Limitrophe du département de la Corrèze et située à l'extrême nord-est du département de la Dordogne, la commune de Salagnac est arrosée au sud par un ruisseau sans nom, principal affluent du Dalon et qui alimente l'étang de Born[1]. La partie occidentale du territoire communal se trouve en forêt domaniale de Born.
Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de roches métamorphiques paléozoïques, et au sud-est de grès et d'argile permiens[2].
Le bourg de Salagnac, à l'intersection des routes départementales (RD) 5 et 72E3, se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-est de Hautefort et dix kilomètres au sud-est de Lanouaille.
Le territoire communal est également desservi par les RD 5E3, 5E5 et 72E2.
Communes limitrophes
Carte de Salagnac et des communes avoisinantes.
Salagnac est limitrophe de quatre autres communes dont une dans le département de la Corrèze. Au sud-est, son territoire est distant d'environ 250 mètres de celui de la commune corrézienne de Segonzac.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Salagnac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée iρ1, se compose de porphyroïde roses à flammes de Génis: méta-ignimbrites dérivées de rhyolites ignimbritiques et potassiques (Cambrien-Ordovicien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no760 - Juillac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].
Carte géologique de Salagnac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
r1e :
Conglomérats indifférenciés (Autunien)
r1a :
Grès de Grand Roche ou grès rouges inférieurs: grès rouges, parfois bariolés, parfois blanchâtre et plus ou moins conglomératiques (Autunien inf.)
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
δθ :
UG - Gabbro de Génis: ensemble de massifs métriques à hectométriques de métagabbros constitués d'une roche à gros grain à pyroxène et plagioclase saussuritisé (groupe de Génis, Dévonien)
02λ :
UG - Arkoses du moulin de Guimalet p.p.: méta-arkoses, arkoses à feldspaths sodi-potassiques (groupe de Génis, Dévonien)
δK :
UG - Complexe magmato-sédimentaire de Génis: ortho-prasinites et métadolérites (groupe de Génis, Dévonien)
Stf :
UG - Complexe magmato-sédimentaire de Génis: tufs schisteux albitiques (groupe de Génis, Dévonien)
dS1 :
UG - Schistes de Génis p.p.: séricitoschistes à chlorite (groupe de Génis, Dévonien)
jasχ :
UG - Complexe magmato-sédimentaire de Génis: microquartzite rouge à texture jaspeuse résiduelle en petits corps au sein du complexe magmato-sédimentaire de Génis (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
S1ρ :
UG: Tufs schisteux rhyolitiques et séricitoschistes dérivés de rhyolites ignimbritiques et potassiques (groupe de Génis, Cambrien-Ordovicien)
iρ1G :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - porphyroïde gris de Génis: méta-ignimbrites (Cambrien-Ordovicien)
iρ1 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - porphyroïde roses à fiammes de Génis: méta-ignimbrites dérivées de rhyolites ignimbritiques et potassiques (Cambrien-Ordovicien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 176 mètres à l'extrême sud-ouest, là où un affluent du Dalon quitte la commune et sert de limite entre celles de Génis et Sainte-Trie, et 354 mètres à l'extrême nord-est, en forêt de Born, en limite des communes de Saint-Mesmin et Juillac[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,08 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,34 km2[5].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par divers petits cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique de 13,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le cours d'eau principal, affluent du Dalon et sous-affluent de l'Auvézère, n'a pas de nom[16]. Il arrose le sud de la commune sur cinq kilomètres, dont un kilomètre et demi marque la limite territoriale en deux tronçons, face à Sainte-Trie. Il forme l'étang de Born, une retenue d'environ dix-sept hectares située en intégralité sur le territoire communal, même si la rive sud-est fait partie de la commune de Sainte-Trie.
L'étang de Born.
Réseaux hydrographique et routier de Salagnac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lubersac», sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988[25] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,5°C et la hauteur de précipitations de 1 152,5 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 31 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[29], à 12,7°C pour 1981-2010[30], puis à 13,0°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Salagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].
La commune est en outre hors attraction des villes[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (40,4%), prairies (31,8%), zones agricoles hétérogènes (16,1%), zones urbanisées (6,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7%), eaux continentales[Note 8] (2,7%)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Salagnac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Risques naturels
Salagnac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Salagnac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 18% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Salagnac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1219 sous la forme «Salanac»[47].
Le nom de la commune correspond au nom d'un personnage gallo-romanSalanus auquel est ajouté le suffixe -acum indiquant le «domaine de Salanus»[47].
En occitan, la commune porte le nom de Salanhac[48].
Histoire
La cité de Clairvivre vue depuis le puy de Raffaillac.Le bâtiment principal de la cité de Clairvivre.
Le village de Salagnac a été donné à l'abbaye de Dalon au début du XIIIesiècle[47].
Lors de la création des départements français en 1790, la commune de Salagnac a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793 à la Dordogne[47], avec neuf autres communes.
Après la Première Guerre mondiale, vient la nécessité de lutter activement contre le grand mal de l'époque qu'est la tuberculose et aussi d'aider à la réinsertion socio-professionnelle des soldats gazés durant le conflit.
La Fédération nationale des blessés du poumon et chirurgicaux (FNBPC), à l'instigation de son secrétaire général Albert Delsuc, souhaite la création d'une cité sanitaire unique en son genre, devant correspondre aux critères de la cité-jardin, et permettant aux pensionnaires de mener une vie familiale et professionnelle tout en étant soignés. Une subvention de 60 millions de francs est votée à l'unanimité par le Parlement pour parfaire le projet.
La «cité Clairvivre» sort de terre entre 1931 et 1933, sur les plans de l'architecte Pierre Forestier.
C'est une petite ville totalement autonome, organisée de part et d'autre d'une avenue principale et possédant notamment: un bâtiment de 200 chambres (réservé à l'accueil des tuberculeux célibataires et des visiteurs), 175 pavillons (soit 340 logements destinés aux malades et à leur famille), un hôpital (avec dispensaire et service social), une centrale d'épuration, un système d'adduction d'eau, une centrale électrique, des commerces, des grands magasins, des écoles, une ferme et des cultures.
La gestion de la cité est confiée à la société «La maison des blessés du poumon» (SMBP) dont l'administrateur était Albert Delsuc lui-même.
Avec la disparition progressive des soldats gazés lors de la guerre de 1914-1918, la cité se transforme progressivement en un sanatorium classique.
À partir de 1937, elle accueille, tout en continuant à fonctionner, de nombreux réfugiés tels que des blessés de la Guerre d'Espagne.
Puis en 1939 et 1940, les hospices civils de Strasbourg investissent les lieux, accompagnés de réfugiés alsaciens et lorrains. Ceux-ci quittent Clairvivre au début de l'année 1945[49].
À partir de 1966, la SMBP crée un Centre d’aide par le travail (CAT) destiné à accueillir des personnes handicapées adultes. Celui-ci s'agrandit progressivement au détriment du sanatorium (qui ferme définitivement ses portes en ), pour accueillir des personnes handicapées physiques de toute nature.
À la suite d'importantes difficultés financières, la SMBP doit abandonner la gestion de Clairvivre à l'Établissement public départemental constitué le .
Article détaillé: Cité-sanitaire de Clairvivre.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Salagnac a, dès 1790, fait partie du département de la Corrèze.
En 1793, elle est rattachée au canton de Génis qui dépend du district d'Excideuil dans le département de la Dordogne. En 1801, le canton de Génis est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton d'Excideuil dépendant de l'arrondissement de Périgueux[50].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[51]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère.
En 2017, Salagnac est rattachée à l'arrondissement de Nontron[52],[53].
Intercommunalité
En 2006, Salagnac rejoint la communauté de communes de Juillac-Loyre-Auvézère, intercommunalité du département de la Corrèze. Elle la quitte le pour rejoindre la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord[54]. Celle-ci est dissoute le et ses communes —hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux— sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Salagnac se nomment les Salagnacois[61].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[63].
En 2019, la commune comptait 729 habitants[Note 10], en diminution de 12,17% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
210
218
214
264
284
304
319
323
283
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
322
329
327
310
300
326
359
330
317
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
321
303
259
248
227
668
1 182
1 228
918
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
826
1 122
833
812
785
919
929
873
808
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
729
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 474 personnes, soit 59,3% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (79) a presque triplé par rapport à 2010 (27) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,7%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-six établissements[66], dont onze au niveau des commerces, transports ou services, onze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, un dans la construction, et un dans l'industrie[67].
Entreprises
Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «LRB montage» (travaux de montage de structures métalliques), implantée à Salagnac, se classe en 34epositionquant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 476 k€[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin[69] a d'abord appartenu à l'abbaye de Tourtoirac avant d'être cédée à l'abbaye de Dalon en 1219[70]. En 1463, elle est affranchie et dépend de l'évêché de Limoges[70]. L'église actuelle, édifiée en grès[70], a été reconstruite au XIXesiècle[47]; elle comporte un clocher-mur à une seule baie campanaire, une nef unique et un chevet plat[70].
La cité de Clairvivre est labellisée patrimoine architectural du XXesiècle depuis 2011[71].
Le château de Born, ou château de Bellegarde, où serait né au XIIesiècle le troubadour Bertran de Born, existait encore au XVIIIesiècle mais il n'en restait plus rien en 1974[72].
Le château de la Renaudie, ou de las Reynaudias, date du XVIIesiècle[73].
L'église Saint-Martin.
Son portail.
Le monument aux morts.
Le centre de rééducation professionnelle de Clairvivre.
Patrimoine naturel
L'étang de Born en forêt domaniale de Born.
À l'est, la forêt domaniale de Born, une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 remarquable pour sa flore, se situe principalement sur les communes de Salagnac et de Saint-Mesmin[74],[75].
Personnalités liées à la commune
Le troubadour Bertran de Born (v.1140 - v.1215) serait né au château de Born à Salagnac.
Marc Lucius (1888-1962), administrateur des Hospices civils de Strasbourg évacués à la cité-sanitaire de Clairvivre, puis de l'Hôpital des réfugiés de Dordogne.
Héraldique
Blason
D'azur au cerf d'or issant d'une champagne ondée d'argent chargée d'une fasce ondée d'azur [alias: rivière]; au chef cousu de gueules chargé d'un pal de vair.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Sur les anciens cadastres, ce ruisseau portait le nom de Dalon pour Salagnac et de ruisseau de l'Étang pour Génis.
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.19.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Christophe,... Woehrlé, La cité silencieuse: Strasbourg-Clairvivre, 1939-1945, Éditions Secrets de pays, dl 2019 (ISBN978-2-9560781-4-2 et 2-9560781-4-3, OCLC1122825588, lire en ligne)
«BTP», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.37.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.42.
Salagnac: L'église Saint-Martin, notice du Pays d'art et d'histoire Vézère Ardoise, vue le 19 février 2017 sur le portail de l'église.
Notice noEA24000004, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 11 juillet 2014.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.30, 45.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.234.
[PDF] Forêt domaniale de Born sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 février 2017.
Carte de localisation de la forêt domaniale de Born sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 février 2017. Pour accéder à la carte administrative, aller en bas à gauche dans le pavé «Légende»; ouvrir «REFERENTIELS»; décocher la couche «Photographie IGN».
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