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Soussey-sur-Brionne
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Géographie
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La commune s'étend sur 14,6 km2 et compte 150 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 10,3 habitants/km2, Soussey-sur-Brionne a connu une nette hausse de 47,1% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Martrois, Uncey-le-Franc et Éguilly, Soussey-sur-Brionne est situé à 392 mètres d'altitude, à 5 km au nord-ouest de Bellenot-sous-Pouilly, le plus grand village des environs.
L'altitude varie entre un minimum de 348 mètres et un maximum de 525 mètres.
La commune fait partie de la Communauté de communes des Terres d'Auxois et est proche du parc naturel régional du Morvan.
Dans les années 1860, la combeMialin est répertoriée par Joseph Garnier[1] sur le territoire de la commune[2].
À la fin du XIXesiècle, l'abbé Denizot présentait ainsi la commune: «Cinq ou six bouquets de bois en occupent la cinquième partie; le reste est en terre labourable avec des prés et quelques vignes. Le village à l'ouverture d'une large gorge tout près de la vallée de l'Armançon, est placé sur le ruisseau de Montlevaux, formé et entretenu par huit ou dix sources et fontaines disséminées le long de son cours; ainsi les fontaines de Montraugeon, de la Tuère, de la Fontaine-qui-bout, etc... La rigole d'alimentation du canal, qui amène les eaux du réservoir de Grosbois, passe également au village, jusqu'au près duquel elle est souterraine.»
Hameaux
Le Bourg, Beurey, Grand Champ.
Lieux-dits
Principaux lieux-dits: L'Epinois, Tour de Jericho.
Le village compterait en tout 215 lieux-dits et anciens lieux-dits[3].
Hydrographie
Cours d'eau
La Brionne, le Ruisseau de Martrois, le Ruisseau du Val d'Ete sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Un ancien cours d'eau le Moroillon, situé près du bois de Beurey, est mentionné en 1260[4].
Une rigole de 14 km a été construite en 1831 pour réaliser la jonction du réservoir de Grosbois, sur la Brenne, au canal de Bourgogne à 378 m d'altitude, ce qui donne une pente de 0,16%. Cette rigole traverse la montagne de Soussey dans un souterrain long de 3 705 m qui débouche sur la commune où elle capte l'eau de la Brionne avant de faire de même avec deux autres ruisseaux en aval.
Le Mollevaux[5], affluent de l'Armançon, est répertorié en 1838[6].
Sources
Dans les années 1860, les fontaines Briant, La Fontaine-qui-bout et Fricotin sont répertoriées par Joseph Garnier[1] sur le territoire de la commune[7]. La fontaine La Sense est mentionnée par Alphonse Roserot[8].
Carte de la commune de Soussey et des proches communes.
Urbanisme
Typologie
Soussey-sur-Brionne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].
La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (49,7%), forêts (29,2%), terres arables (9,4%), zones agricoles hétérogènes (9,3%), zones urbanisées (2,4%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
Soussey
Le nom de la localité est attesté dès le IXesiècle[16] sous les formes latinisées: Selsiacus au XIesiècle[17], Sollicia, Sucei et Josbertus de Soceio en 1134[18], Soceium, Socceium (1219[19]), Sauceyum en 1294[20], Soceyum ou Socceyum avant 1312[21], Souceyum vers 1400[22] et romanes: Soce, Socce, Soccé (Ecclesia Sancti Johannis de Soccé en 1178[23]), Succé en 1188[19], Socé en 1229[24], Soccey, Secé en 1264[25], Soucé en 1282[25], Soucey en 1310[26], Soulcey en 1375[27], Soncey en 1397[28], Soussey en 1442[29], Soucey dessus Grant Champt en 1461[30]Soucy ou Soussy en 1489[31], Soulsey en 1549[32], Saulcy en 1574[33], Saucy en 1657[34], Soissey en 1668[35], Soussoy en 1676[36],[37],[38].
En patois Soussi; le nom du village pourrait représenter le nom ancien de la rivière (aujourd'hui la Brionne)[39].
Beurey
Celles du hameau de Beurey sont attestées dès le XIIe[40]: Burriacum en 1163[25], Burreium en 1186[41], Burré en 1187[25], Burreum en 1196[25], Burri en 1260[25], Burreyum en 1287[25], Burretum en 1293[25], Burrey en 1343[25], Beurré en 1574[42], Beurey en 1657[43], Beurrey en 1661[44], Barée en l'Auxois proche Beurizot en 1688[45] et Boeurey en 1734[46].
Grand Champ
Celles du hameau de Grand Champ sont attestées dès le XIIIe[47]: Grandis Campus en 1252[45], Grant Champ en 1260[25], Gran Chan en 1285[48], Grant Champt en 1461[30], Grand Champ en 1625[49], Grand Champs en 1713[50].
L'Epinois
Celles de l'ancien hameau de L'Epinois sont attestées également dès le XIIIe[47]: Coma d'Espinés en 1219[51], Planta d'Espineaul en 1290[25], L'Espinois en 1295[25], Grangia d'Espineaus en 1298[25], Espineaux en 1300[25], L'Espinoy en 1657[34], Lespinois en 1668 (Baronnie de Pouilly, siège de Lespinois[35]), L'Epinoy en 1783[52], L'Epinay en 1787[53], Saint-Agri-Lepinois au XVIIIe[54], L'Epinoi au XVIIIe[55].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au début du XXe, un instituteur de Beurizot nommé Isidore Cazet, découvre sur le plateau de Soussey de nombreux silex taillés[56]. À la même époque, les ruines d'une villa gallo-romaine sont également mises à jour.
Une des nombreuses voies romaines découvertes dans cette région, reliant Alise à Pouilly-en-Auxois via Vitteaux, passe par Soussey et notamment la ferme de l'Epinois[57].
Moyen Âge
En 886, l'église de Soussey figure parmi celles qui appartiennent à l'Abbaye de Saint-Seine[58].
En 1134, l'évêque en confirme la possession à l'abbé[37].
Le hameau de Beurey est mentionné dès 1160.
En 1181, l'Abbaye de Saint-Seine acquiert des biens à Soussey et Martrois, en donnant: 1) une absolution aux âmes des ancêtres des vendeurs; 2) à leur famille une part des prières des moines; 3) en remettant 20 livres à Robert de Soce et 60 sols à Régnier son fils.
Au XIIe, il existe, au lieu-dit du rocher de « La Tour de Jericho », une tour polygonale[59], dont les bases, et un peu plus bas des restes de case-encoche, sont encore visibles. Selon Hervé Mouillebouche, il s'agit d'un des exemples les plus pittoresques de bourg « avorté » au même titre que les châteaux de Vergy, Tart-le-Bas et Saint-Beury. En effet, on y voit aussi « une source captée et une petite chapelle romane isolée, dont les somptueuses sculptures et les peintures murales témoignent que les seigneurs du XIIe avaient engagé de gros investissements pour essayer d'attirer quelques manants au pied de leur château »[60].
En 1204, Ylla de Thorey donne les hameaux (Granges) de Beurey et de l'Epinois[40] à l'Abbaye de la Bussière.
Au XIIIe, il apparait que l'église de Soussey dépend du Prieuré de Glanot (Mont-Saint-Jean).
Vers 1280, des seigneurs de Mont-Saint-Jean (Côte-d'Or) fondent le prieuré de Saint-Jean de Jéricho qu'ils confient à l'abbé de Saint-Seine et la chapelle de l'Ermitage attenante est transformée en église. Le prieuré disparait au XVIe. Il est rétabli un peu plus tard et disparait à nouveau à la Révolution.
Le , le Duc Philippe II de Bourgogne, après avoir chevauché toute la nuit depuis Dijon, se rend à Soussey (sans doute au château) pour y « disner » et « gister » afin de tenter de reprendre Grand Champ aux Grandes compagnies[61].
La population de Soussey (Grandchamp excepté) est en 1397 de huit serfs solvables et de trois misérables.
Vers l'année 1430, Antoine de Toulongeon, chevalier, sire de Traves, de La Bastie et de Soussey, vend 100 francs la " tondoison " du bois de Lignières audit Soussey[62].
En 1450, sous le Duché de Philippe le Bon, un dénommé Ogier de Soussey sollicite et obtient le pardon du Duc suite à l'homicide involontaire commis par les familles Rebel et Maillet, quelques années auparavant à Soussey, sur la personne du prêtre de Thoisy-la-Berchère, Guillaume Doille, celui-ci ayant tenté d'abuser de la sœur d'Ogier, Claude Maillet et menacé d'excommunier plusieurs villageois de Soussey[63].
Selon Alphonse Roserot, « il y avait un château-fort à Grand Champ dès 1461 »[47].
En 1499, il est fait mention sur Soussey d'un fief dépendant d'Eguilly: Le Rochon[64].
En 1654, la cure est dite « la plus modique du diocèse ».
En 1681, il est fait mention du Moulin-Aval, au hameau de Grand Champ[65].
En 1756, le bailli de Vitteaux, Claude Bouchard père, au nom de Jacques Drouas, seigneur de Velogny et frère de Claude Drouas de Boussey, vient rendre hommage à la Baronne de Soussey[66].
À la même époque, Soussey fait partie de la subdélégation de Vitteaux.
Vers 1775, toutes dépendances comprises, la population compte quatre-vingt-cinq feux (300 communiants)[37].
Une petite dîme nommée la Gerbe de Jericho, qui dépend du prieuré, fait à la fin du XVIIIe le sujet d'un long procès, décidé par arrêt vers 1775, en faveur du curé[37].
L'un des derniers ermites de La Chapelle Saint-Jean, le Frère François, publie en 1782, chez l'éditeur Defay de Lyon son « Essai sur les maladies contagieuses du bétail, avec les moyens de les prévenir et d'y remédier efficacement ».
Au XVIIIe et XIXe, la ferme de Montsaugeon est répertoriée ainsi: Maumaugeon (1783), Mausaugeon (Carte de Cassini) et Montsaugeon (Garnier)[67].
Sous l'ancien régime, Soussey est rattaché à la recette d'Arnay-le-duc en ce qui concerne la perception de l'impôt.
Pour la circonscription ecclésiastique, jusqu'au XXe, le village fait partie de l'archiprêtré de Pouilly-en-Auxois, lui-même dépendant de l'archidiaconé de Flavigny, dépendant lui-même du diocèse d'Autun[68].
Révolution française et Empire
Faisant suite à la division du territoire français en départements fin 1789 par l'assemblée nationale, Soussey, de 1790 à 1795, est rattaché au canton de Vitteaux comme 20 autres communes (22 selon une autre source[69]) et fait partie ainsi du district de Semur[56]. Lors de la suppression des districts en 1800, le canton de Vitteaux fut rattaché à l'arrondissement de Semur-en-Auxois.
Le , les écoliers de Soussey (avec ceux de Cessey, Sainte-Colombe, Velogny, Avosnes et Marcilly) participent à Vitteaux à une remise de prix pour les écoles favorisant l'enseignement des droits de l'homme et de la constitution, organisée par l'administration du département de la Côte-d'Or[70].
En 1798, l'agent communal de Soussey est un dénommé Darcy qui dépend de l'administration cantonale à Vitteaux[71].
Époque contemporaine
À la fin du XIXe, il existe à Soussey une école de filles.
De 1891 à 1953, année de fermeture au service des voyageurs, Soussey a partagé une gare avec Gissey-le-Vieil sur la ligne d'Épinac à Pouillenay[72].
Soussey se voit attribuer le nom de Soussey-sur-Brionne en 1928[73].
Politique et administration
Mairie de Soussey-sur-Brionne.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
Mai 2020
François Froment
SE
Agriculteur
Mai 2020
En cours
Yves Lanier
SE
Retraité,ex-cadre travaux publics
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].
En 2019, la commune comptait 157 habitants[Note 2], en augmentation de 8,28% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
478
479
487
508
561
538
498
487
457
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
428
426
431
418
400
385
364
358
334
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
318
290
233
244
236
237
186
155
153
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
128
121
108
104
102
125
132
145
155
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
157
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Agriculture
Au XIXe, la principale production agricole à Soussey concernait la culture des pruneaux (ainsi qu'à Viserny)[78].
La culture de la vigne de l'Auxois était également principalement localisée dans ces deux communes, mais la concurrence des vins de la Côte a progressivement entraîné leur disparition à Soussey[79]. Les flancs des collines autrefois plantés de vignes sont devenus des prés[80]. Cependant, la commune est comptée dans l'indication géographique protégée "coteaux-de-l'Auxois" qui pourrait rendre possible la relance de la viticulture sur des coteaux bien exposés comme cela s'est produit par exemple à Flavigny-sur-Ozerain.
Selon Michel-Hilaire Clément-Janin (1831-1885), journaliste et historien, le rocher de la Tour de Jericho, près de la Chapelle Saint-Jean, était au moins jusqu'au XIXe, le lieu-dit d'un climat[81].
Culture et festivités
Dialecte
Le dialecte parlé jadis à Soussey et dans les environs, est le Bourguignon-morvandiau, patois issu de la langue d'oïl. Une vielle chanson, interprétée autrefois pendant les noces ou dans les réunions de toutes sortes, intitulée « Epitre des sobriquets du canton de Vitteaux » évoque les principaux villages environnants et notamment, au début d'un de ses couplets, celui de Soussey[82]:
(...)
Etsé l'gorman d'Sain Jan[83] (voici le gourmand de Saint-Jean)
Lé vaichai d'Soussey (les vaches de Soussey)
(...)
Lieux et monuments
La commune compte 1 monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[84], 6 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[85], 2 éléments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[86] et 2 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[87].
À l'est du village se niche la sortie du tunnel de 3,6 km emprunté par la rigole qui relie Grosbois au canal, que l'on repère sur la montagne grâce aux puits de ventilation disséminés dans les prés. Aux alentours, on croise une petite cascade sur le ruisseau de Brionne et d'anciennes tufières.
Une autre rigole, beaucoup plus petite, est creusée dans un mur en tuf au lieu-dit Godot; une sorte de micro-aqueduc original qui guide les eaux de la source pétrifiante de Bouchasey[80].
Patrimoine religieux
L'église de la Nativité: chœur XIIIe, nef XVIe, chapelle seigneuriale et avant-chœur XIVesiècle, haut clocher, 2 pierres tombales, tableau XVIIesiècle, une litre funéraire XVIIe avec les armoiries des Damas. À l'extérieur, petit bas-relief d'un Christ. Le mur d'enceinte accueille un puits niché dans l'épaisseur de la maçonnerie, protégé par une grille en fer forgé où deux anges dos à dos et une Vierge veillent sur l'eau précieuse[80].
La chapelle Saint-Jean: XIIesiècle autrefois dénommée Le Clos Saint-Jean[88], ou Hermitage Saint-Jean[54] ou La Chapelle Saint-Jean de l'Ermitage[89], était l'abside d'une ancienne église aujourd'hui disparue[90]. Elle fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques Classé MH(10 novembre 1925)[91]. À proximité, la source miraculeuse indiquait les chances de survie des nourrissons. On y jetait les langes[80]. Derrière la chapelle s'étirent de belles roches et un énorme rocher isolé porte les ruines de la « Tour de Jéricho ». Elle était considérée comme une tour à signaux.
La ferme de l'Épinois: ancienne grange cistercienne avec sa chapelle Saint-Agrice. Elle dépendait de l'abbaye de la Bussière. C'était l'un des trois sièges de la justice de la baronnie de Pouilly-en-Auxois[92].
L'église dans son enclos...
qui inclut aussi le cimetière.
La Chapelle Saint-Jean (vue extérieure)
La Chapelle Saint-Jean (vue intérieure)
Chapelle Saint-Agrice de l'ancienne abbaye trappiste de l'Épinois.
Patrimoine civil
Le château: XIIIesiècle, XVIesiècle et XVIIesiècle car les différents bâtiments furent ajoutés au fur et à mesure[93]. Au-delà de la porte charretière, on aperçoit la maison-tour du XIIIesiècle, vénérable donjon[94] carré avec tourelle d'escalier à vis coiffé d'un toit en tuile. Les autres bâtiments qui se répartissent autour de la cour datent du XVIesiècle. Dans le parc coule une rivière au bord de laquelle se trouve un colombier. Le château habité peut se visiter en partie sur rendez-vous où la vie d'une famille seigneuriale y est reconstituée avec meubles et mannequins. Jardin à la française dans la cour intérieure. Parc à l'anglaise autour du château. Classé au titre des Monuments historiques Classé MH(6 décembre 1984)[95]. Claude Courtépée écrit que, de son temps, les armoiries de Pracomtal et de Saulx (1585) étaient visibles sur la façade de la tour[37].
une intéressante maison vigneronne du XIIe avec puits intérieur,
la maison du procureur d'office Jean-Louis Nauret (édifiée en 1658) située face à l'entrée de l'église,
un pigeonnier carré,
de nombreux ponts faits de dalles de pierre,
un pont-aqueduc permettant à un ruisseau de se glisser sous la rigole du canal. Plusieurs moulins à eau profitaient jadis de la rivière comme le moulin Capitain ou le moulin de Grandchamp.
À Grand Champ, on découvre un « château » moderne, composé de plusieurs bâtiments dont une tour néo-gothique bâtie au XIXe, qui a pris la place d'un château fort des XIIe-XIIIe dont ne subsistent que quelques traces de murs. L'ensemble cache une demeure « Belle Époque » aux toits d'ardoise parfois appelée « Villa des Vallées » et un beau pigeonnier carré. La première trace écrite du fief de Grand-Champ date de 1323 mais selon Alphonse Roserot, Soussey, en 1461 le château-fort se limitait encore à une simple tour. Le , le duc Philippe II, se rend à Soussey afin de reprendre Grand Champ aux Grandes compagnies. En 1499, Grant Champ appartient à Othenin de Cléron, seigneur de Saffres et d'Is.
Le château fait l’objet de remaniements aux XVIeetXVIIesiècles. En 1787 il n’en reste qu'une tour carrée dite tour du Pont, qui donnait accès antérieurement au château composé d’un donjon et un grand corps de logis à deux étages, le tout fermé de murailles avec parapet et fossés tout autour et à l'entrée un pont-levis avec pont dormant. Une basse-cour fermée de murailles avec parapet et fossés précédait l’ensemble[96].
Le hameau garde quelques maisons couvertes de laves et un modeste oratoire accueillant plusieurs statuettes[80].
Enfin à Beurey, seule une croix en bois retient l'attention dans ce hameau composé de quelques demeures.
Personnalités liées à la commune
Seigneurs connus de Soussey et de ses dépendances[97]
Sous les duchés de Bourgogne, les fiefs faisant partie du territoire correspondant actuellement à celui du département de la Côte-d'Or, étaient principalement tenus par des barons, tous vassaux des ducs. La baronnie de Soussey en faisait partie[98].
Jeanne de Poupet, Dame de Soussey et Saint-Beury en 1501[100]
René de Clermont, Chevalier, Maître d'Hôtel ordinaire du Roy, Seigneur de Saint-Beury, Saint-Thibaut et Soussey en 1519[101]
Charles de Poupet, Baron de Soussey et Jeanne-Philiberte de la Baume-Suze, son épouse[102]
Anne de Poupet[103], leur fille et Baronne de Soussey
Laurent de Pracomtal, quitta le Dauphiné et devient son époux et Seigneur de Soussey en 1535
Andremond de Pracomtal, leur fils, Chevalier, député de la noblesse de Bourgogne et Baron de Soussey en 1575 et époux de Toussainte de Saulx-Ventoux
Alain de Fallerans, Seigneur de Grand Champ, et en partie de Soussey et Martrois en 1582[104]
XVIIe
Antoine de Pracomtal, gentilhomme de la chambre, fils d'Andremond, Baron de Soussey en 1611[105]
Anne de Bourbon Busset, son épouse, Baronne de Soussey (1595-1641), fille de César de Bourbon-Busset (1565-1631) et sœur de Charles de Bourbon-Busset (1590-1632)[106]
Louise de Pracomtal, leur fille, Baronne de Soussey
François Damas, Comte de Crux, Vicomte d'Anlezy, son époux en 1648[107].
Antoine-Louis Damas, Chevalier, Comte de Crux, Baron de Soussey et de Saint-Thibault, époux en 1670 de Marie-Anne Coutier de Souhey[108]
Jacques et Louis de Reugny, écuyers, Seigneurs en partie de Martrois et Soussey en 1673[109]
Etienne Damas (1674-1721), Chevalier, Comte de Crux, Baron de Souhey et de Saint-Thibault, Seigneur de Soussey, époux en 1701 de Margueritte-Etiennette d'Achey[110]
Alexandre de Repas, Seigneur de Soussey, de Grand Champ et Martrois en partie, 1er maire perpétuel de Vitteaux à partir de 1692[111]
XVIIIe
Alexandre de Repas, son fils, Seigneur de Soussey, 2e maire perpétuel de Vitteaux en 1713 puis Seigneur de Grand Champ vers 1740
Jean-Baptiste Simon, Seigneur de Grand Champ, Soussey, Martrois en partie en 1722[112]
La Baronne de Damas (Marie-Michelle?) vers 1756[113]
Edme-Armand de Riollet de Gissey, Seigneur de Grand Champ, Soussey et en partie de Martrois en 1769[114],
Claude-Charles de Damas, Marquis de Crux, Seigneur de Soussey en 1770[114]
Simon de Grandchamp, Seigneur de Grand Champ, Trésorier de France, économe de l'hôpital de Vitteaux vers 1778
Administrateurs de seigneurie, procureurs, prévôts, baillis et curés connus de Soussey
Claude Nauret (ou Navret?), né vers 1600, procureur en la justice de Soussey
Jean Louis Nauret (ou Navret?), 1627-1710, fils du précédent, notaire, procureur fiscal et juge administrateur du seigneur de Soussey[115], époux (en 1648) de Jeanne de Bourbon Busset (1630-1683)[116]
Annet Nauret (ou Navret?), 1650-1733, fils du précédent, notaire, procureur d'office et juge administrateur du seigneur de Soussey[117]
Jean Baptiste Toussaint Marandon, curé de Soussey[120] est nommé, en 1773, curé de Vitteaux par résignation de son prédécesseur[121].
Malogé, curé de Soussey pendant la révolution refusera de prêter serment à la Constitution civile du clergé[122].
Divers
Philibert Robert, notaire, recteur d'école et ancien procureur d'Eguilly, est né (date inconnue) et décédé en 1735 à Soussey.
Philibert Robert, notaire à Soussey entre 1761 et 1781[123].
Auteurs
Gérard Garouste, enfant, passe ses vacances chez sa tante à Soussey-sur-Brionne (L'Intranquille, livre de poche).
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
in Nomenclature historique des communes, hameaux, écarts, lieux-dits du département de la Côte-d'Or, n° 716, Dijon, 1869 (extrait de l'Annuaire du département de la Côte-d'Or, années 1860, 1861 et 1862).
Versus forestam de Burri (...); de nemore predicto quod vocatur Foresta (...), sicut se comportat rivus de Moroillon, a parte ville que vocatur Grant Champ, usque ad nemus quod vocatur li Mange, Notre Dame de La Bussière, H 537, AD21, repris dans Roserot 1924, p.266.
en 1838, le ruisseau s'appelle le Montlevaux
in Rivières et petits cours d'eau non navigables situés dans le département de la Côte-d'Or, Archives de la Côte-d'Or, 1838, repris dans Roserot 1924, p.254.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Auguste Longnon, Recueil des historiens de la France, Tome 1, page 66, Pouillés de la province de Lyon, 1904.
Cartulaire de l'abbaye de Saint-Seine, charte n°49, manuscrits d'un recueil de chartes, AD21, page 245 à 276
Notre Dame de La Bussière, H 537, AD21
Notre Dame de La Bussière, H 529, AD21
Auguste Longnon, op. cit., p. 85.
Auguste Longnon, op. cit., p. 101.
Cartulaire de l'abbaye de Saint-Seine, charte n°1, manuscrits d'un recueil de chartes, AD21, page 245 à 276
Temple de Dijon-Commanderie de la Madeleine, H 1171
Notre Dame de La Bussière, H 537
B 405
Bernard Prost, Inventaires mobiliers et extraits des comptes des Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois (1363-1467), Tome I, Philippe le Hardi, Paris 1903-1904, page 414
Temple de Dijon-Commanderie de la Madeleine, H 1174
C 4739
B 11911
Notre Dame de La Bussière H 538
in Nouvel État Général des villes, bourgs et paroisses, villages, hameaux et écarts en dépendant, compris dans les États du duché de Bourgogne, Comtés et Pays adjacents, Dijon 1783, f° 304
In Voies romaines du département de la Côte-d'Or et répertoire archéologique des arrondissements de Dijon et de Beaune N° 22 page 48 / publiés par la Commission des antiquités du département de la Côte d'Or; rédigé par P. Foisset et Jules Simonnet, Dijon 1872,226 pages
Courtépée la décrit comme un ancien castel in Description Générale et particulière du Duché de Bourgogne par M.Courtépée, Frantin à Dijon, 1775, tome 4, page 86
in Les peuplements castraux en Côte-d'Or d'Hervé Mouillebouche, page 223-224, Revue Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, éditée par l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, 1996. Commission des antiquités du département de la Côte d'Or. Lire en ligne: http://bm-dijon.fr . Dans ce même document, sont répertoriés page 238, la centaine de sites constituant les « peuplements castraux » dans le département de la Côte-d'Or, dont la Tour de Jéricho de Soussey
in Itinéraires de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur, ducs de Bourgogne, 1363-1419: d'après les comptes de dépenses de leur hòtel recueillis et en ordre par E. Petit Imprimerie nationale, 1888 - 719 pages
in C'est le troisième registre d'Huguenot Girard, de Dijon, clerc, coadjuteur du tabellion de Dijon, 1425-1437, Notaires et tabellionnages: protocoles et minutes (série B11221-11387bis), Chambre des comptes de Dijon, archives départementales de la Côte-d'Or. Lire en ligne: http://www.archinoe.net/console/ir_ead_visu.php?eadid=FRAD021_000001844&ir=23308#
in Honor, Vengeance, and Social Trouble: Pardon Letters in the Burgundians Low Countries de Peter Arnade et Walter Prevenier, lettre de pardon n°13 jugé à Beaune en juillet 1450, ADN, Lille, B, 1684, fols. 142-143v (Lancien, n°533) page 118, Ithaca, New York, Londres, Cornell University Press, 2015, (ISBN978-0-8014-5346-5).
Le Roichon de Soussey (sic) in Roserot 1924, p.329.
exactement Le Moulin Aval, Ancien moulin banal (B 10850, 11115) in Roserot 1924, p.270.
Jacques Drouas acheta en 1756 la seigneurie de Velogny pour 50.000 livres à Champeaux de Saucy. Cette seigneurie relevait de Soussey qui appartenait à Mme la baronne de Damas. Voici comment Jacques Drouas rendit hommage par procureur à sa suzeraine. Claude Bouchard, bailli de Vitteaux, s'étant informé si la dite Dame était à Soussey, apprit qu'elle était hors de la province. Le dit Bouchard, pour le sieur Drouas, sans épée ni éperons, s'étant transporté sur le pont-levis du château de Soussey, mit le genou à terre, tête nue, baisa la chaîne et fit les autres cérémonies requises par la coutume. Il fit entre les mains d'Alexandre Aury, bailli de Soussey, le serment de foi et d'hommage avec promesse de donner le dénombrement de la terre de Velogny. Tel était le devoir de fief. Hutinel et Mathey 1990, p.292.
in Nouvel État Général des villes, bourgs et paroisses, villages, hameaux et écarts en dépendant, compris dans les États du duché de Bourgogne, Comtés et Pays adjacents, Dijon 1783, f° 304 v°, in Cartes de la France de Cassini, 1744-1788 et in Nomenclature historique des communes, hameaux, écarts, lieux-dits du département de la Côte-d'Or de Joseph Garnier n° 716, Dijon, 1869 (extrait de l'Annuaire du département de la Côte-d'Or, années 1860, 1861 et 1862) repris par Roserot 1924, p.265.
« Les pruneaux, jadis connus de toutes les foires de l'Europe, étaient une branche de commerce fort considérable. Ces pruneaux sont faits avec les prunes Sainte-Catherine, Damas, venant de Syrie, d'où elles nous furent rapportées par les seigneurs de Saffres à leur retour des croisades. Les seigneurs de Saffres et de Vitteaux sont les premiers qui se plurent à cultiver cet excellent fruit et, à leur exemple, les seigneurs des environs et les particuliers en propagèrent l'espèce et apprirent la manière d'en faire des pruneaux (...) Peu de temps après que les pruneaux étaient façonnés, les personnes qui en faisaient le commerce allaient les vendre à Dijon à tous les seigneurs du Parlement et autres qui affluaient alors dans cette ville (...) ». IHutinel et Mathey 1990, p.162-163.
in Revue géographique de l'Est: II. — Évaluation du degré d'authenticité des territoires ruraux de l'Auxois et du Morvan par Valérie Delignières, tome 38 - 3, 1998, page 113. Lire en ligne: http://www.persee.fr/doc/rgest_0035-3213_1998_num_38_3_2340
Ces 3 1ers seigneurs selon l'Abbé Denizot in Denizot XIXe s., p.index Commune/Soussey-sur-Brionne.
In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 259, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon
In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 262, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon
In Les Pracontal de Normandie: histoire et généalogie d'un rameau établi dans l'Avranchin vers 1474 pages 7 et suivantes, Société d'archéologie de d'histoire de la Manche, 1978 - 50 pages
In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 281, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon
Seigneur de Saint-Thibault, de Saint-Beury et de Beurizot, In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 96, Paris 1836
Seigneur des Gouffiers et de la Cave, reçu Chevalier de Malte le 7 juin 1631. Son contrat de mariage avait été passé au Château de Vésigneux devant Magdelenat et Marques, notaires royaux. Une des conditions de ce contrat prévoyait que: « celui des enfants qui aurait la Baronnie de Soussey porterait le nom et les armes de Pracomtal conjointement avec le nom et les armes de Damas ». Il fut Conseiller d'État et Maréchal de Camp. Il siégea aux États de Bourgogne en 1642, 1645, 1647 et 1658. In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 95, Paris 1836 et in Armorial général de la France ou Registre de la Noblesse, volume 3, partie 2, page 22, de Louis P. D'Hozier, 1752
Il siégea aux États de Bourgogne en 1671, 1679 et 1682. In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 97, Paris 1836
In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 316, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon
In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 97, Paris 1836
Il était également Conseiller du Roi et devint député aux États de Bourgogne en 1706 in "Monographie de Vitteaux" par François Etienne Hutinel, édition Honoré Champion, Paris, 1912, page 344https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1457525?rk=21459;2
In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 349, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon
Voir in "Monographie de Vitteaux" par François Etienne Hutinel, édition Honoré Champion, Paris, 1912, page 291 et suivanteshttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1457525/f297.item.r=soussey et in Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 363, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon
In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 377, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon
Selon Serge Dontenwill, Maître de conférence et historien, au XVIIe, le Procureur fiscal est d'abord agent du pouvoir seigneurial, (...) une seigneurie ce n'est pas seulement une terre mais c'est aussi une zone de juridiction.(...) Il veille non seulement au respect des droits seigneuriaux, mais plus généralement des règlements qui président à la vie collective dans le cadre de la seigneurie. Il est aussi défenseur de l'intérêt public. En tant que procureur fiscal, il détient une parcelle d'autorité et une fonction qui lui donne prestige et considération sociale. In Serge Dontenwill, « Un type social dans les campagnes Brionnaises au XVIIesiècle: le procureur fiscal, fermier de seigneurie et crédirentier», dans Bulletin du Centre économique et social de la région lyonnaise (Centre Pierre-Léon), 1974, n°4, p.1-41
Selon les registres paroissiaux de l'époque (archives départementales de la Côte-d'Or, 1603-1782, FRAD021_613_5MI37R056), sa fille Emilande (1687-1764) épousera (date inconnue) (Annet-)Jean Bruley (ou Brulé) (1681-1750), fermier à la métairie de Beurey, hameau de Soussey
Selon les registres paroissiaux de l'époque (archives départementales de la Côte-d'Or, 1603-1782, FRAD021_613_5MI37R056)
Selon les registres paroissiaux de l'époque (archives départementales de la Côte-d'Or, 1603-1782, FRAD021_613_5MI37R056), Marandon était simple vicaire en 1750 et curé de Soussey en 1764.
Le 6 avril 1790, comme de nombreux notables, il prêtera serment à la future Constitution française du 3 septembre 1791. Le 10 août 1793, il prètera également serment à la Constitution du 6 messidor an I (constitution du 24 juin 1793). Le 25 février 1794, il déclarera vouloir renoncer à son ministère. Toutefois, selon l'abbé Collon, pendant La Terreur, celui-ci célébrait secrètement la messe dans la chambre d'une maison dépendant de l'hôpital de Vitteaux. Il décédera en 1803. Hutinel et Mathey 1990, p.2.
Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or, xixe siècle (lire en ligne).
F. Hutinel et J.-B. Mathey, Vitteaux et ses environs, Le Livre d'Histoire, coll.«Monographie des villes et villages de France», (1reéd. 1912), 528p. (ISBN2-87760-313-X, ISSN0993-7129).
Alphonse Roserot, Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, Paris, (lire en ligne).
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