Tartigny est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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Tartigny | |
![]() Vue de la commune de Tartigny, avec la mairie et l'école (au premier plan à droite), l'église Saint-Martin au fond, et les premiers bâtiments du château à gauche. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Oise Picarde |
Maire Mandat |
Pierre Masschelein 2020-2026 |
Code postal | 60120 |
Code commune | 60627 |
Démographie | |
Population municipale |
259 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 38′ 05″ nord, 2° 21′ 41″ est |
Altitude | Min. 76 m Max. 149 m |
Superficie | 6,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Breteuil (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
À environ 5 km à l'est de Breteuil, le village est accessible par la route départementale 930.
Rouvroy-les-Merles | Rocquencourt | |
Breteuil | ![]() |
Le Mesnil-Saint-Firmin |
Beauvoir | Chepoix | Bacouël |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 26 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Tartigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Breteuil dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), forêts (19,7 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La commune s'est appelée « Tertiniagum » en 766[réf. nécessaire].
La nécropole gauloise de Tartigny a été découverte par prospection aérienne lors de la sécheresse de [21] et a été fouillée à la fin de l'été 1983[22]. Elle est datée, par les experts, de 25 000 avant Jésus-Christ. La partie fouillée comprend quatre enclos fossoyés quadrangulaires : un premier grand fossé de 18,70 m de côté renfermait en son milieu une sépulture bouleversée par des pillages, avec une dizaine de vases et un petit objet en tôle de bronze. Un deuxième enclos, plutôt légèrement trapézoïdal est accolé au côté ouest du premier.
Il avait en son centre une sépulture à incinération contenue dans une fosse quadrangulaire de 2,80 m sur 2,95 m. Neuf vases à offrandes étaient disposés au nord, ainsi qu'une pince à épiler trouvée au pied d'un autre vase. Deux petits fossés quadrangulaires de 6,20 m de côté, ne contenant pas de sépulture, étaient placés de part et d'autre des deux premiers enclos. Trois sépultures en fosse ont été étudiées autour des enclos. Il s'agit de petites sépultures à incinération qui contenaient aussi de nombreux vases et du matériel métallique. Trois des sépultures étaient entourées de quatre trous de poteaux, partiellement discernables sur la photo aérienne. Ils devaient supporter une structure bâtie que l'on suppose être des maisons funéraires en bois. On peut penser que ces édicules, parfois beaucoup plus complexes, dressés sur les tombes de personnages importants qui deviennent des "héros", sont peut-être à l'origine de sanctuaires indigènes.
Le mobilier métallique est remarquable : les pièces métalliques en fer ornent un seau en bois avec anse, cerclage, crochets et charnières ; 3 forces, 6 couteaux, 2 couteaux-rasoirs-précelles, 1 bassin en tôle de bronze, 1 anneau de bronze, 3 fibules et 1 anneau d'ambre. On note l'absence d'armes dans le rituel funéraire, alors qu'elles sont abondantes dans les sanctuaires de la même région, comme à Gournay-sur-Aronde. L'ensemble des 5 sépultures de Tartigny est daté de la phase moyenne de la période gauloise, dite de La Tène II. Les spécialistes pensent que les individus incinérés dans le secteur fouillé appartiendraient à une ou à plusieurs familles de l'aristocratie bellovaque. Tout laisse penser que, à Tartigny, certaines tombes riches pourraient être celles de druides.
La commune, instituée lors de la Révolution française, a été fugacement rattachée de 1825 à 1833 à celle de Rouvroy-les-Merles [23].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Breteuil[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.
La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[24], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[25], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[26].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[27], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Antoine Cavé d'Haudicourt[30] | Majorité ministérielle | Député de l'Oise (1824 → 1827) | ||
avant 1945 | Fernand Moreau | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | René Leroy | |||
avant 1996 | Claude Crinon | Chef d'entreprise | ||
mars 2001 | 2008 | Paul Thoma | Agriculteur | |
2008[31] | En cours (au 19 octobre 2014) |
Pierre Masschelein | Agriculteur Réélu pour le mandat 2014-2020[32] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 259 habitants[Note 8], en diminution de 6,83 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
275 | 274 | 312 | 287 | 430 | 302 | 304 | 322 | 316 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
306 | 294 | 271 | 270 | 241 | 257 | 245 | 232 | 249 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
251 | 226 | 215 | 259 | 240 | 242 | 254 | 297 | 238 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
264 | 298 | 276 | 209 | 202 | 229 | 242 | 237 | 258 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
281 | 259 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 130 hommes pour 136 femmes, soit un taux de 51,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,8 |
8,7 | 75-89 ans | 11,4 |
16,5 | 60-74 ans | 18,2 |
19,7 | 45-59 ans | 16,7 |
18,1 | 30-44 ans | 17,4 |
17,3 | 15-29 ans | 17,4 |
18,9 | 0-14 ans | 18,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Les enfants de la commune sont scolarisés depuis 2016 à Bacouël, au sein du regroupement pédagogique intercommunal qui rassemble les communes de Bacouël, Tartigny, le Mesnil-Saint-Firmin, Rocquencourt, Sérivillers, Broyes et Plainville.
Ce RPI qui comptait quatre classes à Bacouël (maternelle moyenne et grande section, CP, CM1, CM2), une classe à Broyes (CE2, CM1), une classe à Plainville (CE1, CE2) et une classe à Tartigny (maternelle petite section) se transforme à la rentrée 2018-2019 en regroupement pédagogique concentré, grâce à la construction à Bacouël de nouveaux locaux où tous les enfants seront accueillis. Cette école, dite « La Malvina[Note 9] » de sept classes comprend également une restauration scolaire. Le coût de cette extension du bâtiment existant s'est élevé à 1,7 million d'euros, dont 1 M€ financé par l'Etat, 216 000 € de la région et 377 000 € du département. Un transport scolaire est assuré matin et soir vers chaque commune. Un accueil périscolaire à partir de 7 h 30 et jusqu'à 18 h 30[38],[39].
*Ce château est le décor d'un son et lumière produit par l'Association Culture et Co et mis en scène par Léo Dany. Ce son et lumière s'intitule Du feu à la Lumière et raconte l'histoire de France à travers celle de Tartigny et de l’Oise en partant de la préhistoire à l’ère Néolithique jusqu'à la libération de 1945, village libéré par les anglais. Joué par 80 figurants et d’une durée de 90 minutes, il est clôturé par un feu d’artifice. La première édition, le , a rassemblé plus de 800 spectateurs. Une seconde édition était programmée sur deux dates les 17 et ,mais l’association a annulé cette nouvelle édition à cause de la pandémie liée à la crise COVID. La prochaine édition est programmée le 2 juillet 2022.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
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