Serain est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Serain | |
Mairie - école. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Vermandois |
Maire Mandat |
Claude Ceruso 2020-2026 |
Code postal | 02110 |
Code commune | 02709 |
Démographie | |
Gentilé | Serainois(es) |
Population municipale |
407 hab. (2019 ![]() |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 01′ 43″ nord, 3° 22′ 00″ est |
Altitude | Min. 114 m Max. 152 m |
Superficie | 6,65 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bohain-en-Vermandois |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Petit village situé dans la plaine de Picardie.
Malincourt | Elincourt | |
Villers-Outréaux | ![]() |
Prémont |
Beaurevoir | Prémont |
Serain est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,1 %), prairies (13,7 %), zones urbanisées (6,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
![]() (vers 1750). |
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois au XIe siècle sous le nom de Serenes, Serana, Serayno, Serain-en-Cambrésis en 1750, puis l'orthographe actuelle au XVIIIe siècle sur la Carte de Cassini
[8].
Carte de Cassini
Sur la Carte de Cassini ci-contre, datant du XVIIIe siècle, Serain est une paroisse située sur le chemin empierré partant de Prémont et conduisant à Cambrai.
Les Fermes de La Petite Folie et La Grande Folie existent encore de nos jours.
Un moulin à vent en bois était situé au nord du village.
Première Guerre mondiale
Après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest.[9] Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'en octobre 1918. Pendant toute cette période Serain restera loin des combats, le front se situant à une quarantaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne puis le long de la ligne Hindenburg à partir de mars 1917. Le village servira de base arrière pour l'armée allemande.
Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En septembre 1918, l'offensive des Alliés sur la ligne Hindenburg porte ses fruits, les Allemands cèdent du terrain peu à peu. Après la sanglante bataille de Montbrehain remportée par l'armée australienne, ce sont les Britanniques et les Américains qui ont continué la lutte contre les Allemands. Serain fut libérée le 8 octobre 1918 après de durs combats par la 66e division britannique. Les corps de 110 soldats reposent dans le cimetière militaire situé route de Cambrai[10]. Serain subira quelques dégâts, mais beaucoup moins que les villages voisins Brancourt-le-Grand et Montbrehain[11].
Peu à peu, les habitants évacués sont revenus, mais la population de 925 en 1911 n'était plus que de 722 en 1921.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le 19 avril 1921[12].
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 31 soldats serainois morts pour la France au cours de cette guerre ainsi que
ceux de 9 civils[13].
La commune de Serain est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bellicourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Bohain-en-Vermandois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1877 | après 1879 | Decaux[17] | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2014 | Désiré Maillard[18] | ||
mars 2014[19] | juillet 2020 | Roseline Mudrakowska | SE | Retraitée |
juillet 2020[20] | En cours (au 13 juillet 2020) |
Claude Ceruso |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 407 habitants[Note 2], en diminution de 0,25 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
602 | 678 | 616 | 746 | 931 | 957 | 978 | 1 025 | 1 091 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 158 | 1 200 | 1 200 | 1 231 | 1 231 | 1 191 | 1 182 | 1 148 | 1 070 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 067 | 945 | 925 | 722 | 697 | 645 | 600 | 541 | 619 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
612 | 534 | 501 | 459 | 404 | 420 | 394 | 390 | 405 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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405 | 407 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'argent au sautoir de gueules cantonné de quatre lionceaux de sable[26]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |