Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rouen - Jardin», sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 9 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[12] à 10,5°C pour 1981-2010[13], puis à 11°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Sotteville-lès-Rouen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[18] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (99,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (59,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (40,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5%), eaux continentales[Note 8] (0,2%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Sota villa[25] et Sotavilla dès 1020[26], Sotte ville vers 1050[25].
«Soteville» est un type toponymique commun en Normandie au Moyen Âge. Il est basé sur le surnom d'homme norrois Sóti (vieux danois Soti et Sote)[27],[28], issu de sót «suie» (cf. anglais soot «suie») et l'appellatif bien connu -ville «domaine rural, village», dont les colons anglo-scandinaves ont fait un large usage au Xesiècle et le plus souvent associé à un nom de personne.
La proximité de Rouen est exprimée par la préposition Lès, «à côté de», bien répandue en toponymie, avec une variante lez, du (latin latus)[29].
Homonymie avec plusieurs Sotteville de Seine-Maritime et de la Manche, même anthroponyme contenu dans Sottevast, Manche également. Ils sont tous situés dans la zone de diffusion des toponymes scandinaves et propres à la seule Normandie.
Histoire
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C'est le long de la Seine que la ville s'est d'abord développée dans l'ancien quartier de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et les actuelles rue Pierre-Corneille, rue de Paris, rue Denis-Papin, rue Francisco-Ferrer, rue Littré, rue Dolet et rue d'Eauplet.
Une population agglomérée vivait là dès la plus haute Antiquité. Des vestiges gallo-romains en témoignent: des sépultures, des objets domestiques, des bijoux, des poteries, des pièces de monnaie et médailles ― tous d'époque romaine ― ont été découverts dans le quartier de Quatre-Mares lors des travaux entrepris pour la construction du chemin de fer en 1842-1843. La présence de ces objets antiques s'explique par le passage de la voie romaine qui allait de Rotomagus (Rouen) à Lutetia (Paris) par Uggade (Caudebec-lès-Elbeuf) et Mediolanum (Évreux).
Progressivement, la ville s'étoffe. Au XIesiècle, Sotteville est une bourgade s'étendant le long du chemin du Roi (aujourd'hui rue Pierre-Corneille). Elle comprend également le faubourg Saint-Sever, alors connu sous le nom d'Émendreville et peu habité. Celui-ci devra être cédé à Rouen en 1791 par décision de l'Assemblée constituante.
Lors du siège et de la prise de Rouen (1418-1419), pendant la guerre de Cent Ans, Henri V établit sur la Seine une estacade nommée Pont Saint-Georges barrant le fleuve à Sotteville[30].
1662: le père Nicolas Barré, béatifié par l'Église en 1999, et Françoise Duval ouvrent une école gratuite pour les filles de familles pauvres dont sortit, quelques années plus tard, la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus, dite de la Providence de Rouen.
Entre 1760 et 1790: les registres paroissiaux notent 3 554 naissances - 2 674 décès - et 855 mariages. Les hommes se marient en moyenne à 27 ans et les femmes à 26. L'espérance de vie à la naissance est de 30 ans.
L'industrie fait son apparition à Sotteville en 1804 avec la fondation des établissements Bertel, point de départ du développement du textile. En 1843, c'est l'arrivée du chemin de fer qui va donner à Sotteville sa raison de vivre: la construction de la ligne «Paris - Rouen» (il faut 3h30 pour faire le trajet) concentre à Sotteville des installations d'entretien, de réparation et de construction ferroviaire (l'atelier de Quatre-Mares et l'atelier Buddicom, du nom de l'entrepreneur anglais William Buddicom créateur de l'usine construite aux Chartreux et dont la représentation de la locomotive homonyme[31] figure dans l'ancien blason de la ville), et plus tard de triage.
La ville était desservie par l'ancien tramway de Rouen de 1879 jusqu'aux années 1930.Tramway devant l'octroi, vers 1903.
La ville s'étend peu à peu. Le centre-ville (de l'époque) se constitue avec la construction de la mairie (inaugurée le ) juste à côté de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et le marché qui s'installe devant.
Seconde Guerre mondiale: du au , l'aviation allemande puis les Alliés bombardent à 38 reprises la gare de triage[32]. Ces bombardements perturbent le trafic ferroviaire et sèment la mort et la désolation dans la ville. Celui de la nuit du 18 au est le plus terrible. En une nuit, la ville est dévastée et le centre ville a quasiment disparu. Sotteville est libérée le . Le bilan est lourd: 722 morts[33], un tiers de la ville détruit et un tiers endommagé.
Après-guerre, la reconstruction de la ville est confiée à l'architecte-urbaniste Marcel Lods. Il crée la Zone Verte (aujourd'hui espace Marcel-Lods) à l'emplacement de l'ancien hôtel de ville. En piteux état à la fin de la guerre, le château des Marettes est démoli pour laisser place à l'actuel hôtel de ville. Le propriétaire du château, monsieur Petit, avait cédé une partie de ses terres pour la construction du centre hospitalier du Bois-Petit[34]. Le reste du domaine des Marettes deviendra la (nouvelle) place de l'Hôtel-de-Ville (place du Marché), et le bois de la Garenne, infime partie conservée de l'immense domaine boisé des Marettes. La reconstruction a tout simplement déplacé le centre ville du quartier Notre-Dame- de-l'Assomption vers la nouvelle place de l'Hôtel-de-Ville. Elle a aussi permis une restructuration complète de la ville. En 1962, le marché s'installe sur la nouvelle place de l'Hôtel-de-Ville. Point final de la reconstruction, la mairie est inaugurée en 1971. En 2002, le square Roland-Tafforeau (maire de 1947 à 1983) situé au pied des immeubles Garibaldi est inauguré pour rendre hommage à ce «maire de la reconstruction».
La zone industrielle est créée en 1961 entre la gare de triage et la Seine. En 1966, l'île du Jonquay (anciennement île aux Cerises) a été rattachée à la rive gauche pour étendre la zone industrielle. En se prolongeant sur la commune de Saint-Étienne-du-Rouvray, c'est la plus grande zone d'activités économiques de l'agglomération de Rouen.
En 1994, avec l'arrivée du tramway, tous les axes qu'il emprunte sont rénovés et recomposés, avec notamment la création de la station Hôtel de Ville sur le quatrième côté de la place.
Dans les années 2000, la modernisation de la ville se poursuit avec la construction de la bibliothèque municipale et la mise en lumière des monuments.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1986 de la troisième circonscription de la Seine-Maritime.
La commune était membre de la communauté d'agglomération de Rouen (CAR), créée le par transformation du district de l'agglomération rouennaise, qui, lui-même, provenait d'un SIVOM créé en 1965.
Cette communauté d'agglomération fusionné avec d'autres intercommunalités pour former, le , la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA).
Dans le cadre des dispositions de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (Loi MAPAM) du , la CREA est transformée le en Métropole, sous le nom de Métropole Rouen-Normandie dont la commune fait désormais partie.
Tendances politiques et résultats
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Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime a lieu une quadrangulaire remportée par la liste menée par la maire sortante, Luce Pane (PS), qui obtient 2 787 voix (48,42% des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Alexis Vernier (Union de la gauche, 1 582 voix, 27,48%), par Stéphane Delahaye (RN, 843 voix, 14,65%) et par Jean Eastabrook (544 voix, 9,45%), lors d'un scrutin marqué par 70,14% d'abstention[36],[37]
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 9].
En 2019, la commune comptait 29 068 habitants[Note 10], en augmentation de 1,27% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 000
1 806
3 107
3 710
3 912
3 926
3 971
3 993
4 960
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
8 851
8 890
10 630
10 592
11 763
13 092
15 304
16 384
17 192
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
18 535
19 042
21 026
22 614
23 364
24 854
26 657
18 469
25 625
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
33 443
34 495
31 659
30 558
29 544
29 553
30 076
28 679
28 991
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
29 068
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sotteville-lès-Rouen est la quatrième ville de la Seine-Maritime.
Culture locale et patrimoine
Le Trianon Transatlantique est une salle de spectacle de 300 places avec une programmation variée (théâtre, chanson, rock, musiques du monde, etc.).
Le Fonds régional d'art contemporain Normandie Rouen se situe sur la commune.
Viva Cité
Arts de la Rue: Sotteville-lès-Rouen accueille tous les ans à la fin du mois de juin depuis 1990 le festival Viva Cité, un des premiers et plus importants festivals des arts de la rue d'Europe, l'évènement attire plus de 100 000 spectateurs chaque année. La plupart des spectacles sont basés dans le bois de la Garenne, situé derrière la mairie.
L’Atelier 231, devenu Centre National des Arts de la Rue en 2005, a en parallèle pour vocation d’accueillir en résidence des compagnies de théâtre de rue.
École municipale agréée de musique et de danse
Cette école de musique accueille plus de 500 élèves dans 20 disciplines différentes et 6 ensembles musicaux et vocaux[45]. Elle possède un orchestre symphonique, une fanfare, d'harmonie junior et d'harmonie senior. Elle présente notamment un atelier jazz et un atelier salsa. Sa chorale présente essentiellement deux spectacles (celui de Noël et de fin d'année). Plusieurs concerts ont lieu au moment du Téléthon dans l'ensemble de la ville.
L'école de musique répond aussi à certaines demandes de la mairie et d'autres écoles sottevillaises (collège Émile-Zola par exemple), comme participer aux commémorations ou en faisant des concerts dans les maisons de retraite de la ville.
Sports
Article détaillé: Stade sottevillais 76.
Cyclisme: le club local a révélé quelques-uns des plus grands coureurs français, tel Jacques Anquetil.
L'athlétisme est représenté à Sotteville-lès-Rouen, avec par exemple le décathlonien Alain Blondel (ancien champion d’Europe du décathlon en 1994 à Helsinki), ou le coureur de demi-fond Fouad Chouki. La ville a accueilli au stade municipal Jean-Adret les championnats de France d'athlétisme en juillet 2004, quelques semaines seulement avant le début des Jeux olympiques d'Athènes. Elle accueille aussi le Meeting international d'athlétisme de Sotteville-lès-Rouen.
L'hippodrome des Bruyères a fermé ses portes en 2005.
Lieux et monuments
Malgré son statut de «ville martyre» pendant la Seconde Guerre mondiale, dont une grande partie du patrimoine a disparu sous les bombes, il reste à Sotteville quelques éléments du bâti ancien et des monuments antérieurs à la guerre:
3 églises (Notre-Dame-de-l'Assomption, illuminée la nuit, Saint-Vincent-de-Paul et Notre-Dame-de-Lourdes), l'avenue du 14-Juillet et ses platanes,
demeures de style dans le quartier du Jardin des plantes (avenue des Canadiens)
la place de Verdun (maisons en pierre et sculpture au-dessus du porche central représentant, entre autres, l'ancien blason de Sotteville)
le centre hospitalier du Rouvray et son parc.
le bois de la Garenne, situé entre la mairie et le centre hospitalier du Bois-Petit, poumon de Sotteville.
le Trianon Transatlantique, salle de spectacles (400 places) sur l'avenue du 14-Juillet.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Construite pour remplacer l'ancienne église du XIIesiècle devenue trop vétuste. En 1881, le conseil municipal décida que la devise républicaine «Liberté Égalité Fraternité» serait placée sur la façade de l'église. : L'église est gravement endommagée par le 17ebombardement de Sotteville, le clocher, atteint de plein fouet s'est écrasé sur la nef. : Bénédiction des travaux de restauration et des deux nouvelles cloches. Récemment, la municipalité a mis l'église en lumière, soulignant l'intérêt architectural de l'édifice.
Église Notre-Dame-de-Lourdes
C'est dans une ancienne carrière, au milieu de la rue du Madrillet à peine tracée, que sera construite la 2eéglise de Sotteville dans ce quartier qui se peuplait peu à peu. Elle fut bénite le , sans son clocher. Celui-ci fut béni le , en même temps que les trois cloches. À l'arrière de l'église, découvrez la copie de la grotte de Massabielle à Lourdes. Sous l'église, la crypte est consacrée à la mémoire des soldats morts au champ d'honneur lors de la Première Guerre mondiale. Ses vitraux commémoratifs contiennent en médaillons les portraits de soldats morts pour la France[46].
Église Saint-Vincent-de-Paul
Article détaillé: Église Saint-Vincent-de-Paul de Sotteville-lès-Rouen.
Un baraquement qui avait servi de chapelle aux soldats anglais servit de chapelle provisoire. Elle fut bénie le et, le elle fut roulée sur des rails 50 mètres plus loin pour laisser la place à la construction de la nouvelle église. La première pierre fut posée le . Son clocher est édifié en 1935. Comme pour tout le reste de Sotteville, l'église a été gravement endommagée par les bombardements de la nuit du 18 au . Après restauration, elle a rouvert à Noël 1945.
Transports
Article détaillé: Tramway de Rouen.
Rame du tramway de Rouen.
Sotteville-lès-Rouen est desservi par le tramway de Rouen depuis sa mise en service en 1994. La ligne Technopôle traverse la ville du nord au sud avec six stations à une fréquence d'une rame toutes les huit minutes en heure de pointe. Le tramway permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en un quart d'heure et Saint-Étienne-du-Rouvray en quelques minutes.
Sept lignes de bus dont deux à haute fréquence ainsi qu'une ligne de taxibus s'articulent autour de la ligne de tramway et offrent la possibilité de rejoindre des communes voisines non desservies par le tramway telles que Oissel.
Personnalités liées à la commune
Le moine Gontard (XIesiècle), médecin de Guillaume le Conquérant.
Jehan de Sotteville (XIVesiècle), maître des «œuvres de charpenterie» de la ville de Rouen.
Masseot Abaquesne, faïencier mort à Sotteville-lès-Rouen.
Nicolas Barré (1621-1686), religieux du couvent des minimes de Rouen, qui a fondé sa première école à Sotteville où il est venu prêcher une mission en 1662. Jusqu’à sa mort, survenue à Paris en 1686, il s'est préoccupé de développer l'éducation populaire, à une époque où l'instruction était réservée à une élite. Béatifié à Rome le , Nicolas Barré continue à inspirer des milliers d'éducateurs du monde entier et il est devenu le patron de la toute nouvelle paroisse de Sotteville.
Nicolas Colombel (1644-1717), peintre de Moïse défendant les filles de Jethro (1686). Ses principales œuvres sont exposées aux États-Unis, en Inde et en France.
Narcisse Faucon (1857-?), journaliste français né à Sotteville.
Antonin Artaud (1896-1948), écrivain et poète français, est interné à Sotteville en 1937-1938. Un pavillon du Centre Hospitalier du Rouvray porte son nom.
Albert Decaris (1901-1988) peintre (peintre officiel de la Marine), décorateur, graveur. Grand prix de Rome, né à Sotteville-lès-Rouen.
Roger Tolmer (1908-1988), peintre né à Sotteville-lès-Rouen.
Franck Innocent (1912-1983), peintre ayant vécu à Sotteville-lès-Rouen.
Michel King (1930-), peintre né à Sotteville-lès-Rouen.
Michel Grandpierre (1933-2010), homme politique né à Sotteville-lès-Rouen.
Jacques Anquetil (1934-1987), figure marquante du sport cycliste a signé à l'AC Sotteville pour sa première licence amateur.
Jean Jourden (1942-), coureur cycliste licencié dans le club local.
Anny Duperey (1947-), comédienne, qui y a habité.
Suzanne Salmon (1922-2006), romancière, née à Sotteville.
Les armes de la commune de Sotteville-lès-Rouen se blasonnent ainsi: Tranché: au 1er d'azur à la ruche d'or, ouverte de gueules, accompagnée de sept abeilles en vol et ordonnées en orle, au 2e de sinople à la locomotive ancienne «Buddicom» d'or, à la cotice de gueules bordée d'or brochant sur la partition; au chef de gueules chargé d'un léopard d'or[47].
Pour approfondir
Bibliographie
Pierre-Polovic Duchemin, Histoire de Sotteville-lès-Rouen, A. Lestringant, Rouen, 1893; éd. Res Universis, Paris, 1990
Léon Leroy, Daniel Andrieu et Jean-François Glabik, Sotteville, une vie, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1989; 1991 (ISBN2909094006)
Léon Leroy, Daniel Andrieu et Jean-François Glabik, Sotteville, les feuilles mortes, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1990
Léon Leroy, Daniel Andrieu, Jean-François Glabik et Régis Sénécal, Sotteville après la pluie, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1993
Régis Sénécal, Il était une fois la solidarité, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1991
Benoit Eliot (préf.Olivier de Vleeschouwer), En ville, Maison pour Tous de Sotteville, , 58p.
Guy Pessiot, Histoire de l’agglomération rouennaise: la rive gauche, Rouen, éd. du P’tit Normand, , 287p. (ISBN978-2-906258-22-8, OCLC463515558)
Thierry Voisin, Viva Cité 20 ans, Bonsecours, Point de vues et Ville de Sotteville-lès-Rouen, , 208p. (ISBN978-2-915548-36-5)
Paul Le Trévier et Daniel Rose, Ce qui s'est vraiment passé le 19 avril 1944: le martyre de Sotteville, Rouen et la région, Saint-Germain-en-Laye, Comever, , 160p. (ISBN978-2-9522138-0-6, OCLC491919954)
Paul Le Trévier, 17 août 1942: Objectif Rouen, Comever, 176p.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8eannée, n°3, 1958. Page 167.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150)
Pascale Bertrand, «Municipales 2020. À Sotteville-lès-Rouen, Luce Pane s’impose en «patronne»: Avec encore quatre listes en lice pour ce second tour, la maire sortante, en «patronne», conserve son fauteuil et surtout renforce considérablement son score de 2014», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
«Eugène, Jules Tilloy», sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
Manuel Sanson, «Sotteville-lès-Rouen: Bourguignon-Pane, le putsch parfait?», L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
«Municipales. À Sotteville-lès-Rouen, le PS ne soutient plus le maire sortant: Pierre Bourguignon, le maire PS de Sotteville-lès-Rouen, aura 72 ans en 2014. Il brigue un cinquième mandat, dans un contexte tendu, car le Parti Socialiste ne mise pas sur lui…», 76 Actu, (lire en ligne, consulté le ).
Richard Plumet, «Municipales à Sotteville-lès-Rouen: Luce Pane l'emporte sur Pierre Bourguignon: La candidate officielle du PS affrontait au second tour le maire sortant, exclu du Parti Socialiste», France 3 Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
«Liste des maires»[PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
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