareuil |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un cours d'eau : le cours d'eau 01 du Bois Verdelot, 1,70 km[2], affluent de la Marne.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'Aqueduc de la Dhuis.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,62 km[3].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,5 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[6]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 43 km à vol d'oiseau[7], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[8] à 11,6 °C pour 1991-2020[9].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Montceaux-lès-Meaux comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2],[10],[Carte 1], la « Forêt domaniale de Montceaux » (1 304,43 ha), couvrant 5 communes du département[11].
Montceaux-lès-Meaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
La commune compte 24 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[17] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5% ), forêts (29,7% ), zones urbanisées (11,3% ), prairies (4,5 %)[18].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[19],[20],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[21]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 264 dont 96,6 % de maisons et 3 % d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 89 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,3 % contre 12,3 % de locataires et 3,4 % logés gratuitement[22].
La commune est desservie par les lignes M, Ms et Qs du réseau de bus Meaux et Ourcq.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Muncellae en 1167[23] ; Apud Moncellos en 1241[24] ; Monciaus au XIIIe siècle[25] ; Le Monceau pres de Meauz en 1326[26] ; Monceaux lez Meaux en 1394[27] ; Le roi à Mousseaulx en 1595[28] ; Moncellae au XVIe siècle[29] ; Monceaux en 1608[30] ; Mousseaux en 1652[31] ; Mousceaux en 1680[32] ; Monceaux en 1720 (Saugrain)[33] ; Montceaux lez Meaux en 1739[34].
Issu du latin monticellus (« petit mont, petit sommet ») , à rapprocher de moncel ou moncelet.
Lès, jadis lez, signifie « près de » (près de la ville de Meaux). Montceaux est situé à deux lieues de Meaux.
La commune doit une grande partie de son renom au château qu'elle abrita. Le château de Montceaux, acquis au XVIe siècle par Catherine de Médicis, fut ensuite racheté par Henri IV qui l'offrit à Gabrielle d'Estrées, qu'il fit marquise de Montceaux. À la mort de cette dernière, le roi de France le donna à Marie de Médicis à l'occasion de la naissance de Louis XIII.
Plusieurs grands architectes, comme Jacques Androuet du Cerceau, Philibert de l'Orme, le Primatice ou Salomon de Brosse sont intervenus à Montceaux. C'est Claude Mollet qui en a dessiné les jardins à la française. Passé ensuite au prince de Conti, le château fut démoli à la Révolution.
Il ne reste que d'imposantes ruines, un pavillon, une chapelle, les bâtiments de l'avant cour transformés en maison bourgeoise et les communs du château.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de la Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1975 du canton de Meaux, année où elle intègre le canton de Meaux-Sud[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de La Ferté-sous-Jouarre
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.
Montceaux-lès-Meaux est membre de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, le maire sortant Michel Belin a été réélu au terme d'une campagne électorale « très difficile, émaillée d’insultes et d’injures » selon l'élu, qui n'a été élu au premier tour qu'avec trois voix de plus que la majorité absolue[36]. Le tribunal administratif de Melun a annulé son élection, jugeant irrégulière une propagande de l'équipe sortante consistant, la semaine précédant le scrutin, en l'apposition d'affiches hors des panneaux de propagnade électorale portant la mention « À Montceaux, promesse tenue »[37]. Des élections municipales partielles sont organisées le pour compléter le conseil municipal et lui permettre d'élire son maire[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | mars 2014 | Monique Lambinet | ||
mars 2014 | En cours | Michel Belin[39] | professeur Vice-président de la CA du Pays de Meaux (2020 → ) |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40],[41].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montceaux-lès-Meaux est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [42],[43],[44].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[42],[46].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [42],[47],[48].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 604 habitants[Note 7], en augmentation de 0,5 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
512 | 532 | 493 | 503 | 537 | 518 | 480 | 472 | 482 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
456 | 453 | 424 | 402 | 396 | 372 | 347 | 346 | 319 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
361 | 339 | 334 | 304 | 317 | 323 | 319 | 345 | 366 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
324 | 361 | 408 | 435 | 532 | 574 | 613 | 618 | 605 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
594 | 604 | - | - | - | - | - | - | - |
Montceaux-lès-Meaux est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est le maraîchage[53].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[54]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 28 ha en 1988 à 3 ha en 2010[53]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montceaux-lès-Meaux, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[53],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 3 | 2 |
Travail (UTA) | 7 | 4 | 1 |
Surface agricole utilisée (ha) | 113 | 44 | 5 |
Cultures[55] | |||
Terres labourables (ha) | 106 | s | 0 |
Céréales (ha) | 77 | s | |
dont blé tendre (ha) | s | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | ||
Élevage[53] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 7 | 8 | 7 |
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