Strazeele (Strazele en néerlandais) est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Strazeele | |
Vue sur le village de Strazeele (Nord, France) | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté de communes de Flandre Intérieure |
Maire Mandat |
Elisabeth Gressier 2020-2026 |
Code postal | 59270 |
Code commune | 59582 |
Démographie | |
Gentilé | Strazeelois |
Population municipale |
948 hab. (2019 ![]() |
Densité | 202 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 43′ 39″ nord, 2° 37′ 55″ est |
Altitude | Min. 17 m Max. 61 m |
Superficie | 4,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bailleul |
Législatives | Quinzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://strazeele.info/ |
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En 875, Stratsele, en 1160, Stracelle. Fondation des Francs-Saliens, le terme "straat" signifie route et "zeele" la maison, maison sur la route[1].
Ce village a été construit sur la voie romaine Cassel, Caëstre, Estaires, La Bassée, Arras.
Strazeele se trouve à mi-distance entre Hazebrouck et Bailleul.
Caëstre | Flêtre | |
Pradelles | ![]() |
Merris |
Vieux-Berquin |
Particularité : le centre du village est partagé entre Merris, Méteren, Flêtre et, bien sûr, Strazeele.
Strazeele est une commune très bien desservie, elle est concernée par de nombreux axes de transit.
La commune est desservie par la ligne Lille-Hazebrouck continuant vers Calais et Dunkerque. (voir Gare de Strazeele)
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Strazeele est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,7 %), zones urbanisées (10,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bailleul[23].
L'histoire de Srazeele est fortement liée au culte rendu à Notre-Dame de Consolation et de Délivrance, honorée dans la paroisse.
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Les annotations ci-dessous proviennent du livret de neuvaine établi par le curé de Strazeele en 1935 (neuvaine du 2 au 11 février 1935, abbé Joseph Woets; retranscrit par Jean-François Beck, petit-fils du frère de l'abbé).
Notre-Dame de Strazeele apparaît dans l'histoire religieuse de la Flandre, vers le milieu du IXe siècle. À cette époque, le seigneur du lieu, gardien de la Steenstraet (voie de pierres qui allait de Cassel au Pont d'Estaires), aurait présenté lui-même la Madone à la piété des habitants de la région. Atteint de cécité, il était surnommé « le chevalier aveugle ».
La légende raconte que la Sainte Vierge lui apparut pour lui indiquer le moyen de recouvrer la vue : « À quelque distance de ton château, lui dit-elle, dans le bois voisin, trois vierges gisent à terre ; des brigands les ont assassinées ; leur sang coule encore... Va, mon fils, trempe ton doigt dans le sang de ces martyres ; frotte tes yeux avec ce sang, tu seras guéri... Des oiseaux te conduiront auprès des cadavres ».
Ces trois vierges, princesses saxonnes, connues sous les poétiques noms d'Édith, Elfrides et Sabina, avaient quitté leur patrie pour se rendre en pèlerinage à Rome. Elles furent assassinées près de l'endroit où devait s'élever le village de Caëstre, vers 850.
Le chevalier aveugle commande à son écuyer de seller son cheval. En mettant le pied à l'étrier, un essaim d'oiseaux se serait regroupé autour de lui et de son escorte, lui servant d'éclaireurs jusqu'à l'orée d'une clairière située sur le futur emplacement de Caëstre, où il découvrit les cadavres des trois vierges. Le chevalier s'agenouille auprès d'elles et fait le geste que lui a recommandé la Madone, et la légende veut qu'il ait recouvert soudainement la vue.
Ayant baisé avec respect les blessures saignantes des saintes victimes auxquelles il doit sa guérison, il lève ensuite les yeux vers le ciel pour remercier la vierge Marie. Mais, tandis qu'il fixe le ciel, une lumière étincelante resplendit au-dessus de sa tête. D'un nuage d'or, la Madone s'avance, souriante, maternelle, les pieds posés sur un croissant argenté. Elle soutient l'Enfant Jésus du bras droit; Elle étend le bras gauche dans la direction du chevalier. Des anges l'entourent. Le Seigneur de Strazeele, émerveillé de cette seconde apparition, laisse éclater sa reconnaissance et promet de bâtir, à l'endroit où il se trouve, une chapelle qui sera le tombeau des trois vierges et l'ex-voto du miraculé.
Cette légende fondatrice du sanctuaire actuel de Caëstre (chapelle des Trois Vierges) est représentée par les nombreuses peintures qui ornent la chapelle (celles-ci ont été restaurées dans les années 2000). Le Seigneur de Strazeele est représenté sur les deux dernières. La première des deux représente une clairière. Au centre, raidies par la mort, les Vierges, Édith, Elfride et Sabina. À gauche, le chevalier aveugle est debout, mains jointes; à droite, se tient la Madone. Les oiseaux conducteurs sont représentés dans l'horizon. La deuxième peinture représente la scène du miracle : le chevalier a passé sur les paupières son doigt teint du sang des martyres.
L'abbé Vanhove, ancien prêtre de Strazeele, suggère que le chevalier érigea, sur ses domaines, un oratoire destiné à rappeler le souvenir de sa bienfaitrice. Cette légende merveilleuse est rappelée chaque année, à Caëstre, par le jour de la procession. Elle est également représentée à l'avers de la précieuse médaille du Musée de Lille[24].
La dévotion à Notre-Dame de Strazeele a donc une origine très lointaine. Il n'est pas audacieux de la comparer, pour l'ancienneté, au culte de Notre-Dame de la Treille.
Énumérer les emplacements successifs et multiples transformations de la chapelle bâtie sur les terres du Seigneur de Strazeele ; décrire la statue qu'un artiste du IXe siècle aurait sculptée dans le tronc d'un vieux chêne ; indiquer les vocables sous lesquels les protégés du castellum ont désigné leur Madone, fournir de telles précisions est matériellement impossible : de l'aveu des archivistes les mieux informés, les sources historiques semblent taries depuis longtemps.
La première constatation officielle du culte de Notre-Dame de Strazeele date de la fin du XVe siècle.
Le R.P. Jacques Malbrancq affirme qu'il a lu un document d'une authenticité et d'une importance incontestables, sur un acte rédigé en 1493 portant la signature de plusieurs notabilités de Caëstre et transcrit aux archives de l'Évêché d'Ypres (la Flandre dépendait alors de l'évêque d'Ypres). Cet acte, qui relate les miracles obtenus grâce à l'intercession de Notre-Dame de Caëstre, mentionne, d'une façon explicite, le culte rendu à Notre-Dame de Strazeele par les descendants des vassaux du chevalier aveugle.
Quelques témoignages datant de la période de la révolte des gueux au XVIe siècle portent sur le culte. Le , la cour féodale de Steenvoorde condamnait à « être exécuté par la corde » un briseur d'image, Jean de Rycke. Aux motifs, qui légitimaient la sentence, le tribunal ajoutait ce grief : « Vous avez été trouvé, en outre, le jour de la Vierge, le 15 août de l'an mil cinq cent soixante six (1566), dans la paroisse et l'église de Strazeele, où vous avez abattu diverses statues que vous avez portées sur le route... »[25]
Le , deux Strazeelois, François Pentafour et Mathieu Bervoet, dans le compte-rendu des réparations faites à l'église, signalent l'achat d'une statue de la Sainte Vierge. Cette statue a été conservée et existe toujours. Elle a échappé aux destructions de la Révolution française et aux flammes de l'incendie lorsque le , la foudre atteignit l'église. On ne préserva du feu que le tabernacle, les stalles et la statue de Notre-Dame de Strazeele.
Quand en 1793, les révolutionnaires tentèrent de mettre la main sur les objets sacrés, ils ne trouvèrent pas la statue de Notre-Dame de Strazeele. Un catholique, dont la ferme était voisine de l'agglomération, l'avait cachée sous des fagots.
La statue de la Madone refait surface au lendemain du Concordat pour être placée sur un des autels latéraux de l'église reconstruite. Elle y reçut les hommages des âmes pieuses jusqu'au mois d', où les obus d'artillerie détruisirent l'église. Le curé de la paroisse, Mr l'abbé Vanrechem, retrouva dans les décombres la statue presque intacte.
Sa popularité augmenta, surtout au XVIIe siècle et pendant une partie du XVIIIe siècle. Une neuvaine, établie en son honneur, était prêchée par les R.P. Pères Jésuites de la résidence de Cassel. Des lettres annuelles ou circulaires notent, à cette occasion, un grand concours de pèlerins et de nombreuses communions (l'abbé Vanhove cite les circulaires de 1654-1655-1660).
Une confrérie maintenait le niveau de la dévotion et puisait sa propre force dans l'observation d'un règlement très pratique : un opuscule à l'usage des membres de la Confrérie avait été imprimé en 1671, chez A. Debacker, à Ypres.
Notre-Dame de Strazeele était l'élément principal de la paroisse. À l'église, elle avait sa chapelle, un registre de dépenses particulières, un administrateur spécial, peut-être un prêtre attaché à son service. Strazeele en 1789, bénéficiait du dévouement de trois prêtres : le curé, 'abbé Delport ; le vicaire, l'abbé P. Huygge et un autre ecclésiastique, l'abbé Léonard Fauquette; il est donc probable que Notre-Dame de Strazeele avait son chapelain.
Quel nom portait la Vierge vénérée ? Dans quels cas ses dévots serviteurs imploraient-ils son assistance ? La tradition désigne la patronne de Strazeele comme Notre-Dame de la rue, puis Notre-Dame de la Voie Romaine, enfin Notre-Dame de Strazeele. Mr l'abbé Vanhove lui donne les titres de : O. L. Wrouwe van Straet; O. L. Wrouwe van Strazeeele. Elle fut surnommée Notre-Dame de Consolation et Notre-Dame de Délivrance. Les foyers, espérant une naissance toute proche, saluaient en elle Notre-Dame de Délivrance. Ces deux dernières dénominations ont prévalu au cours du XIXe siècle.
La dévotion à Notre-Dame de Consolation et de Délivrance s'est ralentie au début du XXe siècle, mais se ranime au lendemain de la Première Guerre mondiale. Son nouvel épanouissement est intimement lié à la reconstruction de Strazeele.
Le village est en ruine quand M. l'abbé Vanrechem[26] s'abrite dans une habitation de fortune afin de rallier autour de sa houlette ses paroissiens dispersés. Une grange, puis un étroit baraquement servent de refuge à la Vierge et de chapelle aux Strazeelois.
Bientôt, une équipe de prisonniers construit, en bordure de la grand route une église provisoire plus spacieuse. La statue de Notre-Dame est de moins en moins effacée. D'abord, elle est placée dans le chœur, sur un simple piédestal; Ensuite, elle a son autel, adossée à la muraille gauche, au milieu des fidèles. Il semble que la Bonne Mère veut se pencher davantage sur ses enfants. Ses enfants, heureux de la retrouver, lui confient, avec une ferveur grandissante, leurs peines, leurs angoisses et leurs espérances.
En 1925, M. l'abbé Vanrechem affaibli par l'âge, renonce à son ministère pastoral, emportant dans sa retraite la sympathie de toute la population.
L'autorité diocésaine lui donne pour successeur M. Joseph Woets, installé le de la même année. L'ancien professeur du Petit Séminaire d'Hazebrouck poursuit, dès son arrivée et sans relâche un double but : la construction d'une église définitive et le progrès du culte marial.
L'autorité diocésaine lui donne pour successeur M. l'abbé Joseph Woets, installé le de la même année. L'ancien professeur du Petit Séminaire d'Hazebrouck poursuit, dès son arrivée et sans relâche, un double but : la construction d'un église définitive, le progrès du culte marial.
Tandis que les murs de l'édifice religieux s'élèvent, la confrérie de Notre-Dame de Strazeele se reforme sous le patronage de Notre-Dame du Saint-Rosaire. Le , le R.P. de Kerdanel, procède à l'érection canonique. Les adhérents affluent ; actuellement ils sont 350 inscrits.
Dimanche , le village est en fête, l'église est achevée... Drapeaux, bannières, banderoles, guirlandes ornent les maisons et les rues. Des fausses portes se dressent sur le passage de Mgr Jansonne, auxiliaire du cardinal Achille Liénard, évêque de Lille. Le pontife - assisté de nombreux prêtres, chanoines, abbés - bénit la « nef toute blanche qui s'élargit un peu avant le chœur, qui indique plutôt qu'elle dessine les bras de la croix et qui s’achève au-dessus de l'autel dans la lumière chaude d'un ensemble de vitraux d'un couleur riche et vibrante »[27].
M. l'abbé Woets apporte le Très Saint Sacrement, pendant que la cloche carillonne et que les petits séminaristes, entrainés par la fanfare de Météren, exaltent le Dieu du tabernacle. Des jeunes filles, vêtues de blanc, suivent l'Ostensoir. Notre-Dame de Consolation et de Délivrance fait son entrée sur leurs épaules, parée d'un manteau bleu aux multiples roses[28].
Du 2 au , de la Purification à l'anniversaire de l'apparition de Lourdes, la neuvaine, longtemps interrompue, est rétablie ; elle se termine par la solennité de l'Adoration Perpétuelle. Le R.P. Vital, de l'ordre des Capucins, réveille dans les âmes la confiance en Marie et fortifie la résolution d'aller par Marie à Jésus. Durant les exercices de ces neuf jours, le vicaire général Delannoy célèbre une messe pour les bienfaiteurs de l'église et pour bénir les quinze vitraux représentant les mystères du Rosaire.
La tradition est donc renouée. Les années suivantes des prédicateurs[29] zélés interviennent pour rapprocher les Strazeelois de leur Madone.
Désormais Notre-Dame de Consolation et de Délivrance sera visitée, invoquée, remerciée, tout au long de l'année.
À son autel, entouré d'ex-voto, le Saint-Sacrifice est offert : le premier samedi de chaque mois pour les pèlerins et pour les bienfaiteurs de l'église ; aux principales fêtes de la Vierge, quand une broderie artistique[30] ajoute de l'éclat des fleurs : le jour de l'obit des membres de la Confrérie du Rosaire.
La flamme des cierges et les Ave Maria montent vers Elle, incessamment, surtout pendant les mois de mai et d'octobre.
À toute époque les mères de famille implorent sa protection en faveur de leurs petits enfants.
Les pèlerins peuvent emporter, comme souvenir, soit la médaille de Notre-Dame de Consolation, soit la photographie de son autel, soit le feuillet des invocations spéciales. La statue de Notre-Dame est assise sur son trône, un sceptre de souveraine à la main, le front incliné vers les pèlerins portant un brillant diadème[31] les attirant à Elle, par l'expression bienveillante de sa physionomie.
Lorsqu'ils gagnent son sanctuaire, ils sont bénis par le Christ Roi qui domine le portail de l'église paroissiale[32].
Le culte a inspiré plusieurs versificateurs comme le chanoine Joseph Baron :
Pour le moment, avec la raréfaction des prêtres, le regroupement des paroisses et la déchristianisation, le culte est totalement tombé au début du XXIe siècle...
Strazeele souffrit beaucoup pendant la première guerre mondiale : elle reçut à ce titre la Croix de guerre 1914-1918[33].
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Les armes de Strazeele se blasonnent ainsi : De gueules à la bande d'or, accompagnée de six étoiles à six rais du même, mises en orle.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1971 | Jérémie Huyghe | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | Joseph Bauet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | Jean Becuwe | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours | Elisabeth Gressier Réélue pour le mandat 2020-2026[34] |
Principale de collège |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 948 habitants[Note 8], en diminution de 0,63 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
539 | 558 | 596 | 497 | 602 | 576 | 560 | 559 | 558 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
550 | 584 | 578 | 607 | 615 | 630 | 593 | 571 | 544 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
586 | 628 | 638 | 514 | 523 | 478 | 508 | 453 | 465 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
483 | 521 | 505 | 601 | 644 | 681 | 678 | 677 | 954 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
938 | 948 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 471 hommes pour 467 femmes, soit un taux de 50,21 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,2 |
3,6 | 75-89 ans | 3,9 |
10,4 | 60-74 ans | 10,7 |
18,9 | 45-59 ans | 21,2 |
26,1 | 30-44 ans | 24,4 |
17,2 | 15-29 ans | 14,1 |
23,6 | 0-14 ans | 25,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Le village fut entièrement rasé par les combats d'avril 1918.
Strazeele dispose d'une école publique mixte (appelée "École Publique du Petit Mont") comprenant trois classes de cours élémentaire et deux classes enfantines. La commune comprend également une cantine.
Les enfants scolarisés dans le second cycle disposent du ramassage scolaire. Le lycée le plus proche se trouve à Hazebrouck à environ 8 kilomètres.