Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
Le bourg de Teyjat est situé dans la vallée de la Marcourive.
Les roches datent du Jurassique. Il s'agit d'un calcaire cristallin. Il y a plusieurs grottes, dont une, la grotte de la Mairie avec des gravures datant du Magdalénien.
Communes limitrophes
Carte de Teyjat et des communes avoisinantes.
Teyjat est limitrophe de six autres communes dont Bussière-Badil au nord-est par un quadripoint.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Teyjat est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée Μζ1-2I, se compose de gneiss à biotite et sillimanite avec mobilisats granitiques leucocrates (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no710 - Montbron» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Teyjat.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Bajocien sup. à Bathonien inf.: calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
j2 :
Bajocien: calcaires oolithiques bioclastiques (localement niveau à polypiers) en alternance avec des calcaires cryptocristallins ou évoluant vers un faciès de calcaire crayeux (secteur nord-ouest)
Jurassique inférieur
l3-4 :
Pliensbachien sup. à Toarcien: argiles et marnes grises localement dolomitiques, dolomies gris-bleu massives ou en petits bancs localement à passées gréseuses - brèches à ciment gréseux ou grès purs à la base
l1-2a :
Hettangien inf. à Sinémurien: grès grossiers feldspathiques d'origine granitiques, dolomies cryptocristallines à patine rousse à passées locales de marnes vertes
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
γ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère sup.)
fγ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite monzonitique à structure équante, grain fin, tendance aplitique, à biotite et parfois amphibole (Carbonifère sup.)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
Μζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): gneiss à biotite et sillimanite avec mobilisats granitiques leucocrates (Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 115 mètres et 244 mètres[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,99 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,36 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le ruisseau de Varaignes, la Marcourive, le Merlancon et par trois petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Le ruisseau de Varaignes, également appelé Crochet dans sa partie médiane ou ruisseau de l'Étang d'Assat dans sa partie amont, d'une longueur totale de 13,46 km, prend sa source dans la commune de Saint-Estèphe et se jette dans le Bandiat en rive droite, en deux bras à Varaignes, face à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[15],[16]. Le ruisseau de l'Étang d'Assat et le Crochet bordent le nord de la commune sur trois kilomètres et demi, face à Soudat.
Son affluent la Marcourive traverse le territoire communal du nord-est au sud-ouest sur cinq kilomètres et demi.
Autre affluent de rive droite du Bandiat, le Merlancon arrose le sud-est de la commune sur près de trois kilomètres et demi dont 900 mètres en limite de Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert.
La vallée de la Marcourive à Teyjat.
Réseaux hydrographique et routier de Teyjat.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Charente». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Marthon», sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[25] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[26],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 822,8 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 60 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[29], à 11,4°C pour 1981-2010[30], puis à 11,8°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Teyjat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[33],[34].
La commune est en outre hors attraction des villes[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (47,7%), zones agricoles hétérogènes (27,1%), prairies (17,8%), terres arables (4,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6%), zones urbanisées (0,1%)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Teyjat est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Teyjat est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Teyjat.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 87,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 2003, 2009, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Taijac[46].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[47].
Histoire
Dès les temps préhistoriques, des chasseurs-cueilleurs magdaléniens (fin du Paléolithique) ont laissé des gravures dans les grottes.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village apparaît sous le nom de Teijac.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Teyjat est rattachée au canton de Javerlhac qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Nontron dépendant de l'arrondissement de Nontron[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[48]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais.
Intercommunalité
Fin 1993, Teyjat intègre dès sa création la communauté de communes des Villages du Haut-Périgord (appelée dans un premier temps communauté de communes des Vals Crochet-Marcorive). Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].
En 2019, la commune comptait 274 habitants[Note 10], en diminution de 1,08% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
880
786
669
734
883
858
827
847
792
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
841
794
755
733
776
754
757
703
671
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
711
658
607
528
473
463
437
392
382
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
379
363
372
364
309
320
278
267
272
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
278
274
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 97 personnes, soit 34,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (huit) a légèrement diminué par rapport à 2010 (neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,3%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-sept établissements[58], dont quatorze au niveau des commerces, transports ou services, six dans la construction, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Grotte de la Mairie, ornée de gravures, classée monument historique depuis 1910[60].
Église Saint-Pierre-ès-Liens, XIIesiècle, avec d'importantes modifications entre les XVIeetXIXesiècles. Inscrit monument historique depuis 2019[61]
Manoir de Brognac[62], ou de Braugnac, construit à partir de 1871 sur des plans de Louis Crosson, architecte à Montbron.
Manoir du Chatelard, XVIIeetXIXesiècles.
Manoir du Forestier, XVIIeetXVIIIesiècles[63],[64].
L'église et son clocher-porche.
Les deux nefs de l'église.
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[65] depuis la création de celui-ci en 1998[66], adhésion renouvelée en 2011[67].
Les vallées de l'Étang d'Assat et de la Marcourive, deux ruisseaux affluents du Bandiat, sont protégées au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I «Vallées du réseau hydrographique du Bandiat» dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes: l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[68],[69].
Personnalités liées à la commune
Famille Pabot du Chatelard, famille influente de Teyjat du XVIIe au début du XXesiècle.
Georges Pabot du Chatelard (1790-1871), capitaine et chevalier de Saint-Louis, est né et mort à Teyjat.
Louis Côme Agard de Rouméjoux (1809-1898), général, mort au château du Châtelard à Teyjat.
Alpinien Pabot-Chatelard (1837-1929), préfet, a été maire de Teyjat.
Justine Peltier-Lefèvre (1860-1956), peintre, fut l'épouse d'Alpinien Pabot-Chatelard, morte à Teyjat[70].
Joseph de Beynac (1863-1951), maitre d'équipage et dandy, né au château du Chatelard à Teyjat.
Jean-Marc Warembourg, «Teyjat, présence du passé. L'histoire de Teyjat à travers les familles de notables et les personnalités marquantes», dans Chroniques no28, G.R.H.I.N (groupe de recherches Historiques du Nontronnais), 2012, p.89-110(lire en ligne)
Francis Gérard, «Aperçu de la préhistoire à Teyjat», dans Chroniques no28, G.R.H.I.N (groupe de recherches Historiques du Nontronnais), 2012, p.111-115(lire en ligne)
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau du Pontet, affluent de rive droite du ruisseau de Varaignes, n'arrose pas la commune de Teyjat située entièrement en rive gauche.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Luçon, éditions Sud Ouest année=1996, 316p. (ISBN2-87901-221-X), p.55.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 119, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X).
Hervé Lapouge, Châteaux du Nontronnais, dans Nontron & le Pays Nontronnais, vol.2, sous la coordination de Jacques Lagrange, Pilote 24, 1997, (ISBN2-9509149-5-0), p.28-39.
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 4 mai 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche «Métropole: ZNIEFF1» à 0 et augmenter l'opacité de la couche «Cartes IGN» à 1.
Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN2-86577-214-4), p.734.
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