Steenwerck [stɛ̃vɛʁk] est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Steenwerck | |
![]() L'église de Steenwerck. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté de communes de Flandre Intérieure |
Maire Mandat |
Joël Devos 2020-2026 |
Code postal | 59181 |
Code commune | 59581 |
Démographie | |
Gentilé | Steenwerckois |
Population municipale |
3 672 hab. (2019 ![]() |
Densité | 134 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 42′ 04″ nord, 2° 46′ 42″ est |
Altitude | Min. 13 m Max. 19 m |
Superficie | 27,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Armentières (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bailleul |
Législatives | Quinzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.steenwerck.fr/ |
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À 25 km au nord-ouest de Lille et à 55 km au sud-est de Dunkerque, Steenwerck s'étend le long de la Lys et est traversée par la Becque qui prend sa source au pied du mont des Cats. La commune la plus proche en Belgique est Heuvelland, en Flandre-Occidentale, à 9,6 km.
Steenwerck s'étend le long de la Lys et est traversée par la Becque qui prend sa source au pied du mont des Cats. La Becque de Steenwerck est aussi connue sous les autres noms de Grande becque, ruisseau Le Kirlem, serpentine becque, becque de la blanche maison, becque du mont noir, capelle becque, courant des sept mesures. La longueur en France est de 18,6 km[1].
Bailleul | ||
Le Doulieu | ![]() |
Nieppe |
Estaires | Sailly-sur-la-Lys | Erquinghem-Lys |
Quelques distances : - Le Doulieu : 4,6 km - Nieppe : 4,9 km - Sailly sur la Lys : 5 km - Bailleul : 5,1 km - Erquinghem sur la Lys : 5,6 km - Armentières : 7,5 km
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 27 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Steenwerck est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Armentières (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 10 communes[18] et 78 804 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,1 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), prairies (1,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
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Les armes de Steenwerck se blasonnent ainsi : De gueules à la croix dentelée d'argent. |
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Steenwerck aurait été créée par les Francs. La première mention de Steenwerck remonte au XIIe siècle : 1160. L'invasion de Steenwerck s'est faite par la Becque (de Saint-Jans-Cappel à la Lys).
Au cours de l'histoire, plusieurs dénominations sont apparues :
Pour la période pendant laquelle le moyen néerlandais est parlé (1150-1550), on remarque :
Puis dans divers documents, on parle de Stewerc.
Dans la langue néerlandaise moderne :
Ces vocables évoquent une « construction » en pierre érigée à l'emplacement du bourg : l'ancien temple romain (voir : église Saint-Jean-Baptiste).
En 1160, le comte de Flandre Thierry d'Alsace, et son fils Philippe d'Alsace, donnent à Steenwerch une keure (charte communale)[26].
Anne de Wulf (†1596), originaire de Steenwerck, est abbesse de l'abbaye de Saint-Victor à Bergues. Elle enrichit l'abbaye d'une relique du saint patron du couvent, reçue d'une abbaye d'Allemagne, et assure le déménagement du cloître à l'intérieur de la ville de Bergues pour la protéger des exactions comme celles subies pendant la furie iconoclaste[27].
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bailleul[28].
Le commerce se faisait par la Becque, canalisée et garnie d'écluses, jusqu'à la Lys. Les tisserands livraient leurs pièces de drap au port situé au centre du bourg et repartaient vers Armentières, cité de la toile. On accédait à Steenwerck par des bateaux à fond plat appelés martscheps (bateaux du marché). Par ce moyen les agriculteurs livraient leurs produits vers les villes voisines. Le commerce était aussi important avec Bailleul. Au milieu du XIXe siècle, les bateaux étaient encore utilisés.
Steenwerck fut presque entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale. La commune reçut à ce titre la Croix de guerre 1914-1918[29].
Le village a connu l'occupation allemande, avant d'être libéré par les troupes britanniques du Major Clayton Lee Bannister, le . Un groupe de résistants s'était constitué à Steenwerck sous la direction de Jean Chieux[30], natif de la commune qui a travaillé en liaison avec le capitaine Michel (Michael Trotobas) puis avec Pierre Séailles[31].
Depuis, la municipalité et la population se sont toujours battues pour éviter de devenir un triste village dortoir. Ceci passe par l'équipement et la fixation de la population par des programmes de logement, et l'encouragement de toutes les initiatives bénévoles en termes d'animation.
Installé dans une ancienne ferme du début du XVIIIe siècle, à cour carrée, il rassemble les activités et les métiers d'un village flamand de 1850 à 1950. Avec plus de 1 500 m2 d'expositions et plus de 6 000 objets, témoins de la ruralité, le musée permet de découvrir ou de redécouvrir le quotidien de la vie agricole : les activités d'une ferme (la porcherie, le grenier à grain, l'écurie, la grange, le potager, le verger, la pâture, les étables, l'arboretum) et de son habitation (la cuisine, la chambre, le salon, le fournil, la buanderie, la cave), la vie d'un village avec ses commerces (l'estaminet, l'épicerie, la mercerie, le chapelier, le boulanger, le boucher, le galochier, le cordonnier, l'apothicaire, le vannier, le coiffeur), son école et ses métiers (le chaumier, le cardeur, le bourrelier, le menuisier, le tonnelier, le charron, le forgeron, l'apiculteur). De plus, le musée héberge deux chevaux trait du Nord. La visite s'achève à l'estaminet « À La Gaieté », installé dans l'ancienne étable de la ferme, autour d'une bière régionale, de gaufres, d'un jus de pomme et de jeux traditionnels flamands.
Plusieurs journées à thèmes sont organisées sur l'année, tout comme une visite nocturne où l'on retrouve l'ambiance du temps passé, agrémentée parfois par le récit de conteurs. Le musée est devenu au fil du temps un lieu culturel incontournable du village, où se déroulent désormais régulièrement de nombreux spectacles éclectiques et de grande qualité, des manifestations thématiques et des expositions artistiques (peintures, photos, œuvres d'artistes locaux)[32].
Ce musée regroupe une collection d'instruments de musique mécanique, d'orgues mécaniques, de boites à musiques, de phonographes et de pianos mécaniques, d'automates. Il possède un violon mécanique dont il n'existe que quelques exemplaires dans le monde[33].
D'une hauteur de 5,70 m et d'un poids approchant les 100 kg, il fait partie de la famille des géants portés du Nord de la France. Il participe à de nombreux cortèges, carnavals, fêtes de géants et autres fêtes locales dans toute la région, ainsi qu'à de nombreux rassemblements de géants en France et chez nos voisins européens. Il réclame cinq porteurs pour le déplacer et le faire danser[34].
Héroïne du film Quand la mer monte..., elle a été offerte par l'équipe du film en 2005 aux porteurs du géant Totor.
Elle représente une sorcière à tête de grenouille et appartient au hameau de la Croix du Bac.
Steenwerck est régulièrement choisie comme décor pour différents films et téléfilms
Le village est le théâtre d'une scène du roman La Semaine Sainte (1958) de Louis Aragon.
Steenwerck accueille depuis plusieurs années des potiers et céramistes qui exposent leurs créations, et réalisent une pièce unique sur un thème proposé par l'association Terretous[36].
Fondé en 1960, il a soutenu l'initiative du festival des Conteurs en Campagne, et certains Steenwerckois sont devenus d'excellents conteurs. Le festival se déroule de septembre à octobre dans le Nord-Pas-de-Calais, et Steenwerck fait régulièrement partie des étapes incontournables. Le tarif d'entrée n'est pas calculé en euros ni même en francs, mais en "scrounchs" : chacun apporte une tarte, des gaufres, ou une bouteille, et la "recette" de la soirée est partagée de manière conviviale dès la fin de la représentation et jusqu'au bout de la nuit !
En bordure de l'autoroute A25 se trouve la ferme d'Arthur Vanabelle, la Maison aux avions ornée de canons, de personnages militaires et d’avions multicolores blancs, rouges et verts en métal[37],[38]. En , après la parution d'un article du quotidien régional la Voix du Nord qui alerte l'opinion publique sur son abandon par ses propriétaires partis en maison de retraite, l'artiste Gricha Rosov lance une pétition « Patrimoine régional : Sauvons la Maison aux avions de Steenwerck » qui recueille plus de 18 000 signatures et crée une association visant à sauvegarder le site. En , malgré l'intérêt du Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut pour le site, le maire de Steenwerck annonce par voie de presse que la Ferme aux avions a été vendue à un particulier tandis qu'une partie des œuvres d'Arthur Vanabelle sera transférée dans un musée local[39].
L'harmonie municipale a été créée en 1812 sous le vocable "Société de Musique de Steenwerck". En 1858, lors d'un concert se produisit Alexandre Desrousseaux, auteur de L'Canchon Dormoire, connue sous le titre du P'tit Quinquin, chanson populaire[40].
Dans la région Nord-Pas-de-Calais, de nombreuses musiques communales animent les fêtes officielles et populaires des cités.
Depuis 1994, elle organise le marché de Noël. En 2010, celui-ci comptait 60 exposants.
Créée en 2004, cette association s'intéresse au patrimoine et à l'histoire de Steenwerck.
Elle vise à recenser, préserver, restaurer, étudier et mettre en valeur ces deux aspects du village.
Elle organise des expositions et des visites guidées et compte à son actif:
Créée en , cette association organise des événements culturels, tout en y intégrant une dimension solidaire, destinés à tout public.
Les objectifs sont de fédérer les habitants et promouvoir l'engagement de la jeunesse dans le développement de la vie culturelle de la commune. Une vision qui s'accompagne d'une conscience solidaire s'inscrivant au cœur des faits d'actualités et d'actions de solidarité diverses[41].
L'édifice est situé à l'emplacement d'un temple romain. Déjà mentionnée au XIIe siècle (1182), il détient des fonts baptismaux du XVIe siècle (1587). Détruite durant la première guerre mondiale, l'église de style romano-byzantin (clocher) fut reconstruite en 1923 sur les plans d'Armand Lemay, architecte lillois. Elle est composée d'une nef et de deux bas-côtés. Dans le chœur, les vitraux de Pierre Turpin, maître verrier lillois, retracent la vie de Saint Jean-Baptiste. À l'intérieur de l'édifice est visible une maquette au 1/50e de l'église, réalisée en 1951[42].
Dès 1850, les habitants du hameau de La Croix du Bac ont conçu le projet de construire une église malgré l'opposition du curé de la paroisse de Steenwerck, ainsi que du Conseil de la ville et des commerçants locaux. Une parcelle de terrain a été offerte par Amand Chieux. Certains habitants de La Croix du Bac ont donné de l'argent, d'autres ont apporté leur main-d'œuvre et des matériaux. C'est ainsi que l'église de Notre-Dame des Sept Douleurs a été construite.
Lorsque l'église a été terminée, les gens ont demandé un prêtre au diocèse. L'évêque, connaissant l'opposition des autorités locales de Steenwerck, a refusé. Mais les paroissiens ont menacé de chercher un pasteur protestant, ce qui a amené l'évêque à changer d'avis et à créer une nouvelle paroisse, le , avec son propre curé, l'Abbé Leleu. L'intérieur de l'église est décorée de 27 statues de dévotion aux saints populaires. Pour cette raison, l'église est aussi appelée « le reliquaire des ferveurs populaires »[43].
Elles sont au nombre de 25. Ces chapelles sont dispersées sur la commune de Steenwerck et le hameau "Croix du Bac". La chapelle la plus ancienne est du XVIe siècle et la plus récente est du XXe siècle : chapelle sainte Rita érigée en 1979.
Il se découvre au travers de randonnées dans la campagne steenwerckoise :
13,2 km
Au départ du musée de la vie rurale, suivre la rue de l’Écluse, le pont Vanuxeem, la rue de la Boudrelle, la rue de la Haie d’Epine. Le circuit est balisé (suivre le circuit de la boudrelle, balisage jaune no 12).
13 km
Du nom du pont surplombant la Serpentine, petit cours d'eau traversant le village, il débute aussi du Musée de la Vie Rurale. Au gré des chemins, le promeneur aperçoit au loin les Monts des flandes : Cassel (F), le Mont Kemmel (B).
5 km pour découvrir la faune et la flore
Au départ de la rue de Pipre, afin de rejoindre les berges de la Lys pour revenir vers le hameau de la Croix du Bac. Le long du cours d'eau, une flore particulière aux zones humides se révèle : aubépine, bardane, camomille, églantier, frêne, houblon, orme, prunellier, reine-des-prés, sureau noir. De plus le promeneur peut découvrir des libellules, des salamandres ou des grenouilles.
À l'origine l'entreprise Dutrie y avait installé des serres de cultures de plantes dont certaines d'essence tropicale, ainsi qu'une pépinière d'épicéas. Depuis l'arrêt de l'activité économique, la nature y a repris ses droits, et ce site fragile, est riche d'une grande variété botanique et faunistique. C'est un exemple rare d'apparition d'un écosystème au cœur d'un village. L'inventaire exhaustif de la faune et la flore se poursuit grâce au concours de quelques passionnés de l'association Steenwerck-Nature-Environnement.
Ce petit cours d'eau se jette dans la Lys.
Deux zones artisanales : avec les Éts Wlaemynck (tissage spécifique), les Éts Flauw (cheminement des produits agricoles comme la pomme de terre), les Éts Bossaert (signalétique routière), les Éts Lebleu (travaux publics de pointe, assainissement, curage, lagunage), les Éts Turbé (convoyeurs à bandes pour l'industrie et le milieu agricole), et Nordsol (sol en bétons spéciaux)Sté TOLEXPRESS(decoupe laser et pliage de tôle)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].
En 2019, la commune comptait 3 672 habitants[Note 8], en augmentation de 5,94 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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4 415 | 4 962 | 4 473 | 4 580 | 4 747 | 4 784 | 4 789 | 4 761 | 4 800 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 760 | 4 786 | 4 659 | 4 465 | 4 309 | 4 229 | 4 010 | 4 014 | 4 056 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 005 | 4 003 | 3 700 | 3 335 | 3 220 | 3 123 | 3 039 | 3 128 | 3 092 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 051 | 3 172 | 2 990 | 3 084 | 3 085 | 3 263 | 3 414 | 3 481 | 3 624 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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3 672 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 818 hommes pour 1 851 femmes, soit un taux de 50,45 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 2,1 |
7,1 | 75-89 ans | 9,6 |
13,9 | 60-74 ans | 13,0 |
21,6 | 45-59 ans | 20,9 |
18,6 | 30-44 ans | 19,3 |
18,4 | 15-29 ans | 16,0 |
19,8 | 0-14 ans | 19,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1802 | 1803 | Plouvier[51] | ||
1883 | Plouvier-Hennion[52] | |||
1887 | 1893 | Plouvier-Hennion[52] | ||
1893 | 1914 | Léon Plouvier[53] | ||
1922 | 1939 | J. Delangle[54] | Médecin | |
1951 | 1952 | E. Walle[55] | ||
1953 | 1959 | E. Barbry[56] | ||
1959 | Henri Plouvier | |||
mars 1959 | mars 2008 | Maurice Declercq | SE | Médecin |
mars 2008 | En cours | Joël Devos | SE | Cadre du secteur public |
Les données manquantes sont à compléter. |
Ils sont au nombre de trois et concernent la Première Guerre mondiale
En , à l'occasion de l'ANZAC Day, une délégation de Nouvelle-Zélande s'est rendue au cimetière militaire de Steenwerck pour exprimer un pardon du gouvernement néo-zélandais à John King, 22 ans, engagé volontaire et fusillé par l'armée britannique pour désertion le comme quatre de ses compatriotes. La Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde à avoir voté une loi de pardon pour rendre les honneurs aux fusillés pour l'exemple. La Grande-Bretagne l'a suivie à l'automne 2006.
le Deutscher Soldatenfriedhof Steenwerck : ce cimetière militaire abrite les tombes de 2 048 soldats allemands de la Première Guerre mondiale. Il a été créé par les troupes allemandes lors de la bataille de la Lys en et progressivement élargi jusqu'en au moment de leur repli. Après guerre, il sera agrandi par l'État français pour y accueillir des dépouilles inhumées dans les communes alentour. Le cimetière est aujourd'hui entretenu par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge[59].
Créée en 1976, le 100 km de Steenwerck est une manifestation sportive ouverte à tous et pour tous, dont la devise est « Chacun sa course, chacun son rythme, mais tous le même chemin ». Cet événement a lieu chaque année à l'Ascension. Fort d'une équipe organisatrice rassemblant aujourd'hui plus de 400 bénévoles, l'épreuve a acquis une notoriété nationale, et rassemble chaque année plus de 1 000 participants[60].
Le club de basket créé en 1978, compte plus de 200 joueurs réguliers et se hisse régulièrement dans le haut du classement des championnats départementaux et régionaux[61].
Club de cyclotourisme créé en 1978[62].
Le club de football créé en 1941, compte près de 200 licenciés répartis dans une dizaine d'équipes. En 2010, une école de football a vu le jour. Depuis 2012, le club est partenaire du LOSC.
Cette association créée en 2018, compte plus de 50 membres. Elle a pour objet de rassembler les Steenwerckois autour de la course à pied.
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