Saint-Thibéry, en occitan Sant Tibèri, est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.
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Saint-Thibéry | |
Mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (siège) |
Maire Mandat |
Jean Augé 2020-2026 |
Code postal | 34630 |
Code commune | 34289 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Thibériens |
Population municipale |
2 807 hab. (2019 ![]() |
Densité | 152 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 23′ 52″ nord, 3° 25′ 03″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 84 m |
Superficie | 18,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bessan (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Pézenas |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Thongue, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « cours inférieur de l'Hérault ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Thibéry est une commune rurale qui compte 2 807 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Bessan. Ses habitants sont appelés les Saint-Thibériens ou Saint-Thibériennes.
Saint-Thibéry est située dans la région naturelle du Biterrois, à proximité de la région du Pays de Thau, séparée du village par le fleuve Hérault. Une partie du territoire de la commune se trouve cependant sur la rive gauche du fleuve et est donc géographiquement située dans cette dernière région.
Le village est situé à 13 km au nord-ouest d'Agde et à 6 kilomètres au sud de Pézenas ainsi qu'à 17 kilomètres au nord-est de Béziers et à 45 kilomètres au sud-ouest de Montpellier.
Le village est construit près d'un ancien volcan, le Mont Ramus. Une ancienne coulée de lave a conduit à la formation d'orgues basaltiques visibles au cœur du village. Le territoire de la commune est située à cheval sur les limites des plaines biterroises et montpelliéraines (Pays de Thau), délimitées par l'Hérault.
Saint-Thibéry est situé au confluent de l'Hérault et de la Thongue. Un ancien lit de l'Hérault, appelé le Brasset, isole une terre précisément dénommée l'« Île ». Cette situation impose au village la construction et l'entretien de digues pour se protéger des inondations lorsque les deux cours d'eau sont en crue. Un des talus a été élevé pour le passage de la voie ferrée en 1863. La digue nord a été édifiée en 1869.
L'autoroute la plus proche du village est l'autoroute A9, (échangeur 34 à péage), qui passe à 2 kilomètres au sud du village. L'autre autoroute proche est l'autoroute A75, (échangeur 60 libre ou échangeur 62 libre), qui passe à 3,5 kilomètres au nord-ouest du village. La route départementale 18(D18) traverse la commune et son tracé emprunte celui de la Voie Domitienne à l'ouest du village. La route départementale 13(D13) passe à proximité du village.
Une voie ferrée qui reliait Vias à Lodève a été inaugurée en 1863 par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Elle traverse le village en le séparant en deux parties.
Le territoire communal est séparé de 300 mètres environ de celui de Béziers par un étroit passage qui relie deux parties du territoire de Montblanc.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 23 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « cours inférieur de l'Hérault »[14], d'une superficie de 162 ha, qui accueille une espèce de poisson migrateur vulnérable, en forte régression depuis la prolifération des ouvrages sur les cours d'eau : l'Alose feinte mais aussi le Toxostome, un autre poisson à fort enjeu patrimonial[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[16] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] : le « cours aval de l'Hérault » (236 ha), couvrant 4 communes du département[20].
Saint-Thibéry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bessan, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 7 734 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,9 %), terres arables (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), prairies (0,1 %), forêts (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Thibéry est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Béziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de Béziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[26], retenu au regard des submersions marines et des débordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'Hérault. Les crues historiques antérieures à 2019 les plus significatives sont celles du , un épisode généralisé sur la quasi-totalité du bassin, et du , un épisode cévenol en partie supérieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1991, 1992, 1994, 1996, 1997, 1999, 2003, 2011, 2014, 2016 et 2019[28],[24].
Saint-Thibéry est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 243 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 897 sont en en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval des barrages du Salagou et des Olivettes, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[34].
L’oppidum de Cessero[35] se situe au croisement de deux anciennes routes, la voie Domitienne (créée en ) et la voie Mercadale qui reliait Agde et Lodève en passant par Pézenas[36]. De plus la rivière la Thongue se jette dans l'Hérault tout près du village. Le tracé de la voie Domitienne est très clair de part et d'autre de la commune : à l'est le « chemin de la reine Juliette », à l'ouest la route entre Saint-Thibéry et Montblanc. Ce tracé est plus incertain dans la traversée du territoire. Un pont romain (le pont visible aujourd'hui date en fait du Moyen-Âge) permettait probablement de traverser le fleuve. D'autres tracés possibles de la Voie Domitienne ont été envisagés. Un de ces tracés passerait par le domaine de l'Île et la rue du Bac puis la Grand-Rue. La voie Mercadale empruntait le Pont-Vieux (de datation incertaine).
Le village se trouvait dans l'ancien diocèse d'Agde. Il était le siège d'une abbaye bénédictine, l'abbaye de Saint-Thibéry, fondée à l'époque carolingienne par Attilio, disciple et ami de saint Benoît d’Aniane, près des tombes de trois martyrs. Le premier Saint Thibéry ou Tibère, fils d'Hélée gouverneur romain d'Agde, a donné son nom au village. Lui et les deux autres, Modeste, son précepteur qui l'aurait converti au christianisme et Florence, jeune femme qui les aurait accueillis, ont été exécutés au temps de l'empereur Dioclétien. Peu de restes subsistent de l'abbaye du Moyen-Âge. L'église abbatiale de Saint-Thibéry a été édifiée aux XIVe et XVe siècles et n'a jamais achevée par manque de fonds. Les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle faisaient halte à l'abbaye pour honorer les restes des martyrs Tibère, Modeste et Florence[37].
L'abbaye a aussi été aussi pillée et dévastée par les protestants durant les guerres de religion. Elle a adhéré à la congrégation de Saint-Maur en 1639. Les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur ont reconstruit le monastère avec magnificence, dont il reste un ensemble formé par le maître-autel, les stalles et les boiseries du XVIIIe siècle.
En 1790, l’abbaye est vendue comme bien national.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des sans-culottes montagnards », créée en . Elle compte 246 membres en l’an III[38], ce qui représente une très importante proportion de la population (17,7 %). La société politique de Saint-Thibéry est celle qui fédère le plus les habitants de sa commune, dans tout le département[39].
À l'entrée du vieux pont sur la Thongue se dresse une stèle, qui commémore la déportation de 1851-1852. Il s'agit de 44 déportés de Saint-Thibéry en Algérie. Après le coup d'état de Louis Napoléon le , de nombreux citoyens républicains se sont soulevés, et la répression a été féroce[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1904 | mai 1908 | Émile Delmas | ||
mai 1908 | août 1909 | Aimé Chauvin | ||
septembre 1909 | décembre 1919 | Camille Cadenat | ||
décembre 1919 | Denis Delmas | |||
1965 | mars 1983 | Francis Laurent[41] | ||
mars 1983 | mars 1989 | Michel Palau | RPR | |
mars 1989 | juin 1995 | Jean Laurent | ||
juin 1995 | mars 2001 | Michel Palau | RPR | |
mars 2001 | mars 2020 | Guy Amiel | DVD | Cadre supérieur |
mars 2020 | En cours | Jean Augé |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2019, la commune comptait 2 807 habitants[Note 10], en augmentation de 20,78 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 401 | 1 485 | 1 532 | 1 389 | 1 427 | 1 634 | 1 621 | 1 710 | 1 750 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 822 | 1 814 | 1 881 | 1 963 | 2 096 | 1 943 | 2 001 | 2 100 | 2 137 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 527 | 2 334 | 2 300 | 2 370 | 2 381 | 2 307 | 2 005 | 1 667 | 1 686 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 745 | 1 888 | 1 808 | 1 874 | 2 076 | 2 200 | 2 271 | 2 281 | 2 326 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 665 | 2 807 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose d'une école primaire et d'une école maternelle, toutes deux publiques. Le collège de secteur est situé dans la commune voisine de Florensac et le lycée de secteur sur celle d'Agde.
En 2018, la commune compte 1 252 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 2 909 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 720 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 33 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 12 % | 10,5 % | 13,8 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 643 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (60,7 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 254 emplois en 2018, contre 1 146 en 2013 et 1 106 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 016, soit un indicateur de concentration d'emploi de 123,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 13].
Sur ces 1 016 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 327 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
298 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Thibéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 298 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 48 | 16,1 % | (6,7 %) |
Construction | 54 | 18,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 75 | 25,2 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 1,3 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 13 | 4,4 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 10 | 3,4 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 34 | 11,4 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 39 | 13,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 21 | 7 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,2 % du nombre total d'établissements de la commune (75 sur les 298 entreprises implantées à Saint-Thibéry), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 163 | 101 | 79 | 63 |
SAU[Note 17] (ha) | 1 033 | 1 205 | 882 | 1 156 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 163 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 101 en 2000 puis à 79 en 2010[49] et enfin à 63 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[50],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1033 ha en 1988 à 1156 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 18 ha[49].
Église Saint-Thibéry de Saint-Thibéry (Hérault). L'église abbatiale avec sa crypte. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1923[51]. On peut voir encore le cloître et une tour d'enceinte du monastère.
Le centre ancien du village conserve un ensemble de maisons des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, concentrées autour de l'école et de la mairie.
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Les armoiries de Saint-Thibéry se blasonnent ainsi : d'or à trois mouchetures d'hermines, aux chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
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