La commune de Sainte-Trie est limitrophe du département de la Corrèze et située à l'extrême nord-est du département de la Dordogne.
Le bourg de Sainte-Trie, à l'intersection des routes départementales (RD) 72E2 et 72E3, se situe, en distances orthodromiques,six kilomètres au nord-est de Hautefort.
Le territoire communal est également desservi au sud par la RD 72.
Communes limitrophes
Carte de Sainte-Trie et des communes avoisinantes.
Sainte-Trie est limitrophe de six autres communes dont deux dans le département de la Corrèze. Son territoire est limitrophe sur moins de 300 mètres de celui de Juillac au nord-est.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sainte-Trie est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée dS1, se compose de schistes de Génis, des séricitoschistes à chlorite (groupe de Génis, Dévonien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no760 - Juillac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Sainte-Trie.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
r1e :
Conglomérats indifférenciés (Autunien)
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
δθ :
UG - Gabbro de Génis: ensemble de massifs métriques à hectométriques de métagabbros constitués d'une roche à gros grain à pyroxène et plagioclase saussuritisé (groupe de Génis, Dévonien)
δK :
UG - Complexe magmato-sédimentaire de Génis: ortho-prasinites et métadolérites (groupe de Génis, Dévonien)
dS1 :
UG - Schistes de Génis p.p.: séricitoschistes à chlorite (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 167 mètres[5] à l'extrême ouest, là où le Dalon quitte la commune et sert de limite entre celles de Boisseuilh et Génis, et 276 mètres[5] au nord-est, entre les lieux-dits la Brugère et la Machardie, en limite de la commune corrézienne de Segonzac[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans l'unité paysagère des «Marges du bassin de Brive», qui correspond à la marge occidentale du bassin de Brive. Elle se caractérise par une succession d’amples vallées, déblayées dans les grès roses et les argiles rouges. Les altitudes s’échelonnent entre 350 et 150 m[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,91 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,26 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Dalon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Dalon, d'une longueur totale de 17,53 km, prend sa source dans la commune de Segonzac et se jette dans l'Auvézère en rive gauche à Génis, face à Anlhiac[16],[17]. Il borde en intégralité le sud de la commune sur huit kilomètres, face à Segonzac, Teillots et Boisseuilh.
Au nord, la rive sud-est de l'étang de Born fait partie du territoire communal.
Le Dalon en limites de Sainte-Trie et Boisseuilh.
Réseaux hydrographique et routier de Sainte-Trie.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lubersac», sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988[26] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,5°C et la hauteur de précipitations de 1 152,5 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 30 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[30], à 12,7°C pour 1981-2010[31], puis à 13,0°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Trie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,2%), prairies (26,4%), zones agricoles hétérogènes (23,7%), terres arables (0,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Sainte-Trie est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Sainte-Trie est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Trie.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 2,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sainte-Trie est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu concerne son église et date de l'an 1047 sous la forme Ecclesia Sancti Trojani[48].
Le nom de la commune se réfère à saint Trojan, évêque de Saintes au VIesiècle[48]. Le nom initial «Trojan» a été déformé en °Troja, puis °Truia avant d'aboutir à la francisation «Trie»[48].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Trían[49].
Histoire
L'église de Sainte-Trie est mentionnée dès 1047, antérieurement à la fondation de l'abbaye de Dalon en 1114[48].
Lors de la création des départements français en 1790, la commune a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793, ainsi que neuf autres communes, à la Dordogne.
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Trie-Argileux[5], ou Trie l'Argileuse[48].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Sainte-Trie a, dès 1790, fait partie du département de la Corrèze.
En 1793, elle est rattachée au canton de Génis qui dépend du district d'Excideuil dans le département de la Dordogne, jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Génis est supprimé et la commune est rattachée au canton d'Excideuil dépendant de l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Sainte-Trie est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[51],[52].
Intercommunalité
En 2009, Sainte-Trie rejoint la communauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
Dans le domaine judiciaire, Sainte-Trie relève[57]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Sainte-Trie se nomment les Saint-Trojannais[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2019, la commune comptait 110 habitants[Note 10], en diminution de 3,51% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
400
234
312
320
426
457
440
440
458
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
415
414
406
371
364
373
372
349
348
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
366
355
346
294
253
232
258
217
183
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
154
146
134
136
118
148
130
125
114
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
110
110
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante personnes, soit 45,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatre) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,7%.
Établissements
Au , la commune compte dix-sept établissements[63], dont cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatre dans la construction, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois au niveau des commerces, transports ou services, et un dans l'industrie[64].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
De l'abbaye de Dalon du XIIesiècle, il subsiste des vestiges dont le bâtiment des moines avec sa salle capitulaire et deux chapelles du transept droit de l'église. Le logis de Dalon, du XVIIesiècle, est attenant aux ruines de l'abbaye[65]. L'abbaye a été vendue en 1791 comme bien national et son propriétaire s'en est servi comme carrière[66]. L'ensemble composé du logis, des ruines de l'abbaye et du pigeonnier est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1948[67].
L'église Saint-Trojan, dédiée à Trojan de Saintes, évêque de Saintes au VIesiècle[68], est de style roman et son portail date du XIIIesiècle[66]. Entourée du cimetière, elle est bâtie en grès rouge avec clocher-mur et nef unique[66]. Un gisant féminin datant du XIIIeouXIVesiècle qui se trouve dans la nef est classé au titre des monuments historiques depuis 1993[69]. Ce gisant pourrait être celui d'Aimeline de Born, vicomtesse de Hautefort, et fille de Bertran de Born[66].
Siège d'une châtellenie[66], le château de Fialeix, connu en 1120 sous l'appellation castro Felicis, il ne reste qu'une motte castrale[70].
Encore actif en 1752, un autre prieuré avec chapelle a existé au lieu-dit Mureau[66].
Les ruines de l'abbaye de Dalon.
Le logis de Dalon.
Le pigeonnier de Dalon.
Le gisant dans l'église.
Manoir dans le bourg de Sainte-Trie.
Patrimoine naturel
L'étang de Born en forêt domaniale de Born. La rive boisée située à droite se trouve sur Sainte-Trie.
Au nord, la forêt domaniale de Born, une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 remarquable pour sa flore, se situe principalement sur les communes de Salagnac et de Saint-Mesmin mais deux petites zones au sud de l'étang de Born et au nord-est du lieu-dit chez Tuillas, dont la surface cumulée représente environ six hectares, se trouvent sur Sainte-Trie[71],[72].
Personnalités liées à la commune
Le troubadour Bernard de Ventadour (v.1125 – v.1200) s'est retiré à l'abbaye de Dalon où il devint moine et où il est mort[73].
Le troubadour Bertran de Born (v.1140 – v.1215) se serait retiré à l'abbaye de Dalon où il serait mort[74].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.97.
Sainte-Trie, extrait de Excideuil et son pays, p.179-180, de Jean-Jacques Joudinaud, notice placardée à l'intérieur de l'église de Sainte-Trie, vue le 19 février 2017.
«Abbaye de Dalon», notice noPA00082905, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 février 2017.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.45-46.
«dalle funéraire (gisant)», notice noPM24000376, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 22 février 2017.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.113.
[PDF] Forêt domaniale de Born sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 février 2017.
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