Vieux-Berquin est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. La commune regroupe deux hameaux, Sec-Bois et Caudescure, ce dernier étant en partie sur le territoire de la commune de Merville.
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La dominante paysagère est celle d'une agriculture intensive. Ce sont la polyculture et le polyélevage qui sont prédominants. Le recensement agricole de 2010 dénombre 45 exploitations agricoles (contre 65 pour celui de 2000 et 85 pour celui de 1998) pour 55 UTA. La surface classée en superficie agricole utile pour les exploitants ayant leur siège dans la commune est de 2 158hectares.
Sa superficie est de 2595 Ha, dont 350 Ha de forêt (partie de la forêt domaniale de NIEPPE).
Une partie du hameau de Caudescure se trouve à Merville quant l'autre est située à Vieux-Berquin[1]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Richebourg», sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Lille-Lesquin», sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 35 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[12] à 10,8°C pour 1981-2010[13], puis à 11,3°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Vieux-Berquin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[18] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (80,7%), forêts (13,8%), zones urbanisées (2,4%), prairies (2%), zones agricoles hétérogènes (1%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Héraldique
Les armes de Vieux-Berquin se blasonnent ainsi: «D'or à cinq cotices de gueules[25].»
Le blason représente les armoiries du Seigneur Louis de Berquin; une alternance des flammes: 6 or et 5 sang. Les 5 flammes de sang rappellent que le seigneur Louis de Berquin a plusieurs membres de sa famille morts au combat pour le royaume. Les 6 flammes or rappellent que dans la famille du Seigneur Louis de Berquin il y a eu de nombreux preux chevaliers. La devise «A la bonne foy Berquin» signifie «sur la parole du Seigneur, on peut se fier»; il était garant d’un serment.
Une voie romaine menant de Cassel au pont d'Estaires, par Caëstre, Strazeele, et Neuf-Berquin, passait par Vieux-Berquin. Des fers à cheval et des armes romaines ont été retrouvés à proximité[28].
La première mention écrite du nom du village (Berkin) remonte a 1160 en étant cité dans une charte féodale émanant du comte de Flandre Robert II. [29]
Moyen Âge: Vieux-Berquin possède plusieurs seigneureries (mottes féodales): la seigneurerie de Berquin (35,4 hectares), la seigneurerie du Plessy (26,5 hectares), la seigneurerie de la Grande Jumelle, la seigneurerie de la Bleutour (39 hectares), la seigneurerie de l'Escague, de Beaulieu et de Morroy, la seigneurerie du Chatelet de l'Escague (4,2 hectares), la seigneurerie de Caudescure, la seigneurerie d'Ophove (23,5 hectares), seigneureries d'Oudenhove, d'Avenhouck et de Soitsacker, la seigneurerie de Sec-Bois (Drooghout en flamand), la seigneurerie de la grande Vénerie et de la petite Vénerie, la seigneurerie de Zevecot (27,6hectares).
Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[30].
En 1160, le comte de Flandre Thierry d'Alsace, et son fils Philippe d'Alsace, donnent à Berkin une keure (charte communale)[31].
Vieux Berquin eut beaucoup à souffrir de la première guerre mondiale: elle reçut à ce titre la Croix de guerre 1914-1918[32].
Vieux-Berquin est jumelée depuis le 11 octobre 1975 avec le village de Nentershausen, de la Verbandsgemeinde de Montabaur, dans l'arrondissement de Westerwald, dans la région de Rhénanie-Palatinat en Allemagne. Les 2 communes sont distantes l'une de l'autre de 470 kilometres.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 2 512 habitants[Note 8], en augmentation de 0,6% par rapport à 2013 (Nord: +0,49%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 424
3 474
3 437
3 317
3 517
3 552
3 482
3 463
3 364
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 204
3 267
3 278
3 379
3 264
3 217
3 200
3 107
2 986
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 810
2 778
2 713
1 906
2 196
2 035
2 033
1 963
1 876
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 906
1 864
1 759
1 949
2 092
2 185
2 277
2 304
2 497
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 503
2 512
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8% la même année, alors qu'il est de 22,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 215 hommes pour 1 288 femmes, soit un taux de 51,46% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
2,6
6,4
75-89 ans
8,2
13,7
60-74 ans
15,5
21,7
45-59 ans
20,0
19,8
30-44 ans
20,0
16,5
15-29 ans
13,1
20,7
0-14 ans
20,6
Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,1
75-89 ans
8,1
14,3
60-74 ans
15,6
19,2
45-59 ans
18,6
19,6
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,7
0-14 ans
18,5
Lieux et monuments
L'église Saint-Barthélémy: inaugurée le 21 octobre 1934 par le Cardinal Liénart, évêque de Lille.(centre bourg)
L'église Saint-Charles-Borromée (hameau de Sec-Bois)
Grotte dédiée à la Vierge bénie le 27 mai 1928.
Mairie et son petit beffroi reconstruite en 1922-1923.
Ancien hospice reconverti en espace médiathèque et maison des associations "Louis de Berquin" inauguré en 1996.
Les plaques commémoratives et mémorial:
Le jumelage
Le mémorial du marquis Bertrand Bouille sur trouve rue de la Bleutour. Ce capitaine du 24ème régiment de dragons est mort pour la France le 11 octobre 1917 prés de Verdun. Il descendait de la famille de Croix dont certains membres ont été Seigneurs de la Bleutour avant la révolution.
Un cairn commémoratif offert par une association d’anciens combattants australiens fut apposé sur le mur de la mairie le 12 avril 1983 en présence de l’ambassadeur d’Australie en France, en hommage aux soldats australiens ayant combattu à Vieux-Berquin durant la Première Guerre mondiale.
Les mottes féodales inscrites au titre des monuments historiques:
Motte féodale avec basse-cour adjacente du «Plessy» (cad. ZH 102 à 104): inscription par arrêté du 4 mars 1980. Le parc boisé, les jardins et le château occupaient le très grand enclos rectangulaire (310 x 210 m) situé entre la forêt et le village, et qui reste encore bien marqué aujourd’hui par un fossé d’enceinte et la Plate Becque. À l’entrée sud se trouvent la motte et la basse cour entourées d’eau. La motte est ronde (diamètre 35 m) de même niveau que les terres voisines. Elle est reliée au sud à la basse cour par une étroite bande de terre dont la confection inachevée au nord résulte d’enlèvements sur la motte sur le côté ouest de la basse cour. Autrefois, la motte devait être un îlot. La basse cour se présente comme une terrasse rectangulaire de 60 x 40 m et surélevée d’un mètre environ. Son fossé, profond de 2 m au plus, a été rebouché en deux points pour permettre un passage direct des bâtiments de ferme vers les terres d’exploitation. La longue aire rectangulaire entourée d’un fossé dans l’angle de l’enclos correspondrait à l’emplacement du dernier château détruit sous la révolution.
Motte féodale (cad. ZO 22, 23): inscription par arrêté du 27 juin 1988. Située entre la Becque et le chemin Coevoet, cette ancienne motte féodale est située sur le bord droit de la Plate Becque dans une prairie entourée d’un fossé de drainage et d’une haie vive correspondant vraisemblablement à l’ancien parc seigneurial du lieu. La motte est approximativement circulaire de 38 m de diamètre, et présente un léger profil en coupole qui atteint au plus 1 m d’élévation par rapport au niveau du passage comblé. Son fossé de tour fait 10 à 15 m de large et environ 1 m de profondeur avec une hauteur d’eau qui dépasse souvent les 50 cm. A l’Est, un bief maintenant bouché en deux endroits assurait son raccord et celui du fossé d’enceinte de la pâture à la Plate becque.
La motte féodale de la seigneurie deBerquin n’existe plus; elle a été détruite lors de la reconstruction de l’église après la Première Guerre mondiale.
Les monuments aux morts: le monument aux morts de la Grand-Place a été érigé en 1926. Il est orné d’une statue crée par le sculpteur Camille Debert. Y sont inscrits les noms de 109 soldats morts pour la France et 6 victimes civiles. Un autre monument aux morts, au hameau de Sec-Bois, a été inauguré quelques mois avant le 18 octobre 1925. Réalisé à l’initiative d’un comité d’érection président par Ame Andries. Y sont inscrits les noms de 33 habitants du hameau morts en 1914/1918 ( 30 militaires et 3 victimes civiles).
Cimetières militaires du Commonwealth:
Aval Wood Military Cemetery
Nieppe Bois (Rue du Bois) British Cemetery
Personnalités liées à la commune
Louis de Berquin: chevalier et humaniste (1490 - 1529)
Jules-Auguste Lemire: abbé et homme politique (1853 - 1928-députée)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Toponymie générale de la France, tome 2, Formations non-romanes, Ernest Nègre
Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1858, p.77-78, lire en ligne
Jean-Pascal Vanhove, De Noord-Berkin a Vieux-Berquin: 850 ans d'histoire, p.4
Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
E. de Coussemaker, «Documents relatifs à la Flandre maritime-Extraits du cartulaire de l'abbaye de Watten», dans Annales du Comité flamand de France, Tome V, 1889, lire en ligne.
Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922
Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
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