Le Grand-Quevilly, dit usuellement Grand-Quevilly, est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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1: carte dynamique; 2. carte OpenStreetMap; 3: carte topographique
Le Grand-Quevilly est située en Normandie dans le département de Seine-Maritime. Voisine de Rouen, elle est la 6eville du département avec 25 698 habitants et 4e commune de l'agglomération rouennaise derrière Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray. Le Grand-Quevilly s'étend sur 11,11 km2. Ses communes voisines sont Petit-Couronne, Saint-Étienne-du-Rouvray, Le Petit-Quevilly et Rouen. Elle se situe sur la rive gauche d'un méandre de la Seine[2]. L'altitude sur la commune varie entre 5 m et 67,50 m.
Grâce aux animations qu’elle propose, ses espaces de verdure et ses commerces, la ville du Grand-Quevilly est vivante et agréable. Elle fait partie des villes de France contenant le plus de logements sociaux. En effet, le pourcentage de logements sociaux de la ville est actuellement de 67%[3].
Le Grand-Quevilly est desservie par le «métro» de Rouen (tramway) depuis son inauguration en 1994. La ligne Georges-Braque traverse la ville du nord au sud avec 5 stations, à une fréquence d'une rame toutes les 6 minutes en heure de pointe. Le tramway permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en une vingtaine de minutes (correspondances avec les principales lignes de l'agglomération) et Le Petit-Quevilly en quelques minutes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rouen - Jardin», sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[11] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 11 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[15] à 10,5°C pour 1981-2010[16], puis à 11°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Le Grand-Quevilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[21] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22],[23].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (45,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,4%), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,4%), forêts (3,9%), zones agricoles hétérogènes (3,6%), eaux continentales[Note 8] (3,6%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chevillei vers 1027; Cavilleium (en latin médiéval) au début du XIIesiècle[28]. Puis Quevilly le Grand à la fin du XIVesiècle[réf.nécessaire].
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum[28], suffixe d'origine gauloise marquant la localisation ou la propriété. Généralement, il a abouti à la terminaison -(a)y ou -(e)y dans la plupart des régions de Normandie, comme dans la région parisienne, en Picardie et les régions du centre nord de la France.
Le premier élément Quevil(l)- représente sans doute un anthroponyme selon le cas général[28]. François de Beaurepaire propose deux noms de personnes différents, soit le nom d'homme gaulois Cabillus (mentionné dans une inscription de Lyon, CIL XIII, 382), soit le nom de personne latin Capellus[28] (porté par un autochtone). D'où le sens global de «domaine rural, propriété de Cabillus ou Capellus».
Un début de palatalisation a affecté la voyelle initiale /a/ > /e/ suivi d'une régression, ainsi Quevilly conserve le [k-] initial (graphié qu-) caractéristique du normand septentrional et du picard au nord de la ligne Joret.
Le même nom d'homme se rencontre dans Quevillon (Seine-Maritime) et Cavillon (Somme), suivi du suffixe -o / -on(em). Homonymie avec les Chevilly et Chevillé (Sarthe, CaviliacoIXesiècle) du Centre et de l'Ouest de la France.
Les toponymes en -acum ne prennent jamais l'article puisque ce ne sont pas des formations médiévales, mais gauloises ou gallo-romanes. En effet, l'article défini le / la, issu du latinille / illa, n'a été utilisé pour créer des toponymes qu'à partir du IXesiècle en Normandie[29], alors que Quevilly est une formation toponymique antérieure au Vesiècle. Aussi l'usage conforte-t-il cette règle, puisqu'on dit souvent Grand-Quevilly et Petit-Quevilly au lieu de Le Grand-Quevilly et Le Petit-Quevilly, formes officielles récentes. En outre, les communes contiguës de Grand-Couronne et de Petit-Couronne issues également d'une scission médiévale de la même époque (vers le XIIesiècle) ne prennent pas l'article[28].
Histoire
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1154: Le Grand-Quevilly est acquis par le seigneur Charles de Becdelièvre, alors maître du grenier à sel de Rouen.
1195: Donation aux Hospices de Rouen du domaine du Grand Aulnay (en bordure de la Seine) au sud de la commune par Richard Cœur de Lion.
1554: Acquisition du fief du Grand Quevilly par un seigneur, Charles De Becdelièvre, sieur de Sazilly (près de Chinon), maître du grenier à sel de Rouen.
1599: Transfert sur le territoire du Grand-Quevilly du prêche établi quelques mois plus tôt à Dieppedalle le , conséquence locale de l’édit de Nantes de 1598. Le Grand Temple des Réformés est édifié.
1793: La vie communale s'organise autour d'un conseil général communal bientôt transformé en conseil de la commune révolutionnaire du Grand-Quevilly. En 1794, une équipe est choisie pour le destin de la commune. Elle est dirigée par André Boutigny, qui prendra en 1800 le titre de «maire provisoire», avant l'arrivée de Germain Delamare, premier maire de la commune et qui le resta jusqu'en 1814.
Fin XVIIIesiècle: Construction du château du Grand-Quevilly par le marquis Pierre-Jacques-Louis de Becdelièvre (1718-1771). Il fut couramment appelé le château de Montmorency, du nom de Anne Louis Christian de Montmorency ( - Neuilly † 25 décembre 1844 - Munich), comte de Tancarville, 8e prince de Robech (1812), marquis de Seignelay, marié, le 4 septembre 1797 à Henriette de Becdeliévre de Cany ( - Paris † 15 mars 1833), fille d'Anne Louis Roger de Becdelièvre ( † 26 juin 1789), marquis de Quevilly, seigneur de Cany, dit le «marquis de Cany», lieutenant-général des armées du Roi, chevalier de Saint-Louis. Sa bibliothèque et certains meubles furent vendus aux enchères en 1941.
1870: Les Prussiens envahissent la commune. Des soldats sont prisonniers dans le château du Grand-Quevilly, où était installé un quartier général prussien.
De 1882 à 1899: Des progrès ont lieu: des plaques indicatives de rues et de maisons sont installées; une école pour garçons est construite; création d'un boulevard de l'industrie et, en 1894, d'un chantier naval.
1886: Création du boulevard de l'Industrie au long duquel vont pousser les usines. Le bourg du Grand-Quevilly compte alors 2 000 habitants.
1893: Implantation, à la limite nord de la commune du Grand-Quevilly, des Ateliers et Chantiers Laporte et Cie[30] dont l'un des plus célèbres bateaux construits est le pétrolier baptisé Quevilly.
1899: Installation de la filature Dieusy et ouverture de la première poste locale.
1914: Plusieurs camps de militaires britanniques s'installent dans la commune. Une nécropole nationale en perpétue le souvenir.
1919: Déjà amorcée avant-guerre, l'industrialisation se poursuit au bord de la Seine surtout grâce à l'installation de la Centrale Électrique qui fonctionne au charbon pour fournir l'énergie aux usines. La population qui avoisine les 2 500 habitants, passe à 10 000 à la veille de la guerre 39-45.
1935: Les élections municipales ont lieu. La liste du «progrès social» conduite par le docteur Prat et Tony Larue arrive en tête. Un programme de réalisations voit la construction de deux écoles maternelles, d'un établissement de bains-douches, d'une école de garçons, d'un foyer communal doté d'une salle de spectacle et d'une nouvelle mairie.
1939 à 1944: Pendant la Seconde Guerre mondiale, les immigrés partent, les usines sont alors désorganisées, mais des militaires donnent la main-d'œuvre. En 1941, le maire Tony Larue est destitué de ses fonctions et est remplacé. La ville est la cible de plusieurs bombardements. 76 résistants sont condamnés à mort sur le stand de tir des Bruyères, réquisitionné par l'armée allemande. En 1944, la ville est libérée.
1944: Libération de la ville le . La ville se dote d'un nouveau bureau de poste au Bourg et d'un bureau annexe. Un marché couvert, un groupe postscolaire, de nouveaux établissements scolaires, une bibliothèque populaire publique et gratuite en 1951 sont créés.
1945: Louis Jouvin, résistant et déporté, devient maire du Grand-Quevilly.
1947: Tony Larue est réélu au poste de maire jusqu'en 1995.
1953 à 1977: construction de pavillons, de centres commerciaux (Centre Sud 3), de la zone à urbaniser en priorité et inauguration de l'hôtel de ville en 1974.
1961: la nouvelle ville se construit. Constitution d'une zone à urbaniser en priorité (ZUP). La ville procède à l'acquisition de la forêt du Chêne-à-Leu. Suivent dans les années 1970, les ZAC (Zones d'aménagement concerté) des Provinces à vocation d'habitation et du Grand Launay à vocation économique, le centre commercial et artisanal du Bois Cany et la rénovation du Bourg.
1974: l'hôtel de ville, dont la construction a été confiée à l'architecte Henri Tougard, est inauguré.
1977: Tony Larue fait appel à Laurent Fabius (alors directeur de cabinet de François Mitterrand) pour achever la construction de la ville. Depuis sont apparus une école de musique, une bibliothèque, un théâtre (théâtre Charles-Dullin) et une crèche.
1978: création des Espaces Seniors qui permettent un accueil des ainés pour des animations et des sorties.
1986: François Mitterrand, alors président de la République, est accueilli par Laurent Fabius. Fermeture des Chantiers de Normandie.
1995: mort de Tony Larue, fin du mandat. Marc Massion est élu sénateur et Laurent Fabius devient maire du Grand-Quevilly. La politique municipale (logement, développement économique, solidarité et loisirs) s'accompagne d'une stabilité, voire de la baisse des impôts communaux.
1996: Lancement du dispositif du Relais Partenaire Jeunes qui permet aux familles quevillaises de bénéficier d'une aide pour financer tout ou partie de l'inscription à une activité extrascolaire des jeunes de 6 à 19 ans.
1996 à 2006: De nombreuses modifications voient le jour, Gaz de France s'installe, des places sont modernisées; le parc des Provinces est créé (il fut récompensé aux Marianne d'Or). La Sud III (voie reliant Le Grand-Quevilly à Rouen) est créée, la bibliothèque devient médiathèque et est rénovée. 1999, le tout nouveau Multiplex (Gaumont Grand-Quevilly) ouvre ses portes au centre commercial du Bois Cany, il a une capacité de 3 862 sièges pour un total de seize écrans dont un IMAX (environ 22 mètres de base). En 2001, ouverture du Zénith de Rouen et Marc Massion devient maire.
1997: Création du parc des Provinces, une réalisation récompensée par la Marianne d'or des communes, plus haute distinction française pour les réalisations locales.
1998: Le parc des Provinces devient le théâtre du festival musical de plein air gratuit; Un printemps au Parc. Cette même année, la bibliothèque prend un nouveau visage et devient multimédiathèque. Toutes les écoles de la ville sont équipées d'une salle multimédia et la ville participe également à l'équipement du lycée et des trois collèges. Le dispositif des Espaces Seniors se complète par un service de restauration.
1999: La Maison des Arts ouvre ses portes, les travaux de construction de l'Espace jeunesse commencent et le Contrat Municipal Étudiant est lancé afin d'aider financièrement les étudiants dans la poursuite de leurs études.
2000: Marc Massion est élu maire de la Ville et Laurent Fabius prend la place de premier adjoint à la suite de sa nomination au gouvernement.
2001: Marc Massion est réélu dès le premier tour avec 82% des voix. L'Espace jeunesse est inauguré.
2003: L'ensemble des écoles maternelles est informatisé.
2004: Lancement du dispositif 1 élève / 1 ordi qui permet à chaque élève de CE2, CM1 et CM2 des écoles quevillaises de disposer gratuitement d'un ordinateur à son domicile, équipé de tous les logiciels éducatifs utilisés à l'école et choisis par les enseignants.
2005: La crèche est agrandie pour devenir l'Ile aux Enfants.
Le jeudi : Le château d'eau, qui était un emblème de la Ville, est détruit.
2008: Marc Massion est réélu au poste de maire.
2008: En lieu et place du château d'eau, une roseraie est réalisée. Elle mesure six hectares et contient près de deux-cents espèces de roses, la Ville inaugure la Roseraie à quelques pas de l'hôtel de ville. Elle compte plus de 280 variétés de roses, avec plus de 16 000 plants.
2009: Les chantiers urbains des quartiers Matisse et Kennedy commencent.
2010: La Ville participe au festival Normandie impressionniste avec une exposition présentée à la Maison des Arts. Les premiers arbres de la spirale du temps sont plantés par des écoliers dans le Bois Matisse.
2012 à 2019: De nombreux travaux urbains voient le jour comme ceux du Père Jules, du quartier Kennedy et du Bois Matisse. Plusieurs projets solidaires naissent, c'est le cas du dispositif Encore+Ensemble ou Rendez-vous en terres jumelles qui permet aux jeunes quevillais de partir en voyage dans l'une des villes jumelées au Grand-Quevilly.
2020: La liste «Grand-Quevilly, j'y tiens» de Nicolas Rouly obtient 80% des suffrages au premier tour de l'élection municipale. Nicolas Rouly est élu maire le .
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Seine-Maritime.
Expert-comptable et expert judiciaire à la cour d’appel Conseiller général de Grand-Couronne (1946 → 1951 et 1964 → 1982). Député de la Seine-Maritime (2ecirc.) (1956 → 1977), Sénateur de la Seine-Maritime (1977 → 1995) Président du conseil général de la Seine-Maritime (1945 → 1951) Président du conseil régional de Haute-Normandie (1975 → 1977)
Conseiller d'État. Député de la Seine-Maritime (1978 → 2016), Ancien Premier ministre (1984 → 1986) Président de la Communauté de l'agglomération rouennaise (2008 → 2009) Président de la CREA (2010 → 2012)
La Ville organise différents projets autour du jumelage:
La fête des 5 villes qui a lieu chaque année pendant les Bakayades,
Le projet Rendez-vous en terres jumelles qui a permis a 10 jeunes de découvrir les 5 villes jumelées au Grand-Quevilly,
Le jeu connecté des 7 familles Enfants de terres jumelles[38] distribué dans les écoles en ,
Les échanges interculturels entre jeunes Quevillais.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 9]
En 2019, la commune comptait 25 963 habitants[Note 10], en augmentation de 3,99% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 241
1 235
1 278
1 460
1 578
1 440
1 585
1 598
1 555
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 557
1 548
1 519
1 613
1 618
1 731
1 813
1 773
2 132
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 048
2 209
2 458
4 120
6 264
7 683
8 942
9 857
13 565
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
18 727
25 611
31 963
31 650
27 658
26 679
26 226
24 637
25 897
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
25 963
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Établissements scolaires
Crèche l'Île aux Enfants
Crèche Delacroix (bâtiment écologique, inauguré en )
École maternelle Césaire-Levillain
École maternelle Anne-Frank
École maternelle Jean-Cavaillès
École maternelle Jean-Moulin
École maternelle Charles-Calmette
École maternelle Charles-Perrault
École maternelle Louis-Pasteur
École maternelle Jean-Zay
École élémentaire Césaire-Levillain
École élémentaire Jean-Moulin
École élémentaire Jean-Cavaillès
École élémentaire Maryse-Bastié
École élémentaire Roger-Salengro
École élémentaire Henri-Ribière
École élémentaire Jean-Jaurès
Collège Jean-Texcier
Collège Claude-Bernard
Collège Édouard-Branly
Lycée Val-de-Seine (général, technologique et professionnel; BTS; Prépa.).
Sports
Équipe de tennis de table nommé l'ALCL Grand-Quevilly. La section féminine du club évolue en Pro A depuis 2005 et a réussi l'exploit de remporter le titre de champion de France en 2007 face aux montpelliérains.
Piscine municipale (3 bassins) rénovée en 2007, la ville possède également un club de natation sportive et synchronisée, l'Espadon de Grand-Quevilly (E.G.Q.), qui organise chaque année La nuit de l'eau.
Judo-club, où se pratiquent le judo, la musculation et le fitness.
Manifestations culturelles et festivités
Jenifer sur la scène des Bakayades, le 22 juin 2019.
Chaque année en juin ont lieu Les Bakayades qui se déroulent au parc des Provinces. C'est une série de concerts et de cinéma en plein air les week-ends.
Héraldique
Les armes du Grand-Quevilly se blasonnent ainsi:
De gueules à la fasce cousue de sable chargée d'une coquille accostée de deux croisettes tréflées au pied fiché, le tout d'argent, accompagnée en chef d'un léopard d'or, et en pointe d'une cheville aussi d'or.
Armes de la famille de Becdelièvre: De sable à deux croix de calvaire, treflées et fichées d'argent, accompagnées en pointe d'une coquille du même.
Le léopard signifie l'appartenance à la Normandie puisqu'il est issu des armes de la Normandie. La fasce est aux armes de la famille de Becdelièvre.
Culture locale et patrimoine
Avenue des Provinces.
Vue d'un immeuble sur la Roseraie.
Les pics et un immeuble du quartier Kennedy
Avenue René-Coty.
Le bois Matisse.
Lieux et monuments
La Roseraie
La Grange du Grand Aulnay: La grange du Grand Aulnay fut bâtie sur un domaine en bord de Seine qui, comme son nom l'indique, était une aulnaie, terrain couvert d'aulnes ou vernes, généralement marécageux. Une aumône bien pauvre offerte en 1195 aux Hospices de Rouen par Richard Cœur de Lion. Seul le courage des religieux put faire fructifier ces terres. On y fit la culture de légumes, d'arbres fruitiers et même de vignes. Le domaine servit également à héberger les malades trop nombreux qui envahissaient les hospices de Rouen lors des famines, des guerres, des épidémies redoutables de choléra, de peste ou de lèpre. C'est ainsi que dans ce domaine fut construite une magnifique grange à la charpente si solide qu'elle résiste du XIIIesiècle à nos jours. C'est le développement du port qui la condamne en 1971 et la ville de Grand Quevilly en fait alors l'acquisition. Ce trésor est démonté puis transporté à l'orée de la forêt du Chêne à Leu. En 1974, la grange du Grand Aulnay devient une salle de réception que les Quevillais peuvent louer pour leurs célébrations. Elle est adaptée pour vos événements tels que: séminaires, mariages, expositions…
Cimetière militaire: Le cimetière militaire britannique, ou cimetière Saint-Sever, situé à quelques mètres de Rouen et du stade Robert-Diochon, a été créé pendant la Première Guerre mondiale. 1 343 soldats de l'Empire britannique y sont enterrés. Entretenu par le ministère britannique des armées, il s'étend sur les communes du Petit-Quevilly et du Grand-Quevilly. Le , la reine Élisabeth II s'est rendue sur place pour rendre un hommage aux soldats britanniques.
Le stand des Fusillés
Église paroissiale Saint-Pierre
Église Sainte-Bernadette, 58 rue Abbé-Lemire (1962). Architecte: Caron; sculpteur-plasticien: Pierre Szekely; peintres-verriers: Odette Ducarre et Vera Székely. L'église a été démolie en 2014, mais les objets de culte et les vitraux ont été transférés à l'église Sainte-Lucie.
Centre culturel Marx-Dormoy (ancien hôtel de ville) (1937)
Maison pour contremaîtres et directeur due à Auguste Perret sur le site des Chantiers de Normandie (1922)
Parc des Provinces (1997, récompensé aux Marianne d'Or
La Roseraie et ses roses fleurissantes.
Grange du Grand-Aulnay.
Cimetière militaire.
Stand des Fusillés.
Église Saint-Pierre.
Maison pour contremaîtres Inscrite MH(1996)
Le parc des Provinces.
Parc des expositions de Rouen.
Zénith de Rouen, salle de concert (2001).
Gaumont Grand-Quevilly, multiplexe (1999).
Théâtre Charles-Dullin.
Médiathèque François-Mitterrand.
Maison des arts du Grand-Quevilly.
Zénith.
Cinéma Gaumont.
Théâtre Dullin.
Médiathèque.
Maison des arts.
Personnalités liées à la commune
Guillaume Bachelay, ancien député de la Seine-Maritime, fidèle au Parti socialiste
Marc Massion, maire du Grand-Quevilly jusqu'en 2020, ancien député puis sénateur
Édouard Philippe, homme politique, ancien élève du collège Jean-Texcier.
Philippe Torreton, acteur et homme politique, ancien élève du collège Édouard-Branly.
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Charles Défosse, Esquisse historique sur les deux communes de Quevilly, près Rouen, Rouen, , 24p. (OCLC457496070)
Martine Bekaert-Couvaud et Anne Moyon (préf.Marc Massion et Laurent Fabius), Grand-Quevilly: 1000 ans d'histoire, Luneray, Bertout, , 119p. (ISBN2-86743-403-3)
Guy Pessiot, Histoire de l’agglomération rouennaise: la rive gauche, Rouen, éd. du P’tit Normand, , 287p. (ISBN978-2-906258-22-8, OCLC463515558)
Grand-Quevilly, PTC, coll.«Guides de ville», , 86p. (ISBN978-2-35038-010-0)
Michel Croguennec, 1893-1987, Les Chantiers de Normandie, Rouen/Darnetal, Petit à petit, , 261p. (ISBN978-2-84949-136-2)
Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine: Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, , 264p., broché (ISBN978-2-910316-33-4 et 2-910316-33-5)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150), p.87.
«La nouvelle vie de Laurent Fabius. De la mairie du Grand-Quevilly au Conseil constitutionnel: S'il achève son mandat de neuf ans au Conseil constitutionnel, Laurent Fabius quittera ses fonctions à 78 ans. Retour sur le long parcours d'un surdoué de la politique», 76 actu, (lire en ligne, consulté le )«À 31 ans, Laurent Fabius devient adjoint au maire de Grand-Quevilly. L’année suivante, il est député de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime et tisse progressivement son large réseau dans le département. Ministre du Budget en 1981, il passe ensuite à l’Industrie et à la recherche avant de devenir, à 37 ans, «le plus jeune Premier ministre de la République». À Matignon, il est mis en cause puis relaxé dans l’affaire du sang contaminé».
«Municipales à Grand-Quevilly: le maire sortant Marc Massion raccroche après vingt ans de mandat: Arrivé dans l'équipe municipale en 1977, élu maire de Grand-Quevilly en 2000, Marc Massion ne se présentera pas aux élections municipales du mois de mars. Il fait le bilan de ses 20 ans de mandats sur France Bleu Normandie», France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), (lire en ligne, consulté le ).
Pascale Bertrand, «Nicolas Rouly candidat «naturel» à la mairie du Grand-Quevilly: Ancien président du Département et adjoint aux finances de Marc Massion, Nicolas Rouly est le candidat de la gauche en 2020», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Voilà une commune où l’héritage politique se porte en bandoulière comme l’écharpe de maire, dans un mélange de fierté et de responsabilité; celle de succéder ici à l’emblématique Tony Larue, au «commandeur» Laurent Fabius et aujourd’hui à Marc Massion, le pilier depuis vingt ans de ce bastion socialiste qui, à 84 ans, a décidé de passer le relais. Il présidera cependant le comité de soutien de Nicolas Rouly, successeur tout désigné».
Delphine Letainturier, «Municipales au Grand-Quevilly: Nicolas Rouly élu maire et les élus RN installés dans l’opposition: Le conseil municipal s’est réuni jeudi pour élire le maire et les adjoints. Les élus RN ont aussi marqué leur entrée», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
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