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Tergnier est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

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Tergnier

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
Maire
Mandat
Michel Carreau (PCF)
2020-2026
Code postal 02700
Code commune 02738
Démographie
Gentilé Ternois(es)
Population
municipale
13 588 hab. (2019 )
Densité 757 hab./km2
Population
agglomération
22 368 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 23″ nord, 3° 17′ 18″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 90 m
Superficie 17,95 km2
Unité urbaine Tergnier
(ville-centre)
Aire d'attraction Tergnier
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Tergnier
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Tergnier
Géolocalisation sur la carte : France
Tergnier
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Tergnier
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Tergnier
Liens
Site web ville-tergnier.fr

    Elle regroupe depuis le les communes associées de Fargniers et de Vouël et, depuis le , la commune associée de Quessy.


    Géographie


    Représentations cartographiques de la commune
    La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

    Ville située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Laon, dans la vallée de l'Oise, à la jonction de plusieurs lignes de chemin de fer, ainsi qu'à celle du canal latéral à l'Oise, du canal de la Sambre à l'Oise et du canal de Saint-Quentin.

    La commune est accessible par l'autoroute A26 et est desservie par la nationale 32. Elle dispose d'une gare ferroviaire.


    Communes limitrophes


    Frières-Faillouël Mennessis
    Liez
    Travecy
    Viry-Noureuil N
    O    Tergnier    E
    S
    Condren Amigny-Rouy Beautor

    Urbanisme



    Typologie


    Tergnier est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tergnier, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 22 251 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,3 %), zones urbanisées (29,3 %), forêts (9 %), eaux continentales[Note 3] (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].


    Toponymie


    Si la commune n'a été créée, par détachement de Vouël, qu'en 1800, la localité a été désignée de longue date sous le nom de Terignae ou Therignae, puis Therigny ou Terigni.

    L'étymologie latine de ce mot est discutée. Il est tentant d’émettre l’hypothèse de « ignis » (feu) qui présuppose la déclinaison « lacus » (domaine rural) bas latin, la première partie de ce terme « theri » pourrait provenir d’un mot médiéval « thero » (colline) radical prélatin obscur, quoiqu'à extension géographique très vaste : théron (Puy-de-Dôme), thouron (Cantal) », il faut faire le rapprochement avec « Fargniers » (eau) et « iacus ». Il s’agirait au sens propre de deux anciennes censes, l’une sur une colline, l’autre près de la rivière.


    Histoire


    Les recherches laborieuses, pour retrouver les origines, modestes, de la commune[Note 4], ne vont pas au-delà des archives du XVIIe siècle[11].


    Tergnier au haut Moyen Âge


    Des débris romains ont été découverts à Vouël, où l'église pourrait être construite à l'emplacement d'un temple païen, le long de la chaussée Brunehaut.

    Une motte castrale a été identifiée à Vouël, sous le nom de Tombelle de Vouël.


    L'Ancien Régime


    En 1214, l’abbé de Saint-Nicolas-aux-Bois apaise une querelle suscitée aux prémontrés par Geoffroi et Simon de Condren.

    En 1239, Jean, « Maire » de Vouël, renonce à tous ses droits.

    Le bourg est saccagé :


    Une communauté réformée

    Dès le XVIe siècle, l'abbaye de Nogent possède à Quessy terres et prés, dont elle est contrainte de se débarrasser pendant les guerres de Religion, mais qu'elle récupère en 1703. Le fermier de Tergnier prend en bail ces propriétés en 1699 en s’engageant à conduire 36 setiers de blé méteil dans les greniers du monastère, chaque année, le jour de Saint-Martin d'hiver () par la suite, il est d'usage de louer ces terres de Quessy à plusieurs laboureurs, dont l'un, dès 1770, est Marc Jadas, de Tergnier, qui semble, ultérieurement, être allé habiter Quessy. Il a le privilège (!) de payer le plus d'impôts !


    La Révolution et l'Empire


    Le , les « citoyens actifs » formant la section rurale du canton de La Fère, dont ceux de Tergnier, se réunissent dans l'église des Capucins ; en petit nombre, cette assemblée élit président l'ancien seigneur de Charmes, Charles de Flavigny, chevalier de Saint-Louis, qui prête le serment constitutionnel.

    Ces « citoyens actifs » se réunissent à nouveau le et désignent huit électeurs chargés d'élire les députés du département de l'Aisne à la Convention (qui seront : Condorcet, Saint-Just, Le Carlier, Jean de Bry).

    Le , les membres du directoire du département de l’Aisne trouvent sur leur bureau un mémoire que leur adressent les communes de Tergnier, Fargniers, Quessy, Liez et Mennessis en vue d’opérer le dessèchement de la vallée marécageuse qui traverse leur terroir. Aucune décision n’est prise !

    La loi du ordonne la réquisition d'une première classe composée des jeunes gens de 18 à 25 ans. Les recrues de Tergnier font partie de la 1re compagnie du second bataillon de la levée républicaine du district. Au printemps de l’année 1796, six jeunes gens de Tergnier et quatre de Quessy sont recrutés comme fusiliers et forment la 8e escouade de la 2e compagnie de la colonne mobile créée dans chaque canton par la Convention.

    Durant la Campagne de France, fin , avec le repli de Napoléon Ier, Tergnier tombe aux mains de l’ennemi. Réquisitions, pillages sont de règle. En 1815, après la bataille de Waterloo, Tergnier est occupée vers le , et paie un large tribut à l'envahisseur. En compensation des réquisitions subies, les habitants n’obtiennent, comme indemnisation, que la remise des deux tiers de la contribution extraordinaire de 1813 et 1814.


    Tergnier, ville du chemin de fer


    Le , les registres de l’état civil de Tergnier mentionnent une profession inhabituelle « Employé de chemin de fer ». Il s’agit de Benjamin Faucret, époux d’Octavie Daussin, 17 ans, venu déclarer à la mairie la naissance d’une fille. Les trains se substituent aux choux pour l’arrivée des enfants…

    Si certains projets prévoyaient de faire passer la ligne de chemin de fer Tergnier - Saint-Quentin par Ham, il est évident que le développement de la ville n'a été engagé que par cette infrastructure autorisée par le gouvernement de Louis-Philippe, construite autour des années 1850, inaugurée en grande pompe par Napoléon III.

    Les sentiers sont élargis et transformés en route, des rues nouvelles sont créées… À cette époque (1850), Tergnier est un vaste chantier de construction. On travaille jour et nuit. De multiples corps de métiers affluent de partout, même de Paris sous la direction d’ingénieurs venus de la capitale, la main-d’œuvre locale se reconvertit : fileurs, tisseurs, valets de charrue… abandonnent leurs outils habituels pour se consacrer au nouveau mode de transport.

    La gare, le buffet et la passerelle, avant la Première Guerre mondiale.
    La gare, le buffet et la passerelle, avant la Première Guerre mondiale.
    Tergnier est une ville marquée dès la fin du XIXe siècle par le rôle de ses installations ferroviaires.
    Tergnier est une ville marquée dès la fin du XIXe siècle par le rôle de ses installations ferroviaires.
    Afin de loger les cheminots, la Compagnie du Nord construisit une importante cité ouvrière à Tergnier.
    Afin de loger les cheminots, la Compagnie du Nord construisit une importante cité ouvrière à Tergnier.

    Quelques dates jalonnent l'histoire du chemin de fer à Tergnier :

    La croissance de la population est la conséquence naturelle du développement des installations ferroviaires :

    Certes, la Compagnie du Nord donne l’impulsion première à l’essor de la commune, mais deux autres éléments jouent en faveur de son développement :


    La Guerre de 1870


    Timbre à l'effigie du maréchal Faidherbe, dont la première partie de la carrière s'est déroulée dans les colonies françaises.
    Timbre à l'effigie du maréchal Faidherbe, dont la première partie de la carrière s'est déroulée dans les colonies françaises.

    Durant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes prussiennes occupent la ville le , avant d'investir et assiéger La Fère à partir du .

    Le , les 7e et 11e compagnies des volontaires de la Somme et une compagnie des mobiles du Gard, en tout 800 hommes avec quatre canons, partis de Ham, attaquent Vouël et Tergnier où plusieurs centaines d'ennemis s'étaient retranchés dans les maisons. Le , les Allemands bombardent La Fère avec de la grosse artillerie.
    Dans aucun document on ne signale de dommages matériels locaux pendant le conflit. Tergnier est occupée durant treize mois, les troupes allemandes quittant la ville, définitivement, le .

    Quelques mois plus tard, l'armée française se retrouve dans notre commune. Un soir de l'hiver 1870-1871, un convoi de 10 000 hommes, qui avaient participé à la bataille de Sedan, débarque à la gare, général Faidherbe en tête. Ils seront hébergés par les habitants. Tergnier est évacuée par les troupes ennemies entre les mois de mars et [14]


    La Première Guerre mondiale


    Ruines de la raffinerie Sailly, détruite pendant la guerre.
    Ruines de la raffinerie Sailly, détruite pendant la guerre.

    Le , l’armée alliée anglaise (1er Corps, général Haig) est à Tergnier. Tergnier est envahi dès le .

    Vers le , tous les hommes de 18 à 45 ans sont dirigés sur le camp d’Altengrabave, en Allemagne. Après l’exode des habitants, biens publics et privés sont détruits par l'armée allemande au cours de sa retraite stratégique de 1917. Tergnier est rasé et repris par les troupes françaises (du 5 au ), réoccupé par l'armée allemande le . Le le 125e division d'infanterie (France) du général Maurice Pellé tente de reprendre la commune, sans succès. Elle est reconquise le par la 3e armée de Georges Louis Humbert. La ville et la gare ne sont plus qu'un tas de ruine[15].

    Les négociations en vue de l'armistice sont engagées le . C'est à Tergnier que le , à 3 h 45 du matin, la délégation allemande, arrivée de La Capelle en voiture, monte dans le train spécial qui l’attend pour la mener à la clairière de Rethondes où stationne le train du maréchal Foch et où sera négocié et signé le l'Armistice de 1918.

    Tergnier voit ses sacrifices reconnus par une citation à l'ordre de l'Armée et la Croix de Guerre[16].


    L'entre-deux-guerres


    La ville ayant été en grande partie détruite durant la Première Guerre mondiale, et la région cherchant à attirer la main-d'œuvre qualifiée. Le Chemin de fer du Nord confie à Raoul Dautry la construction de logements ouvriers. De la cité-jardin de Tergnier, il veut faire un modèle pour toutes les autres. Il compte rattacher le cheminot à la vie rurale, et choisit ainsi des terrains relativement séparés du bâti existant[17].


    La Seconde Guerre mondiale



    Les combats de 1940

    Tergnier est défendue du au par le 32e RI de la 23e D.I. faisant partie de la 7e Armée du général Frère. Les Allemands qui tentent de franchir le canal rencontrent une forte résistance, y compris lors de l'attaque générale du .


    La Résistance

    Tergnier devient un pôle de la Résistance, avec notamment les mouvements Libération-Nord, Francs-tireurs et partisans (FTP), Organisation civile et militaire (OCM), Défense de la France.

    Parmi eux, Libé-Nord Tergnier oriente son action de à décembre 1942 dans une triple direction :

    Elle réalise notamment :

    Toutes ces actions entraînent une répression nazie impitoyable. Tergnier et ses environs paient un lourd tribut à l'occupant avec de nombreux fusillés, tués au combat, déportés rentrés ou décédés dans les camps de concentration, internés.

    Au titre de la guerre 1939-1945, Tergnier reçoit une citation à l'ordre du Corps d’armée (11-12-1948) : « Localité du département, déjà presque entièrement rasée au cours de la guerre 1914-1918, centre ferroviaire important bombardé à deux reprises par les Allemands en . Au cours des mois qui ont précédé la libération du pays, a subi quatre nouveaux bombardements massifs de l’aviation alliée occasionnant la mort de 58 de ses habitants, la destruction totale de 407 immeubles et la destruction partielle de 1041 autres immeubles. Onze de ses fils ont été déportés, dont sept sont morts dans les camps de concentration. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil ».


    Politique et administration



    Découpage territorial


    La commune de Tergnier est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[20]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tergnier pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].


    Administration municipale


    Les communes de Fargniers (code INSEE 02300) et de Vouël (code INSEE 02825) ont été rattachées à Tergnier le  ; celle de Quessy (code INSEE 02630) le .


    Récapitulatif de résultats électoraux récents


    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Européennes 2014 FN 41,08 FG 14,53 UMP 12,83 PS 12,80 Tour unique
    Régionales 2015 FN 43,27 UMP 20,69 PS 16,84 PCF 10,45 UMP 52,50 FN 47,50 Pas de 3e
    Présidentielle 2017 FN 36,44 LFI 25,40 EM 16,93 LR 8,10 FN 56,56 LREM 43,44 Pas de 3e
    Législatives 2017 PCF 24,98 FN 22,99 EM 20,45 RM 9,45 LREM 53,05 FN 46,95 Pas de 3e
    Européennes 2019 RN 44,46 LREM 11,65 FI 9,42 EELV 6,29 Tour unique
    Municipales 2020 L'Avenir Ensemble

    (LDVG)

    33,29 Avec Vous, Pour Vous ! (RN) 20.62 Une Nouvelle Equipe Pour Tergnier (LDVG) 43.97 Tergnier Renouveau (LDV) 2,1 L'Avenir Ensemble

    (LDVG)

    29.01 Avec Vous, Pour Vous ! (RN) 18.16 Une Nouvelle Equipe Pour Tergnier (LDVG) 52.82

    Liste des maires

    Article détaillé : Liste des maires de Tergnier.
    Liste des maires successifs de Tergnier depuis 1934
    Période Identité Étiquette Qualité
    1934 1958 Jules Pouillart . .
    1958 1964 Gabriel Locqueneux . .
    1964 1964 Émile Michelot . .
    1964 1965 Gabriel Locqueneux . .
    1965 1980 Norbert Cerf SFIO puis
    Mvt.réf.
    Médecin
    1980 1983 Guy Ronsin DVD .
    mars 1983 avril 2009[22] Jacques Desallangre PS puis
    MDC puis
    PG
    Journaliste, député (1997-2012), conseiller général du canton de Tergnier (1988-1998)
    Démissionnaire
    18 avril 2009[23] juillet 2020 Christian Crohem PG puis
    DVG
    Professeur de mathématiques

    Réélu pour le mandat 2014-2020[24]

    juillet 2020[25] En cours
    (au 4 juillet 2020)
    Michel Carreau PCF Conseiller général (1998-2015) puis départemental (2015-2021) du canton de Tergnier

    Politique environnementale


    Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[26].


    Jumelage



    Démographie



    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 5]

    En 2019, la commune comptait 13 588 habitants[Note 6], en diminution de 2,51 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    222249263223269258276273304
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8621 2351 8062 5723 0793 5363 7083 7403 960
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0844 3074 8982 0763 4534 0804 3573 3705 002
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 8275 94911 73612 03211 69815 06914 60014 13513 541
    2019 - - - - - - - -
    13 588--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Fargniers.

    Personnalités liées à la commune


    Général Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs, sorti du rang devient officier puis pilote pendant la Première Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes à Versailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la 1re Armée puis de la 10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes de maquisards dans les maquis Ventoux et de Sault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le , dans la forêt de Saint-lambert puis intègre le réseau de renseignements Nestlé-Andromède, est emprisonné et est torturé par la Gestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et de Marseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la libération en Provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintègre l'armée, est nommé général pour avoir renseigné Londres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région Sud-Est du maréchal Rommel, devient secrétaire du cabinet du ministre de l'Armement Charles Tillon.


    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes de l'Aisne.
    Blason
    Écartelé : au 1er d’azur à la crosse d’or, au 2e fascé de vair et de gueules de six pièces, au 3e d’or au lion de sable, au 4e d’or au chef d’hermine[33].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Blason officiel adopté par la municipalité en 1980.

    Film tourné à Tergnier



    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Afin de faciliter la lecture de cet article, la toponymie utilisée pour désigner des lieux anciens est celle d'aujourd'hui.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Unité urbaine 2020 de Tergnier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. La présentation historique est très largement issue des travaux de Norbert Cerf, ancien maire, et du conseiller municipal Darly.
    12. cette société fonde le corps de sapeurs-pompiers local en lui accordant une subvention de départ de 500 F
    13. chaque jeudi, de 14 h à 17 h la vente sur échantillon a lieu chez M. Henri Rescoussier, maître d’hôtel, face à la gare ; la clientèle trouve dans son établissement le confort d’alors, et de vastes écuries.
    14. L'évacuation des troupes allemandes étant conditionnée par le versement, par la France ayant réglé l'indemnité de guerre de cinq milliards de francs-or prévue par le traité de Francfort.
    15. Gare et ateliers de Tergnier, après le départ de l'ennemi
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    На других языках


    [de] Tergnier

    Tergnier ist eine französische Gemeinde im Département Aisne in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Laon. Tergnier ist ein typischer Eisenbahnerort.

    [en] Tergnier

    Tergnier (French pronunciation: ​[tɛʁɲe]) is a commune in the Aisne department in Hauts-de-France in northern France. Its location on the Canal de Saint-Quentin and the Creil–Jeumont railway (Tergnier station) supported its development as an industrial centre in the second half of the 19th century.

    [es] Tergnier

    Tergnier es una población y comuna francesa, en la región de Alta Francia, departamento de Aisne, en el distrito de Laon y cantón de Tergnier.
    - [fr] Tergnier

    [ru] Тернье

    Тернье (фр. Tergnier) — коммуна на севере Франции, регион О-де-Франс, департамент Эна, округ Лан, центр одноименного кантона. Расположена в 24 км к югу от Сен-Кантена и в 28 км к северо-западу от Лана, в 17 км от автомагистрали А26 "Англия", в месте слияния каналов Сен-Кантен и Самбра — Уаза. В центре коммуны находится железнодорожная станция Тернье линий Крей-Жёмон и Амьен-Лан.



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