Tergnier est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Tergnier | |
![]() L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Laon |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère |
Maire Mandat |
Michel Carreau (PCF) 2020-2026 |
Code postal | 02700 |
Code commune | 02738 |
Démographie | |
Gentilé | Ternois(es) |
Population municipale |
13 588 hab. (2019 ![]() |
Densité | 757 hab./km2 |
Population agglomération |
22 368 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 23″ nord, 3° 17′ 18″ est |
Altitude | Min. 44 m Max. 90 m |
Superficie | 17,95 km2 |
Unité urbaine | Tergnier (ville-centre) |
Aire d'attraction | Tergnier (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tergnier (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-tergnier.fr |
modifier ![]() |
Elle regroupe depuis le les communes associées de Fargniers et de Vouël et, depuis le , la commune associée de Quessy.
Ville située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Laon, dans la vallée de l'Oise, à la jonction de plusieurs lignes de chemin de fer, ainsi qu'à celle du canal latéral à l'Oise, du canal de la Sambre à l'Oise et du canal de Saint-Quentin.
La commune est accessible par l'autoroute A26 et est desservie par la nationale 32. Elle dispose d'une gare ferroviaire.
![]() |
Frières-Faillouël | Mennessis Liez |
Travecy | ![]() |
Viry-Noureuil | N | |||
O Tergnier E | ||||
S | ||||
Condren | Amigny-Rouy | Beautor |
Tergnier est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tergnier, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 22 251 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,3 %), zones urbanisées (29,3 %), forêts (9 %), eaux continentales[Note 3] (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Si la commune n'a été créée, par détachement de Vouël, qu'en 1800, la localité a été désignée de longue date sous le nom de Terignae ou Therignae, puis Therigny ou Terigni.
L'étymologie latine de ce mot est discutée. Il est tentant d’émettre l’hypothèse de « ignis » (feu) qui présuppose la déclinaison « lacus » (domaine rural) bas latin, la première partie de ce terme « theri » pourrait provenir d’un mot médiéval « thero » (colline) radical prélatin obscur, quoiqu'à extension géographique très vaste : théron (Puy-de-Dôme), thouron (Cantal) », il faut faire le rapprochement avec « Fargniers » (eau) et « iacus ». Il s’agirait au sens propre de deux anciennes censes, l’une sur une colline, l’autre près de la rivière.
Les recherches laborieuses, pour retrouver les origines, modestes, de la commune[Note 4], ne vont pas au-delà des archives du XVIIe siècle[11].
Des débris romains ont été découverts à Vouël, où l'église pourrait être construite à l'emplacement d'un temple païen, le long de la chaussée Brunehaut.
Une motte castrale a été identifiée à Vouël, sous le nom de Tombelle de Vouël.
En 1214, l’abbé de Saint-Nicolas-aux-Bois apaise une querelle suscitée aux prémontrés par Geoffroi et Simon de Condren.
En 1239, Jean, « Maire » de Vouël, renonce à tous ses droits.
Le bourg est saccagé :
Dès le XVIe siècle, l'abbaye de Nogent possède à Quessy terres et prés, dont elle est contrainte de se débarrasser pendant les guerres de Religion, mais qu'elle récupère en 1703. Le fermier de Tergnier prend en bail ces propriétés en 1699 en s’engageant à conduire 36 setiers de blé méteil dans les greniers du monastère, chaque année, le jour de Saint-Martin d'hiver () par la suite, il est d'usage de louer ces terres de Quessy à plusieurs laboureurs, dont l'un, dès 1770, est Marc Jadas, de Tergnier, qui semble, ultérieurement, être allé habiter Quessy. Il a le privilège (!) de payer le plus d'impôts !
Le , les « citoyens actifs » formant la section rurale du canton de La Fère, dont ceux de Tergnier, se réunissent dans l'église des Capucins ; en petit nombre, cette assemblée élit président l'ancien seigneur de Charmes, Charles de Flavigny, chevalier de Saint-Louis, qui prête le serment constitutionnel.
Ces « citoyens actifs » se réunissent à nouveau le et désignent huit électeurs chargés d'élire les députés du département de l'Aisne à la Convention (qui seront : Condorcet, Saint-Just, Le Carlier, Jean de Bry).
Le , les membres du directoire du département de l’Aisne trouvent sur leur bureau un mémoire que leur adressent les communes de Tergnier, Fargniers, Quessy, Liez et Mennessis en vue d’opérer le dessèchement de la vallée marécageuse qui traverse leur terroir. Aucune décision n’est prise !
La loi du ordonne la réquisition d'une première classe composée des jeunes gens de 18 à 25 ans. Les recrues de Tergnier font partie de la 1re compagnie du second bataillon de la levée républicaine du district. Au printemps de l’année 1796, six jeunes gens de Tergnier et quatre de Quessy sont recrutés comme fusiliers et forment la 8e escouade de la 2e compagnie de la colonne mobile créée dans chaque canton par la Convention.
Durant la Campagne de France, fin , avec le repli de Napoléon Ier, Tergnier tombe aux mains de l’ennemi. Réquisitions, pillages sont de règle. En 1815, après la bataille de Waterloo, Tergnier est occupée vers le , et paie un large tribut à l'envahisseur. En compensation des réquisitions subies, les habitants n’obtiennent, comme indemnisation, que la remise des deux tiers de la contribution extraordinaire de 1813 et 1814.
Le , les registres de l’état civil de Tergnier mentionnent une profession inhabituelle « Employé de chemin de fer ». Il s’agit de Benjamin Faucret, époux d’Octavie Daussin, 17 ans, venu déclarer à la mairie la naissance d’une fille. Les trains se substituent aux choux pour l’arrivée des enfants…
Si certains projets prévoyaient de faire passer la ligne de chemin de fer Tergnier - Saint-Quentin par Ham, il est évident que le développement de la ville n'a été engagé que par cette infrastructure autorisée par le gouvernement de Louis-Philippe, construite autour des années 1850, inaugurée en grande pompe par Napoléon III.
Les sentiers sont élargis et transformés en route, des rues nouvelles sont créées… À cette époque (1850), Tergnier est un vaste chantier de construction. On travaille jour et nuit. De multiples corps de métiers affluent de partout, même de Paris sous la direction d’ingénieurs venus de la capitale, la main-d’œuvre locale se reconvertit : fileurs, tisseurs, valets de charrue… abandonnent leurs outils habituels pour se consacrer au nouveau mode de transport.
Quelques dates jalonnent l'histoire du chemin de fer à Tergnier :
La croissance de la population est la conséquence naturelle du développement des installations ferroviaires :
Certes, la Compagnie du Nord donne l’impulsion première à l’essor de la commune, mais deux autres éléments jouent en faveur de son développement :
Durant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes prussiennes occupent la ville le , avant d'investir et assiéger La Fère à partir du .
Le , les 7e et 11e compagnies des volontaires de la Somme et une compagnie des mobiles du Gard, en tout 800 hommes avec quatre canons, partis de Ham, attaquent Vouël et Tergnier où plusieurs centaines d'ennemis s'étaient retranchés dans les maisons. Le , les Allemands bombardent La Fère avec de la grosse artillerie.
Dans aucun document on ne signale de dommages matériels locaux pendant le conflit. Tergnier est occupée durant treize mois, les troupes allemandes quittant la ville, définitivement, le .
Quelques mois plus tard, l'armée française se retrouve dans notre commune. Un soir de l'hiver 1870-1871, un convoi de 10 000 hommes, qui avaient participé à la bataille de Sedan, débarque à la gare, général Faidherbe en tête. Ils seront hébergés par les habitants. Tergnier est évacuée par les troupes ennemies entre les mois de mars et [14]
Le , l’armée alliée anglaise (1er Corps, général Haig) est à Tergnier. Tergnier est envahi dès le .
Vers le , tous les hommes de 18 à 45 ans sont dirigés sur le camp d’Altengrabave, en Allemagne. Après l’exode des habitants, biens publics et privés sont détruits par l'armée allemande au cours de sa retraite stratégique de 1917. Tergnier est rasé et repris par les troupes françaises (du 5 au ), réoccupé par l'armée allemande le . Le le 125e division d'infanterie (France) du général Maurice Pellé tente de reprendre la commune, sans succès. Elle est reconquise le par la 3e armée de Georges Louis Humbert. La ville et la gare ne sont plus qu'un tas de ruine[15].
Les négociations en vue de l'armistice sont engagées le . C'est à Tergnier que le , à 3 h 45 du matin, la délégation allemande, arrivée de La Capelle en voiture, monte dans le train spécial qui l’attend pour la mener à la clairière de Rethondes où stationne le train du maréchal Foch et où sera négocié et signé le l'Armistice de 1918.
Tergnier voit ses sacrifices reconnus par une citation à l'ordre de l'Armée et la Croix de Guerre[16].
La ville ayant été en grande partie détruite durant la Première Guerre mondiale, et la région cherchant à attirer la main-d'œuvre qualifiée. Le Chemin de fer du Nord confie à Raoul Dautry la construction de logements ouvriers. De la cité-jardin de Tergnier, il veut faire un modèle pour toutes les autres. Il compte rattacher le cheminot à la vie rurale, et choisit ainsi des terrains relativement séparés du bâti existant[17].
Tergnier est défendue du au par le 32e RI de la 23e D.I. faisant partie de la 7e Armée du général Frère. Les Allemands qui tentent de franchir le canal rencontrent une forte résistance, y compris lors de l'attaque générale du .
Tergnier devient un pôle de la Résistance, avec notamment les mouvements Libération-Nord, Francs-tireurs et partisans (FTP), Organisation civile et militaire (OCM), Défense de la France.
Parmi eux, Libé-Nord Tergnier oriente son action de à décembre 1942 dans une triple direction :
Elle réalise notamment :
Toutes ces actions entraînent une répression nazie impitoyable. Tergnier et ses environs paient un lourd tribut à l'occupant avec de nombreux fusillés, tués au combat, déportés rentrés ou décédés dans les camps de concentration, internés.
Au titre de la guerre 1939-1945, Tergnier reçoit une citation à l'ordre du Corps d’armée (11-12-1948) : « Localité du département, déjà presque entièrement rasée au cours de la guerre 1914-1918, centre ferroviaire important bombardé à deux reprises par les Allemands en . Au cours des mois qui ont précédé la libération du pays, a subi quatre nouveaux bombardements massifs de l’aviation alliée occasionnant la mort de 58 de ses habitants, la destruction totale de 407 immeubles et la destruction partielle de 1041 autres immeubles. Onze de ses fils ont été déportés, dont sept sont morts dans les camps de concentration. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil ».
La commune de Tergnier est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[20]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tergnier pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].
Les communes de Fargniers (code INSEE 02300) et de Vouël (code INSEE 02825) ont été rattachées à Tergnier le ; celle de Quessy (code INSEE 02630) le .
Scrutin | 1er tour | 2d tour | |||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | ||||||||
Européennes 2014 | FN | 41,08 | FG | 14,53 | UMP | 12,83 | PS | 12,80 | Tour unique | ||||||||||||
Régionales 2015 | FN | 43,27 | UMP | 20,69 | PS | 16,84 | PCF | 10,45 | UMP | 52,50 | FN | 47,50 | Pas de 3e | ||||||||
Présidentielle 2017 | FN | 36,44 | LFI | 25,40 | EM | 16,93 | LR | 8,10 | FN | 56,56 | LREM | 43,44 | Pas de 3e | ||||||||
Législatives 2017 | PCF | 24,98 | FN | 22,99 | EM | 20,45 | RM | 9,45 | LREM | 53,05 | FN | 46,95 | Pas de 3e | ||||||||
Européennes 2019 | RN | 44,46 | LREM | 11,65 | FI | 9,42 | EELV | 6,29 | Tour unique | ||||||||||||
Municipales 2020 | L'Avenir Ensemble
(LDVG) |
33,29 | Avec Vous, Pour Vous ! (RN) | 20.62 | Une Nouvelle Equipe Pour Tergnier (LDVG) | 43.97 | Tergnier Renouveau (LDV) | 2,1 | L'Avenir Ensemble
(LDVG) |
29.01 | Avec Vous, Pour Vous ! (RN) | 18.16 | Une Nouvelle Equipe Pour Tergnier (LDVG) | 52.82 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1934 | 1958 | Jules Pouillart | . | . |
1958 | 1964 | Gabriel Locqueneux | . | . |
1964 | 1964 | Émile Michelot | . | . |
1964 | 1965 | Gabriel Locqueneux | . | . |
1965 | 1980 | Norbert Cerf | SFIO puis Mvt.réf. |
Médecin |
1980 | 1983 | Guy Ronsin | DVD | . |
mars 1983 | avril 2009[22] | Jacques Desallangre | PS puis MDC puis PG |
Journaliste, député (1997-2012), conseiller général du canton de Tergnier (1988-1998) Démissionnaire |
18 avril 2009[23] | juillet 2020 | Christian Crohem | PG puis DVG |
Professeur de mathématiques
Réélu pour le mandat 2014-2020[24] |
juillet 2020[25] | En cours (au 4 juillet 2020) |
Michel Carreau | PCF | Conseiller général (1998-2015) puis départemental (2015-2021) du canton de Tergnier |
Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 5]
En 2019, la commune comptait 13 588 habitants[Note 6], en diminution de 2,51 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 249 | 263 | 223 | 269 | 258 | 276 | 273 | 304 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
862 | 1 235 | 1 806 | 2 572 | 3 079 | 3 536 | 3 708 | 3 740 | 3 960 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 084 | 4 307 | 4 898 | 2 076 | 3 453 | 4 080 | 4 357 | 3 370 | 5 002 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 827 | 5 949 | 11 736 | 12 032 | 11 698 | 15 069 | 14 600 | 14 135 | 13 541 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
13 588 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Général Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs, sorti du rang devient officier puis pilote pendant la Première Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes à Versailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la 1re Armée puis de la 10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes de maquisards dans les maquis Ventoux et de Sault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le , dans la forêt de Saint-lambert puis intègre le réseau de renseignements Nestlé-Andromède, est emprisonné et est torturé par la Gestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et de Marseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la libération en Provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintègre l'armée, est nommé général pour avoir renseigné Londres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région Sud-Est du maréchal Rommel, devient secrétaire du cabinet du ministre de l'Armement Charles Tillon.
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Blason | Écartelé : au 1er d’azur à la crosse d’or, au 2e fascé de vair et de gueules de six pièces, au 3e d’or au lion de sable, au 4e d’or au chef d’hermine[33].
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Détails | Blason officiel adopté par la municipalité en 1980. |